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(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902
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Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva

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Evalyn I. Bousquet
missives : 123

ici depuis le : 30/06/2020

Espèce : Sorcière du sang

Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)

Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)

Age : 25 ans

Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté

alignement : Neutre - neutre

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Avatar : Kristen bell

crédits : by ina

Pseudo : Ina

DC : Tristan-Ayln-Lulu-Alexan-Anastasis

Evalyn I. Bousquet
Intronisé
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Sam 21 Mai 2022 - 16:52


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Un mariage d’amour ? Voilà qu’on parle de belle chose, cela me fait un peu de bien, me dire qu’il avait encore de la beauté dans ce monde, ne plus penser à ce que je vivais chaque jour.

« Des amis ? C’est beau que cela existe. » fis-je un peu morne. La sincérité, quelque chose d’ironique. « Tu aimerais faire quoi pour ton union ? » fis-je plus joyeusement, me forçant à cette belle humeur, pour lui faire hommage.
Il ne faisait pas spécialement beau dehors, de toute façon, il fait toujours sombre dans ce quartier, mon regard se perdit un peu sur le beau visage lumineux de cette femme. Même de nuit elle pourrait faire fondre un vampire ! Il eut un bruit de sonnette, un homme passa dans le salon, absorbé par ma source de lumière, je ne regarde pas qui venait de pénétrer le lieu. J’aurais sans aucun doute dû le faire.

« Des amis de Gordon, ça a été... » elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une autre voix s’élevait.
« Evalyn ? » un bel homme s’était presque matérialisé sur notre gauche, grand blond yeux blond et la peau plus blanche qu’il n’aurait dû laisser voir en tant que vampire. Je ne sursautai pas, trop habitué aux vampires et leurs petites démonstrations de frayeur… en revanche, j’étais étonnée de la voir ici. que voulait t’il ? Il avait oublié sa dignité dans ma salle de bain ? Il était mon binôme récurrent dans les affaires concernant Cassiopea, toujours lui qu’on me filait ou bien est-ce l’inverse ? Et donc, on s’entendait relativement bien, cela m’avait quand même fait mal de voir que ce fut lui qui justement me dépouilla de mes biens et me jeta dehors comme un petit chien qu’on n’ose pas piquer. On avait, bien entendu, couché régulièrement ensemble, quand il avait trop de sang, quand j’étais ivre de ce liquide de vie, quand je voulais plus, quand j’étais à leur image : un monstre.

« Bonjour Éric. Tu as oublié quelque chose ? » fis-je d’un ton normal, même si je ressentais une forme de colère insoupçonnée en le voyant et une forme d’appréhension, qu’allait-il me prendre ?

« On sort. » ce n’est pas une question.
« Bonjour Monsieur. » intervint poliment Amélia d’un ton un peu moins enjouée qu’habituellement, sans doute n’appréciait elle que modérément le ton du vampire. Mais Eric ne lui porta aucun intérêt, comme si elle n’existait pas, dans un sens dans son monde c’est le cas.

« Non, je suis occupée, je passe une belle après-midi avec mon amie ici présente. J’aimerais qu’elle ne soit pas gâchée plus. »

Je ne voulais pas, j’avais ma liberté comme dit avant… donc je n’avais pas à lui obéir, et je ne l’avais pas fait j'obéissais à Cassiopea et il savait que je l’envoyais souvent bouler, il aimait ça. Son regard s’intéressa enfin à Amélia et il me regarda avec une pointe de mépris.

« Tu n’as pas d’amis. »

Tu essayes de me faire mal ? Je trouve ça presque risible… ton avis ne me fait rien, tu n’es qu’un épouvantail, un épouvantail que je trouvais agréable durant mes moments de folies. Peut-être même que tu étais le seul épouvantail que j’estimais ou que j’aimais côtoyer ? Je ne vais pas te dire que je t’appréciais et que j’ai naïvement cru que tu ne me ferais pas de mal. Que tu ne tueras pas mon chien, tu savais que j’aimais cette boule de poil qui t’énervait à t’aboyer dessus.

« Tu n’as pas de dignité et pourtant tu es ici. va ramper auprès de ton nouveau maître et laisse les rats où ils sont tu veux ? » fis-je d’un ton sans émotion, celui de l’exécutrice, cela le fit frémir, cela t’excite hin ? Fou, le camp, tu as des témoins ici, des gens non magiques, des gens qui vont appeler la police, ou pire la Ligue… tu es là pour ça hin ? Pour que la Ligue vienne, pour que tu ailles te plaindre que je t’ai agressée et que je finisse en taule plus tôt que prévu ? Tu es malin…

« Ce n’était pas une question, tu sors ! »
J’ai peur et je ne dois pas lui faire sentir … je ne bougea pas, prenant mon thé pour le boire. Il s’énerva et faucha ma tasse, qui alla s’écraser sur le mur. Je suivis nonchalamment l’objet se briser… comme mon être. Puis releva le regard vers lui.

Amélia se leva brusquement en donnant un léger coup de sa main sur la table dans son mouvement et apostropha Eric sans attendre de réaction.

« Excusez moi jeune homme, mais je crois que mon amie a été claire. Elle ne souhaite pas vous suivre. Veuillez nous laisser maintenant. » si son phrasé était poli, son ton était bien plus sec cette fois et son sourire totalement absent de ses traits.

Le vampire tourna légèrement la tête vers elle. « Reste à ta place… » il renifla et la toisa de haut en bas. « La tarte au sucre… Tu as finalement peut-être une amie, plus courageuse, mais le courage n’a jamais fait les héros, juste des victimes. » s’amusa t’il sombreraient, il était content il adorait avoir des rebuffades, Eric aimait qu’on lui résiste jusqu’à se qu’il est soumis, puisqu’il aimait être dominer par une femme, je m’adaptais à ses goûts comme je le fais avec chacun. Il fallait généralement lui coller une baffe pour calmer ses élans de mâle dominant qu’il n’était pas. Mais il pouvait être parfaitement malsain avec quiconque … ne sachant pas lui mettre un coup de cravache et il fallait constamment lui en coller à cette bourrique, car il en redemande. J’avais supposé qu'il n’eût pas eu d'amour dans sa jeunesse et qu’il appréciait la punition comme étant ses moments à lui… ou bien était-ce son goût pour la soumission et que si on ne peut le dresser eh bien, il tuait après avoir fait d’horribles choses ? J’étais étrangement, la petite humaine qu’il n’avait pu soumettre et qui, sous ses crises de sang, lui faisait le plus de bien…enfin il n'avait surtout pas le droit de me faire mal ! Je ne lui appartenait pas encore une fois et cela devait le frustrer. Je n’avais pas de mérite, j'utilisais son sang et sa faiblesse… et son goût pour le morbide. Et puis, c'était bien pratique pour soulager mes crises. Pourtant, sous ses bas travers, il m’avait toujours protégé et sauvé… pourquoi se comportait-il avec moi comme avec une humaine lambda ? J’étais libre et donc consommable ? J’eu un pincement au cœur… je n’étais définitivement plus grand chose…

En tout cas, j'admire le courage d’Amélia, elle en avait autant que son Gordon et je lui fit un sourire appréciateur.

« Ecoute là, Eric… ou bien, soit tu m’agresses publiquement et on va être contraint d’appeler la police. Sois-tu attends que je sorte de mon plein gré. Mais tu n’aurais pas ce que tu veux. »

« Tss, tu te crois intelligente ? »

Non, mais je connais les rouages de vos manigances et je sais que je suis en fusible.
« Je ne le suis pas. Sinon, je ne te répondrai pas. »

« Nous vous le demandons pour la dernière fois, veuillez sortir d’ici et laisser mon amie tranquille. »

Tu as du courage et Eric à tort, le courage fait les héros, les victimes fuis ! Me sentant soutenue, cela me fait un certain bien … je suis rien mais une collègue s’insurge !

Tout comme Amélia, j’avais du cran, peut-être trop… et Eric était stupide ! Cependant, je me demandais si je n'abuse pas, il pouvait s’en prendre à elle ! Qu’il essaye et il va bouillonner ! D’ailleurs, je plantai mon regard dans le sien, le contour de mes yeux commençait à prendre une teinte carmin (profitant d’être de profils pour ne pas trop être vu) en avertissement. Je l’avais déjà ébouillanté avec son propre sang, il avait trouvé ça moins sympa … puisque je ne voulais pas qu’on me mordre ! Seule ma reine avait le droit, car je lui appartenait !

Eric toisa Amélia avant de me regarder un peu plus longuement et lacher :

« Tu es barje, pauvre conne ! » Merci, c’est gentil de m’insulter… va y frappe, peut-être que ça va me soulager du poids sur mes épaules ! En tout cas, face a deux femme tu fuis ! Et après tu oses dire que tu es un être supérieur d’une race d'élus ! A moins que faire un scandale ici n’était pas judicieux ? « Tiens ! Je suis venu de donner ça ! C’est se qu’il avait sous ton matelas ! je crois que tu vas en avoir besoin non ? Ne dis pas merci, ingrate ! »

Il sortit une grosse enveloppe et me l’écrasa sur mon assiette… il avait gardé mes papiers ? Ou est-ce mes économies ? Il me fit un rictus avant de disparaître avec son petit air arrogant. Ma main se porta sur l’enveloppe et je l’ouvris avec une pointe d’espoir… et quand je l’ouvris il avait dedans … une liasse d’argent… et des papiers estampillés confidentielle de la Ligue… des papiers se trouvant dans le bureau de Cassiopea ? Des papiers compromettants ? Il avait un petit mot écrit dessus « Brûle les et tu n’auras plus de soucis »… je referma l’enveloppe et soupira. C’est pire… en les détruisant j’acte ma trahison… Je vais les envoyer à Tristan Hennessy… en anonymat. Cela serait la pire des choses à faire pour les vampires de Londres, tout dépend se que contient ses papiers, mais je ne vais pas les aider, je ne vais pas me noyer. Le souci étant que ce pli portait mon odeur mais aussi celle d’Éric. Je pourrais peut-être jouer sur ça… mais le loup sentira mon odeur et il ne me croira pas… mon cœur se serra de plus belle. Je devais lui donner quand ? Il avait vent qu’il parte quelques jours… je ne pouvais pas garder ça sur moi ? Et si on fouille ma chambre de la Ligue ? Je vais fournir la preuve d’une trahison que je n’ai pas faite ! Et il m’avait traité d’ingrate ? … Je soupire. Mon regard était normal, de toute façon j'étais discrète… je toisais la porte, je serais prête à parier qu’il attendrait que je sorte pour recommencer. J’avais envie de me lever et d’ouvrir ses veines pour lui montrer qui de nous deux est le rat ! Qu’il hurle de toute sa belle mort sans vie ! Que je lui montre qu’il n’est qu’un épouvantail avec un zest d’énergie vitale vicié ! Qu’il ne vaut rien, puisqu’il est déjà mort et que seul une reine valait l’adoration. Lui n’est qu’un être imparfait se croyant parfait. La colère ne fait pas bon ménage dans mon être, j’avais la main qui tremblait, alors que je tenais ma cuillère en argent. Je ne peux pas donner ce pli maintenant … je dois attendre le retour du conseiller Hennessy, sa haine envers les vampires me sera profitable pour ne pas aller en prison trop vite… ironie de faire confiance à l’ennemi de mon ancienne reine… je pourrais le faire à Nemo ? Mais je crains qu’il puisse être hypnotisé par un vampire et donc me desservir.




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Amélia Mary (Eos) Earhart
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Espèce : Phénix

Occupation : Aéronaute

Age : 819 ans (30 en apparence)

Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage

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Amélia Mary (Eos) Earhart
londoner
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Mar 31 Mai 2022 - 17:12


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Ce qu’elle voulait pour sa cérémonie ? Ohla, elle n’en avait aucune idée. Elle avait beau trouver les mariages d’amour plein de beauté, ils l’étaient par ce qu’on lisait sur les visages des deux époux, le folklore autour c’était... oui celui de Andrew et Kiera avec ce côté magnifique qui mettait en scène ce moment avec beaucoup de poésie et d’élégance mais... Elle aimait tendrement Ani, mais ce mariage était juste un arrangement, alors ça restait un peu étrange même si elle savait qu’elle aurait ce regard doux et plein d’amour pour son ami... mais malgré ses petites investigations sur la différence entre les degré d’amour des humains... ce qui faisait la différence entre l’homme qu’on veut épouser et celui qu’on considère juste comme l’ami de la famille... ça restait très nébuleux.

Elle préféra commencer de répondre sur les liens qu’elle avait avec les mariés de Septembre, et finalement c’est une intervention extérieure qui la sortie de l’embarras de cette réponse. Un jeune homme, plutôt beau garçon venait d’interpeller l’infirmière. Amélia l’accueillit d’un large sourire pensant qu’il s’agissait d’un ami de la jeune femme. Mais force était de constater que le dénommé Eric n’était pas aussi jovial que le phénix.
Amélia fronça un peu les sourcils lorsqu’il demanda à Evalyn de sortir d’une façon très cavalière, mais elle garda néanmoins son sourire pour le moment tout en le saluant. L’impolitesse était assez courante en ce monde et dans ce type de quartier notamment, mais celà se corrigeait souvent en se montrant soi-même poli et souriant.

Mais de toute évidence, ce n’était pas le cas pour cet individu. Amélia aurait pu se contenter de rester souriante et agréable en se disant simplement qu’on ne peut pas plaire à tout le monde et que ce garçon avait peut être eu une enfance difficile.... mais sa réplique suivante était gratuite et méchante envers Evalyn... cette fois le sourire du phénix s’effaça complètement mais elle n’eut pas le temps de prendre la défense de la blonde que celle ci répondit du tac au tac avec une réplique cinglante... étrange, mais percutante qui ne désarçonna pas le blondinet qui crut bon de continuer à faire montre d’une autorité excessive, allant jusqu’à un geste de violence qui envoya la tasse de thé de la jolie blonde s’écraser sur le sol.

S’en était trop. On pouvait avoir eu une journée difficile, une enfance malheureuse, mais on ne traitait pas les gens ainsi... du moins dans le monde d’Amélia. Le phénix se leva, alors que sa main frappa la table pour y prendre appui et fit face au jeune homme qui aurait mieux fait de lire des manuels de savoir vivre que de traîner les rues enneigées de ce côté de la Tamise.
Mais le garçon lui tenait tête, il fallait bien avouer que ce petit bout de femme roux n’avait pas grand chose d’impressionnant en dehors de son air d’institutrice autoritaire. Et ce Eric, répondit avec froideur et condescendance, ajoutant même les menaces à peine voilées au tableau.
Mais le souci lorsqu’on à traverser les siècles sous l’aura d’une bonne étoile... c’est que le courage devient vite de l’inconscience et on en oublie toute prudence ne sachant plus différencier les petits caïds du quartier des vrais méchants.

Elle allait donc lui rétorquer que sa place à lui était au fond d’un fourgon de police mais Eva intervint avant qu’elle n’ait le temps d’ouvrir la bouche s’accordant sans le savoir sur la même menace qu’elle lui aurait fait.
Le garçon ne se démonta pas et Amélia resta postée sans ciller tel que l’avait été l’aviatrice devant un canyon aux vents belliqueux. Le regard droit sur l’objectif, l’esprit tenace et la main sur le manche. Ici, elle n’avait pas de commande à se mettre entre les doigts mais sa main pouvait être une arme, elle le savait même si elle ne l’avait que très rarement utilisé comme tel.

L’homme toujours aussi peu agréable battit finalement en retraite et donna une enveloppe à Eva avant de sortir de la boutique sous le regard réprobateur mais le sourire à nouveau aux lèvres de l’aviatrice. Et voilà comment deux femmes faisant front pouvaient venir à bout d’un sale gosse aux horribles manières.

« Bon débarras. » déclara Amélia avant de se rasseoir et d’observer l’infirmière qui venait de refermer l’enveloppe. Evalyn avait à nouveau perdu le peu de soleil que le phénix avait réussi à faire revenir sur son visage, c’était peu mais tout était à refaire, mais pour l’heure, la rouquine se contenta de poser une main sur celle de la blonde pour l'empêcher de trembler.
« Tu veux que nous allions ailleurs ? »

Le regard bleu de la femme, se posa sur cette main longuement…
« Non, il est dehors. A moins, que tu envisages toujours de tuer quelqu’un avec des scones ? » dit-elle avait une forme d’humour masqué par son sérieux.

Amélia offrit un léger sourire mais il comportait plus de compassion que d’humour. « Je vais demander à Beryl d’appeler la police, nous veillerons à ce qu’il ne t’importune plus. » dit elle en serrant un peu la main de la jeune femme. Cette scène n’aurait pas dû avoir lieu, le comportement de cet homme était déplacé et même si l’infirmière avait fait preuve de force dans cet échange, elle devait être gênée peut être de s’être ainsi donné en spectacle et puis si elle craignait que l’homme soit encore à l’extérieur à l’attendre, celà devenait inquiétant et elle ne laisserait pas la petite blonde dans une si fâcheuse situation.

« Non. Cela ne sert à rien. Tu passeras la porte principale et je me glisserai à l’arrière on se rejoindra autre part. » répondit la petite blonde avec un air à la fois très pragmatique et sans émotion.

« Ou on se sauve toutes les deux par la fenêtre des toilettes. » suggéra Amélia avec un petit sourire plus enjoué.


« On va faire ça ! ça sera notre petite aventure ! » s’amusa la blonde, et sérieuse ou non, elles allaient le faire. Elles n’avaient finalement pas fugué de l’usine, elle le ferait du salon de thé, enfin après avoir payé et prévenu Beryl pour qu’elle ne s’inquiète pas évidemment. Une petit grain de folie n’avait jamais effrayé le phénix et si cela permettait de ne pas recroiser ce malandrin et de redonner un peu de sourire à la jolie blonde en face d’elle, ce serait une petite victoire appréciable.

Beryl arriva l’air catastrophé en tenant une balayette et un ramasse poussière, un torchon coincé dans la ceinture de son tablier. Dans son autre main, une nouvelle tasse qu’elle déposa sur la table avec un petit chocolat déposé sur la soucoupe à l’attention de Evalyn.
« Quel malotru ! Il pourra toujours courir pour que je le serve . » S’exclama la gérante tout en s’accroupissant pour ramasser les débris. « Est ce que ça va aller Miss ? Vous voulez que j’envoie quelqu’un chercher un homme à la Halley pour vous escorter ? »

« non, ça ira ne mêlez pas des braves gens à la lie de cette société. La prochaine fois que vous le verrez, vous n'aurez qu'à lui interdire de rentrer dans votre établissement. » répondit la petite blonde avec son ton aimable « Je vais bien. Merci pour la tasse » elle prit sa tasse et la bue avec douceur, mais son regard allait régulièrement sur les fenêtres de l’établissement, sa main tremblait légèrement, muée de colère avant tout.

« Oh oui! Croyez-moi qu’il ne remettra plus les pieds dans ma boutique ! » rouspéta t’elle en passant son torchon sur le thé pour sécher le carrelage rapidement. « Mais s’il vous cherche encore des noises, vous devriez aller à la police. Les types dans son genre, ils commencent par une tasse mais... on sait après. Je sais qu’à la police, ils écoutent pas toujours les femmes mais, peut-être que votre fiancé Miss Amélia... »

« Oui, bien-entendu, lui saura les faire écouter, dès qu’il sera rentré de voyage. » confirma la rousse. Ani accepterait sans aucun souci d’aider Eva si elle le souhaitait.

« Et puis sinon hein... y’a les petits gars du quartier, ils sont pas toujours fréquentable mais, c’est un peu grâce à eux que c’est calme ici, faut pas croire. Enfin... bon... » conclut la femme qui ne voulait probablement pas en dire plus sur ce petit gang du quartier. On les voyait parfois se promener dans les rues, leur casquette toujours vissée sur la tête et l’air d’être les rois de Londres. Ils étaient toujours polis avec les gens du coin, tant qu’il n’y avait pas de grabuges et que les commerçants fermaient les yeux sur quelques affaires. Enfin, ces détails, Amélia était loin de s’en douter, pour elle, c’était des sortes de veilleurs qui s’assurait que la main d’oeuvre extérieure que les entreprises charriaient dans leur quartier, ne viennent pas y mettre le bazar.

« Ne vous embêtez pas. Sinon, vous devriez rendre service ou même moi à ces petits gars. Je vais gérer. » répondit Evalyn en secouant la tête.
« Bien. » concéda la femme en terminant le petit nettoyage.

Dès que la gérante repartie, Evalyn soupira et rangeant l’épaisse enveloppe dans son manteau. « Je suis désolé que tu ais assisté à ce genre de chose Amélia. J’aimerai bien qu’on aille au parc, profiter des rayons de soleil du centre ville, avec cette neige cela doit être superbe. Qu’en penses- tu ? et je te paierai une de ses fameuses tartes aux fruits de la petite échoppe de Mathilde pour me faire pardonner. »

« Excellente idée, on y croisera peut-être quelques écureuils. Et, tu n’as rien à te faire pardonner.... » dit Amélia en exerçant une légère pression sur la main de Eva avant de la lâcher en ajoutant avec plus de légèreté « Mais, je dis rarement non à une bonne tarte. Je reviens, je vais prévenir Beryl que nous nous éclipsons. »

L’aéronaute se leva pour aller payer leurs consommations et avertir la femme au visage rond qu’elles allaient prendre une sortie plus discrète, tout en la remerciant pour sa gentillesse. Puis elle revint pour reprendre son manteau et inviter l’infirmière a l’arrière de la boutique... sans oublier évidemment d’emporter avec elle le morceau de scone qu’elle n’avait pas encore mangé. Si elle ne pouvait emporter le chocolat chaud au moins le petit gâteau ne serait pas perdu!

Elle entraina l’infirmière jusque dans les toilettes pour femme où une petite fenêtre donnait sur une petite ruelle étroite entre les batiments de briques. Amélia regarda autour d’elles et approcha la poubelle du lave main pour pouvoir s’y jucher facilement. Elle vérifia la poignée de la fenêtre qui s’ouvrit sans difficulté laissant entrer le vent froid de ce mois de janvier. L’ouverture était un peu plus petite qu’une fenêtre standard mais devrait leur permettre de passer sans trop de difficultés.
« Je passe la première pour vérifier que la voie est libre. » dit elle un brin conspiratrice avant de relever ses jupes pour enjamber le rebord.
Il aurait été bien plus aisé à l’ingénieure de se mouvoir dans ce genre de situation dans sa salopette de travail mais ce n’était pas un jupon qui l'empêcherait d’en faire à sa guise. Et son souhait en cet instant était de jouer les crapahuteuses de façade.
Elle passa la seconde jambe tout en se tenant au montant et donna une impulsion pour rejoindre le sol pavé de la ruelle mais un bord de sa jupe à carreaux se prit dans un élément de charnière et la déséquilibra.
La phénix trébucha et se retrouva à rouler par terre alors que le tissu se déchirait sur quelques centimètres, un petit morceau resta coincé dans le bord de la fenêtre preuve de sa tentative pas très concluante de fuite.

Amélia termina sa chute les fesses sur les pavés et releva la tête vers la fenêtre où elle éclata de rire en croisant le regard de Evalyn.
Elle se releva toujours hilare en attendant que l’infirmière la rejoigne, elle l’espérait avec plus de réussite. Lorsqu’elle fut elle aussi sur le pavé, elle pouvait voir qu’il y avait une porte à une cinquantaine de centimètre de la fenêtre, sans doute une porte de service de la boutique.




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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Mar 7 Juin 2022 - 23:49


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Il était plus préférable de se trouver un autre endroit. Eric pouvait entrer ici, il avait dû être invité ou bien avait simplement manœuvré pour qu’un client le fasse entrer un jour ? Je ne sais plus, il me suivait souvent, cela était dans ses attributions d’être mon ombre quand je revenais de mission ou quand j’étais en train d’œuvrer pour Cassiopea… avais-je honte de cette scène ? Oui. Jamais, il n’aurait fait ça avant, quand j’étais encore quelqu’un d’un minimum important dans l’essaim. Là j’étais qu’un petit sac à sang sur lequel on pouvait se battre pour me sucer les veines ? Que le sac à sang qui leur sert de couverture alors qu’on l’a foutu à la rue. Allez tous vous faire voir !

Enfin je trouve qu’Eric prend des risques… non, cela est volontaire, il me mettait en porte à faux avec des gens de mon entreprise, des personnes côtoyant d’autre ouvrier de la Halley, pour que je sois vu comme une jeune femme ayant fréquenté avec des soucis, de mettre à mal ma couverture (qui n’en ai pas tant une non plus) … que je me fasse surement viré, comme si je n’étais pas dans la merde déjà. Je n’avais plus d’argent ! On m’avait presque tout pris. Pour avoir quelques livres sur moi, j’avais user de vol à la tire avec une certaine adresse. J’avais même revendu quelques bijoux pris à la bijouterie. Bref, j’avais fait rien de bien joyeux pour avoir de quoi vivre une semaine… avant que la Ligue me donne cette chambre et me nourrisse. Certes, j'avais une laisse au cou, mais au moins je ne passerais pas une autre nuit dehors.

En tout cas, Amélia ne devait pas se poser trop de questions, son air candide me soulagea, à moins qu’elle me questions arriveront plus tard ? En tout cas, elle semblait sérieuse pour se glisser par la fenêtre des toilettes ? Cela me fit sourire, elle a un grain de folie très distrayant. Béryl arriva sur cette entrefaite et sa sollicitude était appréciable, je devais avoir le cœur surmené car je le sentais battre sous la colère… je ne pouvais pas lui dire que la police ne ferait rien contre cet homme (même le fiancé d’Amélia, qui était en voyage ? C’est bizarre pour un inspecteur ça) et valait mieux éviter qu’elle appelle les gangs des casquettes là… sauf s’ils y a un loup dedans, sinon ils vont finir en buffet pour vampire belliqueux. Je ne pouvais que lui conseiller à demi-mot de le révoquer pour qu’il ne puisse plus entrer ici.
Enfin bon, je proposai de payer une tarte à l’ingénieur pour lui faire oublier cette déconvenue, quitte à user quelques deniers pour ça. Surtout qu’elle venait de régler nos consommations. Toutes mes économies… je me demande bien où elles sont ? Je n’étais pas riche, mais quand même, j'espérais bien en faire quelque chose… j’avais connu la misère et je n’ai jamais vécu richement, mon père était un bourgeois certes, mais quand nous sommes enfants ce genre de chose nous passe au-dessus, tant qu’on à ce qu’il faut… et ‘j’avais de nombreux cadeau de ses « amis »… J’aurais pu retrouver mes anciens clients (dont certains me connaissaient depuis toute petite), ils m’auraient apporté du financement, mais non, monsieur Halley m’avait sortie de ce milieu ce n’est pas pour ouvrir mes cuisses dès que j’ai un souci. Et je ne les ouvre que pour les missions. Je n’aimais pas particulièrement le sexe rémunéré. Il me fallait du sang pour que je prenne plaisir. Et je crois que les seules fois où j'ai pris ce bonheur était en pleine crise. Sinon, ce n’est qu’un moment comme un autre, quelque chose qui me passe au-dessus. Je sais stimuler (et simuler) l’envie, le plaisir et la jouissance… je suis une bonne pute. Et en mission, quand je devais assassiner quelqu’un, le sentir mourir entre mes cuisses étaient une revanche à la vie et … oui j’aimais à cet instant avoir une queue en moi ! Surtout sur le sang qui s'écoule d’une gorge, car je tuai de mon pouvoir bien entendu.

Enfin qu’importe, je suivis Amélia jusqu'aux toilettes avec un amusement discret… c’est cocasse de la voir tenter de s’extraire par la petite fenêtre, les jupons ne sont pas pratiques ! Je me posais sur la cuvette, la voyant galérer un peu et tout se passa un peu trop vite quand sa jupe se coinça et qu’elle roula par terre. J’avoue que je pouffe de plus belle cachant se rire derrière ma main. Elle avait l’air bien fine ! Et on ricana de plus belle, niveau discrétions on repassera … Eric avait dû entendre.

« Tu vas bien ? »

Je me glissai à mon tour, avec plus de chance qu’elle, surtout que je suis assez souple, un vrai petit chat et… que je fais attention à mes jupes, ma robe pouvant se relever j’en profita largement ! Et j’atterris vers elle, avant de voir la porte. Cela me fit pouffer de plus belle. On avait l’air cruche quand même !
Mon regard se figea sur une silhouette élancée … Eric. Je crois que je n’aime pas les vampires, enfin maintenant je peux le dire sans avoir honte non ? Je ne perçois pas leur système sanguin, puisqu’il ne fonctionne pas.

« Pas très malin comme fuite. »

Je tournai la tête sur le côté du mur cachant mon regard devenu entièrement rouge à mon « amie » et activant la circulation du sang dans ce corps déjà mort et le réchauffant d’un coup… avec violence et sans aucune douceur. Le vampire se stoppa et commença à porter une main sur sa gorge et un autre endroit et se convulsa. Ah oui, remettre de la vie dans un mort, ce n’est pas agréable pour lui !

Je me tournai et attrapa la main toujours aussi chaude d’Amélia qui n’était assurément pas à température standard (et alors ? elle n’est pas humaine et cela devait être une caractéristique de sa race comme pour les loups garou) et l’emporta dans la ruelle en courant.

« Viens ! »

Je ravalai ma salive et cette envie de l’ébouillanter (Eric hin) et comme j’étais devant je pu reprendre mon regard bleu. Pressant le pas, même si le vampire pourrait nous retrouver vite.




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Amélia Mary (Eos) Earhart
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Jeu 16 Juin 2022 - 14:45


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


« Oui je n’ai rien. »  répondit Amélia tout en se relevant, au pire seule sa dignité avait été écornée, et encore, tomber n’avait jamais était preuve qu’une personne était stupide ou mauvaise.. au pire maladroite et celà n’était en rien un vice ou un défaut, alors à quoi bon s’en offusquer !

Evalyn ne tarda pas à la rejoindre, avec bien plus d’élégance et sa jupe était bien plus pratique. La ressemblance avec ses jupes de vol était amusante, elle avait aussi opté pour ce genre de petit système très pratique qui lui permettait de crapahuter sur son avion ou d’aller fouiner dans les moteurs d’un zeppelin à moindre risque. Et bien, la jeune infirmière pouvait se penser stupide autant qu’elle le souhaitait, elle faisait preuve d’esprit pratique et savait s’extirper par une fenêtre bien mieux qu’elle !

Mais à peine les deux femmes furent réunies que la voix de Eric se fit entendre un peu plus loin dans la ruelle faisant disparaître le sourire de la rouquine et de la jolie blonde.  Amélia soupire, se dépétrer de ce genre d’individu seule n’était jamais évident, surtout qu’elle ne pouvait utiliser son feu devant témoin, et quand bien même, elle rechignait à ce genre de réponse, ce jeune homme aussi malpoli fut il ne méritait pas de mourir, elle ne connaissait rien à son histoire, à son passif avec Evalyn et elle ne pouvait donc jugé de son comportement au delà de son manque cruel de respect et de bienséance qui étaient déjà deux motif suffisant pour une bonne punition. Mais les humains n’avaient qu’une vie et en celà la mort était une punition bien trop dure qu’il ne fallait pas donner à la légère. Et dire que malgré l’aspect définitif de leur trépas, les humains punissaient encore certains crimes par la pendaison... c’était un point sur lequel ils avaient encore besoin de grandir.

Enfin, elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche pour renvouyer ce sale gamin au coin dont il aurait mieux fait de ne pas sortir qu’il crispa une main sur le coeur et une autre sur le ventre. Le visage du phénix se peignit d’inquiétude face à cet homme qui semblait faire une crise cardiaque ou quelque chose d’approchant, mais alors qu’elle faisait un pas dans sa direction déjà prête à lui offrir sa sollicitude malgré tout, la main de Eva saisit son poignet pour l'entraîner vers l’autre extrémité de la ruelle.

« Eva, il fait une attaque, on ne peut pas le laisser comme ça, il pourrait mourir. » s’exclama l’aviatrice en ralentissant le pas pour ramener l’infirmière en arrière.
« Il est déjà mort ! Cours ! » dit-elle en la tirant et serrant plus fermement sa main dans la sienne.
« Mais non voyons! il est... » répondit la phénix en tournant la tête pour regarder en arrière; Elle manqua de trébucher et se rattrapa de justesse sur Eva manquant de peu de les faire tomber toutes deux alors que son regard scrutait la ruelle dans leur dos. « ... parti. »

Eva se remit un peu plus stable, observant autour d’elle … comme si elle cherchait quelque chose.
« Trouvons un fiacre !  » dit-elle en la tirant vers la ruelle où elle semblait vouloir marcher dans la trop faible lumière de l’endroit.

Amélia n’était pas contre la fin de cette petite course impromptue et bon le fait que l’homme ait disparu était au moins rassurant sur son état, son attaque ne l’avait pas emporté et il était donc en vie. Mais cela ne diminua pas l’inquiétude de l’infirmière qui l'entraînait déjà vers la ruelle perpendiculaire qui les ramènerait vers l’axe principal. Eva jetait des regards alentour comme si elle s’attendait à voir surgir ce Eric de la moindre ombre. Amélia en conclut que ce n’était donc pas la première fois qu’il l’importunait et que c’était probablement même lui la source de ses larmes de tout à l’heure. Était-ce une histoire de coeur qui aurait mal tourné ? Un conflit familial ? Ce n’était pas le moment pour les questions, Eva était sur le qui vive et avait besoin de trouver un endroit sécurisant, pourquoi pas donc un fiacre. Ca ne courait pas forcément les rues dans ce quartier mais il y en avait quelques uns, avec l’essor des automobile, les fiacres avaient perdus en valeur et s’étaient donc un peu démocratiser, même si ceux du coin étaient bien moins confortable que ceux tout rutilant que l’on pouvait voir passer en centre ville.

Elles en trouvèrent un aux abords de la place qui attendait des clients, et bien il venait d’en trouver deux. La rouquine se tourna vers l’infirmière dès qu’elle furent à la hauteur du cochet.
« Toujours le parc ou tu préfères aller ailleurs ? »
« Le Hyde Park monsieur ! » répondit Evalyn en grimpant dans l’un d’entre eux sans plus attendre. Elle se tourna et fit un signe à Amélia de venir. « N’attend pas la neige !  »
« Allons-y ! » répondit la rouquine en français.
Et bien, cette seconde mésaventure n’avait pas changé les projets de la charmante infirmière alors retrouvant son sourire presque légendaire, Eos s’engouffra à son tour dans le fiacre et s’installa sur la banquette qui faisait face à la jeune femme.
La voiture n’était pas des plus confortables et elles pouvaient sentir les cahots de la route pavé de la capitale à mesure que le cocher les emportaient vers leur destination. Le chemin serait peut-être l’occasion de comprendre ce qui s’était passé dans le salon de thé.


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Evalyn I. Bousquet
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Mer 22 Juin 2022 - 20:45


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902



Amélia était définitivement ce genre de personne trop bonne pour survivre longtemps dans les bas-fonds ! Elle voulait aider Eric qui était en train de faire une « attaque », oula non ma belle, il fait juste une attaque de vie ! remarque cela revient à la même chose non ? Une attaque c’est quand le cœur cesse de battre, là je lui ai donné un nouveau souffle ! En tout cas, je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas chuter avec elle … et si je me redresse pour presser un peu le pas, je dois dire que je suis aux aguets, je ne peux pas le sentir arriver avec son système sanguin de merde là … mais, je sais ses habitudes et sa manière de chasser, il en ait donc prévisible… et j’en conclus qu’il joue juste avec ses souris, il veut me faire peur. Ai-je peur ? Non, je suis tendu, tendu car j’ai un non initié avec moi, ou plutôt une personne dont j’ignore tout de sa nature et que j’ignore si elle peut être digne d’un semblant de confiance… et puis, elle n’a rien à faire dans les affaires de la Ligue ou même de l’essaim de Londres. Elle doit juste être en dehors de tout ça !
Je pourrais me targuer d’une valeur en proclamant : elle est innocente donc elle ne doit pas mourir. Mais des millions d’innocents meurent ! Je n’ai aucun ordre concernant sa mort donc elle ne meurt pas ! Point !

En tout cas, la chance nous sourit avec deux fiacres ! Encore un coup du sort étonnant et ma foi de faible croyante … j’en suis heureuse ! En grimpant dans la calèche, je dois lâcher cette main rassurante et chaude de l’ingénieur… elle est si apaisante qu’on a envie de lui faire un câlin, comme a un petit chiot ! Surtout que son cœur doit battre très fort … je perçois son système sanguin, bouillonnant tel un petit volcan ! Cela est attirant, dans une étreinte chaste … comme si elle pourrait m’ôter ce stress constant.

Je me lisse ma jupe la remettant plus longue, posant mes deux mains l’une sur l’autre. L’enveloppe dans mon manteau semble peser une tonne, celle de mon angoisse et de ma tristesse. Je ne suis plus, si intouchable que ça, je suis brisée sans aucun doute et je découvre la joie d’être en vie. Ce n’est pas agréable… pas du tout même. Et en prime, le peu de moment de bonheur sont en train de s’évanouir avec la présence oppressante de ce vampire. J’ai envie de verser d’autres larmes… je ne sais pas quoi faire de cette enveloppe, cela me met dans un dilemme cornélien détestable et je ne suis pas suffisamment futée pour m’en sortir sans trop de perte.
Je cache mes tremblements avec ma propre poigne, restant un silencieuse, mais mon regard va sur la fenêtre observant tout.

« Est ce que je peux te demander qui est ce Eric ? » finit par demander l’aviatrice alors que nous venions de tourner dans la rue qui nous ferait traverser Battersea bridge pour rejoindre l’autre rive de la Tamise.

Je n’aurais pas le bénéfice du silence… est-ce un mal ? Je ne crois pas, elle avait été bien brave de me proposer cette sortie et surtout d’avoir tenté de me défendre.

« Oui tu peux. » mon regard se posa sur elle, laissant quelques secondes s’écouler. Dans la bouche de bourgeois ou de personnalité d’un niveau pécunier plus important, ce n’est pas une question polie, mais bien une demande et comme ils sont incapables d’être honnête cela transparaît dans une demande mielleuse. Pour Amélia, c’est sûrement sincère, elle pourrait se satisfaire d’un beau non… pourtant je n’ai pas envie de jouer cette carte. Je la trouve apaisante et inspirante, c’est un fait elle à cette aura ce bout de charisme qui à le don de ne pas vous écraser mais plus de vous sublimer. Dans son regard on se sent un peu important, on se sent humain… et je crois que j’ai besoin d’avoir ce regard sur moi, ne serait qu’une demi-journée, pour oublier ma condition et au fond … ce que je suis.

« Je peux te le dire, hors… ça va être … un peu nébuleux et pas forcément conventionnel. Mais en gros, c’est un homme travaillant pour… hum mon ancienne famille. Pour le peu qu’on peut nommer ça ainsi. »

« Du genre domestique ou homme de main ? » demanda t’elle en inclinant un peu la tête perplexe.

« Du genre homme de main. Ou membre d’un clan. » fis-je en haussant les épaules.

« Tu faisais partie d’un gang ? » s’enquit Amélia sans qu’un quelconque jugement ne soit perceptible dans le ton de sa voix.

« On peut résumer ça ainsi. » je soupira sans vraiment savoir pourquoi j’avais envie de me confier, je n’avais jamais eu besoin… enfin si mais à mon petit chien ou plus jeune à la chauve-souris écoutant mes récits… chauve-souris qui m’avait jeté à la rue quelques années plus tard. Je dois être vraiment ennuyeuse comme fille.

« Quand je me suis retrouvée orpheline, Dame m’a prise sous son aile et m’a offert un toit, une vie et un semblant d’avenir. Pas forcément le meilleur, néanmoins je lui étais loyal. »

« C’est le “étais” qui te rends triste aujourd’hui ? » continua t’elle pas à pas pour m’inviter à ne pas arrêter là mon récit.

« Oui… je ne sais pas pourquoi, tu me donne envie de me confier. Pourtant on ne se connait pas. Peut-être parce que tu as l’air si gentille et sincère et que je n’ai pas l’habitude de côtoyer des gens vraiment lumineux et bons. Ou bien que je suis trop triste pour chercher une oreille qui ne jugera pas. » même si elle me filait un étrange sentiment, je ne cessait pas d’être franche.





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Amélia Mary (Eos) Earhart
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Ven 24 Juin 2022 - 12:15


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Amélia avait parfaitement choisi sa formulation, elle entrouvrait la porte pour proposer à Eva de parler, sans toutefois l’ouvrir en grand et l’exposer à un courant d’air qui pourrait la glacer. Et Eva fit un premier pas sur le péron, puis un second, alors le phénix ouvrait un peu plus pour l’inviter à entrer et s'installer au chaud... au coin de la cheminée comme dirait Alexan.

Ce Eric était donc une sorte d’homme de main, appartenant à un groupe... sans doute peu fréquentable vu les manières du jeune homme et les propos sur l’avenir que lui offrait ce groupe. Était-ce le même genre de petit gang familial comme ces garçons à la casquette ornée de lames de rasoir qui veillent sur les rues de Battlesea ? Ou, un groupe plus légal ou moins, celà était encore flou et importait peu pour le moment, le savoir pourrait avoir un intérêt si ce Eric se manifestait de nouveau mais pour l’heure, elles étaient toutes deux dans un fiacre en sécurité et le but était d’offrir à Evalyn une opportunité de parler, peut être se libérer d’un poids ou juste se réchauffer un peu le coeur.

En tout cas elle parlait de tout celà au passé mais vu la scène qu’avait fait le garçon et les larmes qui avaient noyé ces yeux pourtant si beau et pétillants d’habitude, ce devait être un passé récent ou un passé qui avait récemment refait surface. Enfin, l’infirmière était jeune, tout était récent d’une certaine façon.
Cette fois, elle se contenta d’un “oui” sans lui expliquer ni depuis quand ni pourquoi elle ne faisait plus partie de cette “famille”. Au lieu de ça, elle la gratifia de compliments qui embaumèrent d’un parfum de miel l’esprit du phénix dont le sourire s’élargit en observant la blonde qui continuait avec franchise.

« Merci pour les compliments, ça fait toujours plaisir. » répondit-elle avec autant de simplicité que de franchise. Les phénix avaient autant besoin d’aider ceux qui les entouraient que de sentir qu’ils apportaient quelque chose, celà grandissait leur lumière intérieure plus que quoique ce soit d’autre. Cela pourrait paraître de la vanité, si ce n’était l’altruisme le plus profond qui les y poussait.

« C’est vrai.» affirma sans détour Evalyn.
Amélia se redressa et se pencha en avant, venant poser une main sur celles que Evalyn avaient ressemblées sur ses genoux, diffusant sa chaleur naturelle à la jeune femme. La chaleur faisait toujours du bien et d’autant plus lorsque le froid mordant de l’hiver vous glaçait les extrémités.
« Peut être que tu as compris que je ne te jugerai pas, tout simplement. Nous n’avons pas tous la chance d’avoir eu une vie simple, ni la chance d’avoir rencontré les bonnes personnes. Alors, si je peux être une bonne personne sur ton chemin, ce sera un jour joyeux pour moi et j’espère que je pourrais t’insuffler un peu de cette joie en retour. »

La petite blonde la regarda longuement avant de rire un peu et sourire, alors que son regard s'emplit d’eau mais qu’elle retenait vaillamment.
« Et tu ne ments même pas en disant tout cela … comment une personne comme toi, peut réussir à vivre dans ce monde ? Sans devenir aigrie et déçue ? » elle secoua la tête « Non, je ne veux pas savoir, c’est là toute la beauté d’un rayon de soleil sur une peau bien froide. Et c’est même magique. » dit-elle avec un sourire au coin des lèvres.
« Il y a de la magie partout dans ce monde, pour peu qu’on sache où regarder. » ajouta Amélia avec bienveillance.
« En effet. Comme sous ton bandage. » elle se pencha vers elle sous un air de confidences « Passons un marché, tout ce qu'on se dit dans cette journée reste notre petit monde. »
Sous son bandage ? Avait-elle vu un peu de son sang ? « Tu n’as pas vraiment fermé les yeux ?! » s’exclama Eos en se redressant légèrement en retirant sa main bandée comme si la montrer allait changer quelque chose à sa déclaration. Zut.. elle avait encore parlé trop vite... elle n’aurait pas dû dire ça comme ça, ça allait paraître suspect maintenant.
« J’ai fermé les yeux pour te permettre de ne pas t'inquiéter de ton sang et te faire croire que je savais pas, pour pas te braquer. Je sais qu’il est orange, le jour où on était tous un peu bourré, tu as saigné ce jour-là. » dit-elle sans s'offusquer. « Ne t'inquiète pas, je m’en fou que tu ne sois pas humaine Amélia, je ne vais même pas le dire à qui que ce soit. Une personne aussi brillante ne peut de toute façon pas appartenir à l’humanité. » dit-elle avec douceur.

Quand ils avaient été tous ivre... en Août ? Quand ils s’étaient pris les vapeurs de bière dans tout l’atelier ?! Oh bon sang !!! Lorsqu’elle allait raconter ça à Ani a son retour il allait encore la sermonner... il ne le faisait jamais méchamment mais elle se sentait toujours un peu bête sur le coup à cumuler les erreurs stupides... puis ça semblait quitter son esprit aussi vite que ça y était entré et elle faisait une nouvelle bourde. Mais c’était tellement dommage en même temps de ne pas pouvoir simplement dire les choses telles qu’elles étaient. Elle avait beau savoir que l’humanité n’était pas prête, ça restait dommage.

« Alors tu sais qu’il n’y a pas que des humains sur terre... » dit elle répétant une évidence au vue du calme de l’infirmière lorsqu’elle avait énoncé l’origine de sa découverte. Elle savait depuis Août et n’avait rien dit, même pas à elle, elle avait même proposé ce jeu des yeux fermés pour la ménager... Le sourire d’Amélia revint face à ce constat qui en disait long sur le coeur qui battait dans la poitrine en face d’elle, qu’elle ait fait parti d’un gang de vilains ou non, elle avait cette forme de bonté d’âme qui poussait un phénix vers soi. « L’accident de la distillerie... Oh! » Une nouvelle exclamation plus inquiète la fit délaisser son sourire. « Tu crois que Jon a vu aussi ? »


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Evalyn I. Bousquet
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Sam 25 Juin 2022 - 0:00


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Je sautais sur les invitations de cette femme à me confier et pourtant, je reste se que je suis … une espionne et quitte à être honnête autant lui proposer de faire un pacte de fille, celui qui rapproche mais aussi qui me rassure. Je suis généralement une carpe, au pire je dirais quoi ? Que je suspecte Amélia de ne pas être humain ? Et puis voilà, elle ne représentait pas un danger sauf pour un scone rempli de chantilly ! Et puis, si je me fais pendre, alors son secret de sang orange sera bien gardé. Je ne lui demande même pas de me dire sa race, au fond cela la regarde elle, j’ai l’honnêteté de juste lui avouer mon savoir. Et c’est Jon qui est surveillé pas Amélia.

En tout cas, elle semble ne pas me juger, je doute sur ce point, vu ma vie elle aura toutes les raisons de le faire et … je n’ai jamais porté de souffrance aux jugements des autres, sauf peut-être celui d’Ermelinde, puisqu’elle était ma seule amie.je fais semblant que tout me passe au-dessus, tel des plumes de canards, pourtant, le soir avant de m’endormir, je me demande si cela ne me blesse pas. chose, que je me demandai, entre deux moments un peu sombres. Je ne me connais pas, j’ai tout enfoui dans mon, monde, ce monde où à force de grandir j’ai mis une lourde carapace et là j’ai ouvert quelques morceaux et je me prends en pleine gueule que je suis vivante. Comme si tout ce temps j’avais dormi et que le réveil était brutal. Enfin, est-ce un mal ? Quand on voit avec les yeux d’un adulte mon enfance, on ne peut que comprendre pourquoi je me suis volontairement tué et transformé en objet.

Suis-je pathétique ? Peut-être bien que oui et peut-être bien que non. Je suis une femme avec un monstre en elle et ce montre je l’aime. J’aime le gros moustique que je suis, j’aime sentir le système sanguin des autres, j’aime entendre le bruit d’un cœur, j’aime l’odeur ferreuse, j’aime sentir sur mon corps, dans mon pouvoir la vie ! la vie que je n’ai pu vivre ! J’aime le ronron d’un corps chaud, j’aime la douceur des veines bien alimenter en air, j’aime la musique parfaite d’un corps stimulé à fond par mon pouvoir, j’aime l’idée même d’être celle qui peut caresser la vie dans son plus bel élément ! Celle qui peut réchauffer pour refroidir la température… celle qui met en marche le corps !

Amélia se redresse un peu, elle est sûrement choquée que je sache. Je la laisse faire lui servant ma vérité. Il aurait été sage de me taire, de la manipuler mais je ne suis aps ce genre de femme, pas en hors mission. Je ne suis rien, je ne suis plus rien. Alors pour cette fois, je ne suis aps la femme qu’on veut que je sois, je suis juste une femme parmi d’autre qui cherche un peu de réconfort auprès de cette lumière humanoïde… de cette beauté même de chaleur. Et avec une forme de certitude intérieur qu’elle était sincère dans sa démarche et qu’on peut avoir confiance, je l’avais pourtant préparé à la suite avec mon sous-entendu magique. C’est égoïste, j’ai envie que pour une fois, je me baigne dans la bonté et que tu ne vas pas m’utiliser, que tu es vraiment sincère et désintéressé. Au pour, où j’en suis, si tu fais comme n’importe qui sur cette terre…. Je ne vivrai plus assez longtemps pour regretter.

En effet, je sais que ce monde n’est pas aux humains seulement. J’hoche simplement la tête, je suis moi-même un humain bien particulier. Pus, je m’amuse un peu de sa réaction elle était longue à la détente. Et voilà qu’elle sourit de plus belle.

« Je ne pense pas. il était en plein délire sur une Simone. » et quand bien même, cela était-il un souci ? Il savait pour moi et il n’avait rien dit. Enfin, ça reste un homme avec de l’ambition et un jour, il allait me demander un service d’ordre sanguin.

« Et peut-être qu’il te l’aurais déjà dit, comme vous êtes proche. Je ne le vois pas garder pour lui ce genre de question, surtout quand on embauche des nains ! » Je lui tendis la main. « On fait cette promesse ? » ce fiacre est vraiment inconfortable, je vais avoir les reins raides !

« Peut-être oui... » dit-elle pensive avant que ses yeux ne se baissent sur ma main tendue, qu’elle saisit sans vraiment hésiter. « Promis. Enfin, il faut quand même que je te dises que parfois je fais des boulettes, enfin plus me concernant que concernant les autres mais, enfin, autant que tu le saches, mais je ne dirai rien volontairement en tout cas. »
Je ricanais, oui elle était forte pour faire des boulettes… quelqu’un de non initié la trouverai juste rigolant mais une autre personne comme c’est mon cas comprends vite qu’elle n’est pas si humaine et puis rien que ses mains trop chaudes.

« Je ne dois pas être la première à deviner alors. Ton fiancé est aussi non humain ? »

Elle acquiesça silencieusement. « Enfin,pas grand monde sait non plus. C’est juste qu’entre mes petites erreurs de langage et le fait que je distribue les câlins comme des petits pains... Gordon me tape souvent sur les doigts. Il est comme moi. »

Ah il était donc de la même espèce, une sorte de petit rayon de miel qui aime les câlins ?
« Tu devrais faire attention avec ta peau, tu es plus chaude qu’un humain. Enfin ce n’est pas énorme, les loups garou aussi sont aussi chaud, mais tu es plus qu’eux. » dis-je gentiment pour l’aider à moins faire de boulette surtout quand elle parlait de câlin.

Elle afficha une petite moue tristounette en retirant sa main pour se replacer le dos contre le dossier. « Il va falloir que je me mette à porter des gants aussi... mais j’aime tellement le contact, le vrai, peau à peau. Mais tu as raison, il faut que je fasse plus attention, même les loups me trouvent chaude. » dit-elle. Son regard avait glissé sur le paysage, nous avions passé le pont et il ne resteraient plus que quelques rues à remonter avant d’arriver aux abords de Hyde Park.

« Tes mains ne me dérange pas. Mon commentaire est pour toi. Pas un rejet. » dis-je simplement, notant que son compagnon devait porter des gants,cela ne doit pas être pratique en été, ou… justement pas toucher les autres.

Elle ramena ses yeux verts sur moi, toujours nimbé de douceur.
« Comment as tu appris l’existence des non humains ? »

Je lui sourit doucement avant de fermer les yeux et de les ouvrir soudainement avec les pupilles rouges sang. Lui dire, n’est pas un secret…




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Amélia Mary (Eos) Earhart
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Mer 29 Juin 2022 - 22:01


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Bon, il lui restait encore une petite chance pour que son patron, son protégé de cette vie, ne sache pas encore qu’elle n’était pas humaine. En soit, celà ne la dérangeait pas particulièrement qu’il puisse l’apprendre, après tout, ne l’avait il pas emportée dans une aventure à la recherche d’un peuple capable de créer des runes magiques ? ne l’avait il pas sauvée des griffes d’un dragon ?
Aurait-il fait la même chose s’il avait su qu’elle n’était pas “comme lui” ? Sans doute, du moins, elle voulait le croire comme elle croyait en son génie, en l’homme parti de rien pour devenir un membre de l’élite industrielle. Et s’il avait ce côté un peu plus sombre, plus triste, ce n’était qu’à cause de la perte prématurée de sa Simone non ? Quelqu’un qui pouvait aimer avec autant d’ardeur ne pouvait qu’avoir un bon fond, elle en était certaine. Et l’infirmière avait probablement raison, si Jon avait des doutes, il lui en aurait parlé avec franchise, tout comme il lui avait avoué clairement la ressemblance qu’il voyait en Amélia et sa Simone, d’ailleurs Amélia se demandait encore si leur promiscuité était une bonne idée. Le fait d’être un rappel vivant de ce qu’il avait perdu, était-il une bonne ou une mauvaise chose pour lui ?
Elle lui avait proposé de s’éloigner de son entreprise et de sa vie mais l’homme avait refusé en bloc. Et puis, il y avait le Vinci, la réouverture de l'aile aéronautique qui s’était perdue dans la poussière, c’était sous son influence qu’il avait eu l’envie et la force de tout remettre en branle, sans sa ressemblance avec celle qui avait jadis accompagné Jon dans le développement des engins volant, aurait il trouvé ce second souffle ? Et puis, même si l’homme avait eu un gros passage à vide cet automne, il semblait reprendre goût à la vie avec une nouvelle ardeur et une combativité qui pourrait lui faire décrocher la lune, comme ils en avaient rêvé dans cette grotte en se demandant jusqu’où ils pourraient un jour voler...

Non, Eva n’était pas la première à deviner, en un peu plus de huit cent ans et quelques centaines passées sur Terre, il y avait eu beaucoup de rencontres et certains plus perspicaces que d’autres, certains avec qui elle s’était sentie plus en confiance et avait été encore moins prudente. Léonard avait fini par avoir des doutes sur la fin. Amélia n’était jamais malade, elle ne était toujours d’humeur égale et dévoué au génie qu’il était et les connaissances qu’elle lui apportait sur son étude sur les oiseaux qui l’avait conduit à créer ses premières ébauches de machines volantes, l'avait surpris.
Et s’il avait surnommé son apprenti Giacomo: Salaï “petit diable”, sur son lit de mort, il l’avait appelé elle “mon ange” , il n’était pas rare que les phénix inspire cette image à ceux qui ignoraient la nature exacte.
Pourtant son corps dégageait moins de chaleur à l’époque et les risques d’incendier quelque chose par le simple fait de saigner étaient inexistants... enfin, heureusement, elle n’en était pas encore au point de Ani qui devait redoubler de prudence. Elle espérait qu’il allait bien.
Son regard se perdit sur le paysage quelques secondes, se demandant où il était et pourquoi son unité spéciale avait dû envoyer une équipe de recherche... pourquoi n’avait il pas donné de nouvelles depuis plusieurs jours s’il était censé le faire. Et s’il pouvait communiquer avec ses collègues de la police spéciale, pourquoi, par Zeus ne pouvait-il pas leur donner des nouvelles à Akakos et elle pendant cette enquête !

Elle tourna de nouveau ses yeux verts vers l’infirmière qui semblait avoir pris son mouvement pour un éloignement volontaire et le rétrécissement de son sourire pour un signe de vexation ou quelque chose comme ça. Mais il n’en était rien, ce n’était qu’un voile d’inquiétude sur le joli monde lumineux de l’aviatrice, rien de plus.

« Non, je ne l’ai pas pris comme tel, ne t’inquiètes pas. » dit-elle pour rassurer Evalyn.

« Tant mieux» rpéondit la femme avant de répondre à sa question : lui demander comment elle avait eu connaissance de ce deuxième monde caché au sein de l’humanité.
Et la réponse fut... une démonstration. Amélia l’observa, la tête légèrement de côté et si son regard laissait voir sa surprise et sa perplexité, son sourire n’avait pas bougé de ses lèvres.
« Oh je vois, tu n’es pas si “normale” que ça. Tu es une sorcière, ou une créature que je ne connais pas encore de toute évidence. » constata t’elle avant de demander avec plus de sollicitude. « Est ce à cause de celà que tu parles de cette sorte de famille au passé ? Ils t’ont rejeté à cause de ce que tu es ? » s’enquit Amélia. Evalyn avait craint que Eos se sente rejeté plus tôt et elle semblait avoir une bien piètre opinion d'elle-même, fallait il plus d’indices pour se dire que c’était Eva elle-même qui se sentait exclue ?

« Non, ils ne m’ont pas rejeté pour ce que je suis. Je n’étais plus …hum. on m’a rendu ma liberté ce qui est une bonne chose dans un sens, néanmoins cette liberté était de m’ôter tout ce que j’avais. On m’a laissé quelques vêtements, mais on m’a tout pris, mes papiers, mes économies, mes objets et on m’a même tué mon chien. Et en prime, je sers de fusible pour leurs affaires. Cette liberté n’est en fait qu’une mise à mort. » dit-elle en baissa les yeux sur ses mains croisées, avant que le fiacre s’arrête. La petite blonde se leva d’un geste fluide et descendit avant de marcher vers le soleil plus radieux dans les beaux quartiers bordant Hyde park.

Les yeux de Amélia s'étaient arrondis comme des soucoupes à chaque nouvel élément. Evalyn n’était donc pas libre avant ? Et ils l’avaient privée de tous ses biens ? Même ses papiers d’identité ? Et ils avaient... tué son chien !!! Et sa liberté retrouvée était une forme de mise à mort... de mieux en mieux ! Mais qui étaient donc ces individus sans respect et sans coeur ? Était- ce un gang de nécromanciens ? Après tout, il y en avait bien une en ville et c’était les pires sorciers de ce monde!
Amélia savait qu’il y avait de mauvais individus dans le monde, elle en avait croisé quelques-uns, mais c’était souvent une question de point de vue, de choix discutable, l’humain était ainsi et les créatures n’étaient pas toujours mieux. Mais Amélia oubliait souvent ses rares mésaventures, quelques cas isolés perdus dans des siècles de vie, c’était facile de ne garder en mémoire que le meilleur. Alors finalement, les grands méchants, c’était un peu comme les fantômes, elle savait qu’ils existaient, mais elle n’en avait jamais vu alors parfois, elle oubliait jusqu’à leur existence.
Enfin le récit de Evalyn était édifiant, et terrifiant et le coeur du phénix se gonfla de compassion et d’inquiétude pour sa situation, mais le temps qu’elle se remette de ses émotions, le fiacre s’était arrêté pour les déposer en périphérie du parc et l’infirmière se faufilait déjà à l’extérieur... comme si celà pouvait l’éloigner de ses soucis.

L’ingénieure sortit à son tour et se porta à hauteur du cocher pour payer la course puis elle trottina pour rattraper Eva. « Si tu as besoin d’un toit, de nourriture, d’argent, de vêtements ou de n’importe quoi, je peux te dépanner, le temps que tu puisses retrouver un endroit à toi et des affaires avec la paie de la Halley. Et si tu veux, je peux t’accompagner pour refaire tes papiers, ou t’aider à en obtenir si tu es trop âgée pour pouvoir les avoir normalement. »



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Evalyn I. Bousquet
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Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)

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Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté

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Evalyn I. Bousquet
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Lun 4 Juil 2022 - 23:01


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Je ne pensais pas raconter un peu de mes soucis à quelqu’un… comme si cela pouvait intéresser du monde ni même lui montré ma non-humanité. Cela n’avait pas d’importance, nous étions sur le même pied d’égalité. Je note qu’elle me parle de sorcière ou autre espèce sans me demander directement, je lui dirais surement même si mon pouvoir effraie beaucoup. Et alors que je finissais mes paroles sans aucun sens sans le contexte m’unissant à ce manque de liberté, je quitte le maigre confort de cette banquette pour prendre l’air, me satisfait du soleil. J’aimais celui-ci… et plusieurs fois, je regrettais de devoir m’animer la nuit avec les êtres sans vie. Un instant, je ferme mes yeux et laisse Amélia régler la course, oubliant clairement ce réflexe… puis l’attend avant de lui montrer la direction du Park.

C’est quand elle reprend la parole, que je m’arrête, la toisant, analysant l’expression de son visage. Je suis entouré de menteur et de manipulateur donc je sais très bien quand on me ment et le rythme cardiaque ou la hausse de température m’aide beaucoup. Elle est incroyablement sincère. J’ai dû mal à me dire qu’il existe ce genre de personne dans ce monde.

« Je me suis trouvé un petit toit, pour le reste je me débrouille. Cependant pour les papiers… oui il me faudrait un témoin pour vérifier mon identité. Mais qu’a tu à gagner de m’aider ? » je croise les mains devant mon pubis, l’observant dans les yeux. Je suis sans doute trop franche dans mes réponses, ne sachant pas si j'allais accepté, cependant j'ai révisé à demi refusé pour ne pas attirer la charité.

Elle me regarda l’air surpris « Rien. Enfin je ne crois pas mais ce n’est pas la question. Je ne vais quand même pas te laisser dans les ennuis alors que je peux t’aider. »

Ah bon ? Et en quel honneur celui de la charité ? Je la toisais en plissant un peu les yeux. elle ne croit pas ? Non, elle ne sait pas en fait. « Je ne te racontes pas tout ça, pour avoir de toi la charité Amélia. Ne te sens pas obligé. »

Elle m’observa quelques secondes les lèvres pincées, les sourcils un peu froncé avant de prendre une petite inspiration légère qui contrastait et de m’attraper le bras pour m’emporter sans me demander mon avis vers les grilles du parc au bout de la rue. « Je crois qu’il va falloir que tu apprennes à vivre avec des gens qui ne tuent pas des chiens. »

Je me laissai emporter surprise… mais ils ne tuent pas que des chiens… si tu savais ! Elle a son petit caractère quand même, elle est amusante. Elle marchait d’un pas énergique, je dû presser le pas comme j’étais plus petite. « Je ne fais pas de charité, je propose de te donner un coup de main. Entre Jon et Nathaniel, je suis très bien payée alors si tu as besoin d’un peu d’argent le temps de refaire tes économies, ça ne me dérange pas. Faire des papiers, ça m’arrive régulièrement alors si je peux t’aider dans ta démarche, ça ne me dérange pas non plus. J’essaie d’apprendre à mieux cuisiner, j’aime ça, mais il semble que je ne sois pas très douée, alors si tu veux venir goûter mes tentatives, c’est à moi que tu rendras service. Est ce que ça te convient mieux présenter ainsi ? » conclut-elle en tournant enfin son visage vers moi, son éternel sourire aux lèvres.

Je la toisa longuement à mon tour, avant de tiquer sur un prénom. « Nathaniel ? » fis-je un peu étonnée avant de soupirer, oui j’ai besoin de papier, et cela m'évitera d’attendre l’aval de la Ligue qui de toute façon me soupçonnait comme étant une potentielle ennemi et ce n’est pas cette enveloppe qui allait les rassurer… je n’aurais jamais cru vouloir autant retrouver un loup garou de ma vie. J'espère que le membre du conseil Hennessy ne tardera pas trop.
« Je sais cuisinier. »

« Oui, Nathaniel Calloway, un bon ami. Je l’emmène régulièrement à Chicago pour ses affaires, je suis sa pilote privée. Je fais encore quelques contrats de pilote à côté du travail, j’aime trop voler pour m’en passer. » expliqua la jeune femme sans se soucier de sauter d’un sujet à l’autre. « C’est bien de savoir cuisiner. Peut être que tu sauras me conseiller pour que j’améliore mes plats. Gordon et Lily les mangent mais... je sais bien que c’est pour me faire plaisir. »

Calloway ? le mari d’Ermelinde ?! Et bien pour un bourgeon, il avait les moyens de se payer un pilote privé jusqu’à l’autre bout de l’océan ! Et sans aucun doute qu’il devait même séduire Amélia, puisqu’elle était vierge et amoureuse, elle ne risquait pas de lui succomber mais cela l’arrêterait-il ? Il était respectueux pour le peu qu’il lui avoue qu’elle était éprise. Je hochai la tête, ne voulant pas me lier à cette connaissance et encore moins Ermelinde.

« Qui est Lily ? … je te proposais de t’apprendre en échange de ta sollicitude pour les papiers. » le Park était calme même si plusieurs personne se baladait, mon regard accrocha un homme avec une femme au décolleté bien en avant, une courtisane se promenant avec son client. Cela m'amuse.

« La soeur de Gordon, elle vit avec nous depuis qu’elle est revenue de France. » expliqua t’elle en m’entrainant un peu en dehors des chemins. « Et bien des cours de cuisine, je vais donc y gagner quelque chose finalement. Est ce plus en accord avec ton monde ainsi ? »

« Tu as déjà du monde sous ton toit dis donc… » fis-je simplement, je ne m'opposerai pas et au fond je ne voulais pas l’exposer elle et sa famille à ses soucis. Même si la présence d’un policier pourrait rassure plus d’une personne, cela serait stupide pour ma part il serait trop curieux... et puis il était en voyage donc ne pourrait pas protéger se deux petites femmes.

« Ce n’est pas mon monde, mais c’est celui des gens normaux Amélia… la bonté est rarement gratuite. » fis-je simplement en me laissant guider en dehors des chemins, mais en prenant attention à ne pas être dans des coins trop sombres.

« Le monde est ce qu’on en fait Eva, a nous d’imposer ce qu’on veut qu’il devienne. D’ailleurs, je crois que je vais refuser tes cours de cuisine, et t’aider quand même pour tes papiers, juste pour te donner la leçon. » dit-elle en nous faisant gravir une petite pente pour gagner un peu en hauteur. Le parc était comme vallonné sans pour autant qu’il y ait de réelles collines, plutôt des petits monticules. « Le toit que tu as trouvé est correct ? C’est confortable ? Sinon, il y a de la place à la maison. »
Que d’utopie dans ses propos…c’est typiquement le genre de propos qu’on peut entendre dans la bouche des naïfs et ceux qui penses pouvoir changer le monde avec des câlins… quel âge avait-elle vraiment pour être si niaise ? Je trouve ça malgré tout assez mignon et je crois que son côté trop lumineux, me fait du bien, purgeant un instant mes pêchers.

« Et cette leçon, m’apprendra que la bonté pure existe dans ce monde ? Ou bien c’est juste l’effet Amélia ? » fis narquoise mais sans méchanceté. Je ne sais pas trop où elle m’entraine mais je m’en fou un peu tant que mes idées noires sont chassées par les rayons du soleil et la douceur d’une femme à la gentillesse sans borne.

« Il est correct. Je ne veux pas m’imposer… et puis c’est vous mettre en danger. Sans parler que ton mari est policier… Il va vouloir poser des questions et … Mon ancienne famille n’est pas humaine. Ce ne sont pas tant des criminels non plus comme on l’entend … mais surtout que cela le mettrait dans un certain inconfort. J’ignore vos races à tous les deux et il vaut mieux qu’eux aussi. »





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Amélia Mary (Eos) Earhart
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    Le thé de l'amitié ♦ Eos et Eva - Page 2 Empty(#) Ven 19 Aoû 2022 - 18:22


Le thé de l'amitié
Le soleil et les bulles de champagne
Début Janvier 1902


Et bien, Evalyn avait une bien sombre vision de l’humanité, dans sa version du monde nul être n’était capable d’offrir sans demander en retour ou alors c’était de l’apitoiement et l’aide était motivée par un sentiment de culpabilité ou de pitié.
C’est fou de voir comme certaines personnes se méfient de la gentillesse, se défient d’une aide apportée sans arrière pensée.

Était-elle vraiment la seule à personne en ce monde à tendre une main dans le seul but qu’on l’attrape ? A se réchauffer de la simple joie d’avoir apporter quelque chose à quelqu’un ? Était-ce un trait uniquement phénix ? Non, Amélia refusait de croire celà. Elle avait vu quelques horreurs de l’humanité, du sang versé pour une pépite d’or, une population affamée pour la possession d’un territoire, des hommes tués pour un soufflet... Mais elle avait aussi vu, une mère sacrifier son seul morceau de pain pour son enfant, un homme prendre un coup de couteau pour son ami, un soldat adverse faire passer un morceau de viande séché pour les assiégés... Oui, elle en avait déjà vu, de ces petits actes désintéressés, ces gestes qui dans les moments les plus sombres rallumaient l’espoir en un demain possible.

C’était presque agaçant de voir les gens avoir si peu de foi en autrui, presque vexant qu’elle ait si peu foi en elle. Cela pourrait paraître bien égocentrique mais ce n’était au fond que le ressenti d’un oiseau de lumière qui avait besoin qu’on croit en lui pour briller plus fort. Était-ce à cause de ce besoin racial que les oiseaux de feu étaient de moins en moins nombreux ? N’y avait-il plus assez de personnes pour croire en la bonté ?

Voilà, rien que pour ça, elle allait lui donner la leçon. Après tout, Evalyn semblait avoir besoin d’apprendre ou de réapprendre sans être la prisonnière d’une famille tueuse de chien... alors Amélia se ferait professeur, si celà pouvait l’aider. Et la première leçon serait donc de recevoir de l’aide sans rien donner en retour! Voilà c’était décidé. Oh, et ce n’était pas la peine de prendre ce ton narquois, la leçon serait la même, jeune fille !

« La leçon tu la déduiras toute seule, sinon ça voudra dire que j’aurais échoué et il faudra que je t’en donne une autre, et encore une autre et encore une autre et tu vas finir par mourir inondé d’acte de bonté purement gratuit au point que tu me demanderas grâce en distribuant toi même des bienfaits à tous tes concitoyens ! Tu vois, je ne suis pas une âme charitable, je suis un véritable bourreau ! » s’exclama Amélia en s’emportant joyeusement.

Evalyn lui lança un regard la détaillant à chaque envolée de phrase avant de rire joyeusement d’un rire si rare depuis quelque jour.
« Te voilà professeur… à croire que tu te penses plus âgée que moi ? »

« Peut-être que je le suis. » répondit Eos après avoir partagé le rire de la jolie blonde. Voilà un son qu’il était agréable d’entendre, et qui disait qu’une leçon ne pouvait s’apprendre dans la bonne humeur ? En tout cas, vu sa question, soit Evalyn était une sorcière et son espérance de vie était donc celle d’une humaine... courte... soit elle était si âgée qu’elle pensait qu’aucune créature qui ne soit pas décrépite puisse être plus vieille qu’elle.

« Sans aucun doute,ceux aimant donner des leçons ne sont pas mués d’une vie courte… quoique ils ont souvent des rides sur le front ! » dit-elle amusé.

Amélia écarquilla les yeux « Je n’ai pas de rides ! Déjà que j’ai ses maudites tâches de sons, épargne moi la peau fripée s’il te plait. », la rouquine plaisantait mais, il y avait tout de même un fond de vérité là-dedans. Elle était coquette et son fard dissimulait ses tâches de rousseur qu’elle n’aimait pas sur sa peau d’opale.
« Donc tu ne vieillis jamais ? » dit-elle malicieuse « Oh tu caches tes petites taches de rousseurs ? adorable. »

« Disons que je vieillis... lentement » et elle n’avait pas souvent vécu jusqu’à l’âge vénérable de voir sa peau se froisser et ses yeux perdre de leur éclat. Enfin une fois oui et la conclusion était : Vive la fleur de l’âge ! Elle leva les yeux au ciel avec une petite moue désapprobatrice. « Adorable, tu plaisantes ! Toutes ces petites tâches sur le nez et les joues..brrrr c’est adorable sur les petites filles pas sur moi. » dit-elle en repensant à la petite du chevalier dragon qui les portait avec beaucoup de mignonnerie.

« Comme les loups garou ? » demanda t’elle simplement mais à la fois, pour mieux comprendre. « C’est une question de point de vue. Certains hommes aiment bien le côté enfantin et ce n’est pas en te voyant dans la neige en train de dessiner un ange que cela va te rendre plus adulte. » taquina t’elle en pouffant.

« Uhm.. oui à peu près. » dit-elle après une seconde de réflexion. Le vieillissement des phénix était plus lent et plus discret, enfin il était différent en fait mais si on restait sur une comparaison simple du fait de vieillir plus lentement qu’un humain, ça pouvait être comparable. « Peut être, mais moi je n’aime pas et de toute façon, je ne cherche pas spécialement à plaire aux hommes... et on peut être adulte et faire des anges de neige, être adulte ça ne veut pas forcément dire devenir ennuyeux ou oublier les petits bonheurs tout simple. Ceux qui pensent ça sont des idiots. » conclut elle sans appel.

« De toute façon, tant que tu plais à ton homme, c’est le principal. » dit-elle avec simplicité. « Il en a donc pleins à Londres ! Quel dommage… » dit-elle avant de pouffer un peu.

« Non. Tant que je me plais à moi, c’est le principal. » corrigea la rouquine. Elle n’avait pas cette notion, enfin, elle pouvait dire que tel homme ou telle femme était beau ou belle mais ce n’était pas la beauté à laquelle elle s’attachait. Si elle pouvait affirmer que Anastasis ou Alexan étaient beaux, ce n’était pas que pour leur physique avantageux mais pour ce qu’ils étaient au fond d’eux. Si Jon avait ce regard parfois si froid qui pouvait lui donner un visage anguleux et fermé, ce qui le rendait beau c’était ces moments de grâce où l’énergie créative prenait le pas sur tout le reste et l’emportait dans une félicité qui lui redonnait toute sa lumière. Et Nathaniel, il avait ce petit air parfois un peu imbus de lui même mais il portait ce charme et cette petite touche de frivolité qui lui allait si bien et le rendait amusant et presque touchant dans la naïveté qu’ont certains hommes de penser que l’argent et la nourriture achète tout. Mais il avait bon fond, il le lui avait prouvé au solstice, il avait été là pour elle et Gordon à la seconde sans même réfléchir. Quant aux idiots trops sérieux pour accepter de garder une âme d’enfant... oh oui, à Londres il y en avait pléthore ! « Oh il y en a même plein en Angleterre, pour celà, la France et l’Amérique sont un peu moins coincés.. Mais il y a aussi pleins d’enfants qui dorment en eux et attendent qu’on leur montre le voie.. » Comme souvent, elle atténuait son propos et son jugement, essayant de toujours regarder au delà des gens, ce qu’ils pouvaient devenir, plutôt que de rester bloquée sur ce qu’ils étaient. Evalyn lui jeta un regard et hocha la tête sans rien de plus.

L’aviatrice s’arrêta en haut du petit dôme de terre recouvert de neige. En ce point du parc, le soleil était presque éblouissant en se réverbérant sur la neige et elles avaient un petit point de vue sur le reste du parc et les silhouettes lointaines des bâtiments de briques.
« As-tu déjà dessiné un ange dans la neige ? J’ai envie de le faire. » déclara la rousse qui n’attendit pas de savoir si l’infirmière était partante pour cette petite excentricité et s’installait déjà sur le sol cotonneux en écartant les bras et les jambes qu’elle bougea pour dessiner des arcs de cercle dans la neige qui était encore poudreuse sur cette zone peu fréquentée du parc en cette saison.
La petite blonde ouvrit les bras et sans aucune hésitation se laissa tomber de tout son corps dans la neige et dessina à son tour un ange. Son regard était devenu rouge.
Après avoir pris le temps de savourer cet acte enfantin, Amélia tourna la tête vers Evalyn. « Qu’est ce qu’ils sont ? Ton ancienne famille ? » demanda t’elle finalement en retrouvant un peu de sérieux. Pouvait elle se permettre d’apporter un nouveau danger près de leur nid ? Gordon n’était pas là pour donner son avis, Alexan assurait la sécurité de Akakos et la sienne aussi le soir venu lorsqu’il restait dormir. Pouvait-elle choisir de l’exposer à un autre risque lui aussi ? S’il lui arrivait quelque chose à cause de son insouciance, elle s’en voudrait tellement ! Et puis Akakos était encore sur le qui vive malgré ses efforts pour reprendre le dessus sur tout ce qui lui était arrivé, et après l’annonce de la veille, l’angoisse de la lunaire était remontée en flèche.

« Des vampires. La reine de l’essaim m’a emporté le jour où je suis devenue orpheline. » répondit doucement la femme, les mains croiser sur son torse, elle ne semblait pas souffrir de la fraicheur de la neige, son regard était dans le ciel.

« Uhm... je n’ai pas souvent entendu de bonnes histoires sur cette espèce. » demanda Amélia en se tournant sur le côté, un bras replié pour pouvoir poser la tête sur sa main un peu en hauteur.

« Il serait étonnant que tu ais entendu des bonnes histoires sur eux. » pouffa Evalyn.

De son autre main, elle dessinait des arabesques sur le sol, profitant des rayons du soleil sur son visage et ses mains. La neige fondait déjà sous la chaleur de ses doigts. « C’est triste, je ne peux même plus jouer avec la neige, elle fond tout de suite. » laissa-t-elle échapper avec un petit soupir avant de relever la tête sur le profil de Evalyn qui tournait son regard rouge sang sur la neige et sa disparition. « Ce Eric en est un aussi j’imagine. Si ça peut te rassurer, il y a peu de chance qu’il puisse me faire du mal. »

« Oui. Pour cela que je t’ai dis qu’il était déjà mort. Hum vraiment ? Tu n’as pas de notion de douleur ou bien cette chaleur en toi est signe de pyrokinésie ou bien tu sais bénir les mort-vivants ? » demanda la jeune feme après un signe de réflexion et arrivant à quelques conclusions. « Ou tu ne peux tout bonnement pas mourir ? »

Amélia fit apparaître une petite flamme sur le bout de son doigt et continua ses dessins sur la neige, la faisant fondre rapidement jusqu’à faire paraître l’herbe qui se cachait dessous. Puis elle remonta son doigt et le plaça à quelques centimètres de ses lèvres pour souffler dessus comme un cowboy après un tir réussi. La flamme disparaît, plus parce que le phénix l’avait réabsorbé que par la force de son souffle mais celà gardait son petit effet humoristique. « Et puis, s’il essaie de me manger... je lui garantie une belle indigestion » ajouta-t-elle avec un clin d’oeil.


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