(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
« Je n'ai qu'une parole... N'avancez pas plus... »
Tomoe réitéra sa mise en garde, et c'était une fleur qu'elle lui faisait. En d'autres circonstances, elle n'aurait rien fait qui puisse retarder l'échéance. Elle lui avait dit qu'elle le tuerait s'il essayait de venir à elle pour lui faire du mal, et tout dans son attitude et ses murmures avec l'autre homme lui laissait penser qu'il venait avec de mauvaises intentions. S'il avait une once de bon sens, il n'avancerait pas plus et prendrait son parti, sinon de discuter, de partir. Mais cette qualité, il ne l'avait manifestement pas.
Enfermé dans son orgueil masculin, et emprisonné de ses envies peu chrétiennes, il voulait retrouver la femme de l'autre côté de ce cours d'eau, quitte à se mouiller les chausses même si cela ne lui disait rien de prime abord. L'envie était plus forte.
« Madame, ne vous effarouchez pas, je viens à vous pour vous sortir de là. »
Quand le premier pied dans l'eau s'arrima sur le fond du cours d'eau, la nippone leva le bras et arma le galet qu'elle tenait. Même si cela était différent, elle pratiquait le tir à l'arc japonais depuis plusieurs siècles maintenant, et elle avait suffisamment de concentration pour que les tremblements dus au froid ne viennent pas parasiter son geste.
« Baissez ce caillou, c'est ridicule. Vous ne survivrez pas dans cette forêt en étant nue. Et puis, pourquoi est-ce que vous vous promenez comme ça d'ailleurs ? N'est-ce pas une provocation ? Vous êtes une de ses créatures impies qui vantaient Satan dans des cabales la nuit ? Je vais rendre justice à Dieu lui-même... »
Il ne termina pas se phrase pas plus qu'il n'avança vraiment dans l'eau. Son deuxième pas vers elle fut celui de trop. Elle ne l'écoutait pas vraiment, focalisée sur la zone qu'elle voulait viser. Elle se concentrait sur sa tête, l'appelant à elle pour la rendre plus grosse, pour en faire la seule et unique chose concrète de son univers. Si elle ne voyait que ça, elle ne toucherait que ça. Aussi laid était-il, elle se força à le regarder dans les yeux et elle lança la pierre ronde et lisse, poli par le cours d'eau pendant des lustres.
Elle aurait pu viser ailleurs pour lui faire un coup de semonce, mais le coup de semonce avait été verbal et il ne s'en était pas saisi. Alors, la sanction devait tomber, comme annoncée. Le galet vola dans les airs et vint percuter avec un bruit sourd le faciès de l'homme, lui cassant certainement le nez tout en le rejetant en arrière. Il tomba à la renverse, le cul dans l'eau mais le reste du corps sur la rive. Il n'était pas mort, ni même étourdi non, il était encore conscient, la moitié du visage en sang, qu'il tenait entre ses doigts.
Tomoe se penchait déjà pour ramasser un autre galet.
« Darcy ! Donnez moi votre arme ou la mienne !! » rugit le type en pataugeant, à moitié aveuglé par le sang de son arcade sourcilière fendue, sans parler de la douleur intense qui devait irradier dans tout son visage à cause de son nez cassé qui saignait tout autant.
~ Le 15 Octobre 1901
(c) princessecapricieuse
missives : 129
ici depuis le : 21/08/2019
Espèce : Humain
Ligue : Novice - espion
Occupation : Membre du Parlement et gestionnaire du domaine de Pemberley
Age : 32
Signes particuliers : Une grande cicatrice sous l'oeil gauche
A l’instant précis où l’idiot tomba dans l’eau (ça rime), Darcy sentit poindre en son chef un sentiment de satisfaction à peine honteux. Cet ahuri avait eu ce qu’il méritait et il n’avait pas eu à le corriger lui-même. Cette jeune personne était bonne chasseuse pour abattre d’un seul coup un homme adulte. Darcy pivota sur ses talons pour l’observer et espérer, d’un regard, lui faire passer qu’il était à la fois surpris et satisfait de son geste. Alors que Justin lui donnait l’ordre de l’armer, Darcy décida à son tour d’intervenir pour apaiser la situation.
Il saisit les rênes de son cheval qui, bien qu’effrayé par le fracas causé par la chute de Justin et la claque qu’il venait de recevoir sur la croupe, était parvenu jusqu’à lui. Darcy enfourcha sa monture qui respirait rapidement et la dirigea directement dans le ruisseau, vers la jeune femme protégée par son tweed. Celle-ci venait de saisir un deuxième caillou et s’apprêtait à s’en servir…
-« Venez ! »
Lui intima-t-il en lui tendant sa main droite, bien décidé à profiter de la rapidité de Seamus pour s’éloigner du terrain hostile. Lui ferait-elle confiance ? Accepterait-elle l’aide qu’il lui offrait ? La main dans le vide, il parut attendre éternellement que la jeune femme se décide.
-« Darcy…Que faites-vous ? Il faut corriger cette sorcière. Ne me dites pas que… »
Justin n’était pas content du tout. Le visage ensanglanté, il tentait de trouver un appui pour se redresser. Dès qu’il serait debout, il ne faisait aucun doute qu’il rendrait le coup reçu et Darcy se trouvait entre lui et son adversaire. Il fallait agir vite.
Seamus perçut l’augmentation de la tension qui émanait de la situation. Déjà énervé, il se mit à gratter le lit du cours d’eau dans lequel il se tenait debout, éclaboussant ses flancs et la jeune fille qui pour lui avait une odeur de bête. Il savait depuis qu’il avait vu la main de Fitz qu’il allait devoir supporter également son poids et avait, pour cela, ajusté ses aplombs. Dès qu’elle serait montée sur son dos, il comptait bien leur faire payer la surcharge par un départ au galop bien senti.
-« Dépêchez-vous… »
Presque éperdu, Darcy tentait de faire comprendre à l’infortunée qu’il était temps pour eux de déguerpir et que son cheval était leur meilleure option. S’il ne filaient pas rapidement, il ne donnait pas cher de la jeune femme. Savait-elle monter à cheval ? Pourquoi cela prenait-il autant de temps ? Peut-être qu’elle ne lui faisait pas assez confiance ? Ou peut-être ne souhaitait-elle pas grimper sur un animal énervé sans porter de vêtement adéquat ? Darcy déglutit. Imaginer sa possible passagère sans sous-vêtement à califourchon sur son cheval était plus que déplacé. Pour se redonner constance, son regard se porta sur Justin. Ce dernier s’était relevé et cherchait une arme…
"Tu veux la garder pour toi hein...Salaud. Aide-moi plus plutôt...Elle va voir...Vire ton gros cheval de là..."
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Devait-elle faire confiance à cet homme ? Elle s'était mise sur la défensive en le voyant enfourcher son cheval pour se diriger vers elle. Allait-il finalement se rallier à son ami qui avait le cul - et l'honneur - dans l'eau ? Avait-elle été trop loin dans l'agression et l'avait-elle braqué contre elle ? Qu'il soit monté ou non ne changerait pas qu'elle se défendrait quoiqu'il arrive. Cependant, elle avait cru capter une once de fierté dans ce regard qu'elle avait fugacement échangé avec lui avant qu'il ne se mette en selle.
Et maintenant, il lui tendait la main, pour qu'elle monte, tandis que l'autre homme ne comprenait pas ce qu'il se passait. Tomoe toisa le cavalier pendant quelques secondes qui semblèrent défiler à la vitesse d'un escargot en plein mauvais trip après avoir voulu manger une plante hallucinogène. Ses yeux noirs étaient rivés dans ceux du jeune homme. Elle le jaugeait manifestement.
Justin s'était relevé et titubait un peu. En allant vers le côté sec du ruisseau pour essayer de trouver une arme, il manqua de glisser sur une pierre humide et dû se rattraper sur le sol terreux, y fourrant ses deux mains qui s'enfoncèrent dans la boue du bord du ruisseau. Il pesta de plus belle en pataugeant.
« Bien. » dit-elle après avoir reniflé un coup. Elle était transie de froid. Elle passa la pierre du côté de sa main invalidée par son épaule meurtrie par le coup de fusil, et elle empoigna fermement celle de l'homme pour se laisser hisser sur le cheval. Elle ne pesait pas beaucoup, et elle était assez agile, aussi ne se servit-elle de Darcy et de sa traction que pour se donner l'impulsion nécessaire à enfourcher la monture. Monter les fesses - et pas que - directement en contact sur la croupe n'était pas une expérience très plaisante et elle fit une grimace, tant de douleur que d'inconfort. Derrière Darcy, elle se cramponna à lui pour se serrer contre son dos.
Elle s'était décidée à lui faire un minimum confiance. Après tout, il avait montré quelques signes qui pouvaient l'inciter à aller dans ce sens. Il avait tenté de la secourir, même si elle s'était mépris sur ses intentions, puis il lui avait donné sa veste pour qu'elle couvre sa nudité plus que pour se réchauffer, il avait essayé d'arrêter cet homme, même s'il ne l'avait pas physiquement. C'était un gentleman, voilà pourquoi. Et maintenant, il avait interposé son cheval entre elle et lui. Peut-être était-ce une façon de protéger aussi l'homme de sa stupidité à s'entêter à vouloir traverser malgré la pierre qui pouvait l'atteindre. Quel crétin ! Pour toutes ces raisons, la nippone prit son parti de lui faire confiance un minimum et de grimper.
Justin s'était redressé une nouvelle fois et il avait trouvé un galet dans la terre meuble et humide. Il s'empressa de vouloir le lancer. Grave erreur. Il n'avait pas pris le temps de viser, et la pierre, de bonne taille quand même, alla s'écraser sur le tronc derrière eux. Ce n'était quand même pas passer loin.
« Vous allez me le payer !! » braya-t-il tout en cherchant une nouvelle pierre. « Au large monsieur, au large ! » fit Tomoe avec un calme pressé, tout en contraste. Sa main s’agrippa au vêtement trempé qu'il restait à l'homme après s'être dégarnie de sa veste pour elle.
« Si vous continuez par là, il y a à quelques lieues, une dépendance inoccupée pour l'hiver. » Tomoe l'avait constatée sur de précédentes ballades. C'était plus un abri de chasse pour la belle saison, peut-être que le cavalier connaissait. Elle espérait qu'il était assez éloigné du lieu actuel de chasse pour leur offrir un peu de répit. Ou bien, il pouvait essayer de retourner en ville s'il le souhaitait, le tout était de s'éloigner du maraud qui cherchait déjà une nouvelle pierre à leur échanger.
~ Le 15 Octobre 1901
(c) princessecapricieuse
missives : 129
ici depuis le : 21/08/2019
Espèce : Humain
Ligue : Novice - espion
Occupation : Membre du Parlement et gestionnaire du domaine de Pemberley
Age : 32
Signes particuliers : Une grande cicatrice sous l'oeil gauche
Les choses se passèrent très vite. Quasiment toutes en même temps. Seamus sentant le poids sur ses reins bondit vers l’avant. Darcy qui se remettait encore de la vague d’émotions qui tournait en lui fut surpris pas le bond en avant mais pas désarçonné pour autant. Il sentit la passagère s’agripper à lui et lui intimer l’ordre de prendre le large. Dieu que c’était délicieux. Il sourit. Oui. Il savait sourire et lâcha la tension qui se trouvait dans sa main gauche qui tenait les rênes. Seamus emporta les deux cavaliers vers l’aventure. Regardant droit devant lui pour éviter les branches basses, Darcy sentait la ceinture des petits bras autour de sa taille. Il se pencha légèrement en avant pour aider Seamus qui remontait la pente raide pour sortir de la vallée encaissée dans laquelle coulait le ruisseau. Justin, derrière eux, s’époumonait en noms d’oiseaux et des pierres sifflaient en passant à côté de l’équipée sauvage. En plus d’être idiot et vulgaire, Justin n’était pas du genre à mettre dans le mille. Même si la cible faisait 500kg additionnée de deux cavaliers. C’était une chance. Une fois arrivé dans la vallée, Seamus comprit qu’il pouvait mettre les gaz. C’est à ce moment qu’il décida d’exprimer son inconfort, sa frustration et la joie d’être enfin sorti de cette situation stressante. Il envoya sa croupe en l’air. Un joli coup de cul digne d’un poulain de l’année. Darcy était habitué à ces marques d’indocilité. Il réprimanda son cheval comme à l’accoutumée :
-« Gredin ! Droit et en avant ! »
Et il serra légèrement les mollets. Il n’en fallut pas plus à l’animal pour encore forcer l’allure. Ses sabots envoyaient des mottes de terre derrière eux à mesure qu’il mettait de la distance entre le trio et le ruisseau.
-« Est-ce que tout va bien ? »
C’était grand temps de s’inquiéter d’elle. Petite créature blessée, trempée, nue et sautillante sur la croupe d’un puissant cheval lancé au galop de charge. Était-elle encore là ? Avait-elle une expérience suffisante de l’équitation pour tenir la cadence ? Darcy se sentit coupable. Comment avait-il pu prendre en croupe une jeune fille dans cet état de fragilité ? La décence aurait voulu qu’il la hisse sur son cheval, en amazone et mène l’animal au pas de promenade vers un lieu plus sûr. Au lieu de cela, il l’avait traitée comme un sac de farine et avait pris ses jambes à son cou sans se préoccuper d’elle. Il l’avait installée si facilement derrière lui…Elle ne devait pas peser plus de 50kg. Le poids d’un enfant. Et lui venait de la secouer comme un prunier. Il s’était laissé emporter par l’adrénaline et la douce sensation du vent dans ses bouclettes… Réalisant cela, ses doigts se resserrèrent légèrement sur les rênes. Seamus, qui commençait à sentir la fatigue, ralentit l’allure pour s’installer dans un galop de tourisme et, dès que Darcy porta son attention sur autre chose que lui, prit le trot. Il ne fallait pas non plus qu’il le considère comme un cheval de course. Il s’était amusé à fuir le danger, maintenant, il avait le droit de souffler…Oh tiens, une jolie prairie. Il ralentit encore pour finir par marcher rapidement. Il tourna une oreille vers les humains pour écouter s’ils voyaient un inconvénient au fait de brouter un peu…
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
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Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Il ne fallut pas longtemps à cet homme, en qui Tomoe avait placé temporairement sa confiance, pour prendre le large. Nul doute qu’elle aurait pu s’occuper de ce malotru qui essayait de profiter d’une situation qui le dépassait, mais elle n’allait pas s’exposer devant ce cavalier. Ce serait inutile, et c’était contraire aux règles de la Ligue. Oh, elle n’avait sans doute pas besoin de ses pouvoirs pour en venir à bout puisqu’elle maitrisait quelques techniques de corps à corps venues d’orient, bien inconnues ici. Le anglais avaient leur boxe, qui ne se servaient que des poings, une institution honorable mais qui manquait de variété selon elle. Ceci dit, elle n’aurait pas aimé prendre une droite d’un boxeur entraîné.
Le cheval répondait à son cavalier, mais il fallait se rendre à l’évidence, il n’était pas fait pour pareille chevauchée. Ce n’était pas un destrier capable d’avaler des distances faramineuses et de mener le combat tout écumant. En même temps, à quoi bon avoir pareille monture pour aller simplement chasser ? Toujours est-il que c’était largement suffisant pour le moment, car déjà, ils avaient laissé dans leur sillage cet homme aux intentions plus que douteuses pour un gentleman. La nippone trouvait à l’équidé un courage exemplaire, et une réactivité qui l’était tout autant.
Sur sa question qui semblait ramener le cavalier à des considérations plus immédiates, Tomoe opina du chef simplement, laissant quelques secondes filer le temps que le cheval calme sa course. Enfin, elle s’entendit répondre, fermement accrochée à l’homme :
« Je vais bien, merci. »
Aurait-elle été une Lady anglaise qu’elle aurait sans doute affirmée le contraire avant de défaillir, mais la japonaise n’irait pas dire que son épaule était un véritable tourment, que cette chevauchée cul nu sur une croupe irritante était une épreuve. Non, elle ne dirait rien de tout ça, non seulement parce que sa fierté le lui interdisait, mais parce qu’il avait pourvu à son sauvetage en la prenant ainsi derrière lui.
Et puis, il fallait dire aussi qu’elle en avait vu d'autres dans sa longue vie. Ce n'étaient pas ces quelques maux qui allaient la faire plier, tel le bambou qu’elle était.
« Nous ne devrions plus être très loin de la dépendance que je vous indiquais toute à l’heure, cette prairie m’est familière. Je ne serai pas contre finir le chemin à pied, si cela ne vous dérange pas… » tenta-t-elle de proposer quand même.
« C’était une sacrée course, à me rappeler des souvenirs vivifiants. » observa-t-elle dans le dos de Darcy.
~ Le 15 Octobre 1901
(c) princessecapricieuse
missives : 129
ici depuis le : 21/08/2019
Espèce : Humain
Ligue : Novice - espion
Occupation : Membre du Parlement et gestionnaire du domaine de Pemberley
Age : 32
Signes particuliers : Une grande cicatrice sous l'oeil gauche
Elle allait bien. Darcy fut surpris. Cette petite dame était extraordinairement différente des autres. Enfin, du peu qu’il connaissait d’elles. Elle réclama tout de même de poursuivre le chemin à pieds. Darcy profita du ralentissement de sa monture pour acquiescer à cette demande et remettre un peu de civilité dans la situation.
-« Oh. Bien entendu. Pardonnez-moi. »
Il stoppa Seamus et sauta lui-même au sol. C’est là qu’il se rendit compte à quel point sa passagère avait l’air menue sur la croupe de son cheval. Par chance, le peu de vêtement qu’elle portait n’avait pas révélé de morceau de chair qu’il aurait été indécent qu’il voie. Il vit cependant qu’elle ne portait pas de souliers. Il passa les rênes de Seamus par-dessus son encolure. L’animal cherchait déjà à grapiller quelques brins d’herbe.
- « Vous êtes certaine de vouloir marcher ? Il peut y avoir des cailloux… »
Il ne voulait en rien offenser la dame mais il savait que celles de son genre n’étaient pas connues pour la résistance de leur voûte plantaire.
- « Je peux le mener par la bride…Et vous, vous installer sur la selle, ce sera certainement…plus confortable »
Il l’écouta évoquer le souvenir de courses précédente et ne pu retenir un infime sourire. Cette petite personne si résistante était décidément bien étrange. Intimant l’arrêt à Seamus, Darcy patienta le temps qu’elle se décide : rester à cheval ou en descendre.
-« Ainsi vous avez déjà galopé de la sorte (comprenez en petite tenue) à travers la campagne (sous-entendu : ce n’est pas le genre de comportement que l’on rencontre souvent…racontez-moi !) ? »
Seamus profita des bavardages pour goûter l’herbe de la prairie et reprendre son souffle. Serait-il un jour autorisé à profiter des vastes étendues sans avoir à transporter des humains ? Le vent s’engouffra sous sa crinière et vint sécher sa peau rendue humide par l’effort. Ciel que c’était bon de pouvoir manger. Il ne demandait rien de plus, manger. Ici, tout le paysage était comestible. Il résista un peu quand Fitz lui demanda d’avancer à côté de lui. Mais il avait assez de fourrage dans sa bouche pour mâcher pendant quelques pas. Après, il essaierait de voler encore quelques brins. Il tourna ses oreilles vers les humains pour savoir s’ils étaient encore en danger. Leur respiration s’était apaisée et il perçut un sourire sur le visage de Fitz. Il soupira, soulagé de pouvoir reprendre son souffle et s’ébroua pour ébouriffer son pelage. La femelle à l’odeur de renard était-elle encore sur son dos ? Et où était passé le petit renard bruyant?
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