Jon Henry Halley
Je pense qu'aucun frisson pouvant traverser le coeur d'un humain n'est comparable à ce que ressent un inventeur lorsqu'une création de son esprit se réalise avec succès. De telles émotions font oublier à un homme la nourriture, le sommeil, les amis, l'amour, tout. Nikola Tesla
De prime abord, l'homme semble peu chaleureux, pour ne pas dire froid. Les expressions de son visage se limite à des rictus, des haussements de sourcils, et une mine blasée. Au fond, voilà ce qu'il est depuis qu'il est veuf. Derrière cette façade complètement atone brûle cependant un feu dévorant que tout inventeur chevronné ou passionné connaît à ses dépends. C'était le genre de feu à le réveiller la nuit en sueur avec une idée brillante qu'il fallait impérativement noter pour ne pas la perdre dans la minute, ce genre de feu qui ne laissait jamais tranquille une de ses jambe lorsqu'il était assis, battant la mesure avec une impatience relative, ce genre de feu qui ne laissait jamais de répit à son cerveau au fil de la journée.
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Et pourtant, cette apparente fièvre était promptement canalisée par cette façade de neutralité, qui laissait penser, outre certains tics qui le trahissaient parfois, qu'il était homme à laisser le temps au temps. C'était le cas, capable de patience, mais dans une certaine mesure, il considérait le temps comme une denrée rare qu'il ne convenait pas de gaspiller inutilement, même s'il convenait avec une certaine sagesse parfois, qu'il était nécessaire de laisser les choses évoluer progressivement, pour qu'elles mûrissent pleinement.
Cette course avec le temps, il semblait la tenir depuis belle lurette maintenant. C'était devenue une habitude, qui rythmait son quotidien, soigneusement ordonné par ses soins. Pourtant, cette rigueur personnelle ne faisait pas de lui un homme rangé. Il avait des idées progressistes, ne se souciant guère des conventions et des codes sociaux, l'étiquette imposée par la noblesse et que les petits bourges se plaisaient à copier ne l'intéressait que peu, préférant de loin vivre dans un monde qui n'était pas policé. D'un penchant plutôt socialiste, malgré son statut de dirigeant, il était souvent du côté des travailleurs que de celui des patrons. Cela ne l'empêchait pas d'être dur, mais juste (estimait-il) avec ses employés. D'ailleurs, l'une de ses petites phrases préférée était : un salarie qui à du temps libre au travail est un salarié qui s'ennuie et qui a le temps de râler. Croyez bien qu'on ne s'ennuyait rarement dans les industries Halley.
Certains qui avaient le raccourci facile, pensait qu'il chariait avec lui une forme d'idéologie politique, et qu'il devrait d'ailleurs l'exprimer dans des livres, dans des colloques, pourquoi pas dans un parti... Et pourtant, la politique l'ennuyait beaucoup. C'était une façon de brasser de l'air inutilement, en étant hypocrite, avec les pieds et poing liés. Il préférait agir concrètement, et directement. Faut dire que l'argent aide aussi.
Bon orateur, c'était toujours un risque de le convier à une tribune pour s'exprimer. D'aucun ne pouvait prévoir qu'elle serait la teneur du propos, et son humour pince sans rire, presque douteux, ne rassurait pas. Il n'avait absolument pas peur de se confronter aux autres, n'hésitant pas à se montrer tranchant s'il le fallait, peu soucieux de blesser son adversaire. En fait, il ne semblait avoir peur de rien, tel un roc dans une tempête qui tenait bon, et qui emmerdait bien le monde qui venait le faire chier alors qu'il était planté là pour une bonne raison... La faute sans doute à un égo important, qui ne cessait de le laisser penser qu'il était sans doute le meilleur dans son domaine, d'une culture et d'un génie exceptionnel.
Enfermé dans un amour qu'il portait de façon inconditionnelle à sa femme décédée, il ne se sent plus capable d'aimer. Cela ne l'empêche pas de côtoyer des femmes de temps à autres, sans cette flamme et cette passion qui pouvaient lui faire déplacer des montagnes. Blasé d'un deuil maladif, il ne laisse plus beaucoup de place aux émotions, et ne les montre que très peu. Son esprit semble avoir compensé en s'intéressant avec pragmatisme à différents défis scientifiques, techniques, qu'il peut rencontrer dans sa vie d'inventeur. D'ailleurs, il en est à ce point où ses deux vies, celle privée et celle professionnelle, ne font plus qu'une.
The ladies I befriended
Amelia Mary Earhart ▬ Pour Jon, Amélia est un signe du ciel. C’est son joyau, son inspiration, sa muse, sa volonté. Elle lui rappelle par certains côtés son épouse, partageant jusqu’à sa couleur de cheveux, et quand il est proche d’elle, le spectre de sa défunte femme ne rode plus sur son esprit. Elle est l’étincelle qui a rallumé la flamme de vie dans son âme et qui le ramène tout doucement chez les vivants.
Evalyn I. Bousquet ▬ Relation tarifée d’un soir pour convenance personnelle et médicale, elle s’est révélée être plus qu’une humaine. Sorcière de sang, ses pouvoirs intéresse tout particulièrement l’inventeur, qui y voit un moyen de mener à bien son projet de ramener sa femme du monde des morts.
Eden Adams ▬ Fille d’Hennessy, il a sympathisé avec elle en allant boire un coup dans le bar où elle travaille. Cette jeune femme est surprenante par sa façon d’être et son anticonformisme latent. Au fond, il l’aime bien pour sa fraîcheur et son côté indépendant.
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The gentlemen I hang out with
Arthur Conan Doyle ▬ Arthur c’est un peu comme le petit frère prétentieux. S’ils n’en sont pas là en termes d’intensité relationnelle, Jon apprécie l’écrivain par certains côtés, tandis que d'autres, à défaut de l’amuser, l’irrite parfois. Mais ce qui est certain, c’est que l’industriel à une forme d’affection pour ce type.
Tristan J. Hennessy ▬ Jon et lui entretiennent une relation commerciale fructueuse. L’inventeur fournit son laboratoire en automate de défense et d’exploitation en milieu radioactif. Il apprécie l’anglais pour son côté moderniste et progressiste, et sans doute que s’il prenait le temps, il l’apprécierait autrement que pour les affaires.
Nathaniel Calloway ▬ Jon ne connait pas cet avocat plus que ça mais a directement pris son parti d’être odieux avec lui, pour la simple et bonne raison qu’il était au bras d’Amélia un soir de fête. Depuis, il ne peut s’empêcher de le provoquer plus ou moins imperceptiblement, s’amusant du fait que ce blanc bec prenne la mouche.
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