(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
J’étais toujours sous le choc… avec tout un tas d’émotions bien étranges n'habitaient. Moi qui me pensais un peu morte depuis le temps… je prenais conscience de l’existence même de la vie.
Je me revois gravir les marches du théâtre privé de ma reine, entré dans son bureau, éprouvant cette fascination incommensurable pour sa personne… apprécié ce regard glacial posé sur mon insignifiante personne, me disant avec une pointe de soulagement que j’étais non seulement qu’un soldat prêt à tout pour sa reine, mais aussi reconnu comme étant la seule vivante dans un essaim grouillant d’’épouvantails. Jamais jusqu’à ce jour, mes convictions n’avaient été remises en place. Je servirai jusqu’à la fin de ma vie ma reine, ou jusqu’à ce qu'elle fasse de moi un vampire. Je n’étais pas vraiment prête à passer à cet au-delà, pour être franche, j’aimais trop mon pouvoir pour m’en passer et je ne souhaitais pas posséder la vie éternelle. Pourtant, je le savais, quand j’aurais trente-cinq ans, je serais surement mordue pour ne pas perdre ma « fraîcheur » ou bien je serais à jamais qu’une mortelle.
Éric, m’avait averti que notre reine voulait me parler de quelqu’un d’important et vu l’excitation de mon collègue vampire, je craignais que ça soit cette nouvelle-là. Après tout, l’essaim était menacé par un concurrent… un vampire que je soupçonnais fortement informer de cette enfant que Cassiopée ne voulait pas tuer ! Juste par « amour », ou autre sentiment dont elle répudie chez les autres, mais comme tout le monde en avait. A moins qu’elle veuille me réprimander d’avoir gagné en liberté et donc d’être plus « vivante », grâce à Monsieur Halley et son Enterprise ? D’avoir quitté le métier de catin de luxe pour être enfin infirmière ? Même si au besoin de ma reine, je pouvais offrir mon corps contre informations et rémunération… après tout j’étais aussi une espionne à la Ligue. Je n’en savais rien et je réprimais une pointe d’angoisse, ne voulant pas offrir de quelconques informations à tous ses épouvantails morts. Je n’avais pas forcément plus de jugements positifs sur les vampires en les servant, j’étais l’outil de leur reine nuance et je n’avais d’amour que pour elle. et au contraire de ses idiots, je ne me faisais pas de films, quand ma reine usait de mon corps pour ses jeux ou de ses envies, ce n’était pas de l’affection. Je pouvais espérer avoir de la considération d‘elle, mais de l’amour non. On ne demande pas ça à une armoire, même quand on la fourre de robe bien vilaine. Je me souvenais de cette partie de jambe en l’air avec cet enfant Merteuil, j’avais répudié cette femme, elle me dégoutait et pourtant je m’étais employé à faire mon talent de comédienne, sentant son envie de me tuer, sa jalousie ou même son cœur mauvais souiller ma peau. Elle m’avait fait mal, mais je lui avais rendu avec mon pouvoir, lui rappelant que je n’étais pas qu’une petite humaine… j’avais savourer sa frustration et les réprimandes de notre Reine ! Et bien entendu, j’espère bien que Cassiopea m’ordonne un jour de mettre fin à cette vulgaire enfant, menaçant notre équilibre et manquant de respect à ma reine…
Alors j’avais ouvert cette porte et posé mon regard sur le visage parfait de ma souveraine, j’avais hoché la tête attendant qu’elle désire me parler.
« Evalyn, tu es libre. »
Je n’avais pas compris le sens de ses mots, de ses simples mots … avant qu’un gouffre s’ouvre sous mes petits pieds quand on me jette dehors tel un chien trop bruyant, qu’on m’envoie une seule et unique valise de vêtements et le corps inerte de mon chien vidé de sang. On m’avait tout bonnement renvoyé à la rue et ôté mes droits de logement… et un ticket comprenant un numéro de chambre à la Ligue avec dedans quelqu’un de mes objets dont ma machine à coudre …
Choquée… oui j’étais choquée.
Cassiopea était revenu de son voyage pour me répudier et partir abandonnant son essaim dans la foulée, son rival avait pris sa place, comme prévu depuis des mois dans les rumeurs et projets que j’avais montrés à ma reine. Elle avait perdu. Ma reine avait tout bonnement perdue… mais si un esprit naïf pouvait penser ça, je savais que ce n’était pas le cas. Elle avait fui et laissé son trône volontairement, quittant la Ligue sans rien dire… m’offrant en pâture aux questions des membres du conseil… en pâtures à son ennemi numéro 1 : Tristan Hennessy. J’avais eu l’air fine face au loup, j’étais complètement inerte face à lui et je n’avais pu que lui dire maigrement, qu’on m’avait libéré de mon allégeance… et cette maudite allégeance était pire que tout, puisque je ne pouvais pas dire à quiconque ce que je savais. Car si de simple parole suffisait à mettre quelqu’un à la rue, on ne m’avait pas retiré mon sermon… Il était logé à l’arrière de mon oreille droite, petite rune magique m’empêchant de trahir ma reine. Je ne savais pas comment l’ôter sans le déclencher… ce n’était pas la mort qui me faisait peur, car j’avais eu envie de mourir dès lors qu’on m’avait abandonné… mais que cela allait me rendre légume, spectatrice d’un monde sans jamais rien faire, en plus de souffrir jusqu’à la vieillesse me cueille comme une fleur. Je n’avais pas pleuré devant le grand loup, ni devant Nemo, les deux hommes avaient bien vu que j’étais choquée (et je crois que l’alpha avait autre chose à fouetter que mon petit cul) … j’en avais joué pour montrer à quel point je leur étais inutile et comme je jouais souvent le pot de fleur, on me libéra. En revanche, j’étais resté dans ma chambre et là… j’avais pleuré, je me sentais terriblement sale, terriblement trahie… j'ignorais le goût de tout cela jusqu’à maintenant…. Moi l’objet, j’étais en train de sentir l’humanité revenir et c’est détestable. Je n’étais rien, ça oui je le savais, mais j’aurais aimé être le rien qu’on achève proprement au lieu de laisser vivre.
Je m’étais présenté au travail deux jours après cet événement, prétextant une maladie, je me voyais mal dire « j’ai été jeté dehors et on m’a interrogé sur la raison qui me faisait vivre »… mais j’avais surement le teint bien éteins, je ne pétillait plus et j’étais bonne à rien. Ou plutôt je ne n’avais goût à rien.
On avait même tué mon chien… un cadeau de ma reine ! Tout ce qu'elle m’avait acheté ou même offert m’avait été retiré, je n’avais rien…et au fond, ce n'était pas tant que je ne possède plus rien, mais que j’avais été complètement dépossédé de tout … cette liberté n’avait aucune saveur, je préférais être une esclave. J’avais emmené avec moi, une pile de lettres, le service administration de la Ligue m’avait quand même fourni des formulaires à remplir pour récupérer mon compte en banque et mes papiers d’identités. Et c’est en voyant le document avec un L doré que je sentie une forme d’angoisse naître en moi… J’aurais aimé me confier, ou même qu’on m’aide dans cette démarche, celle de refaire sa vie de manière administrative, mais mon amie Ermelinde était en « voyage » apparemment … et les larmes monta quand dans ces maudites lettres, il avait écrit dessus : évaluation de loyauté envers l’administration … La ligue ne croyait plus en moi ? Je n’étais que du pâté pour vampire, un jouet qui couine pour occuper les dirigeants ! Pendant que la guerre allait exploser dans les rangs des ombres ! Et on me traiterait de traite, car je ne pourrais rien dire ! Je déposai ma tête dans mes bras et cette fois, je pleurais un bon coup. Je me trouvais dans l’infirmerie à mon bureau… Non, je n’avais pas la liberté, j’étais sur l’échafaud pour couvrir une enfant capricieuse, une reine ingrate … je n’étais que la victime qu’on sacrifie et je ne pouvais même pas avoir la tête haute !
Un instant, j’avais pensé que la Ligue aurait pu être la seule chose normale, mais même ça… même ça on était en train de me le retirer. J’aimais bien bosser pour la Ligue au fond, j’avais l’impression de vivre une autre vie, d’être utile et pas seulement que « le soldat de quelqu’un d’autres »… à croire que j’avais eu la bêtise de croire à mon émancipation ! Bientôt je serais déclaré comme traite et je vais finir enfermée !
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Le Vinci 1901... qu’il allait peut-être falloir songer à rebaptiser Vinci 1902... était en bonne voie, le prototype à l’échelle était presque terminé, cette version n’aurait pas toutes les finitions intérieures de la version finale mais elle allait voler... Bientôt.
C’était une période galvanisante, enfin tout son travail était galvanisant ! C’était la première vie où elle n’était pas juste la femme derrière le grand homme qui veillait à tous ses besoins, qui chuchotait à son oreille les conseils et les idées qui lui permettait de s’accomplir tel les génis qu’ils étaient. SI ce rôle que beaucoup auraient sans doute jugé ingrat, ne l’avait jamais dérangé, elle ne pouvait nié que cette nouvelle vie pleine d’aventures et de projets pour lesquels elle mettait réellement la main à la pâte... en tant que Amélia Earhart et non en tant que “femme dans l’ombre de...” Oui cette vie était palpitante et pleine d’un sentiment d’accomplissement qui collait ce sourire incroyable chaque jour sur son visage et donnait à sa lumière intérieure encore un peu plus d’éclat.
Même si celà ne se voyait pas trop sur ses traits, ni dans son humeur égale avec ceux qui travaillaient à ses cotés, Eos était un peu plus inquiète ou disons un peu moins innocemment heureuse qu’à l’accoutumée. Anastasis était parti en voyage pour cette section spéciale de police, la même qu’Alexan, depuis plus de deux semaines et hier, le lamassus leur avait expliqué à Akakos et elle qu’une équipe avait été envoyée à leur recherche car ils étaient sans nouvelles depuis plus d’une semaine. Même si Rion s’était montré rassurant, l’annonce avait plongé le nid dans une atmosphère plus morose et même les efforts d’Amélia pour égayer la soirée sonnaient un peu faux. Mais celà n’avait pas empêcher le phénix de venir ce matin avec un grand paquet de viennoiseries à partager avec les ouvriers. Armée de son sourire, elle avait commencé la journée comme si de rien n’était, se fendant de quelques bons mots, demandant à chacun les nouvelles de leur foyer... mais chaque fois que l’un ou l’autre des employés évoqué son épouse ou son époux, elle sentait un petit pincement au creux du ventre, qu’elle s’efforçait de chasser. Tout irait bien, il n’y avait pas de raisons, il fallait que tout aille bien, Ani était juste en retard, ce n’est pas grave le retard, ça arrive à tout le monde.
Mais il y avait cette histoire de nécromancienne, sa mission avait un lien avec cet enfant kidnappé et cette femme que Eden avait identifié comme une releveuse de morts.. un don bien morbide qui ne plaisait guère à la rouquine et qui l’inquiétait plus fortement que son cerveau ne voulait bien l’admettre. Et ce matin, au lieu d’admettre son inquiétude, son cerveau se contentait de s’arrêter quelques secondes sans se soucier de ce que ses mains faisaient et si les premières fois ces micro absences n’avaient eu aucun impact en dehors du regard un peu inquiet de Fulmir, la troisième fois, elle s’enfonça une pointe au creux de la main. La douleur la ramena au présent ou tout simplement au monde réel assez vite pour refermer prestement la main et enfermé ce sang qu’aucun ne devait voir, mais le nain rendu soucieux après avoir constaté l’air parfois absent de la “charmeuse de dragon” l’avait gardé à l’oeil et n’avait donc rien manqué de l’accident, sauf la couleur de son sang, fort heureusement.
« Amélia, ça va ? »
« Oui pourquoi ? » répondit l’aéronaute avec un sourire jovial malgré les sourcils froncé du nain.
« Tu t’es blessée, je t’ai vu, tu as l’air ailleurs. TU devrais prendre ta journée si ça ne va pas Miss. » lui conseilla le barbu.
« Oh.. non, ne t’inquiètes pas, tout va bien et ce coucou ne va pas avancer tout seul! » s’exclama la rousse avec bonhommie.
Le petit ingénieur mis les mains sur les hanches en affichant un air revêche. « Tout seul ? Et nous alors ? On est quoi ? Des demi-portions ? On ne saurait pas avancer le travail sans nôtre grande ingénieure en cheffe ?! »
Un “Oh” autant amusé que contrit se dessina sur le visage fardé de le jeune femme qui portait aujourd’hui sa salopette de travail. Elle tenait sa main meurtrie serrée contre sa poitrine pour que le sang orange et brûlant qui s’échappait en quelques gouttes ne soit pas visible. « Maître nain! Je n’ai jamais sous-estimé votre talent ! Mais vous savez à quel point j’aime bichonner notre gros bébé et d’ailleurs, cet étaie ne va pas tenir tout seul. » dit-elle sans être totalement sûre de savoir si le nain blaguait ou s’il avait été en partie vexé par ses propos et se préparant à se remettre immédiatement au travail.
Le petit homme secoua la tête avec un petit rictus caché dans son épaisse barbe. « Tttt... Tttt... Miss.. » Sans manière, il lui attrapa le poignet et l'entraîna à sa suite « Tu ne feras rien tant que tu n’auras pas soigné ça grande cheffe ! Et tu ne discutes pas les ordres du Maître nain ! »
Et voilà comment un phénix se retrouvait entraîné bien malgré elle jusqu’à l’infirmerie de la Halley corp. Elle aurait pu argumenter tout le long du chemin mais ses premières tentatives s’étant heurtées à la célèbre opiniatreté des nains, elle avait finalement suivi... Enfin elle s’était laissé traîner au travers de l’usine sans discuter plus. Elle avait donc passé le reste du chemin à essayer de se concentrer sur quelque chose de triste pour pleurer, une petite larme pour soigner cette petite blessure avant d’arriver à l’infirmerie... mais en vain.
Le nain n’avait pas attendu que l’infirmière réponde pour entrer dans le bureau une seconde à peine après avoir frappé à sa porte. « Un colis roux pour notre douce infirmière ! » déclara t’il avant de tousser un peu gêné face à la mise de Evalyn.
« Non je... » commença Eos dans la foulée avant de faire comme le nain à qui elle bouscula l’épaule d’un petit mouvement de la hanche. « Merci Fulmir, tu peux, nous laisser maintenant. »
« Miss Eva, tout va bien ? On vous a fait des ennuis ? »
(c) princessecapricieuse
missives : 123
ici depuis le : 30/06/2020
Espèce : Sorcière du sang
Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
J’aurais peut-être dû fermer cette porte avant de m’adonner à cet élan pathétique et terriblement humain : des larmes… et elles ne voulaient pas s’arrêter, comme si mon corps avait encore et encore besoin d’expier tout ça ! Mais quel péché j’avais commis ? celui de vivre ? Toute ma vie se résumait à une chose : servir quelqu’un ! Si ce fut au début mon père pas si biologique que ça, lui servant de poupée pour ses amis ou pour lui-même, avait que je le pompe tel un affreux petit moustique, j’avais trouvé une reine… Elle m’avait promis des choses dont je ne me rappelais plus et qui n'avaient plus de sens, j’avais donné mon corps, mon âme pour une cause, pour un essaim, pour une personne… je ne m'étais jamais construite normalement, je ne méritais pas de l’être… mon pouvoir s’était manifesté sans entrainement et une fois adulte j’avais pu retrouver les miens et j’avais été vu comme une folle. Cela ne m’avait jamais affecté, rien ne m'affecte vraiment, tout glissait sur mes épaules. Et pourtant là, j’avais l’impression de prendre tout ce que j’aurais dû ressentir depuis des années… je devrais dire merci à mon ancienne reine de me permettre d’être humaine… mais l’amertume dans ma gorge, me disait que je n’étais rien… qu’un objet qu’on a oublié dans un grenier, allant prendre de la poussière et perdre tout intérêt pour son foyer.
Ermelinde me disait que devait affirmer mes choix, que j’avais le droit d’en avoir ou même des goûts… mais regarde moi ma douce amie qui rêve de grandeur… je ne suis qu’une espionne entraînée depuis son jeune âge, qu’une pute formée depuis ses cinq ans, je ne suis qu’une sorcière de sang éprise de folie et qui vient de tomber dans un engrenage où je ne suis qu’un caillou qu’on va mettre dans une boite et prendre bien haut ! Je ne souhaite pas de merci pour mes actes ou ma loyauté… non, je n’ai pas le droit à des remerciements, je n’ai le droit qu’a une chose : divertir l’organisation que je sers pour le profil d’un essaim que je ne peux même plus côtoyer. Éric, me l'a bien dit, si j’approche-je fini en buffet. Je suis presque tentée d’en finir ainsi. Mais je n’ai pas envie de mourir non plus… je me sens… vide et révoltés.
Bref, j’aurais dû fermer cette porte si je ne voulais pas être dérangé par un énième petit bobo. Mais, je n’ai aucun droit de me faire passer au-dessus des autres. Surprise, je relevai la tête et observa curieusement Fulmir et Amélia arriver…j’aurais habituellement souri et ricaner à ce « colis roux », là j’esquissai un rictus un peu fade.
« Non pour ta première question et oui pour la seconde. Mais ne t’inquiète pas, ça ne regarde que moi. » je chassa mes larmes avant de me lever « Que s'est t’il passé Amélia ? »
Le nain fit un pas en avant. « Si quelqu’un t’as fait des ennuis, dit le moi, je lui ferais tâter de ma hache et de mon marteau. »
Il était mignon, mais je crains que tu ne puisses pas donner des coups de hache à un vampire sans qu’il t’arrache cette belle barbe et encore moins à la Ligue. Je lui fis un sourire.
« Je crains qu’on ne puisse pas donner de coups de hache au destin ou même à dieu. Enfin si tu trouves un moyen, fait en du petit bois. » je lui fis un bisou sur le front « Merci de ta sollicitude, mais le Vinci 1901 ne va pas se construire sans ton expertise maître- nain. »
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Le petit homme grommela entre le mécontentement de voir son aide repoussée et un certain contentement face à ce baiser reçu. Amélia soupçonnait Fulmir d’être un coeur tendre, elle n’aurait pas parié là-dessus lors de leur première rencontre et encore, ce n’était pas pour rien que Jon avait voulu l’emmener en quête du royaume des nains de la cordillère des Andes ! « Bien, rafistole moi la cheffe et prend ton temps, j’en ai marre de l’avoir dans les pattes. » « Je vais donc lui faire un check-up complet. » répondit Evalyn avec un clin d'œil. Oh la la, non, ce serait une bien mauvaise idée , que l’infirmière approche l’un de ces thermomètres et elle risquait d’avoir une bien drôle de surprise ! Ce n’était pas pour rien qu’Eos évitait toute visite à l’infirmerie pour elle-même !
Amélia afficha une mine outrée mais l’amusement pétillait dans son regard et c’est avec un sourire et une grosse voix qui ne trompait personne qu’elle houspilla le barbu. « File donc Longue barbe! On ne te paye pas à roucouler »
« A roucou quoi ? Tu m’as pris pour un piaf! » gronda l’homme en se tournant néanmoins vers la porte où l’ingénieure termina de le pousser dehors à coups de menaces dont le manque de sérieux ne faisait aucun doute.
Elle referma la porte en douceur, restant quelques secondes dos à Eva, priant encore pour faire venir une larme, mais... à quoi penser ? L’absence d’Anastasis... non, ça elle ne pouvait pas, elle s’y refusait ou plutôt son esprit le lui refusait. Non, quelque chose de joyeux peut être, le mariage de Andrew et Kiera, ça avait bien fonctionné pour soigner le chevalier dragon... oui mais là, elle n’y arrivait pas, c’était trop vieux, elle n’était plus dans cette atmosphère d’amour infini... et puis bon, c’était étrange vu les sillons qu’elle avait aperçu sur les joues de l’infirmière. Non.. ça ne voulais pas venir... Zut. Et puis, il fallait bien qu’elle se retourne maintenant, ça allait commencer à paraître bizarre non ? Oui... Bon.
La pilote fit volte face avec un de ces sourires bienveillants dont elle avait le secret. « Sacré Fulmir... je crois qu’il t’aime bien. »
Evalyn attendait avec sa patience incroyable, elle avait fermé les yeux quelques minutes avant de les ouvrir et lui montra le lit d’infirmerie pour qu’elle s’y installe. « Je l’aime bien aussi, il est amusant et sous ses airs grognons c’est une bonne personne. » dit-elle. Eos sentit sa blessure tirer un peu et gratouiller. Elle profita de passer entre l’infirmière et le lit pour vérifier sa main, tout en se maudissant sans grande véhémence de ne pas réussir à extirper une seule petite larme de ses yeux. Le sang avait déjà coagulé, tant mieux, ça ne devait pas être si profond... mais ça restait une petite croûte orange et non du rouge sombre de ces chers petits humains... et ça restait assez chaud encore. La rouquine passa de l’autre côté du lit sans s’y intaller comme si elle visitait la pièce et dans le fond c’était bien ce qu’elle faisait puisqu’elle ne s’attardait pas souvent ici. « Qu'as tu alors ? Je dois aussi te faire tout un bilan, tu veux quelque chose en particulier ? » la taquina t’elle même si sa voix avait perdu du côté pétillant habituelle.
« Uhm.... une montagne de scones et un chocolat chaud ! » proposa Amélia avec entrain évitant un peu naïvement peut être de répondre à la véritable question de l’infirmière. « Ca te dirais ? » demanda t’elle en se tournant de nouveau d’un bloc vers la petite blonde.
« J'ouvre la fenêtre et on file à l’anglaise ? » proposa la petite blonde avec un sourire, avant de fouiller dans sa déserte et lui montré un bandage. « Mais avant on va quand même bander ta main. »
« Comme deux écolières fuyant dans le dos du proviseur ? Je ne sais pas ce que Jon penserait d’endosser ce rôle » dit-elle avec amusement avant de balayer l’air d’un mouvement de sa main blessée. « Ca, ce n’est rien, une égratignure, rien de plus. Fulmir voir les choses plus grandes qu’elles ne sont. » dit elle avec humour avant d’écarquiller légèrement les yeux face au manque de courtoisie de sa propre blague.. « Oh non, je ne devrais pas dire ça, ce n’est pas gentil. » ajouta-t-elle en secouant légèrement la tête les sourcils froncés comme si celà allait effacer les mots.
Elle fit un autre pas pour revenir vers le lit sans s’y asseoir pour autant et demanda « Par la porte ou la fenêtre ? »
(c) princessecapricieuse
missives : 123
ici depuis le : 30/06/2020
Espèce : Sorcière du sang
Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
Amélia ne venait pas souvent ici, elle était plutôt habile de ses mains et non pas que je lui souhaitais de se blessée, mais ça compagnie était toujours un plaisir… et si je peux la garder un peu avec moi, quelques longues minutes pour chasser les nuages bien sombres de ma vie et me galvaniser de son aura lumineuse. Je dois dire que j’aimerais bien lui faire son check-up complet. Ou juste, l’entendre me parler pendant une heure de son travail, même si je ne comprenais pas tout et que parfois je n’en avais rien à faire, j’aimais cette énergie. Je la trouvais inspirante. Pour cela, je lui propose de choisir ce dont elle à besoin ou non, surtout après avoir profité qu’elle se soit tournée plus longtemps que la moyenne, pour coaguler sa blessure. Je perçois le sang, pire qu’un requin dans la mer, j’attendais qu’une occasion.
Des pâtisseries ? Mais quel bec, sucrée, cela me va … et je suis sérieuse. Vu comme elle est bien amie avec le patron, elle n’aura aucun mal à lui faire les yeux doux pour une après-midi… Pour ma part, je pense que je ne suis pas d’une grande aide dans mon état.
« Tu lui feras un de tes magnifiques sourires et il t’offrira même ta journée. » fis-je simplement, les hommes sont faibles avec un joli minois. Surtout le tiens, tu es très belle et tu brilles de milles feux comme personne. Quant à ta blessure, elle n’était pas très grave en effet, c’est juste pour l’excuse quand tu retourneras voir le nain. Ce petit Fulmir qui semble bien m’aimer, pourtant je n’ai pas de barbe !
J’arquai un sourcil, pourquoi elle s’excuse ? Car elle avait dit quelque chose de pas « gentil » ? J’eu un rire un peu nerveux avant d’éclater de rire… Elle est si innocente, si naïve et bien trop douce pour ce monde. Enfin… pour mon monde où le sang est la source de vie et l’alimentation première des créatures que je servais… et que deviendra mon monde ? Surement bien sombre dans une prison avec en prime une oubliette si on me juge coupable. Cela m’angoisse encore plus… je ne souhaites pas oublier mon rôle au sein de la Ligue et même auprès de ma reine, même si j’ai été jeté ou même trahi selon la définition… ce sont des épreuves que je dois garder en tête, comme mon horrible enfance. L'oublier, c’est devenir un fantôme. Machinalement mes mains s'étaient serré sur le bandage et ma moue se ferma. Porte ou fenêtre ?
« Tout dépend, si tu veux voir Monsieur Halley avant. » dis-je en m’approchant d‘elle, lui demandant sa main. « Ce n’est que pour couvrir ta plaie et faire comme si tu avais eu beaucoup de soin, cela rassura Fulmir. Je n’ai pas besoin de voir ta plaie pour te la bander tu sais, je peux faire ça les yeux fermés même ! » Et tu seras réparé si je les ferme, je te le promets !
« Les yeux fermés ? Uhm... défi lancé! » dit-elle avec bonne humeur en acceptant enfin de tendre sa main, ne l’ouvrant qu’une fois mes paupières closes. Sentant son sang pulser, je n’ai aucun mal et mes mains commencent leur œuvres sur cette main bien chaude, machinalement, je cartographie son système sanguin, cela forme toujours un beau tableau de fil.
« Et ainsi Fulmir pourra continuer son travail l’esprit tranquille et Jon va croire que nous avons rejoint ce nouveau syndicat dont parle O’Connor à longueur de journée. » elle prit un voix un peu plus théâtrale. « Monsieur Halley, il est presque 15h30, nous déclarons l'heure de la pause syndicale scones et chocolat ! » Je ne sais pas vraiment en quoi c’est important ce truc syndicale… avoir des droits, je trouve que c’est déjà bien d‘avoir le droit de travailler ici… d’être bien payé et de pouvoir avoir son indépendance grâce à cela. indépendance que je dois retrouver auprès de la banque… je ne comprends pas pourquoi mes livres ont été bloqué et mes économies sous mon matelas volé … on aurait pu au moins me laisser ça, c’est de l’argent qu’on ne m’a pas offert gracieusement. Je fini mon bandage habilement, usant de mon pouvoir pour refermer sa plaie via une stimulation sanguine et j’ouvre les yeux quand tout est terminé. Et si je t’ai proposé joyeusement de défis, c’est pour t’épargner la désagréable sensation de cacher ta main et ton étrange sang orangé… élément que j’avais vu quand nous avions été bourré aux vapeurs de bière de champignon.
« Nous ne devons travailler que huit heures par jour ! Au-delà heure sup ! hop hop on aligne les scones ! » Je lui sourit amusé avant de prendre mon manteau. « Allons faire un check up au salon de thé en face de l’Usine. » j'ai choisie de prendre la porte, deux lady (même si j’en suis pas une), sortant par le fenêtre c’est risqué et nous ne savons pas voler.
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Un sourire pour une après-midi de travail tronquée, c’était une drôle de notion, mais dans les faits oui, Jon ne dirait probablement à ce qu’elles prennent un après-midi à la dernière minute, qu’elle lui sourit ou pas d’ailleurs. De toute façon, Amélia souriait en permanence donc elle ne liait pas spécialement le comportement de l’industriel à sa faculté à offrir un visage agréable. En tout cas, le fait que Eva semble tentée par l’idée d’un petit goûter en avance était une heureuse nouvelle. Elle avait déjà faim et , bon, cette blessure témoignait bien du fait qu’elle avait un peu de mal à se concentrer sur son travail et Fulmir serait plus efficace les deux yeux braqués sur les rouages du Vinci, qu'à la surveiller du coin de l’oeil. Donc, une petite échappée du travail leur ferait du bien à tous, et surtout à la jeune infirmière qui avait habituellement dans le regard bien plus de paillettes.
Mais bon, si elle voulait remettre un peu de soleil dans le coeur de l’infirmière pour revoir ces fameuses paillettes qui lui allaient si bien au teint, surtout lorsqu’elles illuminaient ce beau sourire qu’elle offrait aussi avec beaucoup de générosité, la conscience professionnelle de la jolie blonde allait être un petit souci. Mais la chance semblait de son côté encore... et oui de toute façon les phénix sont chanceux c’est comme ça ! Qu’on ne vienne pas lui reprocher son éternel optimisme, une nouvelle preuve encore aujourd’hui, voilà que Eva proposait une petite démonstration de ses talents en proposant de faire un bandage les yeux fermés ! Eos n’hésita pas plus et lui confia sa main, tout en se lançant dans une scénette inspirée par le représentant syndical de l’usine, un irlandais à l’accent chantant. Et Evalyn renchérit en terminant d’une main de maître aveugle, le pansement.
C’était parfait, de quoi cacher la blessure qui lui chatouillait bizarrement, ou peut être que c’était normal, après tout, elle ne se blessait pas souvent et régler le tout d’une larmichette la plupart du temps, alors elle ne se souvenait pas tant de la sensation d’une petite blessure. Et la journée continua sur une meilleure lancée lorsque l’infirmière prit son manteau pour accepter définitivement cette pause gourmande.
« Bien, allons quérir le paiement pour notre dur labeur! » dit elle en rebondissant sur le trait d’humour qu’avait fait Eva et oubliant en emboitant le pas de la jeune femme que l’hiver était encore bien établit en ce mois de Janvier et que le froid allait la saisir à l’extérieur. Ce n’est qu’après quelques pas dans les ateliers que Amélia prit conscience de sa tenue. Elle s’immobilisa soudain, baissant les yeux sur sa tenue, qui tenait plus du garçon manqué que de la jeune femme de bonne famille.
Elle portait sa salopette de travail, qui ne choquait personne dans les ateliers ou sur la chaîne de montage du Vinci mais qui ferait drôle d’impression dans un salon de thé. « Viens, il faut qu’on passe à l’atelier du Vinci, il faut que je me change, je ne peux pas sortir comme ça. » déclara-t-elle avec simplicité en attrapant le poignet de l’infirmière pour l'entraîner à sa suite.
« Il est vrai que tu vas attirer l’attention sur toi. » fit la petite blonde la toisant de haut en bas, pour sa part Evalyn était dans une jolie petite robe avec un corset de cuir, une chemise blanche et une jupe brune à motifs pouvant s’allonger ou se relever et une paire de bottes hautes et par dessus, un manteau brun et long lui tombant presque mi cuisse.
Elle entraina l’infirmière à sa suite, lui faisant faire le chemin inverse à celui qu’elle avait fait avec Fulmir à l’aller. Elles ne tardèrent pas à déboucher dans l'aile aéronautique de l’usine où une ébauche déjà très avancé ce ce que serait le futur fleuron de la Halley corp. L’aéronef trônait dans l’atelier et des dizaines d’ouvriers de toutes tailles s'affairaient à l’intérieur et à l’extérieur de la large structure.
Eos continua son chemin sans prêter plus d’attention à tout ce remue ménage qui était son quotidien, et avança jusqu’à son bureau dont elle ferma les persiennes le temps de se changer, laissant Eva de l’autre côté de la porte pour quelques minutes. Elle ressortie parfaitement apprêtée et si elle n’avait pas une tenue digne de la noblesse, ses vêtements étaient de belle facture, entre une styliste personnelle à la maison et la paie plus que confortable entre son travail pour Jon Halley et ses aller-retours à Chicago avec Nathaniel, la rouquine n’avait pas besoin de beaucoup compter ses deniers, toutefois, elle ne tombait pas non plus dans l’ostentatoire et portait une simple jupe à carreau avec un chemisier blanc aux fines dentelles sur laquelle venait un gilet à la coupe plus moderne. Elle avait aussi réajusté sa coiffure et son maquillage tel le petit oiseau coquet qu’elle était.
Et en parlant de petit oiseau, elle avait une jolie petite boite ouvragée lorsqu’elle sortit de son bureau. Amélia sifflota quelques notes et quelques secondes plus tard, un petit oiseau mécanique au coeur d’or au sens littéral du terme vint se poser sur sa main. Eos passa un doigt sur son dos pour activer le petit mécanisme se cachant entre deux rouages et le petit oiseau devint inerte dans sa paume. « Bonne nuit Barnabé. » Elle le prit et le rangea dans la boîte qu’elle plaça ensuite dans son sac avant de se tourner vers sa partenaire de gourmandise du jour. « Cette fois, nous pouvons y aller. » dit-elle en tendant son bras à l’infirmière.
(c) princessecapricieuse
missives : 123
ici depuis le : 30/06/2020
Espèce : Sorcière du sang
Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
Docilement, je suivais l’ingénieur en cheffe de cette Usine. Mine de rien, niveau inspiration pour la gente féminine, elle était au top niveau ! Aéronaute de talent, femme indépendante et maintenant femme à la tête d’un secteur dans une usine révolutionnaire, elle pouvait donner des aigreur d’estomac à bon nombre de noble de cette société. Même si petit à petit cela tant à changer, comme cette première femme inspecteur qui est aussi la fille de l’un des leader de la Ligue… La Ligue, cela me tournait au fond du crâne et je n’arrive pas à faire en sorte que tout cela me glisse. Je suis complètement nue, je n’ai plus rien pour me protéger ou même me soutenir. Je suis une vieille commode qu’on a balancé à la décharge subissant les intempéries et les rats. J’eu soudainement froid, mes bras se serrèrent l’un contre l’autre essayant de garder un peu de chaleur alors que la grande rousse venait à se changer. On ne se rappelle jamais de sa naissance, de la douleur de l’air dans ses poumons… j’ai l’impression de vivre une seconde naissance et elle est terrifiante… comme si jusqu’à maintenant j’étais dans ce petit ventre chaud, inerte et ballotté selon mon hôte et qu’une fois expulsé le monde extérieur semblait bien terrifiant. On m’avait ôté mon coton et redonné ma vie sans que je la veuille. Cela me remet dans la gueule, à quel point je ne suis rien. Cela ne me fait pas mal, soyons clair, je sais que je ne suis rien, que je ne vaux rien… c’est plus l’immensité de ce « rien » qui me fait mal. Au fond, je pensais être utile et valoir un peu d’intérêt de la part de ma reine… j’avais dû l’être mais j’étais bien serviable pour lui servir de fusible. Pourquoi se débarrasser de moi ainsi ? Ne pouvait-elle pas me mettre dans la confidence ? Je l’aurais fait en toute âme et conscience… de peur qu’on fouille dans mon esprit ? Oh voyons … je suis une espionne, je sais mon métier, je sais faire beaucoup de choses, je suis un bel outil façonné par les griffes de la nuit… alors bon, je n’aurais pas failli, je ne l’ai jamais fait.
Drôle de récompense pour le petit moustique bien brave.
Mon regard se pose sur un miroir des vestiaires, j’ai l’air morte physiquement, les traits sombres, les yeux un peu rouges et je n’ai plus mon rictus. Pourtant à l’intérieur chaque battement de mon cœur n’est que douleur. Douce ironie, avant j’avais l’air pleine de vie et morte à l’intérieur et j’inverse… aurais-je la chance d’avoir un jour la même émotion dans ma poitrine et sur mon visage ? Remarque, mort… on ne ressent rien. Mais je vivrai…oui.
Amélia apparut dans ses vêtements de bonne facture, traduisant de sa simplicité de cœur et de son niveau de vie qualitatif. Elle gagnait bien sa vie ici et en tant que pilote. De plus son mariage (qui est je ne sais pas quand), allait lui apporter un revenu stable de son fiancée inspecteur. Elle avait tout pour réussir et je comprends certaines jalousies qu’on les femmes envers elle… la liste est longue : belle, jeune, intelligente, talentueuse, chanteuse, joyeuse, bien mariée, aimée de tous et surtout du patron, belle toilette et libre. Je lui ferai parler de son compagnon, ça apportera un peu de chaleur dans nos rapports futiles de femmes, puisque j’ignore bien de quoi nous pourrions parler, elle ne va pas me dire pourquoi elle saigne orange.
En tout cas, madame était coquette et avait remis sa mise en pli, je lui fis un rictus agréable, avant d’observer le petit oiseau mécanique se poser sur sa main. Quelle merveille, j’aimais bien les rouages complexes de ses petites machines savantes, la Ligue avait quelques scarabés espions tout à fait façonnant à voir en marche. Peut-être que je pourrais demander à l’un des ingénieurs de cette usine de me faire un chien mécanique ? Au même titre que ses automates humanoïdes ? Au moins, celui-ci ne mourra pas et ne me stimulera pas dans mes bas instincts de sorcière de sang. J’allais me sentir bien seule, sans ces petits ronflements et couinements… il était contraignant à sortir ou même à se nourrir, mais sa présence était rassurante et surtout… j’aimais m’endormir avec le bruit de son sang dans son petit corps, il avait quelque chose de rassurant à dénouer ses veines et à fluidifier tout ça pour sa santé. Je me sentais importante pour ce petit être qui ne connaissait rien d’autre que moi. Au fond, je suis comme ma petite boule de poil… j’étais le petit chien de ma reine, sauf que je n’aurais pas tué mon compagnon à quatre pattes. Je sentis des larmes me monter aux yeux quand elle dit « bonne nuit »…
Mes pensées tournent autour de mes soucis et la moindre chose me donne une belle claque… je ne sais pas si je vais être de bonne compagnie, si j’ai les rivières en crue dans chaque œil ! Je reniflai chassant une larme et inspira en lisant le pli de ma jupe.
« Allons y. » fis-je en passant devant elle. On informa la secrétaire de Jon, que nous filions de toute façon j’avais une sale tête et la si froide dame m’avait déjà dit de rentrer chez moi avant de piquer de travers. Je n’étais pas le genre de fille capable de se vexer, mais cette fois, je l’avais été, retenant de lui avouer que je ne me loupais jamais pour euthanasier les vieilles chèvres dans son genre. Mais non, cela était bien idiot et je n’avais pas à être en colère.
Le salon de thé n’était pas bien loin et la morsure du froid me revigora un peu, alors que juste avant j’avais eu ce grand frisson. Il avait neigé dans la nuit, une fine couche de flocon sur les pavés, donnait presque une allure féerique à cet endroit industriel et si austère.
Ainsi le « fleur de thé », petit salon traditionnel anglais tenue par une femme à la figure ronde et douce, on se retrouvait dans un décoration praliné, poudré de sucre et de rose. Un vrai petit joyaux dans l’écrin de charbon du quartier. J’eu l'impression d'être dans un cocon et cela me fit un baume au cœur, un instant mon regard pétillant sur les lourds tissus à motif qui auraient fait une jolie jupe ou bien l’extravagance d’un siège bien confortable et dépareillé ! J’adorai chiner dans les vieux quartiers, avec un peu de savoir-faire et de la patience on pouvait bien refaire sa décoration, ses vêtements un peu plus aux goûts du jour et pas trop chère. Une bonne odeur de sucre flottait dans l’air… je pris place au fond dans un sofa si moelleux que je m'enfonçais en pouffant légèrement.
« C’est adorable ! » Je rebondis un peu avant de me saisir d’une carte. « Tes projets avances bien ? »
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Amélia avait soigneusement refermé la boîte de Barnabé, elle ne repasserai surement pas à l'atelier aujourd’hui puisqu’elle comptait offrir à Eva un peu de répis et de réconfort si elle le pouvait, avant de rentrer pour rejoindre Akakos qui aurait sans doute aussi besoin de réconfort avec la nouvelle qu’elles avaient apprises hier. Pour tout dire, s’il n’y avait pas eu sa boutique pour lui occuper l’esprit et Alexan pour veiller sur elle, Amélia aurait sans doute prit sa journée pour veiller sur le moral de la jolie oiselle qui avait rejoint leur petit nid depuis trois mois bientôt.
Miss Fogg ne fit pas de difficultés lorsqu’elles passèrent par son bureau pour prévenir la direction de leur défection. De toute façon, même si Amélia ne l’avait pas souligné par politesse et pour ne pas enfoncer le moral déjà bien bas de l’infirmière, son état se lisait dans l’aspect terne de son teint et dans la rougeur de ses yeux, la retenir à son poste n’avait pas grand intérêt pour l’heure, quand à elle, la secrétaire s’était fait une raison depuis longtemps sur le fait que l’ingénieure menait sa barque un peu comme elle voulait, et puis même si elle s’octroyait parfois des pauses inopinée, comme aujourd’hui, tous savaient qu’elle ne comptait pas ses heures lorsqu’il le fallait. Et puis bon... Jon ne lui refusait pas grand-chose de toute façon.
Leurs pas les conduisirent jusqu’à la petite place qui accueillait les rares boutiques et restaurants du quartier. Ce n’était rien de très luxueux ni de très varié, ce petit espace de vie s’adressait avant tout aux ouvriers et la "fleur de thé” faisait office d’exception dans le décor. La gérante était issue d’une famille d’ouvrier et elle même avait travaillé dans une usine pendant quelques années, elle avait voulu ouvrir un endroit plus chaleureux qui offrait aux quelques travailleuses un cadre plus à leur image et si dans les premiers temps les affaires n’avaient pas été très bonnes, les femmes étant encore trop rare dans les ateliers du secteur, la douceur des mets proposés par Beryl et la chaleur de son sourire avait fini par charmer quelques hommes qui s’arrêtaient prendre un café sous couvert de venir acheter une friandise pour leur femme, leurs enfants ou pour charmer une donzelle qu’ils devaient retrouver après le travail. Et puis, Amélia avait fait un peu de lobbying à la Halley corp. et celà avait porté ses fruits. Une mince couche de neige blanchissait le décor, ça apportait un peu de magie à l’endroit mais Amélia ne pouvait s’empêcher de trouver ce décor triste aujourd’hui ou un peu lugubre... Sans doute le fait que les décorations de Noël avaient toutes été retirées, bien qu’il n’y en avait jamais eu beaucoup dans ce quartiers mais quelques boutiques et quelques familles avaient égayées leurs fenêtre pendant les fêtes, aujourd’hui, il ne restait que quelques lumières et la neige pour rappeler ce temps d'insouciance.
Qu’importe, l’idée était d’égayer un peu la journée de l’infirmière, et si la rue avait un aspect tristounet, Eos savait qu’il n’en serait rien dans le petit cocon douillet du salon de thé où la décoration florale et colorée était assortie au sourire et à la bonhomie de la gérante. Elles s’installèrent autour de l’une des petites tables rondes, et Amélia sourit de voir Evalyn rebondit sur les coussins et elle imita son mouvement en profitant de se caler le postérieur confortablement.
« Il faut en profiter maintenant, après avoir manger nous serons trop lourdes pour rebondir. » dit-elle avec humour avant de répondre à la question de la jolie blonde un peu trop triste en ce jour. « Oui, le prototype du Vinci volera bientôt et nous saurons enfin si toutes nos idées farfelues sont viables ou non. Tu viendras assister au premier essai d’envol ? »
Evalyn pouffa doucement « Si tu arrives à faire voler le Vinci, alors on arrivera à rebondir ! Hum que si je peux monter dedans ! Sinon, même pas la peine que je reste au sol pour vous voir toucher les nuages ! » elle lui fit un rictus un peu plus doux « De quel genre d’idées farfelues ? »
Amélia eu un petit rictus navré « Pour le premier vol d’un prototype, on emporte pas de passagers... c’est assez dangereux, je ne sais même pas si Jon acceptera que je le pilote... Enfin il ne pourra pas m’empêcher, il ne le sait pas encore voilà tout » dit elle avant de répondre a l’autre question « On a intégré une salle des commandes rotative, si ça fonctionne, ce sera le premier modèle au monde à avoir cette particularité. »
Evalyn eut un pouffement de nez une nouvelle fois amusé. « Le danger ne me fait pas peur et tu ne le sais pas encore, mais tu auras besoin d’une infirmière pour pallier le danger. » elle reprit son expression exprès retroussant le nez. « Et cela apporte quoi niveau technique ou même conduite de l’engin ? »
Amélia sourit plus franchement « Et bien, nous verrons combien de personnes autorisera Jon. Ce système permet de faire pivoter le ballon au-dessus de la nacelle où se trouveront les passagers, ainsi, on espère amortir suffisamment les désagréments des changements de caps. Le but ne sera pas d’avoir un ballon rapide mais au confort inégalé, un ballon de croisière. » expliqua t’elle en baissant un peu la voix, il ne faudrait tout de même pas qu’un concurrent de la Moxon entende tout ça.
« Oui, il n’aura peut-être pas le choix ! Oh, bonne idée… et pour éviter l'ennui d’un voyage plus long ? Vous avez prévu de mettre une immense verrière avec un petit salon ? » demanda t’elle aussi plus bas ma mimétisme.
« Oui, il y aura des salons d’observation et si tout fonctionne comme on le pense, même un accès extérieur protégé pour vivre le frisson du vol. Tu voudras que je te montre les dessins de Monsieur Halley ? » « Oh… » elle semblait perdu un cours instant dans ses pensées. « C’est une bonne idée, j’aime observer le ciel auprès des verrières des ballons où j’ai eu la chance de mettre les pieds. Pourquoi pas, si cela t’es permis. »
« Je demanderai à Jon. Tant que tu n’es pas une espionne à la solde de la Moxon, il n’y a pas de raisons qu’il refuse. » déclara Amélia avec confiance. « Tu me vois espionne Amélia ? Je devrais me sentir flatté que tu me trouves si maline ! » fit-elle en pouffant mettant une main devant sa bouche.
« Maline, je n’en doute pas une seconde. Mais espionne, je n’espère pas! Sinon, je vais devoir te faire taire à jamais avec tout ce que je viens de te dire. » dit la rouquine en prenant une voix menaçante pas très réussie.
« Oh je ne suis pas si maline… c’est un air que je me donne sans doute. » dit-elle en haussant des épaules, Evalyn ne se vantait jamais, elle était plus du genre a dire ouvertement qu'elle n’était pas futée. Et ce genre de modestie était rarement l’apanage des vrais idiots. « Et comment ? Tu vas m'étouffer de ta belle humeur ? »
« J’ai un plan. » répondit Amélia un regard faussement machiavélique, penchée vers Evalyn par dessus la table pour chuchoter la suite « A ton avis pourquoi je t’ai emmené ici... les scones.... » La rousse se redressa riant de sa propre blague, d’autant que c’était Eva qui avait proposé l’endroit mais qu’importait, il n’y avait rien de sérieux dans tout celà, a part ces quelques mots qu’elle ajouta avec un regard plus bienveillant posé dans les jolis yeux bien trop triste en ce jour. « Ne te sous-estime pas autant, ce n’est pas donné à tout le monde de savoir soigner. »
« Oh les scones, tu vas m’étouffer ici ? Tu devrais prendre des gâteaux plus secs alors ! » dit-elle amusé, faisant s’élargir à nouveau le sourire d’Amélia, puis Eva secoua la tête doucement. « Je n’ai pas de mérite, j’ai cette fibre depuis toute jeune, c’est un peu comme de la musique pour certain. »
« Et dit on de Mozart qu’il n’était pas malin ? » demanda la rouquine. « Je ne l’ai jamais rencontré. » s’amusa Evalyn. « Mais remarque on a surement la même vie, enfin surtout sur la fin de la sienne … » elle soupira avant de lever la tête vers la tenancière qui ne tarda pas à venir prendre leurs commandes, arborant un joli tablier fleuri sur sa robe d’une simplicité qui trahissait ses origines modestes. Elle était rapiécée par endroit mais parfaitement propre.
« Miss Evalyn, Miss Amélia ! C’est un plaisir de vous voir. Vous n’avez pas ramené votre grand ami aujourd’hui, il n’a pas aimé mon pain d’épice ? » s’exclama joyeusement la femme au visage rond et aux joues roses.
« Je sais qu’il vous a tapé dans l’oeil Beryl mais aujourd’hui c’est après-midi entre filles! » répondit avec le même éclat la rouquine. Elle avait réussi à traîner Alexan jusque là peu avant les fêtes. La phénix s’amusait à faire goûter pleins de choses variées au lamassus qui même s’il ne jurait que par la viande cru cédait souvent aux petits caprices de son amie qui s’évertuait en espérant le voir un jour découvrir une nouvelle saveur qui lui permettrait de varier un peu plus ses repas. C’était sans doute perdu d’avance, mais la jeune femme s’amusait de ce petit défi et ne forçait jamais Rion à faire plus que gouter. C’était devenu un jeu et elle avait promis en retour de goûter la viande crue, la vraie, pas celle qu’on servait dans les restaurant, mais elle ne s’était pas encore pliée à sa part du défi
« Et bien tant pis pour moi. Même si votre présence illumine mon salon Miss Evalyn, je dois bien avouer que j’ai un faible pour les grands blonds. » continua la femme en se penchant vers Evalyn comme pour lui glisser un secret qui n’en avait pas du tout le ton puisque la moitié de la salle pouvait entendre la voix forte et rieuse de Beryl.
Evalyn pouffa doucement « Je comprends, le blond est assurément la couleur du soleil ! » s’amusa la jolie petite blonde « Qui est donc ce grand blond ? Si c’est le fiancé d’Amélia, je crains ma chère Beryl que votre cœur ne soupire à la mauvaise porte. Mais on vous trouvera un grand blond et musclé pour vous consoler. »
« Oh! Mais c’est lui qui vous a offert la jolie bague alors ? » demanda Beryl
« Oh non, Alexan est un ami. » corrigée la rouquine autant pour Beryl que pour Evalyn.
« Vous avez toutes vos chances alors ! » répondit Evalyn avec un clin d’œil.
La gérante avait froncé un peu les sourcils avec un regard dubitatif sur Amélia avant de s’essuyer les mains sur son tablier et de retrouver son sourire des plus jovial au trait d’humour de l’infirmière.
« Alors vivement sa prochaine visite. En attendant, que puis je vous offrir aujourd’hui? » demanda t’elle prête à prendre la commande cette fois.
« Des scones à la confiture et un chocolat chaud maison avec... » Amélia mima une petite spirale montante du bout du doigt pour demander l’ajout de crème sur le haut de sa tasse.
« Double dose de crème fouettée » ajouta t’elle connaissant parfaitement les habitudes de consommation de l’aviatrice. « Et pour vous ? » dit-elle en se tournant vers Eva.
Evalyn pouffa doucement « Un moelleux au caramel avec tout autant de supplément chantilly… et un thé blanc aux agrumes. Le « renouveau ». »
« Du lait pour le thé ? » demanda t’elle.
« La simplicité est parfois le meilleur. Sans rien d’autre merci. » Evalyn hocha la tête, attendant que Beryl disparaisse avant de plonger son regard bleu avec une petite lueur plus pétillante. « Alors ? On a un grand ami blond qui fait battre des coeurs ? Et qui en prime on invite au salon en face de l’usine ? » elle ricana un peu, essayant de prendre un air de fouine, mais elle manquait de conviction à cause de sa tristesse.
« Oui, un grand blond au sourire ravageur. » expliqua-t-elle en toute innocence. « Alexan me rejoint de temps en temps pour la pause déjeuner, enfin un peu moins ces derniers temps, il est très occupé. » S’ils avaient souvent pris ces petits moments de pause ensemble en Août ou en Septembre pour pouvoir profiter l’un de l’autre malgré l’emploi du temps chargé de l’aéronaute, ils ne le faisaient plus depuis que le lamassus avait pris à sa charge la sécurité de Akakos, mais ils se retrouvaient souvent tous le soir à la maison surtout depuis que Ani était parti en voyage. « Mais on se voit plus le soir ce n’est pas grave. Tu voudrais que je te le présente ? » demanda la rouquine, après tout, Alexan souffrait de sa solitude et même si de part son espèce il n’était pas garanti de trouver auprès des humains la compagnie adéquate, il ne fallait jamais partir défaitiste sur une rencontre tant qu’elle n’avait pas eu lieu. Et puis... si les larmes de la belle blonde étaient dues à une peine de coeur, Alexan était en effet un très bel homme.
« Me le présenter ? Si ce n’est pas ton amant… et qu’il est aussi solaire que toi, pourquoi pas. » demanda avec cette pointe de franchir la jeune femme, elle était connue pour ça. « Même si … peut-être que tu es partageuses dans ce domaine. »
Son amant ? Partageuse ? Ah ! Amélia plaqua sa main sur sa bouche pour cacher le “oh” muet qui s’y était dessiné. « Oh non... j’ai encore parlé trop vite et sans réfléchir. Alex n’est pas mon amant, enfin je l’aime énormément mais ce n’est pas ça. Je n’ai pas couché avec lui pas plus qu’avec Gordon enfin pas comme ça. » elle se mit à rire « Je crois que je m’enfonce. » Elle laissa passer quelques secondes le temps de calmer son pouffement
(c) princessecapricieuse
missives : 123
ici depuis le : 30/06/2020
Espèce : Sorcière du sang
Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
Il avait l’air d’avoir des idées révolutionnaires encore dans l’atelier ! je dois dire que j’ai hâte de voir le lancement, même si le 1901 devrait être revisité comme petit nom ! Et sous le coup de plaisanterie, je repris les mots de cette femme solaire. Franchement, elle devrait rendre visite aux cimetières elle serait capable de rendre les lieux plus festifs. Peut-être que je serais dans cette cabine rotative pour le premier vol ? Malgré le danger ? Je n’en ai pas peur, je suis né dedans et j’ai connu ça. Quand je serais dans une prison, en attente d’être pendue, aurai-je un manque ? Me dire que je ne pourrais plus partir à l’autre bout du monde ou bien soigner quelques blessures dans une entreprise, décidément pas habité que par des humains ? Je pense que si je peux ressentir du manque une fois, les cervicales brisées, ça serait simplement de la vie. J’eu une aigreur d’estomac, en accord avec les frissons décrits par la belle. Je dois dire que ça me plairait bien, j'adorerai me mettre au soleil et observer la mer de nuage, me dire qu’on est dans les airs sans attache, sans rien pour nous retenir dans ce souffle de liberté qu’un oiseau peut sentir. J’aurais aimé voler et à la fois non… car j’aurais perdu cette émotion dans mon ventre et se qui me fait parfois sentir que j’ai le droit de respirer sans permission. Réflexe d’espionne, je fais la conversation, le sujet m’intéresse suffisamment mais surtout je me dis naïvement que si j’en sais plus sur ce ballon, c’est une manière de surveiller les agissements d’un homme embauchant des créatures. Cela ne vaut surement rien pour la Ligue, mais ma mission de base avait été d’approcher Jon pour ma reine (qui s’en était vite désintéressée) puis m’avait dit de continuer à surveiller l’endroit, surtout quand il avait été approché par la Ligue. Il était surveillé légèrement et j’étais la personne la plus adaptée pour ça… au moins, cela me servirait à prouver ma bonne foi, je n’ai jamais manqué mes rapports ou même donner mon avis. De toute façon, un humain loin d’être ignorant de la magie intéresse toujours la Ligue. Et en parlant de ça… une espionne ? haha mais j’en suis une ! mais sûrement pas pour la Moxon ! Cela me fit rire et bien entendu, je lui servit une petite boutade. Et son petit plan était fort drôle, je m’imaginai étouffé avec des gâteaux,ce serait une mort originale et sucrée ! Quant à ma modestie, qui n’en n’était pas une, puisque je savais être pas la plus maline ou intelligente… Je sais soigner car c'est facile pour un sorcier de sang, beaucoup sont dans cette profession d'ailleurs, comme quoi nous avons un pouvoir terrifiant mais nous aimons sauver des vies.
Beryl arriva bien vite et je dois dire que la conversation anodine d’une prise de commande, venait à déboucher sur … ce qui semblait être le fiancé d’Amalia ? Oula non, Alexan, l’homme qu’elle voit le soir ? Madame est donc une femme volage ! Peut-être qu’elle fréquente aussi Jon ? Lui avait-il dit que j’avais été sa « pute » ? Ou bien non ? Ce n’est pas bien glorieux pour un monsieur d’annoncer à son amante qu’il fréquente des filles de mauvaise vie. Mise à part Miss Fogg qui savait, le reste de l’usine pas vraiment. Et pis bon, Jon savait aussi que j’étais une sorcière.
Ah non ? pas de petit scandale marital ? Juste un ami ? Oula ma belle, j’en connais pleins d’homme qui se disait ami avec moi ! Remarque: être inspecteurs, c’est avoir des horaires assez terribles et il faut bien un peu de compagnie… et voilà qu’elle me propose de le rencontrer ? Tu es adepte des échanges ?
Quoi ? … J’ouvre un peu les yeux stupéfaits. Gordon c’est son fiancé non ? Et … elle n’a pas couché avec ni l’un ni l’autre mais pas « comme ça » ? Comment alors ? Je cligne une nouvelle fois, les yeux… avant qu’elle enchaîne sur une sacrée liste de compliments sur son ami nocturne… et le pire c’est qu’elle était d’une sincérité touchante. Être amie avec elle et entendre tout ça devait réchauffer les cœurs les plus froids.
« Oui tu t’enfonces dans mon incompréhension … cela veut dire quoi « pas coucher avec quelqu’un, pas comme ça ? »… » enfin elle devait être une femme de grande vertus et attendre le mariage. Bon moi qui pensait juste avant qu’elle fût volage, j’aurais pu l'insulter sans savoir.
« Et bien, on a déjà dormi ensemble, dans le même lit, dans les bras l’un de l’autre. Mais on a jamais fait l’amour. » expliqua-t-elle avec naturel. Sa bouche s’ouvrit l’espace d’un instant avant de se refermer sur un sourire, elle avait dû réfléchir avant de parler cette fois. Je me demande si elle boit un verre ce que cela pourrait donner …. « Vous vous êtes réservé pour le mariage ? » Ils m’ont l’air mignon et si l’homme n’était pas vierge, alors il est très gentil. Cela existe t’il chez les hommes ?
Amélia sembla avoir une petite hésitation avant de répondre en hochant la tête. « Oui, c’est ça. » « Lui aussi ? » Mais ça existe des hommes vierges et adultes ?
Elle sembla perplexe « Euh.. oui... Enfin Gordon, pas Alexan. »
Pas Alexan ? Cela veut dire qu’elle en avait parlé avec un homme ? Je me mordis la joue… mais quelle étrange dame que voilà ! Une vierge parlant de sexualité à un homme d’expérience ? Lui demandait-elle des conseils pour sa nuit de noce ? Il devrait en donner à son inspecteur vierge… haha c’est cocasse quand même ça …
« Il est rare que les hommes soient véritablement vierge… je ne sais pas si tu as de la chance d’être tombé sur un homme bien pieux ou bien… Son manque d’expérience va être lamentable pour votre nuit de noce. Enfin, ce n’est pas le plus important, s’il est gentil. » j’essaie de comprendre un peu mieux cette femme et ses relations… j’ai l’impression d’être dans un roman ! En tout cas, je continue à être franche, elle ne semble pas réagir vivement.
« Je ne sais pas enfin.. Oui il est gentil. Gordon est mon âme soeur, on est semblable, il est si lumineux et il a une telle force en lui, un courage immense et un réel sens de la justice. Je sais qu’il peut être dur quand il faut et pourtant, je n’ai jamais vu un regard aussi doux que le sien. » Si elle avait paru plus gênée au début, partir dans l’énoncé des qualités de son fiancé lui faisait retrouver un air plus posé. « Mais ce n’était pas notre sujet je crois, je parlais de te présenter mon grand ami. »
Je l’écoutai avec attention… je vais me réveiller, je suis dans un conte de fée avec une princesse et un chevalier vertueux. J'ignore si elle est particulièrement naïve ou bien trop amoureuse pour me décrire autre chose ! Un vrai gentil ? Je lui fis un sourire, voyant qu’elle voulait revenir sur le sujet. Son fiancé était assurément trop intime, elle m’en avait déjà dit beaucoup. Je note qu’elle ne mentionne pas son physique, donc elle l’aime véritablement, comme l’âme soeur qu’elle décrit si joliement.
« C’est beau, même si ce n’était pas notre sujet. donc, ton Alexan il est aussi gentil ? »
« Alexan est très gentil, très beau, très grand, sécurisant, drôle, respectueux. Il fait preuve d’un grand courage et c’est quelqu’un en qui j’ai une confiance absolue. Un homme bien comme on dit avec un grand coeur. » sa voix trahissait la sincérité absolue de ses propos tout comme l’éclat de ses yeux vert encore pétillant de son léger fou rire.
« Tu sembles lui porter beaucoup d’affection, il a de la chance qu’on puisse le complimenté ainsi. Et cet homme est célibataire ? Avec autant de qualité et qui plus est-il est beau… être célibataire serait un conte de fée ! A moins, qu’il soit mal né ? » je lui sourit, parler d’elle était marrant et cela éloignait un peu mes tristes pensées.
« Je ne lui connais pas de fiancée et je crois que ce n’est pas vraiment son truc. Mais il mérite tous ces compliments. Que veux tu dire par mal né ? » s’enquit finalement l’ingénieure en penchant la tête sur le côté.
« Les femmes ou les fiançailles ? » fis-je sûrement trop franchement, voilà il était un de ses hommes aimant plus la belle tige d’une fleur que ses pétales… je ne vais rien dire, j’ai couché avec tous les sexes… même les plus tordues, donc bon. Mais je trouve ça toujours dommage, qu’un homme ne vienne pas faire le bourdon mais préfère les gros dards, cela à un côté gachie. « Un bâtard, d’extractions ouvrière … un bourgeois ou noble. Quelqu'un comme la plupart des gens travaillant dans les usines autour, sans dénier ni bien à offrir à un bon mariage. »
« Les fiançailles, enfin toutes ces règles sociales qui sont un peu stupides il faut bien l’avouer. » répondit Amélia les sourcils un peu froncés sans que ça ne confère de la méchanceté à son regard, plus un coté un peu sévère d’institutrice « Comme ces notions de naissances, c’est stupide. Ce n’est pas où l’on naît qui détermine qui on est, ni si nous valons le coup d’être aimé »
Elle venait de quel monde cette Amélia ? Je veux bien croire qu’aux USA il y a une certaine liberté, mais sur le coup ces propos m’ont presque l’air pas « humain »… enfin un humain n’a pas le sang orange. Son ami l’était aussi ? Cet Alexan si bellâtre et si peu enclin à se soumettre aux règles un peu rétrogrades de notre si belle société digne d’un corset trop serré ?
« Ce sont les conventions sociales humaines. » dis-je simplement l’air de rien, alors que mes mots étaient bien choisis. Beryl arriva avec nos commandes et je pris mon thé pour le faire infuser. Amélia avait bien fait de se blesser, mon après-midi me donnait un peu de courage et surtout je renouais avec ma fonction, me permettant d‘oublier un peu mes tourments.
« Oui c’est bien stupide… comme d’obliger des lady à se marier avant ving cinqt ans, sinon elles sont considéré comme « dépassées »… les mariages arrangés sont bien triste. »
Et je repensai à mon amie Ermelinde qui avait fait un bien mauvais mariage pourtant elle en avait eu l’air contente… puisqu’au fond les termes de son mariage se résumait à faire ce qu'elle voulait tant que cela n’entache pas la réputation de Nathaniel, qui est passage devait être toute aussi scandaleuse. J’aurais su qu’il était fiancé à elle, je ne l’aurais pas séduit. Même si je crois que monsieur a été dès le début initiateur, preuve que c’est un homme volage et au fond, qui fait tout comme sa femme aux multiples amants. Ils avaient bien raison. Je n’ai pas connu la joie d’être aimé autrement qu’un amour indéfectible d’une petite boule de poil. Certes, beaucoup d’homme m’ont aimé parfois même trop tôt alors que j’aurais dû jouer aux poupées au lieu de leur servir de poupée… mais aimer, avoir le cœur qui bat la chamade comme décrit dans ses affreux romans à l’eau de rose, qui vous pourrissent l’esprit et qui tente de vous faire croire que le monde est beau… non… jamais. Et que dieu, ce connard m’en préserve. La vie est sombre, la vie est moche, elle vous jette dehors sans même vous prévenir et elle se finit au bout d’une corde. Et qui voudrait aimer, une femme pouvant jouer avec le sang ? Qui est hystérique dès qu’on se coupe, qui adore les bains d‘hémoglobine, qui se vautre dans l’horreur comme une sirène dans l’océan ? Qui pourrait aimer un moustique ? personne de bien censée.
Et je crois, que je me sentirai mal, qu’un homme puisse m’aimer sincèrement, j’aurais peur de le voir comme une pioche à sang ou de lui faire mal.
« Mais tu vas te marier… C’est beau un mariage par amour non ? Ou c’est aussi stupide ? » fis-je curieusement. Pour une futur femme marié, elle avait un discours bien tranchée.
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Oh lala ! Amélia n’en ratait pas une, enfin, c’était un peu comme ça à chaque fois... toutes ces manigances pour cacher sa “mauvaise vie” .... cette époque était si coincée ! Enfin, il y avait eu toutes les époques précédentes aussi, non l’humain mettait un temps fou à évoluer sur ces questions et ce mariage était certes une excellente idée pour préserver l’image d’Amélia... autant c’était une sacré source de bourdes ! Évoquer son amitié profonde avec Alexan aurait soulevé bien moins de questions ou de froncements de sourcils si elle n’avait pas cette bague au doigt. Avec cet anneau, voilà que le pauvre homme passait de potentiel soupirant à amant, et les deux mots n’avaient pas la même connotation dans la société actuelle ! Et non, elle avait encore trop parlé et voilà que Eva la questionnait sur la façon dont elle couchait avec les deux hommes sans “coucher” avec eux comme le pensaient les humains. Bon, celà elle pouvait l’expliquer, dormir contre un homme sans qu’il entre en vous, ça n’avait rien de choquant, pour des phénix c’était même très courant et avec Alexan c’était devenu normal, il aimait autant le contact qu’elle et il appréciait la chaleur de son corps et même si lui était sexuellement actif, il avait les respect de ne rien tenter, il savait tout du rapport d’Amélia à ce sujet, il lui avait même montré... Non, ça, il valait mieux ne pas le dire, ça soulèverait des questions auxquelles elle ne pourrait pas répondre, surtout à une humaine.
Décidément, elle s’enfonçait à chaque phrase! Est ce qu’ils se réservaient pour le mariage maintenant... c’est ça que faisaient les aristocrates en général oui, les pauvres étaient beaucoup moins regardant mais cela restait une norme ou au moins une image même si elle n’était que rarement respectée au sens strict... Alors oui, voilà de quoi calmer les bourdes en pagaille et essayer de paraître normale non ? Mais voilà que la question suivante la désarçonna... ils ne s’étaient pas vraiment mis d’accord sur ce genre de détails... Et bon, Ani avait déjà essayé de faire un oeuf par le passé, plusieurs fois sans succès, ce qui restait un grand regret pour lui. Mais bon, pour les humains, c’était les deux ou pas qui attendait le mariage ? Et puis, bon elle n’allait pas lui expliquer que Ani était vierge dans cette vie mais pas dans les précédentes ... donc autant dire que lui aussi, ce serait plus simple et éviterait d’autres questions sur le sujet. Enfin, elle ne parlait que de Gordon ou elle parlait encore des deux hommes ? Et encore, elle n’avait pas parlé de son amitié avec Nathaniel ou même de Jon qui avait un intérêt particulier pour elle, il le lui avait avoué... Oh que les relations hommes femmes pouvaient être compliquées à cette époque.. Par le passé aussi, mais non, à cette époque où tout le monde semblait hésiter entre traditionalisme et modernité, ça rendait le tout tellement instable et changeant selon l’interlocuteur!
Et d’ailleurs Eva semblait être de celles qui penchaient plus pour la modernité que le conservatisme, c’était plutôt bien, elle était plus ouverte d’esprit mais celà impliquait aussi qu’elle posait plus de questions. Ou évoquait à voix haute ce que des bigotes auraient tû même si elles y pensaient. C’est vrai que la nuit de noce semblait une sorte de Graal dans les unions humaines. Déjà que Ani et Eos n’avaient toujours pas fixé la date du mariage... d’ailleurs ils allaient devoir y penser sinon ça allait finir pas jaser ça aussi... Bref, la fameuse nuit de noce n’était pas censée être très différente de d’habitude, ils la partageraient même avec Akakos sans doute. Et puis bon, elle n’allait pas non plus lui expliquer qu’elle avait déjà réfléchi à "essayer" avant le mariage, enfin avant, après, celà n’avait pas réellement d’importance au fond. Si elle pouvait avoir cette liberté de paroles avec d’autres êtres magiques ou aussi vieux qu’elle, les humains aussi adorables et modernes soient ils n’étaient pas souvent apte à comprendre... même les créatures ne comprenaient pas toutes alors... Alors quel meilleur moyen de s’extirper de cette discussion délicate qu’en se lançant dans l’énoncé des qualité de Gordon et recentrer sur le sujet initial... présenter Eva et Alexan pour égayer le visage de l’une, et offrir un peu plus de monde dans la vie de l’autre. Et c’était parti pour l’énumération des qualités d’Alexan qui étaient tout aussi nombreuses... de toute façon, Amélia n’avaient que compliments à dire sur ses hommes et ses amies aussi, si elle pouvait voir certains de leurs défauts... ils n’avaient aucun intérêt à être relevés ou même à rester en mémoire.
Et l’infirmière trouvait de nouvelles questions, s’interrogeant notamment sur les origines sociales du lamassus... enfin Amélia n’en avait aucune idée, ou plutôt si, celle que cette question ne s’appliquait pas à un être tel que lui ! Comme elle ne devrait pas s’appliquer aux hommes mais ça, c’était leur demander trop de sagesse encore. Oui c’était le terme juste, des conventions sociales humaines! Amélia acquiesça de la tête à ces termes. Et Eva continua sur ses réflexions sur l’âge des mariages. Pourquoi ce point intéressait Eva, se cherchait-elle un mari ? Etais-ce ça la source de sa tristesse ? Elle se trouvait trop vieille pour intéresser un homme dans une union ?
Amélia avait réceptionné son chocolat et ses gâteaux nappés de confiture alors et déjà elle plongeait son doigt dans la chantilly, trop pressée de la goûter.
Eva se reprit, comme si ce discours sur les mœurs stupides était une digression qu’elle n’aurait pas dû faire devant une future mariée. Bon ce n’est pas comme si celà avait une réelle importance pour la phénix. Ah non, en fait, elle lui demandait le pourquoi de son mariage... Bon cette fois, elle devait faire plus attention à ce qu’elle allait dire. Amélia profita d’avoir le doigt dans la bouche pour se laisser le temps de réfléchir aux premiers mots du moins. « Et bien, je te l’ai dit Gordon est une âme soeur. Mais si ça ne tenait qu’à moi, je n’ai pas besoin de mettre une bague pour l’aimer, l’amour ne tient pas à un objet ou une cérémonie... Même si, lorsqu’elles sont conduites par l’amour, elles sont très belles je dois bien l’avouer. Je suis allée à un mariage en Septembre et je n’ai pu m'empêcher de verser une petite larme devant l’émotion des jeunes époux, eux c’était vraiment un mariage d’amour, unique et fort. »
Accueil
(
