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Milady, pour vous servir

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Milady de Winter
missives : 159

ici depuis le : 07/12/2020

Espèce : Cauchemar - Envie

Occupation : Gérante des Salles d'Enchères Clarik's & du Bullring Club

Age : 298 ans

Devise : Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y succomber

Signes particuliers : Une fleur de Lys gravée sur l'épaule droite au fer rouge, vestige de son ancienne vie.

alignement : Chaotique Mauvais

C'est tout moi ça : Milady, pour vous servir IIpM

Avatar : Erin Richards

crédits : Ina

DC : Tomomo / Erme / Jon

Age : 36

Milady de Winter
londoner
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   Milady, pour vous servir Empty(#) Lun 7 Déc 2020 - 15:08


Milady de Winter
L’envie s’envie elle-même.
NOM : De Winter ▬ PRÉNOM : Charlotte ▬ SURNOM : Anne de Breuil, Lady Clarik, Lady Carlisle, Charlotte Backson, et tant d'autres selon ses maris et les époques, mais Milady étant le principal.
AGE : Autour de 300 ans - 30 ans en apparence ▬ DATE DE NAISSANCE : 07 décembre 1603/04 ▬ ORIENTATION SEXUELLE : Ce qui lui fait Envie ▬ SITUATION FAMILIALE : Orpheline & Veuve(s) ▬ PARTICULARITÉS : Une Fleur de Lys gravée sur l’épaule droite, au fer rouge ▬ ESPÈCE : Cauchemar - Envie ▬ MÉTIER CIVIL: Officiel : Rentière & Gérante de 2 salles d’enchères de prestiges ; Officieux : Elle gère des arènes clandestines à Paris et Londres ▬ ORGANISATION : Neutre ▬ RANG + METIER : Non ▬ POUVOIRS : Possibilité de passer des pactes ; Forme démoniaque ; Forme Humaine ; Forme de Pie ; Empathe ; Aura liée à l’Envie ; Transport dans les ombres, façonnage et utilisation des ombres ; Création et envoutement d’objet à base d’âme ; peut voir l’âme et la virginité ; force plus importante qu’un humain lambda ▬ AVATAR : Erin Richards
the one i am inside
Si le péché qui caractérise ce cauchemar est l’envie, ce n’est pas pour rien. De tout temps où elle a erré sur terre, Charlotte n’a jamais su se satisfaire de ce que la vie pouvait lui donner, ou de ce qu’elle pouvait prendre pour elle. Il lui en fallait toujours plus, non pas à titre financier comme une personne avide, mais plus par désir de ce qu’elle n’avait pas. Alors, elle commençait par amoindrir les choses, par les rendre plus futiles, puis finalement, elle cherchait à se les arroger, à s’en emparer, d’une façon ou d’une autre. C’était sans doute pour cela qu’elle ne sait pas bien où est sa place, quand sa place est à la place des autres. De ce qu’ils ont, et de ce qu’elle n’a pas.
D’un naturel arrogant, elle se considère souvent comme mieux que quiconque, plus compétente, et quand elle constate que quelque chose semble plus plaisant à côté, elle en conçoit une certaine jalousie crasse qui renforce sa croyance qu’elle vaut mieux que ça. Roublarde, calculatrice, froide et méthodique, elle ne joue jamais ses partitions au hasard. Sa vie est tantôt une comédie, tantôt une tragédie, et il est facile pour elle de tirer des larmes de ses yeux, d’être faible et délicate comme une fleur rossée par la tempête, pour mieux se servir et manipuler. Surtout les hommes. Si faibles, si prévisibles.
Elle aime galvaniser par sa prestance, pousser les gens, surtout dans son sens, inspirer des émotions, provoquer l’amour, la déchéance, la curiosité. Elle est sans mauvaise conscience, haineuse, et envieuse, et ce qui se met en travers de sa route à vite tendance à disparaître. Son premier mari ne disait pas qu’elle plaisait, mais qu’elle enivrait et encore, elle n’était qu’une humaine. Aujourd’hui capable d’être celle que son interlocuteur attend, elle s’adapte en fonction des discussions et des personnes comme un équilibriste sur la corde, tant et si bien que seuls ceux qui se sont brûlés au contact de sa flamme, et qui ne furent pas consumés, peuvent encore la détester dans ce bas monde.
Elle aime l’argent et le pouvoir, elle aime jouer avec les humains, leur imposant des pièces en plusieurs actes, jouant sur tous les tableaux, la dague à la ceinture, prête à prendre des vies. Elle ne doit son ascension qu’à la chute de ceux qui l’entourent, une promesse qu’elle semble s’être faite à elle-même tant elle y met du cœur. Elle joue de ses atouts, son charme et son intelligence, et manie l’intrigue comme une âme romanesque, ce qu’elle est au fond.
who i am in real life
Pseudo : Nyuutendo▬ Prénom : Clément▬ Age : 33 ans ▬ Pays : France ▬ Fréquence de connexion : Régulière ▬ Inventé, tiré de la littérature, scénario ? : Tiré de la littérature et remanié (les 3 mousquetaires de Dumas)▬ Comment avez-vous connu le forum ? Ina ▬ Commentaires : Tous pour un, un pour Milady !


Dernière édition par Milady de Winter le Lun 7 Déc 2020 - 15:42, édité 1 fois
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Milady de Winter
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   Milady, pour vous servir Empty(#) Lun 7 Déc 2020 - 15:13


Milady de Winter
L’envie dissimule sa haine, mais ses coups sont cruels.
ANECDOTES : Parle l’anglais et le français comme si elle était native de l’une ou l’autre des contrées  ▬ Se drape souvent dans de beaux vêtements en fourrure ▬ Elle adore la grande cuisine, surtout française ▬ Il parait qu’elle chante très bien et que ça voix est enveloppante ▬ HABITUDES : C’est dans un bon bain chaud que la crasse se retire le mieux ▬ C’est dans un bon pacte compliqué que l’esprit brille ▬ C’est dans la tromperie que le jeu est meilleur ▬ C’est dans un verre de vin français que les langues se délient
the story i went through
I. L’humaine en France.

Charlotte Backson, qui était encore Anne de Breuil en ce temps là, n’était pas une mauvaise fille, ni une mauvaise femme. Elle était de la trempe de celles et ceux qui aiment à penser que la vie est une aventure, et que les rôles de chacun n’étaient pas gravés dans le marbre. Laissée pour compte au début de son adolescence quelque part entre l’Angleterre et la France, elle est recueillie au couvent pour y mener une vie de jeune religieuse dans le nord de la France. Sans attaches, sans appuis, elle aurait pu trouver dans cette voie ecclésiastique un semblant de sens à sa vie, si, dans son sang, l’aventure et le romanesque ne bouillonnaient pas ensemble pour tenter de la soustraire à l’amour de Dieu et de Saint Benoît.
Tant d’ardeur et de gaieté de coeur réussirent à laisser le Tout Puissant pour compte, avec tant de ferveur et de piété que la bénédictine emmena avec elle un jeune prêtre qui ne résista guère longtemps, ni à ses attraits d’adolescentes dans la fleur de l’âge, ni à son esprit aiguisé capable de faire plier le monde à sa charmante volonté.

D’aucun qualifiait ce premier sacrement à la religion comme le début d’une errance dans les limites du blasphème et du sacrilège, desquels du moins, elle ne faisait pas grand cas. Pour Milady, il s’agissait surtout d’une errance entre diablerie et chrétienté qui la suivra tout au long de son périple sur Terre. Ils furent arrêtés, pour avoir volé des vases sacrés qui, revendus, leur permirent de vivre un moment. Pour ce vol, et pour le reste, elle fut marquée d’une fleur de Lys infamante à l’épaule droite. Les fers et le fer vif n’entamèrent en rien sa détermination à vivre libre, pour elle, et par elle. Elle s’évada de sa geôle en persuadant le garde qu’elle n’était qu’une victime dans l’histoire, et qu’elle avait été trop durement jugé avant même d’avoir pu se défendre. Il y avait tellement de désespoir dans ce brin de femme que l’homme tint trois jours avant de consentir à laisser sa cellule ouverte alors qu’il était “occupé” à autre chose.

En dehors de son cachot, elle fomenta l’évasion de ce jeune prêtre entichée d’elle, et à deux, ils prirent la direction du Sud pour s’installer dans le Berry où son amant obtint une place dans la petite église du bourg dans lequel ils se sont installés. Pour ne pas éveiller les soupçons, Anne de Breuil se fit passer pour la soeur du prêtre. Elle rencontra un seigneur local, châtelain de son état, gentilhomme en devenir, pleins de principes, et de richesses, qui tomba sous son charme et l’épousa. Elle se serait satisfaite de cette vie si son mari n’en eut décidé autrement. Lors d’une séance de chasse, alors qu’elle défaillait sur son cheval à cause de la chaleur et qu’elle chutait lourdement inanimée sur le sol, il remarqua avec une horreur certaine la fleur de lys gravée sur sa délicate épaule qu’il n’avait jamais eu le loisir d’observer, si ce n’était dans l’obscurité de la chambre à coucher.

L’infamante bougresse n’eut guère le temps d’ouvrir les yeux qu’elle fut pendue haut et court à un arbre en forêt. Blessée dans son amour, dans son honneur, dans son orgueil, le châtelain n’attendit pas de voir sa femme mourir au bout de la corde qu’il était déjà en route pour faire subir le même sort à ce frère moribond tout cureton qu’il était et qui lui avait cédé sa soeur marquée sans en piper mot. Il le trouvera suicidé de la date de son mariage avec sa soi-disante sœur.

Ce que l’histoire romancée ne dit pas, histoire d’ailleurs susurrée à l’oreille d’un certain Alexandre Dumas par des recoupements hasardeux et des assemblages digne d’un romancier, c’est qu’au bout de cette corde, Anne de Breuil, accompagnée de ses lèvres bleues, de sa langue pendante, de son cou brisé et de ses vêtements plein d’urine, eut la charmante visite d’un cauchemar avec lequel elle avait pactisé bien plus tôt dans sa vie et qu’elle cherchait peut-être à fuir en s’étant acoquiné de ce prêtre. Comment lui en vouloir ?! Roulée, bernée, trompée, elle avait vendu son âme pour pas grand chose ! Par envie, par désespoir, par goût de la liberté ! Mais surtout… par manque d’expérience.

II. Les débuts du cauchemar.

Maintenant qu’elle pendait au bout de cette corde, le cauchemar venait récupérer son dû : Son âme. Et parce que Anne de Breuil avait le péché en elle, et que le cauchemar voulait sa petite armée pour survivre, il ne se contenta pas de la dévorer, au contraire. Alors il l’entraîna en enfer, et commença à la façonner en la jetant dans un “puits”. Milady, l’humaine, avait souvent pleuré, elle avait souvent blasphémé, elle s’était souvent repentie, convertie, elle avait souvent menti, hurlé, crié, de rage, de haine, d’envie, de tristesse, de joie, pour mentir, pour dire la vérité, pour tromper ou pour convaincre, car elle était la tragédienne de sa vie, mais cette fois-ci, malgré tout les trésors de sa panoplie de comédienne ou de tragédienne qu’elle pouvait déployer, elle fut tourmentée, malmenée, diminuée, châtiée, encore, et encore, plongée dans un maelstrom de douleur, de confusion, de douceur, de caresses langoureuses en apparence mais qui vous arrache la peau aussi sûrement que le rabot d’un menuisier, violée, torturée, affamée, bafouée, calomniée… brisée. Transformée.

Son calvaire dura une douzaine d’années. Elle eut l’impression qu’il en avait duré cent. Et pourtant, elle ne ressortait pas de là… insatisfaite. Elle ressortait de là toute… neuve ? C’était le terme. Elle sentait plus forte que jamais, plus elle que jamais… Et à la fois plus perdue que jamais. L’enfer portait bien son nom, mélange aride empreint de violence ou ni loi ni foi ne venaient aider le malheureux qui se faisait attraper... et finalement, la sécurité toute relative de ce puits semblait être un luxe.

Anne devait apprivoiser sa forme démoniaque, mélange de qui elle était jadis, et de son animal totem : La Pie. Heureusement, elle trouvait dans sa créatrice, Samanum, une source de protection et d’apprentissage. Elle l’aida à contrôler ses pouvoirs, à ne pas distiller son aura aux alentours comme une véritable bombe à retardement. Milady incarnait l’Envie, là où son bourreau et professeur incarnait la Luxure. Si elle était un cauchemar liée à ce vice, elle n’en demeurait pas moins être l’expression de ce péché capital. Aussi, il s’avéra rapidement que ses désirs soient teintés de cette envie dévorante. Ce n’était pas simplement de la jalousie mais plutôt une volonté d’obtenir mieux, d’obtenir ce que les autres possédaient et qu’elle n’avait pas, naturellement.
C’était sans doute pour cela que chemin faisant, elle en vint à se dire qu’elle devait s’éloigner de ce cauchemar qui l’avait créée. Par esprit de contradiction et de rébellion sans doute, par aventure, et goût du romanesque également, car là était l’essence même de ce nouveau cauchemar, et quand elle retourna dans le monde des humains après avoir été invoquée, elle tenta bien d’y survivre par elle-même assez rapidement, délaissant l’ordre de sa créatrice, afin de se créer son empire. C’était une façon de convoiter celui de celle qui était à l’origine de sa deuxième naissance. Difficile d’être contentée d’une situation quand l’expression même de l’impossibilité à se contenter de quoique ce soit vous tiraille le ventre nuit et jour, comme une soif impossible à étancher et qui vous brûle l'œsophage. Impossible quand on est l’Envie incarnée.

Maintenant jeune cauchemar, elle devait faire son expérience par elle-même. Elle provoqua des catastrophes bien entendu, par fougue et zèle, et par inconscience aussi, mais aussi par volonté de le faire, et on lui doit très certainement la guerre entre anglais et français du temps du règne de Louis XIII.

Elle oscillait entre l’Angleterre et la France, alors que ça faisait quelques années après son retour sur Terre, parlant la langue avec l’accent de ceux nés de la couche d’Albion lui-même, et elle parvint à se marier de nouveau, sous le nom de Lady Clarick à un riche seigneur Anglais, de la famille des de Winter. Ce dernier mourut d’une maladie quelques mois plus tard, laissant à sa femme de grandes richesses. Veuve, elle revint en France où elle se rapprocha de la cour du roi Louis XIII, et notamment, de son Eminence le Cardinal de Richelieu, de qui elle devint une agente. C’est dans un contexte politique stable que les intrigues de cours prirent de l’ampleur, notamment entre la Reine Anne d’Autriche, et son mari le Roi Louis, intrigues attisées d’une part, par le Duc de Buckingam en Angleterre, et par Richelieu d’autre part, en France. Dire qu’elle était étrangère à l’aura qui émanait de cette reine autrichienne et qui amenait ces trois hommes à la considérer comme leur, serait un mensonge éhonté. La jeune cauchemar apprenait déjà à se servir avec intelligence de ces pouvoirs, afin de s’enrichir et de se divertir dans des intrigues humaines assez amusantes. Par là, elle se vengeait aussi, de ces hommes de Dieux, de ces hommes tout court, de ce mari, trop porté sur l’honneur et qui l’avait pendu, de son père, qui avait laissé sans doute sa mère enceinte et sans le sous, n’ayant d’autres recours que de la mettre au couvent… Lady de Winter détestait les hommes.
Celle que l’on nomma rapidement par le sobriquet de milady du fait de ses origines anglaises, en apparence, devint d’ailleurs aux dires de tous, Milady. Elle participa activement à la politique souterraine de Richelieu contre l’Angleterre, en devenant l’une de ses meilleures espionnes.

Ce choix de travailler pour un homme d’Eglise n’était pas anodin. En réalité, même si elle ne rentrait jamais dans un lieu saint, elle espérait qu’en fréquentant de près la religion, elle tiendrait sa créatrice à l’écart. C’était malin, mais pas infaillible. Si Samanum ne le voyait pas d’un mauvais œil au départ, après tout sa “fille” se faisait sa propre expérience, elle devint rapidement une source de problème car elle convoitait absolument tout ce que les autres pouvaient avoir. Cela dit, Milady avait toujours été fine, assez du moins pour ne pas provoquer sa destruction anticipée par un autre cauchemar. Sa capacité d’adaptation et de persuasion étant ses principales armes, quant à sa candeur, son charme, sa fragilité apparente, sa façon d’être, tout cela participait à rabattre des hommes dans ses filets et à les utiliser, à pactiser, à prendre leur âme… et leur richesse après un mariage, tantôt anglais, tantôt français, sous des noms différents. Elle ne comptait pas repartir de sitôt sur les terres du Diable.

III. De nos jours lointains, à nos jours présents.

Désireuse de se créer elle aussi un clan pour survivre dans un monde où elle était obligée de rester cachée dans la lumière, elle se rapprocha d’une famille de sorcier vivant en France.
L’envie qu’elle percevait chez les membres de cette branche de cette vaste famille pour leur descendance était telle qu’elle l’avait guidée à eux comme un bon fumet attirerait le plus gourmand des affamés. Ils voulaient un descendant puissant, qui compterait parmi les siens, qui renouvellerait la grandeur du sang, qui surclasserait les autres… Elle pouvait leur donner.
L’envie qu’elle percevait chez cette femme était telle que Milady s’en gorgea, s’en délecta plus que de raison. Alors elle décida que cette femme, cette Simone Capulet, serait sa première création démoniaque. Elle en ferait un cauchemar, tout comme Samamun l’avait fait pour elle. Mais, celle qui se faisait appeler Milady, avait de la suite dans les idées, et on ne négocie pas avec un démon sans se brûler les ailes. Elle voulait s’arroger la famille.
Et pour s’arroger cette famille, elle demanda après moult négociations, l’âme de l’arrière grand-mère de l’enfant à naître, Simone Capulet, celle avec qui elle négociait, mais elle demanda aussi l’âme de la grand-mère de l’enfant à naître, celle qui deviendrait Esther Capulet, et enfin, l’âme de la mère de l’enfant à naître, celle qui deviendrait Adèle Capulet.

A chaque fois, elle prélèverait sa dîme à la naissance du second petit-fils, ou de la seconde petite fille. Il y avait une raison à cela… toute simple. Si le second était plus puissant que le premier, alors le premier cultiverait une certaine forme d’envie vis-à-vis du second, une envie qui nourrissait le cauchemar qu’elle était. Tout était pensé, de façon démoniaque, perfide et vile.
Quand Esther Capulet accoucherait d’Adèle, Simone décéderait. Quand Adèle accoucherait de l’héritier tant convoité, Esther quitterait ce monde elle aussi.
A chaque fois, elle tenterait de créer un nouveau cauchemar. A chaque fois, cela allait échouer, pour sa plus grande frustration !

Quand Adèle Capulet poussa son premier cri, sa grand-mère poussait son dernier soupir.
Si Adèle était une étape importante, c’était parce qu’elle serait la mère de l’enfant prodigieux à naître que Milady avait promis. C’était aussi la dernière âme qu’elle avait négociée avec cette famille qu’elle protégeait de loin. Tout comme ses aïeules, elle mourrait quand son deuxième enfant donnerait naissance à son deuxième enfant. Elle était donc le dernier maillon de la chaîne, chaîne que le cauchemar de l’Envie espérait bien prolonger.
C’est sans doute pourquoi elle s’intéressa de plus près à sa vie qu’à celle des autres. Elle lui trouva un mari en influençant le choix de son père de la marier à un certain Henry de Vere, famille qu’elle fréquentait elle-même par le biais de son mari actuel, tout bourgeois anglais qu’il était. Il essaierait de lui donner de l’affection, et même de l’amour, Milady le savait. Et ce serait d’autant plus satisfaisant à regarder, qu’elle ne le lui rendrait pas vraiment.
Celle qui se faisait appeler Charlotte désormais, suivant de loin les progrès magiques de sa petite protégée, tout comme ses grossesses tuées dans l’oeuf, ou les visites de certains cousins. Son premier né était… décevant, mais Adèle devait garder toute son énergie magique pour produire le second enfant exceptionnel. Milady devait lui trouver l’homme le plus puissant de sa famille, et le lui amener.
Quand elle décida qu’il était temps qu’elle fabrique ce deuxième enfant après avoir fait traîner pendant des années l’affaire, elle lui amena le père, un cousin qui n’était pas choisi par hasard. Ainsi, elle respectait son engagement, et elle récupérait l’âme de la mère d’Adèle.

Le mari de Charlotte tomba fortuitement malade quelques semaines après la naissance de ce petit être exceptionnel, libérant ainsi Milady qui décida de se rapprocher un peu plus encore de celle qu’elle couvait de loin. N’avait-elle pas toujours eu un ange qui la gardait en sécurité, de façon peut-être un peu bancale, mais après ? N’avait-elle pas été heureuse de savoir que le petit garçon qui avait été méchant avec elle, un jour au village, et qu’elle avait détesté le soir venu dans sa chambre noire, avait perdu ses deux mains, amputées un peu après les poignets par la roue du moulin dans laquelle il avait été mettre ses doigts pour récupérer une pépite d’or qu’il pensait avoir vu ?

Il était temps pour le créancier qu’elle était, de revenir un peu plus sûrement dans la vie de cette famille endettée.

IV. Les affaires de Milady.

Avec le temps, Milady s’était assurée une rente financière confortable par le biais de ses différents mariages. Qui plus est, elle a développé deux activités lucratives. Une légale, parfaitement légale même, et une autre, illégale.

Les agences Clarik’s étaient en train de devenir les salles de vente aux enchères à Paris et à Londres les plus lucrative de l’histoire. On s’y arrachait des objets pour des sommes folles. L’Envie de tous ces gens était stimulée par l’aura de la maîtresse de cérémonie, qui n’ouvrait ses enchères que deux fois par an. Il n’était pas rare de voir des gens bien distingués se battrent contre toute attente, incapables de se départager par leur portefeuille, ou incapable de surenchérir contre la concurrence acharnée.

Et puis, il y avait ses arènes.

Ses arènes à Paris et à Londres tournaient bien. Elle fonctionnaient à la manière d’un club de gentleman Londonien, habituellement réservés aux hommes. Ce que ne savait pas ces messieurs, c’était que l’adhésion au Bullring Club de Milady était plus chère pour eux que pour ces dames, toutes aussi autorisées qu’eux à venir se délecter de spectacle en tout genre. Car oui, Milady avait le sens du cabaret et du spectacle, et les gens qui travaillaient pour elle pour faire tourner les boutiques avaient tout intérêt à partager ce goût qu’elle avait. Jamais au même endroit pour éviter les dénonciations, bien rare tant le secret était préservé, les membres recevaient une invitation cartonnée quand le lieu était prêt.

La plèbe sélectionnée pouvait venir se délecter de combats monstrueux, sanglants, abominables, mais aussi de combats plus réglementés, honorables, équilibrés. Il y avait également la part belle à des combats plus torrides, où les athlètes nus et huilés s’adonnaient à un corps à corps endiablés avant de s’accoupler devant les gens comme des animaux de zoo. On y trouvait aussi des spectacles, pyrotechnique, lyrique, onirique. Tout ce qui ne trouvait pas sa place dans les bonnes salles pleines de bon goût et de bienséance. Le temps d’une soirée, tout ou presque était permis, et tout ou presque était possible.

Selon l’Envie de ces bonnes gens. Tout simplement.


Dernière édition par Milady de Winter le Mar 4 Mai 2021 - 17:19, édité 1 fois
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Lucifer L. Morgenstern
missives : 1797

ici depuis le : 03/03/2020

Espèce : Cauchemar de la colère

Ligue : Non

Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)

Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)

Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!

Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche

alignement : Chaotique neutre

équipement : Voir journal

C'est tout moi ça : Milady, pour vous servir 2020_p11

Avatar : David Tennant

Pseudo : Ina

DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn

Lucifer L. Morgenstern
Novice
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   Milady, pour vous servir Empty(#) Mar 8 Déc 2020 - 19:12


Félicitations jeune padawan !
Il semblerait que ta fiche soit validée !
Félicitations petite sucre à la framboise, tue s validée et ça sera avec grand plaisir de t’inviter à ma table pour te dévorer cordialement ! Ou bien pour faire les 400 coups si tu es sage !
Ravie de voir un autre démon dans la place ! Il va falloir surveiller les bijoux de familles et l’argenterie la pie est là !
Tu connais le chemin pour le reste, alors au boulot !


Au plaisir de te retrouver en RP !
ce qu'il te reste à faire
Il faut que tu ouvres ton journal de bord, afin que nous sachions tous où te trouver si besoin, et également que tu nous présentes tes amis... Si tu en as.
A défaut, on accepte que tu nous montres ton chat, ton chien ou ta fidèle monture. Une fois ceci fait, n'oublie pas de rajouter les liens vers ta fiche de présentation, ton journal de bord et ta fiche de liens dans ton profil ! Ca facilitera la vie des autres joueurs (et la tienne) !

Pense maintenant à recenser l'avatar de ton personnage dans le bottin des avatars, son espèce (même pour les humains) juste ici, ainsi que son métier ou son occupation à cet endroit.

S'il fait partie de la Ligue, enregistre-le juste là, et s'il est affilié à la Confrérie des Cendres, c'est par ici.

Et enfin, si ton personnage est un personnage littéraire / historique / ou inspiré de tout ça il faut le recenser juste là.

S'il s'agit d'un multicompte, n'oublie pas de le dire juste ici !

Si tu as besoin d'aide pour te « déplacer sur le forum », il y a un plan juste là, que tu peux également retrouver sur la PA !

Si tu es perdu.e, n'hésite pas à envoyer un MP à l'une des admins, elles sont gentilles !

Alors, qu'est ce que tu attends pour te lancer dans l'aventure ?!
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