(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Écrivain ; Membre de la ligue ; Menteur
Age : 30 ans
Devise : Hope for the best - prepare for the worst
Signes particuliers : Des yeux gris observateurs ; Des cernes foncés ; Des lèvres abîmées ; Des joues qui rougissent facilement ; Un gentleman ; Avec divers addictions ; Pessimisme et Mélancolie
alignement : Loyal bon
équipement : Carnet ; Flasque ; Trousse de soin ; Arme à feu ; Cigarettes ; Photo d'une femme ; Livres divers
Arthur était un amateur d’art en tout genre, appréciant énormément le savoir-faire artisanal grâce à une éducation qui privilégiaient des valeurs traditionnelles ; et surtout anciennes, celles d’une époque où la Grande-Bretagne ne connaissait pas les machines à vapeur, et où les hommes aimaient avec courtoisie. Lui-même se débrouillant assez avec ses mains, il était cependant davantage doué dans la couture, la broderie, voire le tricot – un secret qu’il gardait très bien -, que dans la sculpture d’argile ou de bois, ou le bricolage d’un meuble. Ses connaissances dans des domaines plus « masculins », se limitaient à la rénovation de la demeure familiale. Un coup de pinceau par-ci, réparer une chaise bancale par-là, vérifier que la clôture n’était pas dangereuse pour ses sœurs … Rien qui ne provoquait l’admiration, il était même certain que sa sœur aînée pouvait se débrouiller mieux que lui.
L’écrivain, et chasseur, avait donc été plus qu’intrigué lorsque la Ligue lui avait demandé d’aller passer commande à l’un de leur collaborateur, n’ayant pu s’empêcher d’admirer le travail de l’ébéniste lorsqu’il s’était rendu à la boutique. Il n’avait d’ailleurs pas manqué de demander un meuble pour son appartement, ayant décidé qu’il avait envie de changement dans sa cuisine – à défaut de beaucoup s’en servir.
Arthur était par la suite revenu plusieurs fois, appréciant de discuter avec Kieran. L’écossais était amusé par l’accent de l’autre homme, lui rappelant quelques journées passées dans la maison des grands-parents, en Irlande. Il ne pouvait s’empêcher de montrer du soutient face à leur ennemi commun : l’Angleterre. Bien entendu, il plaisantait à ce sujet. Normalement. « Non, je suis sérieux. »
L’écrivain avait également appris que l’ébéniste était un grand lecteur, qui appréciait ses romans. C’était pour cela que, pour le remercier de lui laisser l’accès à son atelier, il avait aujourd’hui l’un de ses livres à la main – sa valise dans l’autre. Il entra dans la boutique avec un léger sourire, en appréciant le calme ambiant, tout en observant les dernières créations exposées, avant d’appeler le propriétaire pour si ce dernier était présent.
- Monsieur O’Sullivan… ?
The love of books is among the choicest gifts of the gods
Une faible lueur dans les ténèbres - ft Arthur Conan Doyle
Cela faisait plusieurs semaines qu’il était sur un projet, une commande importante venant d’un riche comte d’Angleterre. Il n’avait pas à se plaindre, en ce moment les affaires marchaient plutôt bien, il avait fait sa renommée petit à petit, le bouche-à-oreille aidant beaucoup et puis il y avait eu cet article dans le journal. Il se souvient très bien du jour où un journaliste avait débarqué dans sa boutique. Il avait été surprit que le journal local s’intéresse à ses réalisations. Puis ensuite, les commandes devinrent plus conséquentes, son travail intéressant même des riches clients. Il attira aussi l’attention de la Ligue, qui vint lui passer commande, c’est ainsi qu’il fit la connaissance de Sir Arthur Conan Doyle. un auteur ayant une certaine renommée, il apprécie d’ailleurs beaucoup ses oeuvres. Bien vite il a sympathisé avec lui, ils ont des gouts communs il faut le dire, pour l’art et la littérature notamment. L’écossais n’en manque d’ailleurs pas une pour le titiller sur son accent, il faut dire qu’il a gardait écossais, chose à laquelle il tient, c’est ses racines après tout... Arthur l’encourage aussi à garder son accent. Il lui a d’ailleurs passer commande une fois pour remplacer les meubles de sa cuisine.
Par sympathie et parce que son travail intéresse l’écrivain, il lui avait laissé l’accès libre à son atelier, chose qu’il n’accorde à peu de personnes. Son atelier, c’est un peu comme son jardin secret, autant cela ne le dérange pas d’exposer ses oeuvres, autant il n’aime pas vraiment qu’on le voit en train de travailler. Enfin, ce n’est pas qu’il n’aime pas, plus qu’il se sent un peu gêné, mais si ce sont des personnes qu’il apprécie, cela va encore. C’est quelqu’un d’assez modeste de manière générale, même si on le complimente, il dit toujours que ce n’est pas grand-chose. Il tient à son anonymat, tout comme à garder sa petite vie tranquille, il n’apprécierait pas par exemple d’être trop connu au point à ce que des gens le reconnaissent dans la rue. Mais bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il n’apprécie pas les complimente, cela le gêne un peu c’est tout.
Aujourd’hui, il était donc toujours sur la création qu’un riche comte lui avait commandée, un lion géant en bois qui irait ornée son salon. En tant qu’artiste, il y avait bon nombre de sculptures en bois déjà exposé dans sa boutique, mais des créations de cette envergure était rare. Déjà, parce que cela prend beaucoup de place, mais aussi beaucoup de temps. Cela le rendait très enthousiaste, le travail était déjà d’ailleurs presque terminé, il ne restait encore que quelques finitions. Quoique avec lui, les finitions peuvent prendre du temps, il est très minutieux et a le souci du détail. Notamment pour la crinière du lion, cela demande une grande maitrise pour rendre cela réaliste, tout comme le visage est très important. C’est même là que tout se joue, il faut arriver à reproduire au millimètre, rendre cela vivant, mettre de l’âme dans sa création.
Il entendit la cloche sonner, puis une voix qu’il reconnu bien l’appeler. Il se leva pour se rendre côté boutique et vit Arthur, une valise à la main. Il lui sourit.
«Monsieur Conan Doyle ? Que me vaut le plaisir de cette visite ?»
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ici depuis le : 22/03/2019
Espèce : Humain
Ligue : Intronisé ; Chasseur
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Arthur ne mit pas longtemps à attendre, puisqu’il vit l’artiste le rejoindre dans la boutique. Lui rendant chaleureusement son sourire, il hocha poliment de la tête pour montrer qu’il était ravi de le voir, avant de répondre à sa question.
- J’avais envie de faire un saut à votre boutique, notamment pour vous offrir un de mes ouvrages, puisque vous semblez les apprécier, et me permettez de vous regarder à l’œuvre.
Il tendit ledit ouvrage vers l’autre homme, attendant patiemment qu’il le prenne, avant d’observer à nouveau les alentours avec appréciation. L’écrivain était en réalité gêné d’offrir l’une de ses œuvres à l’un de ses lecteurs, ayant toujours des difficultés à réaliser son succès. Il aurait préféré être connu pour ses textes sur la guerre plutôt que les semi-biographies d’un homme qui commençait à devenir un personnage, un mythe. Le public avait tendance à oublier qu’une réelle personne se trouvait derrière de l’encre sur un papier ; lui aussi, quelquefois.
- Je pense peut-être même vous acheter une sculpture, aujourd’hui.
Il aurait apprécié pouvoir transmettre la passion de l’artisanat à sa descendance – qu’il ne pourrait malheureusement jamais avoir, au vu de la dangerosité de son métier -, pour permettre la survie d’une tradition qui se perdait dans cette ère de modernité et de métal. Ce n’était pas qu’Arthur détestait cela, il appréciait beaucoup certaines inventions, mais pour quelqu’un comme lui, qui avait été élevé avec des contes d’une autre époque, il pouvait parfois se sentir nostalgique pour des choses qu’il n’avait pourtant pas connus ; sans doute était-il parfois trop Romantique.
- Si vous n’êtes pas trop occupé, bien entendu. Je n’aurai pas envie de vous importuner…
L’écrivain croisa les bras derrière son dos, attendant patiemment la réponse de son interlocuteur avec un sourire poli, près à partir si sa présence était de trop aujourd’hui.
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Une faible lueur dans les ténèbres - ft Arthur Conan Doyle
Arthur, comme chaque humain, a cette odeur qui lui est propre et qu’il fait qu’il aurait pu le reconnaître les yeux fermés. En plus de son odeur corporelle, il se dégageait de lui une odeur de cigarette. Il avait aussi une valise à la main, mais à bien il réfléchir ce n'est pas la première fois qu'il le voit ainsi. A chaque fois en tout cas cela le rend curieux, très curieux de nature, il a envie de savoir, mais là il ne peut ni voir ni sentir quelque chose. Qu’est-ce que cela va être cette fois ? Mais peu importe, il est toujours heureux de le voir, Arthur est un homme, cultivé et intelligent, ils ont plusieurs passions et intérêts en commun et s’apprécient donc. Lorsqu’Arthur parla de vouloir lui offrir un de ses livres, ses yeux s’écarquillèrent un peu de surprise et on pouvait lire sur son visage que cette attention lui faisait très plaisir. C’est le regard pétillant comme un enfant à Noël qu'il prit délicatement le livre entre ses mains, non sans avoir remercier son ami pour avant.
«Merci, j’en suis très honoré». C’est vrai, il a toujours aimé les ouvrages d’Arthur, il a une plume très agréable à lire et ses récits sont à chaque fois passionnants. Dès qu’il commence un de ses livres il est comme absorbé et bien souvent il les lit d’une traite ou presque. C’est comme lorsqu’il est sur une de ses oeuvres, il ne compte pas les heures... Il passa ses doigts sur la couverture, porta ensuite à son nez pour en renifler l’odeur. Cela peut paraître bizarre, mais les métamorphes sont très sensibles aux odeurs, d’ailleurs il aime cette odeur de livre neuf. Par contre, il n’apprécie pas vraiment les odeurs d’encens, pots-pourris et autres, l’odeur y est trop forte, à lui faire presque suffoquer. Ainsi, les odeurs trop forte, trop pressante ont tendance à le rebuter. Arthur lui fit par la suite part de son désir de le voir à l’oeuvre. Il posa le livre sur le comptoir et releva la tête pour regarder de nouveau l’écrivain.
«Avec plaisir, mais je vous préviens, l’atelier n’est pas vraiment présentable en ce moment, je suis sur une importante commande d’un client. Cela fait déjà plusieurs jours, mais j’en suis aux finitions, peut-être pourriez-vous me donner votre avis d'ailleurs ? ».
Le brun lui demanda ensuite qu’il pensait effectuer une nouvelle commande. Il leva les yeux vers son interlocuteur, intrigué.
«J'ai juste une commande à terminer comme dit précédemment, mais après je serais disponible. Que recherchez-vous ?»
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L’autre homme semblait réellement heureux de sa présence, ce qui l’amusait autant que cela le touchait. Il ne le connaissait pas personnellement, et n’était pas vraiment un client régulier. Il supposait que ce n’était pas un problème pour que le métamorphe l’apprécie ; et inversement.
Arthur le regarda renifler l’odeur du livre, se disant qu’avoir un nez très développé pouvait être un cadeau autant qu’une malédiction. Lui-même ayant les sens sensibles - non pas comme les métamorphes et autres créatures -, il lui arrivait souvent d’être submergé par ce qui l’entourait, surtout lorsqu’il était question d’observation. L’écrivain sourit légèrement, sentant davantage de tension le quitter. Décidemment, il aimait cet endroit…
- Ne vous souciez pas de l’état de l’atelier, il est difficile de tenir un lieu parfaitement rangé lorsque l’on travaille, surtout la matière tel que le bois. Je ne sais pas si mon avis vous sera d’une grande aide, je ne m’y connais que peu dans l’art de la sculpture, il parait néanmoins que j’ai un bon sens de l’observation.
Il lui offrit un sourire amusé, avant de laisser son regard se balader sur les alentours – comme s’il cherchait quelque chose -, mais ne s’arrêtant sur rien, tout en continuant de parler pour répondre à sa question.
- Je suis venu sans réelle idée. Il est rare pour moi de dépenser sans prévoir pour quoi, néanmoins j’ai envie d’acheter… Au coup de cœur, quelque chose qui est exposé ici. J’espère que ce n’est pas trop idiot. J’aimerai quelque chose pour décorer chez moi. Mais vous disiez n’avoir qu’une commande à terminer… Vous voudriez fabriquer selon mes goûts ?
Arthur semblait curieux, et très intéressé, ses yeux finissant leur balade distraite pour enfin se poser sur leur interlocuteur.
- Comme dit, je ne sais pas ce que je désir, cela serait sans doute compliqué… Faites quelque chose qui vous ferait plaisir de créer, et je l’achèterai… Qu’en dites-vous ?
« Après tout, les artistes n’ont parfois pas le temps de pratiquer leur art pour eux-mêmes. »
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Une faible lueur dans les ténèbres - ft Arthur Conan Doyle
Il était impatient de pouvoir montrer le fruit de son travail, mais aussi nerveux. Il a toujours été très modeste concernant ses capacités, sculpter du bois notamment. Au commencement, dans son village il faisait cela pour lui, par qu’il aimait ça et parce qu’il voulait aussi rendre service aux autres. Aujourd’hui, cela n’a pas changé, il continue toujours de faire ce qu’il aime pour faire plaisir aux autres, voir leur émerveillement, leur satisfaction sur le visage. Néanmoins, les jugements sur son travail le mettent toujours mal à l’aise, même si généralement ils sont positifs. Son atelier non plus n’était pas très présentable, étant en plein dans un projet, mais cela ne semblait pas déranger Arthur.
«Il s’agit d’une demande un peu particulière d’un client. Un riche comte m’a passé commande pour une statue de lion, un lion entier pour décorer son salon.» Il esquissa un sourire, amusé, puis il haussa les épaules.
«Ces nobles ont vraiment des idées extravagantes, mais pourquoi pas. Par contre, c’est ma première création de cette ampleur, je suis un peu nerveux, alors un regard extérieur serait la bienvenue, pour juger du réalisme, surtout si vous êtes bon observateur cela pourrait m’aider. N'ayez pas peur de me froisser surtout».
Lorsque son ami lui dit qu’il souhaitait passer commande, il en fut vraiment intrigué. Il lui demanda qu’elle type de commande il voulait passer. Il l’observa regarder les étagères et les meubles et autres objets exposés dans sa boutique. Puis l’écrivain revint vers lui et lui confia qu’il n’avait pas d’idées en particulier, qu’il lui donnait carte blanche, lui faisant confiance. Il en fut un peu surpris et très touché. Il lui sourit, il posa ses yeux sur l’écrivain pour l’observer un moment, cherchant l’inspiration. Il ne voulait pas faire n’importe quoi non plus, il faudrait quelque chose qui lui corresponde.
«Eh bien... Que diriez-vous d’une sculpture d’aigle royale. Quand je vous regarde, je me dis que l’aigle royal vous va bien, c’est un animal droit et majestueux».
Il le disait en toute franchise, comme à son habitude, il dit toujours ce qu’il a sur le coeur. Il a beaucoup d’admiration pour Arthur, bien qu’il ne le connaisse pas autant qu’il ne le souhaiterait. Il trouve en tout cas cet homme très intriguant.
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L’écrivain esquissa un sourire amusé. « Un lion, dans le salon ? Rien que cela… » Il avait vu plus extravagant – et surtout des choses qu’il aurait souhaité ne jamais avoir sous les yeux. Il hocha la tête, ne perdant pas son sourire, qui lui venait naturellement lorsqu’il discutait avec lui. L’atelier reflétait bien la personnalité de l’autre homme ; créative et apaisante.
- Je ne compte pas vous froisser… Je ne suis pas de ces gens qui donnent leurs avis sur tout sans un semblant d’empathie, et surtout sans reconnaître l’ampleur du travail.
Il fût étrange pour lui d’être observé. D’habitude, c’était son regard qui scrutait autrui à la recherche d’informations. Arthur ne pu s’empêcher d’avoir l’air étonné lorsque Kieran lui attribua l’aigle, un léger rouge colorant ses joues. « Majestueux ? » Un léger rire lui échappa, qu’il tenta de réprimer en posant sa main contre ses lèvres.
- Un aigle royal ? Voilà qui est intéressant. J’apprécie le compliment, j’espère cependant que vous n’êtes pas effrayé par ma personne…
Il le regardait d’un air taquin, plaisantant évidemment. L’image d’un castor discutant amicalement avec un aigle l’amusait fortement. L’écrivain ne pouvait dire s’il était ami avec le métamorphe ou non, ils ne se connaissaient – encore – pas assez pour qu’il puisse définir leur relation. Il était cependant prêt à lui accorder sa confiance sans douter qu’un quelconque trait mauvais se cacher derrière la façade bienveillante de Kieran, ce qui était rare venant de lui.
- Vous n’avez pas à le faire en taille réelle… Le lion doit déjà prendre beaucoup de votre temps.
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C’est vrai que devoir une telle commande peut être source de stress, il a vraiment envie de bien faire, il a le souci du détail aussi, ce qui fait que tout que le projet n’est pas terminé, cela va l’obséder. Pourquoi un lion dans un salon s’est-il demandé ? Mais les nobles ont souvent envie de fantaisie, de quelque chose de voyant, peu ordinaire et unique. Ainsi, ils peuvent se vanter et attirer les regards des autres sur eux. C’est ainsi qu’il en voit certains, des personnes bien vaniteuses, mais heureusement il sait qu’ils ne sont pas tous comme cela. C’est une chose tout de même qu’il a bien du mal à comprendre, ayant toujours vécu de manière très modeste. La vie à Londres est bien différente de celle de son village, là-bas ils vivaient de leurs récoltes, ils avaient certes moins de confort, mais tout le monde était heureux et uni.
Il répondit par un sourire lorsque Arthur lui dit qu’il ne serait pas blessant dans son jugement, qu’il n’est pas ce genre de personne. Arthur est vraiment quelqu’un de bon, du moins l’est-il avec lui, mais nul doute à ses yeux qu’il est comme cela naturellement. Après ça, Arthur lui parla de l’idée qu’il avait, il avait envie de lui passer commande. Il était flatté, ainsi il accepta tout de suite, Arthur lui laisser en plus carte libre, lui signifiant ainsi qu’il a confiance en lui et ses capacités. Il avait réfléchi à quelque chose, il avait déjà fait des meubles de cuisine pour lui, alors il voyait plus quelque chose de décoratif... Un aigle, il trouvait que cela lui correspondait bien. La réaction de l’écrivain le fit rire aussi.
«Non, bien sûr que non, je sais que vous n'allez pas me manger».
Il secoua vivement la tête lorsqu’Arthur lui dit qu’il n’était pas obligé de le faire en taille réelle s’il n’avait pas le temps.
«Oh non, ce n’est pas un problème, j’ai bientôt terminé et cela me fait plaisir».
C’est sûr que cela allait lui demander plus de travail, mais cela ne lui fait pas peur et puis c’est pour Arthur, alors il veut faire ça bien. Comme dit, il lui désigna d’un geste de la main, l’arrière-boutique, l’emmenant à le suivre.
«Suivez-moi, c’est ici».
Une fois dans l’arrière-boutique, il se dirigea vers la fenêtre la plus propre pour l’ouvrir, c’est vrai que cela sentait le renfermé et la sciure de bois, puis il revint vers Arthur.
«Voilà c’est ici, quand pensez-vous ? Je trouve qu’il y a encore un peu de travail pour le rendre un peu plus expressif et aussi un peu les pattes et la crinière peut-être aussi».
Dit-il, en se massant la nuque, un peu nerveux. Il était proche de finir, pourtant à chaque endroit où il posait ses yeux, il sentait qu’il y avait encore des petites modifications à faire pour que cela soit parfait.
«Hmm, avez-vous le temps de rester un peu ? Je peux faire du thé, je dois avoir des scones aussi. Mais si vous ne pouvez pas, ce n'est pas grave, je ne voudrais pas vous retenir».
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- Non en effet, je ne mange personne… En revanche je ne peux pas promettre que je n’ai jamais mordu quelqu’un.
Il ponctua sa phrase d’un petit rire, et d’un regard amusé. L’écrivain avait une famille nombreuse, ainsi qu’une tendance à user de tous les coups lorsqu’il se battait avec quelqu’un, lorsque ses adversaires n’étaient pas des plus sympathiques. Lorsqu’il en eut l’autorisation, il suivit l’ébéniste dans son atelier, et ses yeux se posèrent rapidement sur la figure du lion. Arthur admira tout de suite la sculpture, s’en approchant pour mieux observer les détails, tout en appréciant l’odeur de bois qui régnait dans la pièce.
- Sortez-vous quelquefois ou restez-vous toute la journée ici ? N’oubliez pas de prendre l’air et vous reposer… Je pense que votre travail est toujours aussi formidable, tous ces détails c’est impressionnant... En effet je peux voir que vous pourriez faire quelques modifications encore, mais elles ne seraient pas forcément nécessaires, elles ne se remarquent pas… il est déjà… Parfait ainsi. Puis vous savez… Le mieux est l’ennemi du bien. Si vous ne décidez pas de cesser les modifications, vous n’arrêterez jamais.
Il se redressa pour pouvoir sourire à l’autre homme.
- J’ai du temps libre de moi, j’accepterai avec joie une tasse de thé, s’il-vous-plaît.
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Coucou, je me suis rendu compte récemment que j'avais zappé notre rp, je pensais avoir répondu, mais non ><' Je suis vraiment désolé.
L'art nous console de la vie
Une faible lueur dans les ténèbres - ft Arthur Conan Doyle
Arthur est quelqu’un avec qui il aime discuté, il peut se permettre de parler librement et sincèrement, faire des petites plaisanteries sans que cela n’en froisse certains, notamment à cause de l’étiquette. Il n’est vraiment pas à l’aise avec ces personnes à, ils les trouvent généralement froid, distant, il ne comprend vraiment pas comment on peut vivre en suivant tout un tas de règles stupides, sur la façon de parler, de se comporter. Cela le dépasse, mais c’est parce qu’il a toujours vécu simplement. Tout le clan forme une même famille, tous se connaissent très bien, se tutoient, se serrent dans les bras, rient aux éclats sans aucune gène.
«Ah vraiment ? Rappelez-moi de ne pas vous énerver alors». Répondit-il, sur le ton de la plaisanterie. Il n’est pas du genre à énerver les personnes sans raison, il essaie même la plupart du temps d’éviter de se mettre en colère, d’éviter les conflits. Il arrive tout de même en de rares occasions qu’il s’énerve, il faut le pousser à bout, tout comme il n’y a certaines choses qu’il ne tolère pas.
C’est vrai que de comparer l’écrivain à un aigle peut être osé, il est ravi de voir que le brun l’ait bien pris, mais ils s’entendent bien, ils sont amis après tout. Il apprécie la franchise d’Arthur, voilà pourquoi cela lui importait d’avoir son avis, comme il le lui avait dit il ne donnait pas d’avis comme cela, froidement, il sait aussi reconnaître le fond du problème. Il était un peu nerveux tout de même, concernant ses sentiments il est un peu pudique, il n’aime pas trop se dévoiler. Il considère son travail et son atelier comme son petit jardin intime, mais il est fier aussi de pouvoir montrer son travail, de pouvoir montrer cela à quelqu’un. Il travaille depuis un bon moment dessus et pourtant il y a toujours quelque chose qui ne va pas à ses yeux. Peut-être ne lui manquait-il qu’un avis final pour trancher et arrêter de se prendre la tête et passer à autre chose.
Il eut un petit rire gêné lorsque l’écrivain lui demanda s’il sortait de temps en temps. Bien sûr il adore sortir, comme chaque métamorphe le contact avec la nature est très important pour lui. Il aime sortir en dehors de la ville, là il tout est plus sauvage, se baigner dans la rivière en toute tranquillité. Il aime aussi arpenter les rues de la ville, par curiosité, il aime découvrir de nouvelles choses.
«J’aime beaucoup sortir, il y a tellement choses à voir ici, cette ville est magnifique, tout comme j’aime aussi sortir pour nager en pleine nature. Mais il est vrai que lorsque je suis sur un projet, je ne m’accorde pas beaucoup de temps libre». Il se massa l’arrière du crâne. «J’ai toujours été comme cela, perfectionniste et lorsque j’ai une idée en tête je n’en démords pas».
Il conptempla son oeuvre, Arthur avait raison, il faut savoir s’arrêter de temps à autre, il est ravi d’avoir un ami suffisamment honnête et bienveillant pour le lui dire.
«Je pense que je vais suivre vos conseils. Cela fait un moment que je n’ai pas pris l’air, je vais sûrement prendre un jour ou deux».
Il lui proposa d’ailleurs de boire un thé maintenant, ce serait l’occasion de parler un peu, de prendre des nouvelles.
«Ravi de l’entendre, ne bougez pas, je ramène tout ce qu’il faut, vous pouvez vous installez dans le coin là-bas».
Il lui désigna d’un geste de la main, un petit espace détente aménagé dans un coin, près d’une fenêtre. Le seul endroit de la pièce qui soit propre, où il n’y ait pas de trace de son travail ou plutôt son foutoir... Mais comme l’a dit Arthur, il est normal c’est bien normal qu’il y est un peu de bazar lorsque l’on travaille. Il revint quelques minutes après avec un grand plateau comportant, une théière, deux tasses et une assiette comportant des scones qui a lui-même fait. Sans se vanter, il est plutôt bon cuisinier. Il revint s’installer en face du brun, disposant le plateau sur la table basse. Il servit deux tasses et repose la théière ensuite.
«Voilà, j’espère que cela vous va... Vous avez ici du sucre ou du miel. Mis à part cela, comment allez-vous ? Etes-vous sur un nouveau projet ?»
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