(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Signes particuliers : pyrophobe ▬ cicatrices de brûlure sur tout le bras gauche ▬ accent écossais ▬ a toujours l'air un peu perdu ▬ a une très belle voix quand il chante
alignement : loyal bon
équipement : une montre à gousset (artefact qui lui permet d'entrer au Siège de la Ligue) ▬ quelques pièces ▬ une flasque d'eau
comme dans la comptine, frappe à la porte, et regarde à l'intérieur... il y aura peut-être quelqu'un pour t'aider
Je me demande quel est son rang dans la Ligue s'il trouve rare de n'avoir rien à faire... Mais je me retiens de lui demander. Je ne voudrais pas paraître indiscret et risquer de l'irriter -même s'il semble patient au premier abord, les interrogatoires peuvent facilement énerver les gens, surtout lorsqu'ils viennent de parfaits inconnus.
L'amour qu'il semble porter aux livres me fais sourire timidement, et je tique lorsqu'il parle de brouillon. Il écrit ? Je crois que je n'ai jamais rencontré d'écrivain avant lui... Enfin, pour tant est qu'il soit écrivain. Encore une fois, je me retiens de lui poser la question, ne voulant pas paraître inquisiteur.
« Je n'ai visité qu'une seule bibliothèque aussi grande que celle de la Ligue, c'était celle de l'université de Glasgow, » je réponds timidement. « Mais je n'ai pas eu le temps de tout lire... Nous y allions souvent pour travailler, avec quelques camarades de classe. C'était plus facile là-bas que dans nos chambres d'étudiants... »
Un bureau pour cinq, ce n'était clairement pas suffisant, alors que la bibliothèque universitaire possédait de grandes tables parfaites pour étudier à plusieurs. Cette époque me manque un peu, et je me demande ce qu'ils sont devenus... Se sont-ils inquiétés pour moi ? Je n'ai pas été un très bon ami, j'ai disparu sans leur donner de nouvelles du jour au lendemain... Enfin, je ne suis pas revenu à la rentrée de janvier, après les congés de Noël. Je me demande s'ils ont réussi leur année... Je l'espère de tout mon coeur.
« Oh, je ne veux pas vous encombrer non plus, » je murmure timidement en prenant mon assiette de ragoût. « Mais je préfère manger dans ma chambre, oui... »
Je prends deux morceaux de quatre quarts dans ma main libre alors qu'Arthur s'empare de deux petits pains, et le suis lentement sur la route qui mène aux chambres.
« Oh, je... je ne voulais pas vous manquer de respect, » je réponds d'une voix presque honteuse. « Et puis, j'ai l'air plus jeune que je ne le suis... Rare sont les gens qui me vouvoient, » j'ajoute avec un léger haussement d'épaules.
A vrai dire, je m'en fiche un peu, tant que mes interlocuteurs ne me hurlent pas dessus... Ils peuvent me tutoyer, je ne m'en formalise pas.
« Je loge dans la chambre dix-sept, vous... tu sais où c'est ? » je demande en faisant un effort pour passer au tutoiement.
missives : 512
ici depuis le : 22/03/2019
Espèce : Humain
Ligue : Intronisé ; Chasseur
Occupation : Écrivain ; Membre de la ligue ; Menteur
Age : 30 ans
Devise : Hope for the best - prepare for the worst
Signes particuliers : Des yeux gris observateurs ; Des cernes foncés ; Des lèvres abîmées ; Des joues qui rougissent facilement ; Un gentleman ; Avec divers addictions ; Pessimisme et Mélancolie
alignement : Loyal bon
équipement : Carnet ; Flasque ; Trousse de soin ; Arme à feu ; Cigarettes ; Photo d'une femme ; Livres divers
- Les bibliothèques universitaires ont souvent une collection impressionnante de livres, sur divers sujets. J’aurai aimé visiter celle de Glascow… Qu’as-tu étudié ? Si ce n’est pas indiscret.
Le trajet jusqu’à la chambre du jeune homme se fait sans problème, bien qu’assez lentement pour ne rien renverser dans un des nombreux couloirs de la Ligue. La dernière chose qu’il avait envie de faire c’est faire demi-tour pour aller chercher de quoi nettoyer.
- Ce n’est pas irrespectueux si je le demande… De plus, je ne suis pas vraiment attaché à ces politesses, malgré l’image que je renvoie. En effet tu as l’air plus jeune… Pour ceux qui ne prennent pas la peine d’observer. Je t’ai tutoyé car tu as le même âge que l’une de mes sœurs, vingt-ans, ou vingt-et-un ? Et te voir ainsi dans le couloir m’a fait penser à elle. C’était un pur réflexe de figure pat- fraternelle, sinon je t’aurais vouvoyé.
Arthur lui fit un sourire amusé lorsqu’il failli justement le vouvoyer, mais ne fît aucun commentaire. Lui-même avait parfois des difficultés à ne pas le faire avec certaines personnes.
- Oui. Je me promène souvent pour me souvenir de tout ce qu’il s’y trouve, je fais pareil pour Londres… Bien que ce soit plus compliqué. Il y a beaucoup plus de choses à observer et retenir… Beaucoup de ruelles. A chaque fois que je crois avoir un plan clair dans ma tête, je découvre qu’il y a des choses que je n’ai pas vu… Comme la Ligue. Je me demande parfois si elle n’est pas aussi grande que Londres… Ou que de nouveaux couloirs et escaliers se créaient magiquement.
Il rit légèrement, s’arrêtant devant la chambre dix-sept pour le laisser entrer, avant de l’y suivre.
- Sors-tu quelquefois de la Ligue, pour prendre l’air ? Rester enfermé ici tous les jours ne peut pas être bon pour ta santé, et puis sans fenêtre et lumière cela doit être vite déprimant.
Signes particuliers : pyrophobe ▬ cicatrices de brûlure sur tout le bras gauche ▬ accent écossais ▬ a toujours l'air un peu perdu ▬ a une très belle voix quand il chante
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comme dans la comptine, frappe à la porte, et regarde à l'intérieur... il y aura peut-être quelqu'un pour t'aider
Mon regard se voile un instant quand il me demande ce que j'ai fait comme études. Trois ans et demi de médecine, tout ça pour fuir ma ville natale et ma ville d'adoption alors que j'étais dans les dix meilleurs de ma promotion... Alors que j'aurais pu devenir médecin.
« J'étudiais la médecine, » je finis par souffler du bout des lèvres.
Je chasse les pensées sombres qui menacent d'envahir mon esprit d'un reniflement, et me concentre pour ne pas renverser mon bol jusqu'à arriver à ma chambre. Je lève un regard un peu perdu vers Arthur quand il me parle de sa soeur, et hoche vaguement la tête.
« J'ai vingt-et-un ans... et demi, » je murmure d'une voix étranglée.
Six mois se sont écoulés depuis que j'ai quitté ce qui fut le village le plus heureux du monde à mes yeux. Six mois depuis... Non, je ne veux pas y penser. Ce n'est pas le moment, je ne veux pas fondre en larmes devant Arthur -pour quoi me prendrait-il ?
Nous arrivons finalement devant ma chambre, alors qu'il me raconte comment il tente de cartographier Londres -et la Ligue- en parcourant chaque ruelle -et chaque couloir- jusqu'à arriver à tracer une carte dans son esprit. Il est impressionnant... Il doit avoir une mémoire extraordinaire.
Avec précautions pour ne pas renverser mon ragoût, je sors l'artefact que la Ligue m'a remis -une montre à gousset embossée- et la passe devant la porte, qui s'ouvre immédiatement. C'est pratique, la magie, quand même... Je rentre donc, pose l'assiette sur le bureau, ainsi que les petits pains, et me retourne vers Arthur en faisant non de la tête :
« Je sors tous les deux jours ou presque oui, pour aller nager dans la Tamise... »
Ciara m'accompagne, et heureusement, parce qu'elle est capable de me ramener jusqu'à ma chambre sans encombre. Et puis, ce n'est pas tant la lumière qui me manque, mais les vastes espaces sauvages dans lesquels j'ai grandi. Londres a beau être une ville dans laquelle on trouve nombre de parcs, je la trouve étouffante.
« J'espère que vous... que tu n'as pas froid, » je me reprends. « Je... je préfère ne pas allumer de feu, » j'ajoute d'une voix à peine audible, honteuse, en détournant le regard.
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Signes particuliers : Des yeux gris observateurs ; Des cernes foncés ; Des lèvres abîmées ; Des joues qui rougissent facilement ; Un gentleman ; Avec divers addictions ; Pessimisme et Mélancolie
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équipement : Carnet ; Flasque ; Trousse de soin ; Arme à feu ; Cigarettes ; Photo d'une femme ; Livres divers
Il hochait la tête en écoutant le jeune homme parlait. Il pouvait voir à son physique et entendre à sa voix que des évènements l’avaient fortement marqués. Sans doute la raison de sa présence à la Ligue. Arthur était curieux, mais pour une fois ne souhaitait pas mettre son nez dans ce qui ne le regardait pas. Il ne voulait pas faire revivre des souvenirs douloureux à un garçon à peine adulte.
- J’ai étudié la médecine aussi.
Répondit-il simplement. Il le regarda ouvrir la porte, intéressé par le mécanisme, avant d’entrer à sa suite.
- Dans la Tamise ? Tu sors seulement pour nager ? Tu sais, tu pourrais m’accompagner dans mes balades… Si tu ne crains pas de te retrouver dans des situations étranges, mais desquelles je me sors toujours.
Une belle façon de dire qu’il n’était pas tellement chanceux et attirait le danger. Arthur souffla doucement, amusé par ses propres réflexions, avant de secouer la tête avec un sourire aux lèvres. Il nota que son nouveau protégé craignait le feu – mais s’interdit de théoriser sur le pourquoi.
- Non, j’ai connu pire. Je ne crains pas tellement le froid… J’aime assez cela, en réalité. J’ai toujours préféré l’automne ou l’hiver à l’été. Puis j’ai la chance de ne pas tomber facilement malade. Bon appétit, Cailean.
Il se permit de s’assoir sur son lit, pour lui laisser la chaise du bureau, mangeant son ragoût lentement. Il fût silencieux un moment, plongé dans ses pensées, avant de reprendre parole.
- J’habite au sud-ouest de Londres, près des docks. C’est un quartier pauvre, et peu fréquentable la nuit, c’est donc pour cela que je ne te proposerai pas d’emménager dans l’appartement de libre juste en dessous du mien, néanmoins j’ai une chambre où tu peux t’installer, ou venir dormir autant de temps que tu le souhaites, si jamais ce dortoir devient un jour trop étroit pour toi.
Signes particuliers : pyrophobe ▬ cicatrices de brûlure sur tout le bras gauche ▬ accent écossais ▬ a toujours l'air un peu perdu ▬ a une très belle voix quand il chante
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comme dans la comptine, frappe à la porte, et regarde à l'intérieur... il y aura peut-être quelqu'un pour t'aider
Je lève un regard un peu surpris vers Arthur quand il me dit qu'il a aussi étudié la médecine. Pourtant, il parlait de brouillons, je le pensais auteur... ou journaliste, ça serait logique aussi, mais pas... pas médecin. Je voudrais l'interroger, mais j'ai peur d'être indiscret, alors je me retiens, préférant répondre à ses interrogations une fois dans ma chambre.
« Principalement pour ça, oui... Je... je ne suis pas ici depuis longtemps, alors j'ai... beaucoup à apprendre, » je murmure.
Il m'arrive de sortir seul pour aller voir Nick, puis de rejoindre directement Ciara au bord de la Tamise, mais ça n'est pas plus d'une fois par semaine. J'ai peur que la Ligue me réprimande si on savait que je vole de la nourriture pour un sans-abri...
« Mais je... je ne veux pas vous... t'embêter, » je bafouille en baissant le regard sur mon bol de ragoût. « Vous av... Tu as certainement mieux à faire que... que de me servir de guide touristique... »
Sans compter que je connais bien Londres. Enfin, autant que faire se peut, mais je pourrais tracer de mémoire le plan du quartier des docks où j'ai vécu pendant six mois. Avec les descentes de police, il fallait parfois faire de longs détours pour semer les représentants de Scotland Yard, aussi j'ai vite appris quelle rue menait où.
« Bon appétit, » je réponds dans un timide sourire et avec une voix soulagée en constatant que le froid ne le gêne pas et qu'il ne m'interroge pas sur les raisons qui me poussent à ne pas allumer la cheminée.
Je commence à manger, tant que c'est chaud -et ça ne le restera pas longtemps ici, autant me dépêcher un peu-, pendant qu'Arthur me raconte qu'il habite... dans le même quartier où j'ai passé les six derniers mois, finalement.
« Je ne veux pas déranger, » je souffle. « Ni devenir un poids financier... Ici, je suis logé et nourri, c'est... c'est déjà très bien, » j'ajoute d'une voix tremblante.
Après avoir passé cinq mois dans la rue, on apprend à ne pas faire le difficile. Et en plus, au moins ici je suis au sec, et j'ai un repas chaud trois fois par jour -enfin, quand j'arrive à trouver le réfectoire... et à ramener mon repas dans ma chambre avant qu'il ne soit trop froid.
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- Je peux t’aider, si tu as des questions. Je n’ai pas la science infuse néanmoins cela commence à faire un moment que je suis ici. Dans tous les cas j’apprécie ton envie d’apprendre. Et ne t’en fais pas, j’aime faire guide touristique. Partager mes connaissances c’est une de mes passions, au risque de passer pour monsieur-je-sais-tout.
Cailean était un garçon bien timide, l’inverse d’Arthur ; ils avaient pour point commun l’anxiété, avait-il noté. Ainsi ne le taquinera-t-il pas comme il pouvait faire avec d’autres hommes. Le chasseur cessa de manger pour le regarder, un sourcil haussé.
- Mais voyons, si je propose c’est que cela ne me dérange pas. Tu ne serais pas un poids financier non plus, j’ai justement beaucoup trop d’argent, je ne sais pas vraiment quoi en faire, sauf offrir des choses à mon entourage. Néanmoins je peux comprendre. Je n’aurai pas accepté non plus, c’est difficile d’accepter l’aide de quelqu’un. Surtout d’un inconnu.
Il lui sourit avec sincérité, avant de reprendre son repas. Une soupe ne prenait pas longtemps à finir, alors il mangea ensuite son pain, assiette posée sur ses jambes.
- Dans tous les cas si je propose quelque chose ce n’est pas par politesse, ni par pitié, mais parce que j’en ai envie. J’aime aider, surtout les personnes que j’apprécie, d’autant plus lorsqu’elles sont plus jeunes que moi. Il faudra t’y faire, tu ne pourras échapper à mon instinct de grand-frère.
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Juillet 1901
Je pose un regard un peu perdu sur lui quand il m'assure que ça ne le dérange pas de répondre à mes questions, ou de me servir de guide touristique. Déjà, parce que je n'ai pas vraiment de questions, ça fait trop peu de temps que je suis ici, je commence à peine à étudier les créatures avec Huck -sans compter que ma curiosité naturelle s'est éteinte avec l'incendie. Avant, j'aurais pu l'interroger sur son métier, sur le pourquoi de son appartenance à la Ligue, sur les créatures qu'il a déjà croisées... Maintenant, je crois que je préfère le silence. Je ne sais pas.
« J'y... j'y penserai... merci, » je souffle. « Je connais déjà le quartier des docks... mais je n'ai pas trop eu l'occasion de voir le reste de la ville, » j'avoue d'une voix un peu incertaine.
Quand on doit lutter pour survivre, on ne fait pas trop de tourisme en général, et c'est exactement ce que j'ai traversé. Et encore, si Nick n'avait pas été là, je crois que je n'aurais pas fait long feu... Il a su m'apprendre comment survivre dans le froid et l'humidité londoniens, et je lui en serai toujours reconnaissant.
« Vous êt... Tu es sûr ? Parce que je ne veux embêter personne... Et puis je ne mérite pas d'être logé gratuitement sans contrepartie... Ici, je crois que je peux servir à quelque chose... Faire quelque chose pour mériter mon logement et ma nourriture. »
Ma chambre ne me semblera jamais trop étroite, elle est plus grande que celle que j'avais en Ecosse, et en plus, je n'ose pas imaginer la réaction de mon interlocuteur si je réclamais que le feu soit éteint lorsque je suis chez lui... ni celle qu'il aurait lorsque je me réveille en hurlant d'un cauchemar. Ou que j'inonde la pièce sans le faire exprès...
Je termine ma soupe en silence, avant de relever les yeux vers lui quand il reprend la parole. Et c'est un timide sourire triste qui étire mes lèvres, alors que je lutte contre les larmes qui me montent aux yeux, lorsqu'il parle de son instinct de grand frère. J'avais le même avec Eilidh... J'aurais aimé l'avoir encore. Avoir encore ma soeur auprès de moi, lui montrer toutes les choses extraordinaires du monde, tout ce qu'elle ne pourra jamais voir...
Je renifle en baissant les yeux vers moi bol à présent vide.
« Je ne veux pas chercher à y échapper... Je ne sais juste pas comment l'accueillir, » j'avoue d'une voix mouillée.
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Signes particuliers : Des yeux gris observateurs ; Des cernes foncés ; Des lèvres abîmées ; Des joues qui rougissent facilement ; Un gentleman ; Avec divers addictions ; Pessimisme et Mélancolie
alignement : Loyal bon
équipement : Carnet ; Flasque ; Trousse de soin ; Arme à feu ; Cigarettes ; Photo d'une femme ; Livres divers
Le sourire restait sur ses lèvres, bien qu’en réalité Arthur s’inquiétait pour ce jeune homme. Il la comprenait, cette impression de devoir être redevable, même pour un acte venant du cœur ; l’impression de devoir être serviable pour mériter quelque-chose.
Arthur semblait voir en sa peine un reflet amer de la sienne. Ces larmes, c’étaient celles d’un enfant à qui l’innocence avait été arrachée trop tôt, et qui ne reviendra jamais pleinement. C’était trop tard pour protéger Cailean de la dureté de la vie, mais il pouvait au moins essayer par tous les moyens d’alléger sa douleur.
- Cela viendra avec le temps… Tu n’es pas obligé de dire oui à tout, tout comme tu as le droit d’accepter. En somme, c’est toi qui choisi ce que tu veux faire. Je n’insisterai pas, néanmoins ma proposition tiendra toujours alors n’hésite pas.
Ne pouvant rester plus longtemps à regarder cet air peiné sans rien faire, l’écossais se leva et fit les quelques pas qui le séparait du jeune homme afin de l’étreindre et le serrer contre son torse, une main réconfortante allant se perdre dans ses cheveux sombres.
- Néanmoins ôte-toi de la tête que tu ne mérites pas d’avoir de l’aide, s’il-te-plaît.
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