(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
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Et voilà une nouvelle victime collatérale de nos facéties ! Je n’avais pas spécialement prévu de le prendre comme cible mais comme si celà nous était déjà naturel, nous nous lançons dans une fausse dispute sans même nous concerter. Bon sang que c’est agréable d’avoir un bon partenaire de jeu et qui n’a pas froid aux yeux pour oser s’afficher en public pour offrir un beau spectacle. Ah, et je vois des petites ailes fuyardes qui ne peuvent s’empêcher de nous épier en quittant les lieux en abeilles bien pensantes. Vous pouvez nous remercier bandes d’aîles rabougries ! Nous venons de pimenter votre journée, de vous offrir un sujet de discussion pour égayer votre repas de ce soir, pour occuper vos soirées ennuyeuses et savoir quoi dire à vos collègues à la reprise du travail, vos amies envieuses croiront même que vous avez une vie fascinante et l’art d’être au bon endroit au bon moment. Allez ! C’est le cadeau de tatie Morgy qui vous chérie tant !
Oh! Mais tu m’attaques sur l’âge maintenant ! C’est parce que j’ai traité ces bécheuses de vieilleries ? Tu les venges sans le savoir ? Me voilà outrée, traitée de vieille feuille par une tige de même pas deux fois mon âge ! Je pourrais presque me vexée si nous n’étions pas en plein jeu et que l’âge ici... et surtout dans mon cas, n’était pas synonyme de puissance et de... n’ayons pas peur des mots, de magnificence. Mes plantes m’offrent ce petit gain de vie qui me garde dans cette forme olympienne et juste ce qu’il faut pour que ma beauté ne fane jamais... oui j’ai décidé de ne prendre que les avantages de l’âge sans les inconvénients... je n’aime pas les inconvénients.
Notre bon marchand préfère l’amour à la discorde et nous offre nos sucreries pour éloigner le scandale de son étal. Parfait ! Et sans le savoir, il est même devenu notre complice, comme je te le souffle en dégustant l’un de ces fruits sucrés tout en jouant de mes lèvres pour te tenter... un couple tentateur tu as dis... Et tu fais de même avec tes petites pommes dont tu lèches le suc comme tu pourrais déguster les miens, certes moins sucrés mais voilà qui serait pétillant de délices pour moi. Tu joues donc le vil serpent et moi Eve qui tentera à son tour Adam dans notre jardin d’Eden version Celestis, mais ne devrions nous pas prendre garde à ce que Titania ne vienne nous botter les fesses et nous expulser du royaume divin ? Je ris intérieurement à cette idée, non Titania est une grande reine mais elle n’a pas l’étoffe d’un dieu.. aucun risque pour nos jolies fesses nous continuerons d’arpenter les terres qui nous plairons... devrais je te parler des autres terres ? Après tout, tu connais ce plan, celui de la terre, celui de l’enfer, tu dois bien te douter qu’il en existe d’autres.
Enfin, même si je serais bien tentée de venir lécher le sucre qui brille sur tes lèvres, nous n’avons pas fini de jouer, ce n’est encore que l’apéritif et il n’est pas l’heure de croquer le dessert. Je prends mon corner de cerises et t’attrape le bras de mon autre main, pour te guider (et oui mon chéri, cette fois je mène) jusqu’à une charmante boutique d’une élégance désuète mais pleine de charme. A l’intérieur, de nombreux instruments sont exposés, prêt à l’emploi, certains te rappelleront ceux de la terre, d’autres sont plus exotiques et je t’emmène jusqu’à l’étagère du fond où quelques modèles d’allures variées mais ressemblant toujours à des sortes de fontaines sont exposées.
« Voilà qui te permettra d’écouter ou de faire écouter ta fiole, mon chéri. » lui expliquais-je, après tout, n’étais ce pas là le but de notre virée shopping ? « Les prix sont prohibitifs et Valérian est dur en affaire, mais ils sont de la meilleure qualité, et quand on parle du loup.. » chuchotais je à l’attention de ma carotte musicale. « Morgause, ravie de vous revoir dans ma boutique, je vois que vous faites découvrir nos arts à nos nouveaux visiteurs. » s’enquit un enchanteur aux allures dégingandées, les traits fins et assez élégants, des mains aux longs doigts étaient parfaites pour la musique et sans doute pour faire hurler les femmes de plaisirs... pour peu qu’il sache s’en servir... enfin qu’il ait appris à s’en servir car il y a cent vingt ans, il ne savait pas, je peux hélas en témoigner.
« Valérian très cher, Monsieur Morgenstern est lui aussi un artiste, je ne pouvais manquer de lui faire découvrir ta boutique et ses merveilles. » dis-je en plongeant ma main dans mon cornet de cerises, sortant un nouveau fruit sous le regard soudain inquiet de l’homme qui passe de mes mains à celles de Lucian découvrant le second cornet de confiseries. « Vous ne devriez... » commença t’il avant que je le coupe... Non mon grand malhabile, je n’ai pas envie que tu termines cette phrase, alors je rattrape la cerise que je m'apprêtais à mettre dans ma bouche, en la prenant cette fois par le fruit et nons la queue... certains hommes aiment ça aussi d’ailleurs. « As tu reçu l’une de ces harpes à vent dont tout le monde parle ? » demandais-je alors avant de finalement fourrer cette cerise dans ma bouche en me léchant le bout des doigts tout en jetant un oeillade pleine d’envie à mon rouquin favori du moment. Je commençais à déambuler en me léchant le bout des doigts entre les instruments plus imposants qui occupaient le centre du magasin. Tout en jetant une oeillade pleine d’envie à mon rouquin favori du moment, je faisais glisser une main aux doigts encore collant sur la surface d’un piano en hêtre. « Je... oui bien entendu, mais je ne l’ai pas encore exposé. » expliqua t’il en me suivant de ses yeux inquiets. « Et bien, qu’attends tu pour aller la sortir de sa boîte, je suis venue pour ça, faire découvrir à mon nouvel ami, tous les plaisirs de notre monde. » dis-je d'une voix un tantinet plus chaude avant que l’enchanteur dans son beau costume tout étriqué ne se rendre à petit pas pressés tel un majordome exaucer mon souhait.
Ma carotte s’approcha de moi, je l’avais vu observer discrètement notre visiteur. « Comptes tu lui donner une crise cardiaque en souillant de tes doigts sucré sa collection… ou bien lui rappeler à quel point l’envie et la jalousie ne sont que synonyme ? » me susurra t’il taquin au creux de l’oreille, il avait dû sentir quelque chose de son empathie, Valérian aurait-il gardé un souvenir ardent d’un vieux batifolage ? Ou s’est ils découvert un goût nouveau pour l’exotisme ? « Qui a dit qu’on ne devait faire qu’une chose ? Et en prime je pensais lui casser les oreilles en lui faisant croire que notre talent s’était perdu en chemin. » je toussote en portant ma main à ma gorge et d’une voix un peu plus éraillée j’ajoute « J’ai l’impression que ma voix n’est plus ce qu’elle était et que tes doigts ont oublié l’ordre des notes. » « Et ce brave monsieur va devoir nous aider ? Humiliation de son talent ? » demanda t’il pour mieux cerner mes attentes. « Que diable, gardons un peu de surprise, nous nous adapterons à ses réactions. » dis-je avec un petit haussement de sourcil sur cette petite expression qui entame ma phrase et qui n’est pas choisie au hasard. « Improvisation alors, petite diablesse. » dit-il sans rien me laisser paraître de ma supposition. Il se redressa allant vers les fontaine à son, quelques secondes après arriva Valerian.
L’enchanteur déposa une boite aussi haute que le buste d’un homme et l’ouvrit pour dévoiler l’instrument, une ossature de bois et de cuivre en tourant un espace vide en son centre où il n’y avait, à première vue, rien du tout. « Voilà la fameuse harpe à vent conçue par le grand Ellyas lui-même. » dit-il avec fierté et un regard presque amoureux à l’instrument. Et l’homme plaça ses mains dans l’espace creux puis fit bouger ses doigts et chaque mouvement se mit alors à créer une onde colorée qui venait frapper la structure en divers endroits, tantôt dans le bois, tantôt dans le métal à la couleur chaude. Selon la position de ses mains, les ondulations de vent ainsi créées n’avaient pas les mêmes teintes, en plus de produire un son mélodieux, les mains du musiciens créaient un véritable tableau mouvant.
J'applaudis avec un sourire des plus sincères, je m’apprête à te jouer un mauvais tour mais je sais reconnaître le talent où il est et là-dessus notre douce mère t’a très bien doté. Mais passons, je ne suis pas venue écouter ton concerto mais m’amuser, je pose donc mon cornet encore bien rempli sur le couvercle du piano qui lui a servit de table et je m’approche de mon musicien jusqu’à venir très très près pour le déloger en glissant mes mains sur ses hanches. « Laisse moi essayer, que je vois si un tel instrument me convient. » j’accompagne ses mots d’une petite pression des mains qui le fait presque sursauter et me glisse entre lui et la harpe. « Tu me montres les mouvements ? » Et bien entendu, il pose ses mains sur les miennes, m’encerclant de ses bras rachitiques pour m’initier à ce nouvel instrument. Les premières notes qui sortent sont belles et tout en le laissant me manier, c’est mon démon tentateur que j’observe avec insistance, laissant voir à mon professeur d’un instant que cette pression de mon postérieur contre son bassin n’est pas forcément pour lui... enfin, il le prendra bien comme il veut, mais nous allons vite voir où vont son envie et sa jalousie.
(c) princessecapricieuse
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Espèce : Cauchemar de la colère
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Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
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Je ne sais pas encore très bien se qui va se jouer dans cette boutique, pourtant dès que le fameux Valérien arrive, je perçois sa surprise, sa satisfaction de voir Morgause mais aussi le début de la jalousie quand elle m’offre mille regards insistants. Voilà donc un homme ayant gardé un bon souvenir et sans aucun doute eut un béguin pour la rebelle du coin. Il n’est pas étonnant qu’elle ait du succès, outre la belle femme douée au lit, elle a ce caractère attirant, le chaos enivre tout le monde, le charisme vous fait transpirer, le caractère vous fascine. Et ici, Morgause semble faire se que bon lui semble sans se soucier de rien. Et franchement, quand on est un ermite ayant comme seul amour ses instruments, avoir dans sa couche pareille femme c’est comme arpenter la plus incroyable des harpes !
Me nommer comme artiste, me place directement comme rival potentiel, ses regards confirment en prime que je vais lui voler l’attrait de sa belle. Pour cela, qu’il me porte un regard un peu plus sombre, essayant de visualiser un peu ce que je pourrais valoir sur le domaine qu’il maîtrise et puis bon, il a entendu mon arrivé avec Blanche, je suis persuadé qu’il doit me juger comme « la petite nouveauté qui va plaire à Morgause avant qu’elle se lasse »… rassure toi comme tu peux mon trésor. Je ne sais pas trop dans quoi on s’embarque cela va être au feeling comme avec le marchand de fruits. En tout cas, tu tates de plus en plus sur mon côté démoniaque, tout comme je cherche sur les malédictions. A croire qu’on se jauge constamment sur deux domaines qui nous intéressent. Cela m’embête, je ne dis pas mon nom comme ça mais entre Blanche et Amy les conclusions sont faciles, quel démon peut terrorisé une assez âgé mise à part son souverain ?
L’homme revenu avec son instrument de musique qui ma foi me fascine complètement. Il faut que je trouve un équivalent que je donne le bois récolté avec Merlin pour donner un équivalent pour le violon d’Alva ! Allier peinture et musique a de quoi me rendre dingue mais surtout allié à la passion de la fille et du père ! Quel cadeau parfaitement adapté que voilà !
Morgause se montre alors très tentatrice, allant demander une démonstration, des plus tendancieuses, l’homme s’y prête avec une petite hésitation puis une satisfaction absolument normale de la retrouver contre lui ? Oui peut-être et ce coup de bassin m'était destiné, pour la jalousie ou bien elle se servait de lui comme un support ? dois-je feindre l’envie ? Non, je vais laisser le pauvre homme avoir le cœur brisé, c’est son idée. Pensant qu’il avait que avance caché, il approche donc ses reins de son petit cul ferme et lève un regard sur moi, voyant donc que je toisais la petite fée avec un rictus volontairement coquin, répondant donc à son avance. Cela le vexa doucement et il fit râper sa main sur la corde.
« Fais attention Val. » dit elle usant d’un petit nom sans doute pour le mettre en confiance avant de le repousser physiquement d’une pression contre son corps. Elle était cruelle, le pauvre homme prenait ça comme un rejet des plus douloureux ! Je suis persuadé qu’il manque de confiance et son ermitage était une manière de se protéger.
« Laisse moi essayer seule maintenant, oust. » Et voilà, un pas en avant, trois pas en arrière. Elle reproduit les premières notes avec une certaine réussite puis ses mouvements se mettent à manquer de précision rendant les sons bien moins harmonieux, à nous casser les oreilles et puis elle a le culot de bougonner et recommencer, refusant les mains de Valérian lorsqu’il les lui propose pour l’aider. Pauvre garçon, il va avoir le cœur en miette. « C’est amusant... » finit elle par décréter après nous avoir offert un final de fausses notes qui crispait la mâchoire de notre victime. Amusant de mal jouer ? Oui vu la tête de l’enchanteur il était en train de souffrir autant pour l'instrument que de te voir si malhabile.
« Tu veux essayer ? Tu as de longs doigts agiles, je suis sûre que tu vas savoir dompter ça en quelques secondes. » me proposa t’elle en agitant ses doigts avec un sourire plein de miel.
La question restait de savoir si je devais me montrer bon ou bien très mauvais. Elle espérait lui faire mal à ses tympans, supposant que nos talents se seraient perdus en chemin. L’apothéose serait tout bonnement briser un lien magique, enfin ce qui devait produire le son et ça, je l’avoue j’aurais presque mal au cœur dans un instrument aussi somptueux !
Je m’avançais vers le duo, Valérian serait encore plus sa mâchoire, ses émotions étaient un mélange, lui-même ne savait pas pourquoi il était en proie à tant de jalousie. Ma présence était source de tumulte dans sa petite tête. Cependant, il était trop réservé et renfermé pour afficher clairement des gestes plus avenants ou même s’imposer. Morgause tu es un bourreau des cœurs, pauvre petit gardon voulant se frayer un chemin auprès d’une vipère !
Je pris donc en main l’instrument, sentant la pointe de stress de l’homme, espérant sans aucun doute que je sois mauvais. Je ne connaissais pas beaucoup la maîtrise de pareil instrument, l’absence de cordes étaient même déroutantes… mais une fine tension, comme du vent ou bien quelque chose d’invisible semblait remplacer ce manque. C’est bien fait, comment Valérian arrivait à savoir où mettre ses mains ? Peut-être que les enchanteurs sentaient cette magie plus nettement ? Surement. Cependant, il avait des similitudes et loin d’être ma favorite, je laissai donc courir mes mains, tâtant le potentiel de l’instrument et me laissa emporter par quelques compositions, essayant de voir si je pouvais influencer les motifs… je dois reconnaître que cela m’amusait autant que me fascinait, j’en oubliait la présence des émotions de notre victime, de toute façon il se rambrumait. Et là était donc aussi servir l’intérêt de l’aiguille du diable, ayant piqué le cœur d’un ermite.
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Et bien, un peu de contact et le regard de la concurrence et voilà mon mélomane qui donne de la fausse note, c’est amusant mais celà confirme une des deux théories, il a gardé un bon souvenir de cette nuit d’amour que je lui ai offert... Bon c’est déjà bien qu’un des deux ait eu l’esprit marqué par ce non événement. Bref, j'avais voulu savoir si ses doigts étaient assez agiles pour m’enivrer de plaisir et j’avais été fort déçue et voilà que sa maladresse s’impactait dans les notes devant le regard coquin qu’un autre m’offrait, c’était presque mignon... mais signe qu’on pouvait passer à la suite et je le repousse sans grandes manières si ce n’est en jouant de contact, est ce que le tissu de son pantalon risquerait aussi de craquer d’être trop stimulé ? Uhm... on ne parle pas vraiment du même gabarit là, j’en doute.
Et me voilà prête à jouer ma partition sur ses cordes de vents, après ce petit cours improvisé, ce n’est pas si difficile de reproduire les bons gestes mais pour la suite, je dois déployer tout mon talent. Et oui, que croyez vous ? C’est tout un art de réussir à mal jouer quand on est virtuose ! Non je déconne, c’est très simple puisqu’il suffit de faire n’importe quoi ! Et d’autant plus aisé que je ne suis pas un virtuose. User de mon instrument personnel, ça je sais très bien faire (et je ne parle pas de mon triangle divin et son petit bouton magique), mais ces instruments là, si je me débrouille pour quelques mélodies, ce n’est pas mon talent principal loin de là. Et mon vieux Val est tout tendu, mais pas dans le pantalon, plus dans les oreilles et je le vois qui veut me prêter main forte alors que mes notes sont de plus en plus mauvaises. Mais je n’en veux pas de ton aide ma crécelle! Non, reste sage et morfond toi pour l’art et pour cette harpe qui a du rarement sortir son moins mélodieux... Oui c’est amusant, d’autant que les couleurs elles même se désharmonisent créant une euphorie de n’importe quoi qui finalement me ressemble pas si mal.
Allez assez persécuter les oreilles de ces messieurs, laissons la place à un autre artiste qui a su composer sur un piano une chanson si forte en quelques minutes. Combien de temps te faudra t’il pour maîtriser ou malmener cette harpe ? Enfin, là vu comme je te présente, j’espère bien que tu feras montre de ta maîtrise, de quoi rendre vert de jalousie notre petit rhododendron ici présent. Bien entendu j’ai beau t’inviter à prendre ma place, je ne la quitte qu’au dernier instant profitant de cette promiscuité en te contournant pour effleurer le corps du dragon avec le mien et réveiller quelques piques électriques bien désagréables dans le ventre de l’enchanteur.
« Ce n’est pas un instrument aisé pour les profanes. » est ce pour me rassurer ou pour prédire l’échec de mon démon-dragon ? Uhm, le ton est un peu sec tout de même. « Quand le cœur est conquis par la musique, qu’importe sa religion favorite, on y fait la cour. » répondit simplement Lucian avec cette prose propre à lui-même et j’appuis ses mots d’une oeillade mutine.
Je reprends mon cornet de cerises et me promène entre les instruments en t’écoutant prendre en main cette harpe aussi musicale que picturale et pour un “profane” tu prouves bien vite à notre ami que ce n’est que broutille pour toi, le temps de découvrir où se jouent chaques notes et déjà une mélodie se dessine. Je croque avec volupté une nouvelle cerise tout en minaudant sachant que le regard de Valérian me suit. J’ajoute un peu de sucre sur mes doigts qui caressent ensuite les touches d’un piano, puis le manche d’une cithare que je flatte l’air de rien, les pensées volant déjà vers la boutique de lingerie... je sens que le spectacle là bas sera encore d’une autre nature.. Oups, je crois que le sucre vient de coller la corde au manche. « Morgause, fais attention avec.... » tenta t’il dans une vaine mise en garde mais non Valérian, ce soir tu vas être de corvée de ménage. « Shut ! » le rabrouait je en posant un doigt sur ma bouche avant de rappeler d’un geste que nous avions l’honneur d’un concert privé et pour en ajouter une couche, je me penche sur le coffre du piano qui fait face à Luci, repose mon cornet de cerise et en saisit une distraitement alors que ma tête vient s’appuyer sur mon autre main telle une admiratrice alanguie. Ah tient, une cerise double cette fois. Le regard braqué sur ma carotte musicienne, je me mets à jouer du bout de la langue avec ces deux boules rouges gorgées de sucre, le morceau touche à sa fin non ?
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Cet instrument me plait bien, même si mon favori reste le piano autant dans les coffrets, que la texture des touches d’ivoire glissant dans une seule ligne ou bien même laissant échapper toute l’intensité des émotions. Ce que j’apprécie ici, c’est l’apport d’un tableau esthétique, celle de composé une autre prestation artistique, celle d’avoir un pinceau imaginaire au bout des doigts… le vent fluide, n’abime pas les doigts, cela est appréciable et si je me contre fiche fi nullement du décor autour, je sais sans même regarder comment est la victime de Morgause : envieuse. Je le comprends, je détesterai avoir un challenger me voler la vedette dans mon domaine, enfin sur le coup je m’n amuserait et me gargariserai d ma supériorité acquis via l’expérience… et si par malheur, il me bat, j’ignore encore si cela me mettrait en colère contre mon incompétence à écraser quelqu’un ou bien si cela me foutrait un coup de pied au cul pour me surpasser et avoir un nouveau cran à supplanter ! Serais-je un peu jaloux quand même ? Je l’ignore tiens… je sais néanmoins que je peux me montrer possessif, pour le peu que j’ai donné des éléments difficiles, comme la confiance, l’attachement ou même ma loyauté…c’est comme offrir des diamants noirs rare et inestimable à une personne les laissant trainé entre la poubelle de la cuisine et la cave à vin… ça vous laisse pantois de leur avenir ; perdre dans la poubelle des éléments si difficile à acquérir ou bien les garder précieusement. Pour cela que je suis si incompétent dans le domaine émotionnel, car j’ai peur de la poubelle.
Mais ce qui n’est pas à jeter à cet instant est la mélodie glissante du bout de mes longs doigts agiles, j’y met une forme de passion propre et venu du fond de l’enfer, un peu de colère et surtout une longue étreinte chaleureuse. Essayant par ce son de stimuler l’imaginaire de cet homme, à l’espoir d’attirer l’attention d’un bel oiseau… le héron voulant la compagnie d’un ara. Oui l’ara te va bien Morgause, haut en couleur, bruyant, on ne peut pas passer à côté sans l’admirer et vouloir l’avoir à son bras, intelligent, malin et social. Finalement, mon regard se pose sur toi, me rappelant qu’il serait bon que j’y mette aussi du bien dans ces échanges silencieux, soutenant ce rose sombre dans cette balade ayant pris quelques tours plus entrainant, nos corps l’un contre l’autre … promesses de frôlement plus percutant que ceux fait à cet instant, douce caresse mi sauvage mi soyeuse… et te voilà entreprenante, tu es une véritable allumeuse avec tes cerises. Ce soir, Valerian va pleurer la perte de son cœur… te trouver cruelle, garce et surtout ignoble. Mais à la fois, il se paluchera sûrement sur toi, car il aimerait bien savoir chanter pour t’attirer, toi qui aime les histoires d’amour, tu devrais être ravi d’avoir une tragédie dans la poitrine de ce pauvre garçon. Un rictus coquin, je fini ma prose en apothéose et me lève avec le sourire non fein de l’homme heureux et aimant la musique.
« Merci, c’est un instrument des plus incroyables. » fis-je sans aucune animosité envers ce rival, lui rappelant aussi qu'à aucun instant je peux le considérer comme tel, cela est bien plus blessant je le conçoit. « Seriez-vous capable de faire un instrument similaire mais sous forme d’un violon ? Ainsi, je pourrais être accompagné. » lui proposer de réaliser un instrument éblouissant, mais sous-entendu pour Morgause (je tourne le regard vers elle, afin qu'il n’ait pas de doute) allait le forcer à se surpasser. Je pourrais choisir un violoncelle mais niveau encombrement pour composer en forêt c’est plus pratique un petit violon. « On m’a offert du bois bicolore d’elfe, il est bien entendu enchanté. » une essence bien noble et Merci Merlinou ! Je sens ton petit cœur battre un peu plus, celui de l’artisan...
« Du bois d’elfe... enchanté... » répéta t’il surpris en posant son regard sur Morgause avant de revenir vers moi. « Oui, bien sûr, je pourrais. Vous voudriez qu’il se joue avec un archet comme un violon ou juste le même principe que la harpe en plus petit ? »
Morgause suivait notre échange en suçotant ses cerises, l’air ravie. « Un arché » j’ai un doute qu’Alva puisse sentir les picotements et au cas où autant partir sur un truc connu au minium.
« Uhm... peut-être que tu devrais demander à Ellyas lui-même, après tout, il est l’inventeur de cet instrument, il saurait peut-être mieux l’adapter. » dit Morgause prenant un air pensif plein d’innocence « Ellyas ne prend pas de commandes pour les particuliers et je saurais tout autant adapter l’instrument. » intervient précipitamment l’homme piqué au vif.
« Oui mais Lucian n’est pas n’importe qui. » répondit l’enchanteresse en piochant une nouvelle cerise, elle se mit à jouer avec la queue de celle-ci entre ses doigts. Non je ne suis pas n’importe qui et au fond tant que j’ai mon instrument façonné avec qualité… que ça soit fait par le pauvre cœur brisé ou bien Ellyas… ça ne va pas me faire un second trou au cul. Néanmoins, je sentais que Morgause voulait juste piquer Valerian, comme si elle l’avait pas assez tourmenté.
« Pour qui prend t’il des commandes ?» fis-je simplement et mué de curiosité, cela irait en même temps dans le sens de la fée.
« Seulement pour les grands orchestres d’Avalon et éventuellement la reine mais c’est tout. Et il m’a déjà demandé plusieurs fois de l’assister dans ces tâches pour de grandes commandes, j’ai été son apprenti de nombreuses années, son art n’a pas de secret pour moi. » répondit l’artisan. Oui un artiste d’exception qui devait avoir beaucoup à faire tout en créant ses propres instruments, je serais curieux de le rencontrer cet homme.
« Je ne remet pas en doute ton talent Val » répondit-elle soufflant le chaud et le froid avant de croquer dans son fruit jouant de son regard entre lui et moi comme si elle se demandait quel parfum de glace choisir.
Et sans aucun doute que ça sera le piment du démon…enfin si tu veux te taper la douceur de l’ermite je ne vais rien à dire sauf peut-être te demandé s’il est aussi agile de ses doigts concaves sur tes cordes que sur son instrument.
« Bien dans ce cas, tout est réglé, il serait prêt dans combien de temps ? »
« Dans trois semaines, quand au tarif, avez vous de quoi payer ? Un tel travail représente une somme importante... comme vous fournissez le bois, celà devrait être autour des milles trois cent sols, tout dépend ensuite du niveau de finition que vous souhaitez pour les autres matériaux comme la pureté du cuivre ou si vous voulez apporter d’autres nuances avec d’autres métaux » continua l’homme reprenant de sa superbe et affichant un professionnalisme sans faille.
Oui j’ai ce qu'il faut ma branche, elle se nomme : banque libellule. Ça sera via grimoire et objet magique pouvant lui plaire et équivalent de cette belle œuvre que tu me promets. On avait convenu ça ici avec la famille de Blanche, comme nous n’avons pas de monnaie Avalonienne. On va mettre donc ça sur mon ardoise de la plus belle des fées du coin ! Mon regard alla sur la-elle, lui signifiant que j’alourdissais mon portefeuille avec ça. Et puis quand elle ira sur terre, je serai son débiteur à la demoiselle, donc on va s’équilibrer ainsi.
« Oui, le prix n’a guère d’importance. »
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Ces cerises sont délicieuses, et à jouer ainsi, j’en viens à m'émoustiller moi-même, ainsi bercée par le talent démoniaque de mon nouvel ami, et les images de ce sur quoi cette langue pourrait jouer de moins sucré mais provoquant un plaisir tout aussi savoureux. Ces dernières notes scellent la mélodie passionnée d’un être fougueux alors que le sucre coule au fond de ma gorge et je m’essuie les doigts sur la surface de l’instrument qui me sert d’appui sous le regard plein de reproches et d’envie de mon petit marchand. Mais il n’a pas le temps de me rappeler à l’ordre que ma carotte capte son attention avec une demande singulière.
Et bien, je t’avais conduit ici pour un mauvais tour et éventuellement te procurer un lecteur d’eau.. et voilà que tu commandes une pièce unique ? Cette harpe t’a inspiré à ce point ? Et bien entendu je joue le jeu d’un regard plein d’envie lorsque tu sous-entend que je pourrais t’accompagner. Mon pauvre ami, je veux bien t’accompagner de l’instrument qui m’a été offert par notre mère à tous, mais de ceux-là... je n’ai qu’un talent très moyen et ça Valérian le sait, c’est pourquoi j’en rajoute en mettant Ellyas sur la table, on ne va tout de même pas trop lui faciliter la tâche si ? Et j’en profite pour flatter son égo au passage, même si je ne le fait guère pour toi mais pour rappeler à mon petit musicien quelle est sa place dans l’équation... oui c’est gratuit et alors ? Nous avons nos entrées à la cour et le jour du bal du solstice, il sera dans les rues à se chercher un autre musicien à accompagner alors que nous serons tous deux assortis (n’est ce pas^^) en train de danser parmi les favoris de Titania et même si je ne suis pas sa favorite... non au fond elle m’aime bien, je crois qu’une part d’elle m’envie la liberté dont je fais preuve et qui lui est interdite depuis qu’elle a pris ses fonctions. Bon il y a cette autre part plus ennuyeuse qui la pousse a vouloir m’enfermer dans des fonctions de professeurs... c’est fou quand même, je me rends compte que j’ai souvent endosser ce rôle sans le vouloir car franchement, avoir la responsabilité de la réussite d’un autre qu’est ce que c’est chiant ! Et pourtant, je l’ai été plusieurs fois et aujourd’hui on veut me coller “officiellement” ce rôle... Je me demande pourquoi franchement, je n’ai pas l’image du professeur modèle loin de là !
Non mais tu es bel et bien sérieux pour ta commande ? D’un simple échange de regard, je te confirme que le prix ne sera pas un problème. Ta dette s’allonge mon ami, et j’aime que les gens me soient redevable, c’est beaucoup plus amusant que d’être dans l’autre position et puisque j’ai décidé de retourner sur Terre... cette dette me sera des plus utiles. Donc Monsieur joue du violon en plus de jouer du piano, et combien d’autres cordes as tu à ton arc ? Es-tu un artiste complet ou juste un virtuose ? Enfin, il y a bien d’un autre instrument que tu sais joué et ce n’est pas de la flûte à bec et je reprends une cerise en pensant aux sons que tu vas pouvoir faire sortir de cet instrument aux courbes voluptueuses.
« Bien, l’affaire est donc entendue, je préparerai des croquis, vous pourrez passer dans deux jours pour y jeter un œil et m’apporter le bois. Nous pourrons alors discuter des détails et autres matériaux que vous souhaitez. » proposa Valérian en bon artisan qu’il était et oui, je ne t’ai pas conduit chez le pire de la capitale, il te l’a dit lui même, l’apprenti du grand Ellyas! Il a du talent, ton instrument sera sans doute réussi.
Puisque votre affaire est entendu, je me redresse enfin, laissant mes doigts courir le long du piano pour revenir vers les deux hommes de cette boutique et évidemment, je me glisse entre Valérian et l’instrument pour qu’il sente ce parfum floral et sucré qui émane de ma peau alors que toute mon attention va sur toi mon petit rouquin. Je prends appui sur ton épaule pour me hisser sur la pointe des pieds et venir poser mes lèvres sur ta joue. Après tout, tu as sous-entendu que ce serait pour moi non ? Il faut bien que je te remercie et tout en pressant mon corps contre ton bras, mes lèvres remonte vers ton oreille pour y glisser ces quelques mots « Je crois qu’il est temps d’aller faire vibrer d’autres cordes. » Oui Val, ne cherche pas, tu as bien entendu, c’est une jolie formulation que je n’ai jamais utilisée avec toi puisque... bon... Les seules choses que tu fais vibrer sont... enfin tu m’as comprise. Chacun ses talents, et en près de trois milles cinq cents ans, lui en a acquis plus d’un. Ah si seulement tu avais pu potasser la luxure autant que ton solfège ! Tant pis pour toi.
(c) princessecapricieuse
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Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
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Bien le prix ne sera pas un souci, c’est une bonne chose que ma banque avalonienne ne soit pas en banqueroute ! J’aurais des intérêts exorbitants qu’elle paiera une fois sur terre, puisque je serais à mon tour sa jolie carotte banque ! Comme quoi, on fait de bon compte ! C’est amusant mine de rien, je me fais entretenir ici et après je devrais endosser le rôle du mâle sur Terre ! Ce qui revient encore à plus d’ironie quand tout à l’heure elle m’a demandé de payer ses cerises qu’elle mange avec une indécence à vous faire dresser le mât d’un prête ! Ou bien tendre la corde d’un artisan de musique comme ce bon Valérian qui oscille entre l’espoir qu’elle lui aiguise sa harpe ou bien la jalousie qu’elle s’occupe plus de mon tambour !
« L’affaire est donc entendue Valerian ! » fis-je affable, je sais que sourire à quelqu’un qui ne vous aime pas ou qui vous envie est une sentence détestable ! Et j’en remet une couche, il t’est désagréable de ne pas me trouver de défauts n’est-ce pas ? En tout cas, je ne manquerai pas de pointer le bout de mon nez de démon dans deux jours, j’ai déjà une idée précise de ce que j’escompte avoir sur le bois mordoré et surtout ce qu’il faudrait y graver. Quoique cette partie, je la ferais faire par quelqu’un d’autre, je n’ai pas envie que l’apprentie du grand Ellyas, aille cafter à son amant perdu, le dessin de loup, orné du symbole de Morris Luna avec les initiales suivantes : AGH. Je le ferai moi même, si je dégotte le matériel adéquat. Surtout que Morgause vient à asticoter encore plus la petite dar du ce pauvre monsieur en se remettant dans l'interstice : corps et instrument. La branlette va se faire sous peu dans l’arrière-boutique ma chère ! Et en prime, tu le frustres en venant réclamer ma joue dans ce remerciement des plus sincères pour le faux cadeau. Au fond, j’ai l’habitude de me faire entretenir, après tout j’ai quelques amants à Londres dont ce brave pigeon d’Anthony qui débourse toute sa fortune pour me combler de cadeau… en plus de m’avoir vendu son âme il espère que je loue mes services charnels pour son petit cul via quelques présents tel une courtisane. Enfin bon, cela m’amuse et le laisse donc livré tout un tas de vêtements, chaussures et autres accessoires qui ne durent que deux fois entre mes mains… et si je le saute c’est juste pour combler un besoin… et non pour dire merci. Même si cela fait un bail que je ne lui aie pas rendu visite, depuis qu’il m’a sortie qu’il voulait un enfant… oui étant aussi l’amant de sa femme, j’ai tout de suite reculer à l’idée qu’elle me la fasse à l’envers, cela leur apprendra à s’imaginer qu’on peut récolter ma semence comme ça ! Et puis ça les habitue à l’enfer, la frustration et la souffrance ! Antony trop dégouté par le triangle magique d’une femme et une femme désabusé de voir l’impuissant d’un mari incapable de lever un drapeau malgré toutes ses gammes !
Bref, il est temps de voir ce fameux magasin de lingerie dont tu me parlais ! Et je crois qu’on va être infernaux ! Je te réponds ton petit sourire coquin, histoire d’appuyer l’état surpris et dégoûté du pauvre homme. Tu as intérêt à t’appliquer pour mon instrument mon gars ! S’il n’est pas aussi parfait que celui-ci… Enchanteur ou non, tu vas connaître le grand vol du dragon et ta tête dans la flotte !
« Surtout que tu as une nouvelle gamme à réciter ! » fis-je l’air de rien avant de lui tendre mon bras et l’emporter en dehors de cette boutique sous un au revoir et un « à bientôt » au petit branleur (et pas dans le sens qui fou rien) d’artisan ! Une fois dehors, sous ce beau soleil de ce monde qui ne connaît pas le ciel Londonien, je me laisse emporté dans la rue avant de souffler près de son oreille : « Pauvre Valérian, il va devoir demander de l’aide à sa meilleure amie « la gauchère» pour se soulager d’autant de frustration. Était-il au moins un bon amant ? » Au fond cela n’avait strictement aucun intérêt, sauf celui du grand plaisir de tous les mondes : bitcher ! Et je sais à quel point je suis un homme généreux sur ce point tout comme toi ma belle !
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Une nouvelle gamme oui, je n’en doute pas, seuls les meilleurs musiciens me font jouer les notes les plus aiguës pour des envolées lyriques du plus bel effet. « Merci pour tout Val, Tu me pardonneras, je t’ai laissé des queues de cerises. » dis-je en m’éloignant au bras de mon chevalier servant. Qui a dit qu’un chevalier ne devait servir qu’une seule princesse ? Et après cette petite mesquinerie, j’ajoute en tournant mon regard vers lui par-dessus mon épaule. « A bientôt » et hop un petit clin d’oeil bourré de promesses et il ne va plus savoir à quels saints... ou seins... se vouer !
Enfin bref, voilà qui avait été amusant et finalement utile, et je n’aurais même pas à chercher où jeter mon cornet en feuille et les restes de cerise et de sucre qui se collaient dedans. Et mon amant voyageur me souffle sa prédiction, le voilà qui joue les oracles ? Enfin, celui-ci n’est pas si difficile à deviner et encore moins pour un empathe, du moins j’imagine. « Pas assez doué pour que je lui offre un autre moyen que ce petit souvenir pour retrouver le goût de mes lèvres... quoique je doute qu’il soit du genre à sucer des queues. » soufflais-je à mon tour d’un air amusé, imaginant l’espace d’une seconde Valérian suçotant les queues de cerises que je lui avait laissé tout en ayant l’autre main dans le pantalon. L’image était drôle tant elle était décalée avec le personnage et même si je ne doutais pas une seconde que sa dextre ou sa senestre pouvait pianoter sur sa flûte en soliste, j’étais certaine qu’il ne s'offrirait pas de dégustation et devait être aussi tendu et coincé qu’une corde pincé entre les doigts du guitariste. « Dommage, il aurait pu se contenter de celles que tu as laissées… remarque j’ai abandonné mes mini pommes là bas. Il pourra se faire un chausson avec ! » ricana le rouquin « Pourtant un homme aussi agile de ses mains aurait pu te faire arracher les immondes rideaux de cette boutique. »
« Justement, j’avais placé de grands espoirs dans ses longs doigts élégants ! Tu imagines un peu la déception lorsque j’ai constaté qu’il ne savait faire vibrer aucune corde avec justesse... et ne parlons pas de sa façon de jouer du trombone! » m’exclamais je presque sur le ton de la conversation. Non Valérian avait été décevant et je crois que rien que le temps qu’il m’avait fait perdre ce jour-là méritait largement ce petit jeu que nous venions de lui infliger. « J’ai dû revoir la partition en solitaire à la maison, quelle perte de temps. »
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Et bien voilà notre virtuose n’était pas doué dans ce domaine-là… ce qui est bien dommage, ou bien malheureusement dans le commun des mortels ! Soyons honnête, s’il avait plus de personne avec une bonne compétence dans ce domaine, les démons auraient plus de travail pour tenter avec facilité sur la luxure et les autres sous démon comme les cucube et les susu là… seraient au chômage technique !
« Ah ce point ? Eh bah dis donc …c’est plus qu’une perte de temps à ce niveau… mais presque une insulte. »S Je trouvais ça assez distrayant de lui refaire un costume à ce pauvre Valérian, en train de se demander s’il avait un nouveau ticket avec Morgause, si elle n’osait pas le dire ouvertement pour ne pas me vexer ou bien s’il se faisait banané en beauté ! Nous on sait, le pauvre homme n’a plus qu'à dévorer ses pommes et caresser les queues de cerise en se disant qu’elles ont un air de famille.
« Pourquoi crois tu que je m’amuse à le tourmenter. » souligna t’elle avec malice.
On arriva donc à cette boutique très mignonne et l’intérieur à ce côté avalonien floral et composé d’une symbiose arbre/construction charmant… les cabines sont au fond, sous un arbre de branche et masqué par des rideaux de fleurs et de lianes … et les créations sont exposées de manière aérienne… les non volants auront du mal à découvrir toute la gamme sans devoir grimper à une échelle !
Mon regard se perds dans des dentelles plus qu’osées et bien plus modernes et avant gardiste que celles victorienne, un peu trop austères et couvrante … oh bordel …mais pourquoi diable l’église a décidé que le sexe était un péché ? Ah oui je sais, l’autre était un coincé et frustré ! Mais merde… regarde-moi ces petites culottes sans fond ! Juste une petite courbes florales d’un tissu d’arabesque rentrant dans des callipyges généreuses ou fermes ! Des caches cœur, couvrant que le nécessaire sans prendre le buste ! Des corsets richement travaillés entre tissus couvrant et d’autres plus fins… tout est très basé sur la nature mais là je suis amoureux ! La boutique coûte combien ? Il va falloir faire découvrir ça à toutes les femmes de Londres que ça ravigote un peu le désir ! Déjà qu’il en a qui en voyant une cheville bande sec ! mais là c’est la marée haute !
Ça donnerait presque envie d’en ramener à certaines tiens …vu l’inconvenance, d’Ermelinde en serait ravie et Alva … bah je crois qu’elle va avoir aucun doute sur nos retrouvailles… putain que cet ensemble bleu glace lui irait à merveille à ce tableau lupin ! Remarque je pourrais en prendre à Tabitha ? Juste pour l’emmerder ! J’imagine bien sa tête quand elle va voir ça …
T : Mais tu n’as pas trouvé mieux en souvenir ? L : Non comme ça tu vas sauter direct ton alpha ! Aucun homme ne résiste !
Et voilà comment Blanche va donner un coup de plateau à ma gamine … elle n’aura qu’à se vêtir de manière aussi sexy ! il le mérite le papa loup, je suis certain qu’il n’a pas touché une femme depuis qu’on est parti, et la branlette en solitaire doit lui paraitre si triste ! Et j’en prend aussi pour Keira ? Juste pour la faire rougir et mettre mal à laisse mon fiston ? Haha ! Cela me fait pouffer tout seul, en imaginant la tronche d’Andy ! Allez ne soit pas coincé mon petit ! Tu n’es plus vierge et j’’espère que tu prends ton pied avec ta femme en agitant ta queue ! Tu es un Morgenstern donc tu as intérêt à savoir l’utiliser pour autre chose que de faire la pâtisserie…même si tu as mis du temps avant de l’offrir à quelqu’un !
Et à cet instant, je me dis que les cabines vont être chaudes… très chaudes… Morgause dans l’une de ses petites tenues affriolantes, va pas mettre longtemps à me chauffer… remarque je le suis déjà. Il en a pour homme ? Remarque les Hiboux avaient imposé un style !
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Etape suivante, la boutique de lingerie et je dois bien avouer que tout ce petit jeu avec mon petit artisan plus doué sur le bois que la chair m’a mise en forme pour cette étape de notre shopping. Et puis, il faut bien que je prévois ma garde robe pour notre futur voyage sur Terre. Je parie que la mode là-bas est toujours aussi... couvrante et rébarbative... « Mais j’ai oublié de te remercier pour ce magnifique futur cadeau que je te paye. Du bois elfique enchanté, tu ne te refuses rien et en quoi ton violon sera t’il enchanté ? » demandais je alors que nous cheminions sous le soleil d’avalon, caressé par cette brise rafraîchissante qui charriaient les parfums des fleurs hivernales de la Cité. « Ne me remercie pas, tu sais bien que tu n’en verras pas la couleur. » dit-il avec un léger coup de hanche pour me taquiner.
Quoi ? Je n’en verrais pas la couleur !!!! Voilà! Je suis outrée et vexée ! Comment oses tu me faire miroiter un cadeau que je paye pour m’en priver déjà ! Et même si je n’en penses rien sérieusement, j’affiche cet air outré sur mon doux minois pour commencer une nouvelle petite comédie. « Comment ?! Ce n’est pas un cadeau pour moi ! Alors à qui destines tu MON présent ? » « Rhô ne commence pas à faire un scandale ! Le caprice ne te va pas ! » il jouait mon jeu et bien entendu, j’en rajoutais un peu « Je n’aurais pas à faire de caprices, si tu te montrais plus attentionné ! » « Je le suis ! Je t’offres le divertissement de ta fin de vie ! » pesta-il faussement ! Mon grand âge ! Je t’en foutrai du grand âge ! Un coup de hanche pour te remettre les idées en place petite carotte ! Même si au fond tu n’as pas totalement tort, mais je n’ai pas attendu d’être dans mes dernières décennies pour choisir de m’amuser dans la vie ! Après cette énième petite rebuffade, revenons-en aux choses sérieuses, et je t’écoute m’en dire plus sur ton instrument (et je ne parle pas de celui qui déforme les pantalons d’Ariana). « Oui, c’est Merlinou qui m’offre l’enchantement. Quant au bois, je l’ai trouvé avec lui d'ailleurs. Il va être échangé en tant qu’amplificateur d’émotion quand tu composes pour plus d’intensité à chaque note. » « Je vois que Merlin t’es bien utile en tout cas. » « Tu sais pourquoi ? Car c’est un homme un vrai, dur comme l'épicéa et tout moue à l'intérieur ! On en ferait du sirop ! » « Merlin l’homme érable! Aurais-tu gouté de son sirop finalement ? » demandais-je toujours aussi curieuse de tout y compris des commérage. et il pouffa à la mention du sirop de Merlin. « Non, j’aime le frustrer. Je ne suis pas un dragon qui se fait caresser les écailles si facilement par le premier magicien du coin ! » Pauvre Merlinou, aussi frustré que les trois quart de Celestis, qu’il doit regretter de ne pas encore avoir pu goûter à ce bâton de joie! « C’est certain, il te faut du doigté et de l’expérience, saupoudré d’un peu de fantaisie » dis je en m’amusant à connecter nos énergies, les faisant tourbillonner l’une dans l’autre pour lui procurer ce petit picotement de magie qui ressemble si bien à ce courant électrique qui parcourt un corps empli de désir. Je le sentit frissonner et une lueur plus profonde dans le regard s’illumina ainsi qu’un rictus carnassier. « Exactement, cela ne court pas les rues »
Non ça ne court ni les rues, ni les arbres ceux qui d’un simple frôlement fait au bon endroit au bon moment, savent te mettre les poils au garde à vous et les frissons jusqu’au plus profond. Ceux qui d’un souffle réveillent tes sens et mettent tes émotions en émois... mais bien que j’adore ce petit jeu de sous entendu et de séduction qui présage... que du bon! Ce n’est pas en pleines rues commerçantes que nous allons laisser libre court à tout cela et après un regard plein de promesse, j’en reviens à notre sujet de conversation et un point intrigant et qui ma foi avec la bonne mélodie pourrait servir ce même but. « Et quand tu parles d’amplifier les émotions, pour celui qui écoute ou pour celui qui joue ? » « Extérieur, j’ai bon espoir que l’émotion déjà partagée dans une représentation gagne en prime un côté plus magnifique avec cet enchantement… vivre la musique comme si on vivait l’histoire qu’elle raconte ! » et il parlait en tant que passionnée… « Donc un moyen de transmettre avec plus de force l’émotion du joueur et de la mélodie... de quoi envoûter les foules ! » dis-je avec un air mystérieux, j’aime la puissance que peut avoir la musique, et si je ne sais en jouer de la bonne manière, j’aime la façon dont elle réveille mon corps pour le faire s’exprimer en mouvement. S’il rejoue sa chanson de tout à l’heure avec cet instrument.. ce serait.. fort. Et je crois que je ne suis pas loin de ton idée au vu de ton rictus sardonique... petit malin va!
La boutique des “Dessous des capucines” était un modèle de frivolité et d’élégance, si les dessous étaient pour certains des plus léger et évocateurs, ils l’étaient toujours avec beaucoup de délicatesse dans les motifs ou les matières, c’était en somme à l’image de la boutique, plein de fraîcheur et de suavité. Un doux mélange et vu le regard que porte l’homme à mon bras sur les dessous exposés, je suis sûre que son imagination fleurit autant que des crocus en automne. « Il va falloir que nous trouvions les dessous assorties aussi pour le bal mon prince dragon. » proposais-je tout en admirant les modèles en hauteur.
Je le vis esquisser un sourire à mon sobriquet, es tu content ou amusé ? Aimes tu qu’on te compare à un Prince, et qui sait peut être l’as tu été dans l’une de tes nombreuses vies, vous faites tous un peu ça, vous les démons non ? Vous faire passer pour des princes, des rois des dieux ! Rien n’est trop grand ! Ahlala ! Ou alors est ce le fait qu’en place publique j'utilise dragon au lieu de démon ? Je suis exubérante et je n’ai pas ma langue dans ma poche, mais je sais la tenir lorsque la raison est bonne mon petit coeur d’enfer... Mon petit Luci.... fer ? Que de grandes questions encore. « Très bonnes idées princesse d’iris, assortie jusqu’au recoin les plus inavouables ! » « Et jusqu’aux pensées les plus inconvenantes. » ajoutais-je. Finalement, nous montrer aussi assortis pour le bal du solstice ne serait qu’une façon de mettre en évidence toutes ces petites choses qui nous rapprochent au-delà de l’apparence. « Choisis moi trois modèles, je vais en faire autant pour toi et nous nous retrouvons en cabine. » soufflais je en le contournant « J’espère que je trouverais quelque chose à ta taille. » ajoutais-je la main glissant un peu bas sur sa hanche.
Son petit sourire était évocateur de milles promesses. « Il y a donc bel est bien pour les hommes… je ne sais pas si je dois avoir peur ou rigoler d’avance… quant à te choisir oui pourquoi pas… Néanmoins je vais devoir trouver une façon d'accéder aux hauteurs du magasin. » « Sans doute un peu des deux » dis-je avec amusement avec un petit haussement de sourcil plein des pires promesses ou des plus chaudes, ou là aussi sans doute un peu des deux. Et alors que je suis passée dans son dos, je me hisse sur la pointe de mes pieds pour glisser près de son oreille « Si tu ne veux pas que tes ombres t’élèvent, tu peux toujours demander à l’une des vendeuses, elles mépriseront le sans ailes mais jalouseront le puissant. » Je laisse courir mon souffle sur les mèches qui ont gagné en longueur sur ta nuque alors que je repose doucement les talons sur le sol.
Je m’éloigne vers l’autre côté de la boutique, là où sont exposés les modèles masculins, là aussi les motifs sont très floraux et de nombreux modèles sont peu couvrants, certains pourraient même passer pour un hommage à la feuille que les prudes font porter à Adam dans le jardin d’Eden. je virevolte d’un modèle à l’autre, certains sont assez drôles, d’autres promettent des merveilles sans les exposer et je ne doute pas qu’ils t’iraient à merveille. Je fais ma petite sélection, dont une tenue parfaitement ridicule entre poche à bijoux de famille et hamac pour bourses avec une espèce de bretelle ridicule le tout dans un magnifique tissu doré... tu vas être somptueux ! J’en ris d’avance. Allez, j’embarque le tout et revient avec un sourire mutin vers les cabines où je t’attends patiemment en serrant mes trouvailles dans les bras pour garder la surprise.
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Notre conversation n’avait pas tant de sens, mais cela était toujours distrayant. Bien entendu, elle finit par m’interroger sur l’instrument et surtout sur Merlin, pauvre homme qui déployait quelques efforts discrets de charme sans être disgracieux dans ses avances. Je faisais semblant de ne pas comprendre, de rester sur le registre de la possible amitié. Je dois dire que j’aime sentir cette frustration et cette montée de désir inattendu sur mes gestes ou au fils de ses pensées loin d’être toujours si sages. Bon, après j'apprécie sa compagnie et son savoir il avait une vision beaucoup trop raisonnable et ancestrale du monde et ça m’offre d’autres cordes dans ma panoplie de connaissances et de comportements humanoïdes. Et une des autres raisons, je ne suis pas suffisamment en chien pour avoir envie de me taper un homme… En ce moment ce n’est pas mon intérêt, même si j’ai toujours eu une préférence plus ou moins marqué pour les minou tout doux… j’ai mes périodes. Et en ce moment ma période elle est « blonde ». Et je dois dire que ta connexion d’énergie me plait bien, cela fait vibrer ma peau en plus d'éléments d’ordre magique qui ma foi était un peu trop plaisante…
Quant à l’instrument pour Alva oui, c’est puissant et n’est-ce pas un peu diable d’offrir un présent sur mesure, magnifique, unique et original à une personne qui nous est chère mais avec un potentiel pouvant être dangereux à la fois ? Mais oui ! Ce n'est pas ma spécialité les « double tranchants » soyons clair. Et puis bon, je suis certain que ma belle œuvre d’art allait pouvoir y trouver une utilité en mission, en plus d’envouté de son charme elle aurait en main de quoi mener à bien une mission où elle serait cantonnée à être une « femme » comme toutes les autres.
Oui les plus inconvenantes et cela nous connais bien… il est marrant de s’assortir, on se ressemble sur de nombreux points et en prime il y va avoir du jazz dans les rumeurs ! De quoi nous distraire, je suis certain que ce monde sera presque soulagé de retrouver la paix quand on retournera sur terre ! Blanche en revanche va en avoir pleins les genoux de nous ! Qu’importe, ça lui fait du bien d’avoir un peu les noix brisées ! Même si les siennes sont plus hautes ! Tristan nous remerciera de lui rendre sa belle si impatiente de le retrouver… Enfin si elle n’a pas changé d’avis d’ici là, elle a encore ses doutes sur la soif d’Alva, chose que je ne comprends pas bien, peur de la proie à tous les coups, je ne vois que ça puisqu’elle a un grain mine de rien la Blanchette ! À moins, qu'elle voulait une relation calme ? Dans ce cas, pourquoi prendre un seigneur loup ? Hey ma grande tu ne peux pas avoir tout dans la vie… un homme charismatique, avec du pouvoir, de la bouteille, érudit et qui a une vie peinarde à la fois ! Non, ça n’existe pas sauf dans tes romans ! Et puis genre, tu as ta filleule là-bas ! Tu crois que TatiVa elle va manger du rôti de Mia ? Bah non … je suis certain que ma gamine doit alterner entre le lit de Pha et de sa TatiVa et que même elle doit profiter d’un double dodo by Hennessy ! Bref, une petite fille heureuse comme tout ! Avec en prime la visite de son frère et de sa sœur qui doivent la couvrir d’attention et d’amour… il ne manque que moi dans l’équation et parfois je me dis que c’est pas plus mal, que même sans ma présence ma fille est heureuse et bien entourée avec des personnes fiables. Et si elle sort à l'extérieur, mon équipe jette un œil sur elle au cas où… de quoi rassurer ma paranoïa qu’on me l’enlève pour une quelconque connerie. Après tout Félix avait séduit Blanche dans ce but… Pourquoi pas ma petite Mia ? Celle gamine est trop choupinette et attire tout le monde !
Ta mention sur le prince dragon me fait sourire, c’est mignon et ça serait presque un bon titre de conte pour enfant. Un conte que pourrait adorer Mia, elle qui rêve de princesse, de chevalier et de grosse bête ! Sans être dans le cliché
Ah ! On se choisi des modèles ? Bah allé soyons fous ! tu vas écoper de l’ensemble le plus ridicule de cette boutique, chose plus difficile étant donné le raffinement de l’endroit. Et puis deux ensembles qui vont être ma foi de démon très plaisant… et qui ne vont être des épreuves pour ne pas chanter une mélodie ici ! Il ne me restait plus qu’à trouver une solution pour explorer les strates supérieures… Amy devait fréquenter ce genre de boutique non ? J’aime me rendre la vie difficile sans user de mes ombres comme palliatif a presque tout dans ce monde, sauf la soif et la faim ! Néanmoins ma libellule à raison, beaucoup d’Enchanteurs méprise grandement ceux n’ayant pas d’ailes, les humains le font sur la couleur ici il faut bien y avoir quelques racistes pour glorifier le fait d’être supérieur ! Voler, s’affranchir de la gravité et même du monde n’est-ce pas une forme d’élitisme ?
Mon regard alla sur les tenues du bas, avant de me figer vers le centre observant celle en hauteur. Sans surprise, une des vendeuses s’approcha de moi, sortant ses ailes de papillons orangé et ébène, je pouvais sentir une forme de déception de ne pas me voir déployer pareille attribut.
« Vous avez besoin de conseils monsieur ? » demanda t’elle poliment, tu as perdu avec tes collègues ? En tout cas, je suis regardé attentivement. Je n’ai pas besoin d‘aide, cependant j’ai cru percevoir un peu de mesquinerie, rien de mal tu as le droit je vais juste exploiter tout ça !
« Vous avez une collection printanière ? » fis-je simplement, alors qu’elle esquissa un sourire radieux mais voilà de malice…
« Oui, au second niveau. » Bien entendu et pour cela il faut voler… je lève le regard. « Voulez-vous que je vous descende des modèles ? » Tu aimerais hin ? Bah non va te faire cuir un œuf sur le bidou d’un dragon rouge ma chérie !
« C’est aimable à vous, mais non. » Elle arqua un sourcil, observant mon dos un peu trop vêtu… et soudainement les ombres de la pièce se mirent à former des plateformes me permettant d’évoluer dans les airs sans me soucier un seul instant d‘avoir ou non des ailes… je venais clairement de moucher la vendeuse et sa copine. Tu as eu raison Morgause et je t’entends déjà dire « comme toujours ma petite carotte hirsute ». et alors que je croisais son regard, juste pour la narguer la passerelle que je venais de quitter se redressa pour me former des ailes immenses de dragon. Pour couronner le tout je lui fis un clin d’œil et entreprit donc de dénicher trois petites splendeurs pour la flèche du diable !
Le premier était un ensemble vert (ma couleur favorite) émeraude, avec un soutient gorge en dentelle florale, une sorte de culotte moulante rentrant dans les fesses, avec une porte jarretelle d’un simple ruban, assurément trop peu vêtue pour l’époque Victorienne et qui ma fois ferait émouvoir un peuple entier !
Le second rouge carmin, qui irait très bien avec la personnalité de Morgause passionnée, même si le violet lui siérait … un corset travaillé avec un tanga et un collier reliant le tout. Le troisième m’élevais fait beaucoup rire, une insulte ! Mais un hommage à son grand âge ! te voilà avec de la lingerie de mamie ! Je l’avais pris au rayon « ancien »… cela veut dire se que ça veut dire hin !
Je suis revenu sur le plancher des fées, claquant des doigts et toutes les ombres disparues. Je l'avoue, ça fait son petit effet de surprise et d’exclamation des personnes présentes, héhé. Et avec ma nonchalance habituelle je rejoins Morgause lui mettant dans sa cabine les trois ensembles pour pas qu’elle les voit et lui glisse un rictus charmant.
« Va donc découvrir tes trésors ma chère ! » et je disparu dans la cabine juste à côté, trouvant ce rideau végétale un peu trop fin mais mis à part ce désagrément entre les cabine on pouvait se rejoindre que trop facilement, suffisant de glisser une main sous les feuilles et attraper un bras ou une hanche pour attirer l’autre.