3 aout - Runaway ♦ Huck & Lulu

Runaway

Huck & Lucian (Lucifer) ▬3 aout 1902 - coucou mon loup soyeux a pailette

Fort de constater que je n’avais pas daigné ouvrir mon courrier aujourd’hui ou même pris un seul appel. J’étais trop occupé sur la création d’objet magique, j’étais galvanisé par une soiffe créatrice, qu’il fallait assouvir, sous peine de déclencher le chaos sur terre ! Oui, c’est une preuve de ma magnanimité, de ne pas déverser l’apocalypse, je mériterai une médaille vous ne trouvez pas ? Ouai, je crois que je suis aussi en crise d’égocentrisme ! Allé, je vais me mater le nombril et dire des phrases incroyables, digne d’un livre où il y a une sorte de méchant qui veut dominer le monde ! Je pourrais dire quoi tiens ? Que le monde sera MON  monde ? mouhahaha ! Ou battent j’ai mieux : j'épargnerai mes loyaux sujet de mes crises de nerfs pour le simple plaisir de les laisser vivre encore quelques minutes de plus ?

Ah ouai, ça ne claque pas de la merde ça comme phrase ! Et si ce n’est pas mon délire, je sais qu’il en a qui sont dans ce genre d’idéologie qui est ma foi de Lulu des enfers… pitoyable … mais qu’est-ce qu’on se bidonne avec ce type de personnalité ! Bon, certes plus d’eux que du reste, et l’autocritique, ils n’en n’ont pas. alors ouais c’est drôle avant de les tuer et leur susurrer un truc digne de leur égo teint, comme …. « Tu as voulu prendre mon monde ? petite merde va ! » ouai… de quoi les laisser tout chose avant de mourir comme des larves !

Mais je suis en forme ce matin … enfin je crois que nous sommes le matin … ouai, il y a ces fichus piafs qui hurlent leur bonheur dans le jardin ! On n’est plus au printemps les gars, vous pouvez stopper vos : « je veux de la baissseeee ! je veux tes œufs !!!!! J’ai le croupion en feuuuu …. Hey hey poulette est-ce que tu baises ? »….
Ouai, j’ai l’esprit en vrac, ça doit être le café amélioré avec cette petite rogue de dingue que j’ai dénichée ! Ouai, c'est le pied ! mais bon, là je suis dingue tout seul, mon esprit n’avait plus besoin de psychotrope prit en mi après midi par simple curiosité pour être animé d’une puissance créative qui s'évacuent sous mes mains au travers d’objets magiques ou même de bijoux. Bref, j’aime être dans ce type d’émois, j’ai l’impression d’être un farfadet épileptique ! et donc, torse nu dans mon atelier avec cette immense baie vitrée donnant sur mon jardin tout aussi dantesque où évoluait Outrageous et Hadès paisiblement… je me rends compte que j’étais un peu con, le soleil était présent depuis un moment dans la pièce donc ma question sur le matin, n’avait pas de sens ! Un gramophone diffusait une musique épique et entrainante … et pris dans mes délires, je parlais tout seul et je gesticulais comme si j’avais de multiples personnalités en conflits dans ma tête !

Alors quand quelqu’un frappa à la porte de mon manoir, (déjà que de base je n’en ai rien à foutre, pour ça que j’ai un majordome), je ne pouvais savoir que la personne qui ouvrait était nulle autre que le petit rayon de soleil nommé Mia.

« Bonjour !!!! » s’écria la petite avant d’afficher un large sourire voyant Huck « Comment tu vas poudre dodo ? » s’amusa la petite en le laissant
entrée … en réalité elle lui prit la main sans plus attendre, alors que


Lorris McGregor arriva, le majordome de la maison, un homme avec une cicatrice sur le visage, il était un ancien légionnaire et sorcier des miroires de son état magique. Mia leva une main digne d’une petite princesse.

« Je m’en occupe Lorris ! C’est un loup de ma meute ! Il est gentil et tout beau ! » dit-elle joyeusement, sous le regard amusé de l’homme.
« « Monsieur, bonjour. Je vous laisse vous installer dans le salon. Je suppose que vous êtes là pour votre Béta ? Tabitha ? navré mais madame n’est pas ici aujourd’hui.  »

En effet, Huck pouvait sentir l’odeur de sa béta qui habitait ici avec son père. Il avait aussi le fumet d’Andrew, mais ce dernier avait aménagé avec sa femme, même s’il venait régulièrement.

« Oui Tabi est en mission secrète ! Il n’y a que papa… mais il est …il ne faut pas le déranger !  » dit-elle en tira l’Omega vers le salon pour s’asseoir à coté de lui. « Tu veux du thé ? »
Lorris, hocha la tête, avant de se diriger vers l’atelier de son maître, il comptait quand même prévenir le responsable des lieux, qu’il avait une autre personne dans sa maison, il savait que Lucifer ne supporterait pas l’idée qu’on fasse rentrer n’importe qui.


Perdue dans mes dialogues de sourds avec moi, même je vis donc le visage patibulaire de mon majordome et alors que je lui sortait une énième connerie, celui-ci m'informe qu’il avait quelqu’un de la meute Moris Luna dans mon salon. QUOI ? sérieusement, j'ai un sac à puce sur mon canapé ? Ouai, je sais je suis mal placé pour dire ça, mais ça me fait rire ! Et puis pourquoi Tristan m'envoie un gens de sa meute ? Il ne peut pas venir lui-même ? ou Alva ? Elle connaît le chemin !  Surtout que je côtoie un peu trop les loups de cette meute et surtout une. Bref… je commençais à sortir, quand mon majordome se racla la gorge, me montrant ma tenue.

« Ils cours tout nu dans les bois, tu penses vraiment que la pudeur ça gène un loup ? Allons bon ! » fis-je amusé avant de me diriger vers le salon d’un pas souple… et j’eu à peine le temps d'arriver dans l’encadrement de la porte que Mia sauta du canapé et me sauta dans les cuisses !

« Attaque de BEBE LOUP ! Bonjour papa !!! Tu as bien travailler ?  »
« Euh oui, bonjour chipie… oui oui. Mais dit moi qui est ton co…»
Je redressai la tête vers… Huck ? sérieusement ? Un sourire se dessina sur mes lèvres. « Bah dis donc, tu as fait les yeux doux à papaLoup pour qu’il te partage sa salive ?  Félicitations pour tes poils au menton mon ami ! Ta barbe m’a l’air encore plus soyeuse qu’avant ! Est-ce le côté loup ? Hum peut-être bien… Huck… fait gaffe à ce que tu touches !  » il était en train de tripoter des objets cassants … de mon immense salon d’invité (et heureusement qu’il n’était pas dans l’autre)… donc ici, il avait moins de magie. Et ce salon était à l’entrée et servait aussi de salle à manger.

« Tu viens directement chez moi, pour t’enivrer et fêter ta promotion dans la vie ? Je suis honoré, mais dis moi …  A 10 heures du matin, tu fais fort ! remarque pour deux alcooliques soyons pas frileux ! … Si tu le casses, je te préviens tu n’auras pas assez de ta paie d’aventurier ainsi eu ta retraite pour me rebrousser…»

Runaway

Huck & Lucian (Lucifer) ▬3 aout 1902 - coucou mon loup soyeux a pailette

Mia affiche un immense rictus à l'oméga de la meute, le genre de sourire espiègle et satisfait du côté surprise qu’il devait ressentir en la voyant ici. la petite était particulière, elle percevait les choses que d’autres ne voyait ou sentait pas. Allez savoir ce qu’elle avait sentie chez celui qu’elle nommait affectueusement « poudre dodo ».
« Oui moi ! » répondit-elle joyeusement avant de l’emporter vers le salon, tout en pouffant au geste dans ses cheveux. S’il continue, elle allait lui demander de la coiffer ! Lorris, hocha quant à lui, la tête laissant la petite maîtresse s’occuper de l’inconnu.
« Du café ? Papa ajoute toujours du whisky dedans, donc je n’ai pas le droit d’en boire… mais cela m’est déjà arrivé, cela brule la gorge et ce n’est pas très bon au ventre ! » elle pouffa, un vrai petit rayon de soleil, qui se mit à rire d’autant plus au chatouilles, qu’elle rend au tout jeune loup de Morris Luna ! Le regard de la petite change de couleur sous l’agitation, celui de son état de loup, avant d’observer Huck tripoter la décoration.
« Tu vas te faire gronder Poudre dodo. »


Je reste quand même assez étonné de voir Huck dans mon salon, enfin en réfléchissant bien au vu de nos conversations il était évident qu’il fasse partie de la Ligue… ce qui était surprenant fut qu’on me le file dans les pattes en mission ! Tristan voulait vraiment que je sois un loup ma parole ! Cela ne lui suffit pas que j’aie mes mioches chez lui, que je suis proche de sa fille, il faut qu’il me transforme le copain de beuverie en loup ! Enfin, cela dit, cela est bien mieux pour son existence dans ce monde d’être un loup qu’un biscuit apéritif. Les humains, c'est bien mais soyons honnête, ils sont juste de l’apéro pour beaucoup… et même pour leur propre espèce ! Et en prime, mon coupinou chéri doudou avait l’air d’avoir pris (du poil de la bête huhu) du muscle ! Mais dit donc, c'est qu’il serait presque beau gosse l’asticot !

Enfin quand il joue avec ma déco, il n’est pas aussi charmant !

« Fragile ? Noon a peine !  Toi tu ne tiens pas à tes économies ! » fis-je faussement courroucé, de toute manière tu me rembourseras et tu ne vas pas aimer. C’est moi où il vient de me nommer « Lu » ? Il me prend pour un gâteau le gars en plus ? Et allé en prime il parle de la Ligue ouvertement, devant témoin innocent ! Rho ! Bon, personnellement je m’en branle comme de ma première branlette en solitaire ! Mais je ne vais pas le louper !

« Et bien tu déroges à l’une des règles niveau discrétions ce n’est pas ça, ton rang c’est novice ? » je sais très bien que s'il est là, il est minimum initié en fait. On ne peut pas me mettre avec un bleu… sauf si on a envie que ce dit bleu soit traumatisé. C’est un choix honorable et courageux.

« Ah, on avait rendez-vous ? Bah écoute… j’avais autre chose à faire que regarder mon courrier, on avait qu’à m’appeler. » dis-je en haussant les épaules avant que mon majordome arrive avec un verre de whisky.

« « Sir Hennessy, la fait deux fois.  »
« Ah. Bon je vais me faire prendre une soufflante, il adore ça ! » dis-je en buvant une gorgée, oui cela m’en touche une sans taper l’autre. Huck repose son vase, on a une mission sans déconner ? Moi qui croyais que ce fut pour mes beaux yeux… j’ai leur cœur brisé ! Et Lorris me tend la lettre ouverte pour que je puisse la lire. Ouai, je vois, un truc d’arène clandestine cheloud. Huck avait sûrement plus d'informations que moi. Mouai, ça m’a l’air cool et distrayant comme truc tiens ! Pourquoi pas et puis je vais pouvoir évaluer ce nouveau loup tout doux !  Mais surtout je tiquai férocement sur le mot « ferry », ah non ! je ne prends plus le bateau moi ! J’ai le mal de mer et merci j’ai déjà donné !

« Un ferry ? Hors de question, on se rejoint … hum… on va prendre un miroir, Lorris est un sorcier maniant cet art utile du déplacement rapide !  On chevauchera jusqu’à la petite ville qui m’a l’air malfamé comme tout. Tu prends ta carne agressive ? » surtout qu’il aurait de quoi s’amuser ! Bref je tourne les talons, pour aller me mettre en tenue et ressembler à quelque chose d’autre qu’un pro naturiste ! Certes, j’aurais pu y aller via les ombres et voir Huck vomir, mais non c’est bon on va faire plus simple et moins magique ou plutôt moins démon. On va dire que c’est mon cadeau de bienvenue dans le monde des grands mon loupiot ! Je suis revenu quelques minutes plus tard avec des fringues passe-partout pour vadrouiller au pays de la corrida et des tapas ! Pour mon sac, je l’ai fichu dans mes ombres pour ne pas m’encombrer.

Runaway

Huck & Lucian (Lucifer) ▬3 aout 1902 - coucou mon loup soyeux a pailette

« Je suis certain que c’est ton style d’être vêtue ainsi, avec ou sans les poches trouées ! »

C’est dans sa nature, quand il parle de voyage il a les yeux qui brillent et il est heureux… c’est ainsi, le loup est un aventurier et cela lui colle à la peau autant que l’odeur de cigare sur un banquier. On ne peut rien contre ce que nous sommes intérieurement. En tout cas, je perçois l’agacement chez Huck, pourquoi donc ? Car je t’ai remis dans la gueule que tu parles de la Ligue devant ma fille ? Ah non, il n’a pas compris ma phrase qui n’avait pourtant rien de bien complexe.

« Comme si je pouvais être atteint de ce péché. » fis-je avec un air de curton et dans un sens je n’ai pas tort, j’en ai pas mal en bon roi des enfer mais quand même l’envie est celui que je hais le plus. Et comment peut-être être jaloux quand on est un enfoiré comme moi ?

Enfin bon quand je m’intéresse enfin au courrier à la future soufflante de

Tristan, je ne peux que rigoler de la remarque parfaitement justifiée du loup tout paillette !   « Bien entendu qu’on peut en parler voyons ! » dis-je taquin sans me prendre au sérieux deux minutes.  

Enfin, bon la mission me convenait et je lui ai transmis une proposition de voyage nous épargnant ainsi la perte de temps du ferry et … pardon ? Non ? Mais ce mot existe ? … blague à part c’est quoi son problème ?

« Tu as un souci avec la magie ? Car là mon ami à fourrure soyeuse, tu vas perdre quatre heures ! Voir cinq …  » si tu as un soucis avec la magie ça va donner comme je suis un être qui en utilise énormément… putain comment tu peux être à la Ligue est être réfractaire ? Espèce d’humain va ! Je soupirai en levant les yeux au ciel.

« Comme tu veux, j’aurais le temps de finir ce que j’avais commencé le temps que tu vides tes tripes dans la mer avec ta ponette de l’enfer.  »

Ce qui est amusant est que cette carne a un caractère digne d’une démon frustrée ! Bref, j’allais me changer pour pas grand-chose, mais au moins je serai prêt. Mia était en train de rire sous les chatouilles de l’omega, s’il pouvait me l’endormir, cela ne lui ferait pas de mal de faire une sieste même si elle est grande pour ce genre de chose… or elle est sujette à quelques cauchemars encore.
Où sont mes affaires ? Eh bien dans ton cul … « Je ne pars pas en même temps que toi. Je t’attendrai au port. Je n’ai pas que ça à foutre que de perdre plusieurs heures ! Quant à mes affaires, j’aurais bien une réponse facile, mais j’ai décidé de t’être agréable, alors je te répondrait un  » j’ouvris mes paumes devant moi « MAGIE ! » je ricana et l’accompagna à la porte « Bonne traversée mon petit loup ! Tu veux une bouteille pour te donner du courage ?  » bien entendu je le charrie sans aucun mal sur ce point.

4 heures plus tard – Espagne

Je me pointais une demi-heure en avance, mais cela ne voulait pas dire que je ne me ferais pas le plaisir d’être en retard au débarquement de bébé loup ! Si j’étais en avance, c’est pour prendre la température de l’endroit et même si nous avions encore une heure de chevaucher équestre à endurer, les rumeurs peuvent bien arriver jusqu’à ce port. Les marins sont bavards et souvent il y a des prostituées, elles sont un peu le réseau, le bottin des potins ! Et foi de démon, il avait tout un tas d'âmes en perdition ici ! Il serait trop facile de faire une razzia ici et je me note l’endroit au fond de ma tête si un jour j’ai un besoin particulier de petit maudits oud d‘âme à damner. Ce qui ne devrait tarder. Même si niveau qualité d’âme on repassera, je ne vais pas faire le difficile, pour se que je vais en faire. mon regard s’attardait sur le poissonnier avec sa livraison du matin et la fraîcheur des poissons, aimant un peu trop ça, je dois reconnaître que je serais tentée d’en prendre quelqu’un pour le dîner de ce soir … mais avec la chaleur étouffante, l’odeur va être insupportable et le poisson aura tournés. Tant pis, je ferais peut-être un aller-retour si on ne chasse pas… je sens surtout qu’on va manger sur place, l’avantage c'est qu’ici tout est ouvert très tard. Enfin bon, je m’approcha quand même de l’homme pour discuter et pour encourager à délier sa langue je lui prit un cornet de calamar e beignet, une quantité suffisante pour un et demi (comme je n’ai pas souvent faim, un loup comme Huck va bouffer non ?)… et je n’eus pas grand-chose d’autres que je ne savais pas déjà.

Bref, j’eu le droit à quelques informations tout à fait intéressantes sur l’arène de combat des créatures… au point qu’un code pour y pénétrer m’avait été donné, contre quelques pièces d’or et une verve à toute épreuve. Quand je me pointai au port mon étalon était déjà sur place et avait couchée ses oreilles sur son cou reconnaissant Khamsin, manquerait plus qu’elle déclenche de nouvelles chaleurs, cela n’allait néanmoins pas empêcher Outrageous de la niaquer et de lui ronfler dessus. Je ne savais pas trop s’il l’aimait bien ou pas, il avait l‘amour vache.

« Tu as bien perdu ton temps ? » fis-je aimable comme toujours…mais le taquinant  avant de lui faire signe pour sortir du port bien animé avec le débarquement de plusieurs ferry. Je lui tendis une spécialité du coin acheter chez le gros monsieur de la crillié. Puis parfois je suis un copain attentionné ! « J’ai eu confirmation du lieu de l’arène illégale ainsi que le code de ce soir pour s’y rendre. Il y a pas mal de trafic ici, après tout comme dans tous les ports.   »

Runaway

Huck & Lucian (Lucifer) ▬3 aout 1902 - coucou mon loup soyeux a pailette

Vu mon caractère ? Oui peut-être que t’apparais comme un égocentrique. Tiens je vais me l'ajouter à la liste du sale caractère, de ce masque que je sers pour pas forcément qu’on m’aime bien, mais qui me permet de rester à distance des gens. Bon, cela ne marche plus très bien, enfin pour ceux qui voient derrière le masque, ça ne marche plus… Enfin bon. Je ricane quand même amusé, je ne suis pas de cet acabit-là.

« Héhé tu m’as pris pour ce…comment il s‘appelle ce pauvre type là … Calloway ?   » non mais le pauvre type, je ne le connais pas, mais on m’en a tellement parlé … en mal, que je m’en amuse d’autant plus. Il tient une bonne couche apparemment. « Bien entendu que j’aime briller, surtout la nuit, ça fait chier tout le monde !   » et je dois te faire la traduction de mon nom de famille ? Même mon prénom « Lucian » est issu de la lumière. Bon, vu mon ton tu peux quand même te demander si je ne me fou pas de ta gueule, pour être honnête complètement. Vas-y ose croire que je suis jaloux, de toute manière qu’est-ce que j’en a branler ? Rien… et la suite me fit rire de plus belle, tu as de la chance, je suis bon public et j’accepte facilement qu’on se moque de moi. Un égocentrique ne l'admet pas mon loup paillette !

« Ok. Oui tu perds du temps, mais c’est le tiens.   » fis-je sans chercher plus loin, s’il veut se handicapés c’est son soucis « Ouia, je vais me dorer les écailles au soleil.    » dans les faits j’aurais bouger mon petit cul de rouquin !

Je partie donc faire mes affaires, rassuré d’entendre que ce loup avait le pied aussi marin que ce bon Hamilton (le Gamma de la meute)… je te jure, qu’est-ce qui ne faut pas entendre parfois.

« Mais avec plaisir mon chou ! .. Lu ? je n’ai vraiment pas une gueule de biscuit moi… t’inquiète pas, je te garde la bouteille loup paillette !   » fis-je en le raccompagnant à la sortie après qu’il ait bien chatouillé ma fille, qui l’embrasse avec son affection débordante de petite louve mignonne ! Toi, ne grandit pas trop vite !

4 heures plus tard – Espagne

Bon, j’avais fait mes affaires dans le ports quand je rejoins celui qui aime tant perdre son temps et bien entendu nos canassons commencent à faire les chauds… bande de pénible quand même ! Et je ne sais pas trop ce que fait Huck, mais non seulement sa jument se calme, mais aussi mon étalon ! Oh mais vas-y ! Continue, et on aura la paix !

« Ah ouai ? cool !  Tu me montres ?   » fis-je réellement curieux, non pas de ma gueule mais bien du coup des crayons de mon compère de mission. Après tout, je tiens (entre autres) une galerie d’art, je suis donc très sujet à m’intéresser à tout ça. De toute façon j’adore l’art sous toutes ses formes, je suis un passionné ! Et si le rictus de mon petit loup paillete était celui de l'insolence, il semble le perdre quand je lui file de la bouffe. Bah quoi ? On ne t’a jamais acheté de la nourriture ? Ou tu n’as plus de thune pour en manger ? Si ce n’est que ça mon pote, on va festoyer pendant toute la mission, que tu aies le bide plein !

« T’inquiète, je ne te drague pas !   » dis-je taquin avant de lui faire le résumé de ce que j’ai appris dans ce port fort sympathique. Nos chevaux nous suivent tranquillement, alors qu’on part loin de l’endroit.
Il parle la bouche pleine … alala l’éducation ? On en parle ? Ou c’est comme mon professionnalisme ? Enfin je m’en tape, je le regarde amusé.

« Che croit que ché oui !   » dis-je en l’imitant avant de sauter sur le dos de mon cheval, montant avec souplesse sur le grand étalon bai feu. « Bah j’ai pris mon air gentil.   » dis-je avec un clin d’œil de crapule. Mais à peine Huck pose son cul sur la démone à quatre pattes, elle vient faire chier Outra qui couine et claque ses dents aiguisées vers elle ! Il piaf la voyant au galop et j’hausse les épaules.

« Bah va y au lieu de râler !    »
Et il partit au galop, sans que j’ai à tenir les rennes, c’est quand même mieux depuis qu’il est entièrement maudit, c’est une bête encore plus intelligente et fourbe ! Rapide de nature, l’étalon rejoint la jument tout en profitant de ce pique de galop pour se calmer, je sens que le voyage va être sympa avec les deux tourtereaux ! On galope donc une bonne heure avant de voir un chemin plus atypique menant surement au prochain village, là où devrait être l’arène dans une prochaine heure… il faut ralentir le rythme comme les chevaux ont bien galopé, ce qui permet à Huck de me proposer un beignet.

« Non mange, c’est pour toi.   » dis-je simplement, prenant les devant au trot avec Outrageous, où nous arrivons au bout d’un moment vers le dit village, il suffit se sentir les fumets des habitants, pour savoir qu’il avait tout un tas de surnaturel et tant mieux ! Cependant leur gueule patibulaire démontrer que ce ne sont pas des anges gardiens ! Je repasse au pas, j’en ai marre et pleins le cul ! Je me stoppe près d’une auberge et laisse les palefreniers trouver une place pour nos montures et  avant de rentrer  dans l’espace commun qui est aussi un bar. Je me penche vers Huck :

« Tu te nommes Bill, un loup solitaire qui à besoin de fric pour nourrir sa fille et qui trempe dans des affaires louches dès qu’il peut, tant que ça rapporte. Moi c’est Tom, un pote d’enfance qui t’a entrainer sur les mauvais chemins de la criminalité, bagarreur, j’ai espoir de nous faire du fric dans des arènes pour couvrir les dettes de mon dealer d’opium.    » fis-je en inventant à l’instant T nos couvertures. J’inspire et je prends soudainement une nouvelle démarche plus adaptée à notre couverture, mon regard se durcit et mes traits se froncent. Je marche sur les escaliers avant de choper une boîte d’allumette d’un gars qui essayait de s’en griller une. Toi tu es parfait, tu m’as l’air d’être un con ! baraqué, une sale gueule !

« Hey ! Connard, ce sont mes allumettes !  »

BINGO ! Je me retourne d’un coup et le plaque contre le mur le soulevant un peu, histoire que ses pieds ne touchent plus le sol (histoire qu’il devine que j’ai plus de force que lui), j’approche mon visage et lui laisse voir ma double paire de couille… non de crocs (je déconne).

« Un problème ?   »
Il déglutit « Non…  »
Je le lâche et il tombe un peu, sa chemise l’avait étouffé un tantinet, j’avais fait exprès.

« Alors casse-toi, bâtard !   » et comme c’est un métamorphe, j’espère bien que c’est un clébard ! Je chasse une poussière sur ma veste et prends une allumette que je mets dans ma bouche et rentre dans le bar, espérant bien que cet éclat attire l’attention.

En rentrant dans le bar, je commande deux whiskys et on va s’installer sur une table, je prends une position nonchalante.  


« On va voir si on se fait accoster, le nom de code c’est : Golpe bajo.   » coup bas en espagnol et je pars doucement, seul un loup peut entendre aussi bien, mais je compte bien sur son ouïe maintenant fine, pour avoir l’avantage et faire croire qu’on chuchote pas vraiment. Les verres de whisky arrivent et je fais exprès de lorgner sur la serveuse qui est loin d’être belle, mais qui est sûrement dans la catégorie : baisable. Ou même belle pour bon nombre de mecs en chien, or quand on a du caviar tous les jours, on va dire que les beautés du quotidien ne vous émousse rien de plus qu’un soupir. Enfin bon, elle ne me fait rien du tout et quand bien même, si cela aurait été le cas, je n'aurais plus le droit de fourrer ma kekette dans autrui !

Néanmoins, rien n’empêche que je tienne ma comédie. Pour le whisky, je paie, comme Huck n’a pas de thune, comme tout aventurier et j’ai presque envie de lui prendre un steak tiens ! Non, plus tard avant le combat dans l'arène pour qu’il prenne des forces et déboite tout le monde !