(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Bon et bien finalement, elle n’avait personne à présenter à personne et c’était un peu décevant au final, elle qui s’en faisait une joie. Enfin, elle refoula cette pensée un peu trop tristounette et préféra se concentrer sur la bêtise qu’elle devait réparer et sa curiosité légendaire vint au secours de ce petit noeud de mauvaise humeur qui n’avait pas sa place ici ou ailleurs ou n’importe où dans l’esprit du phénix. Et donc Evalyn avait collaboré avec cette section spéciale de la police ? Oui, après tout elle pouvait déduire des choses du sang et connaissait des vampires, donc peut être qu’elle pouvait les informer sur de mauvais vampires comme ce tueur en série qu’avait arrêté Ani. Cela aurait été utile pour cette affaire... mais comme tout ce qui entourait cette brigade évident tout tenait du secret et l’infirmière ne souhaitait pas lui en dire plus. Tout ceci avait un petit côté agaçant et qu’elle trouvait un peu exagéré surtout envers un être tel qu’elle, bon et magique de par sa propre nature.
Qu’on cache le monde magique aux humains était compréhensible vu comme ils pouvaient déjà se montrer cruels les uns envers les autres pour une pierre dorée ou une couleur de peau... qu’en serait-il de son espèce s’ils savaient les vertus qu’ils pourraient en tirer ! Mais bon, Ani lui avait expliqué et elle avait dû se résoudre à comprendre, c’était ainsi, soit on en faisait parti et on savait, soit non et c’était la règle du secret pour le bien de tous. Elle n’insista donc pas davantage et ne prit pas non plus ombrage de ces non-dits, après tout, ce n’était pas leur faute si le règlement était ainsi fait. Et ses questions n’avaient de toute façon pas pour but de les piéger ou de percer leurs secrets coûte que coûte.. surtout si celà devait coûter leur amitié, ce serait là un trop lourd tribut à payer ! Non, c’était son enthousiasme qui parlait et une curiosité saine, celle de la femme qui s’intéressait avec sincérité à la vie de ceux qui croisaient son chemin.
Et cette tâche qui ne voulait pas partir... Voilà que la déception re pointait le bout du nez. Ils en savaient finalement presque plus l’un sur l’autre qu’elle sur Evalyn du moins... et puis elle qui savait son grand ami seul loin de sa tribu, elle aurait été si heureuse de pouvoir lui offrir de nouvelles personnes à connaître et avec qui se lier pour que cette solitude lui pèse moins. Mais celà semblait vouloir tomber à l’eau,ils se connaissaient et il se méfiait d’elle. Sur ce point, elle n’aurait donc servi à rien. Enfin, cette petite baisse de bonne humeur eut au moins le mérite de la rendre plus prudente cette fois et de vérifier le niveau de connaissance magique de l’un et l’autre avant de risquer de faire une nouvelle bêtise. Et cette maudite tâche ne voulait toujours pas s’estomper ! Il allait falloir lui retirer sa chemise et la passer sous le robinet avec du savon et elle songeait sérieusement à la faire quand en une pensée Alexan lui rappela que ce serait une autre bévue... oui, elle n’en ratait vraiment pas une ! Evalyn était peut être une sorcière mais elle restait une humaine avec tous les aprioris qui allaient plus ou moins avec sans doute. Et elle savait qu’elle était fiancée, comme toute la Halley corp. qui commençaient à se demander quand ils fêteraient cet heureux événement et qui d’entre eux seraient conviés... Ani et elle devraient se décider à poser une date un jour ou à trouver une autre solution, celà allait finir par être difficile à tenir. Mais la suite des pensées de son gros chat fini de la sortir de ses petites contrariétés à base de secrets et de lait chaud pour la faire rire à l’idée d’un câlin dans l’eau chaude et cette idée l'emplit de joie, oui, un gros calin, il n’y avait rien de tel pour terminer une journée sur une note affectueuse et chasser les ennuis et les craintes.
Elle laissa Alexan se relever, répondant à la pression sur sa main en une promesse de se retrouver plus tard pour s’octroyer un peu de répit du monde des humains et s’offrir le luxe de se vautrer dans l’affection d’un contact plein de chaleur. Elle se laissa finalement tomber sur le fauteuil que venait de libérer le lamassus, le torchon et la lavette sur les genoux et tourna son regard vers la sorcière.
« Moi qui pensait vous faire découvrir à chacun une nouvelle personne... je suis déçue. » la rousse releva un peu le nez l’air soudain dubitatif. « Mais tu t’es tachée toi aussi ? »
« Ne le soit pas. J’aurais peut-être dû comprendre, à son prénom et sa taille. Cela étant, je ne le connais que très peu. Je suis certaine que c'est une personne merveilleuse, vu votre amour. » dit-elle avec un sourire. « Oui, mais je n’ai pas très envie que tu l’étales. . » dit-elle avec un clin d‘œil.
« Je te l’ai dit qu’il était merveilleux, il nous protége le temps que Gordon n’est pas là. » dit-elle avec un sourire amusé. Comment ne pas voir qu’elle homme solide, fiable et plein de bonté, il pouvait être ! Bien sûr, il était aussi un guerrier comme Ani, avec cette part un peu plus sombre, mais ici il était juste le protecteur. Face au clin d’oeil de sa vis à vis sur la tâche de chocolat, elle se saisit du torchon et lui envoya a la figure avec un petit éclat de rire. « Au moins celle là, ce n’est pas moi qui l’ai faite ! Tu veux que je te prête un vêtement propre ? » proposa t’elle néanmoins.
La sorcière receptionna le torchon et ricana de plus belle. « Serais-tu en train de me traiter de tache ? Oh ! Mais quelle vilaine mamie ! » elle pouffa de plus belle « Non, ne t'inquiète donc pas. Je ne suis pas dérangé. .. hum et de quoi, il vous protège ? »
Entendre Evalyn rire, voilà de quoi lui mettre un peu de baume au coeur aussi, la voir pleurer dans son bureau était trop triste et elle avait espérer lui remonter un peu le moral par ces quelques heures partagées et même si un seul demi après midi ne suffirait pas à faire disparaître les soucis de la blonde, elle espérait avoir allégé son coeur quelques instant et lui avoir montré que tout n’était pas sombre. Qu’il existait des actes de bonté désintéressés et que la prochaine fois qu’elle avait le cafard, elle marcherait jusqu’à l’atelier plutôt que de poser la tête sur son bureau. Mais la question suivant, elle ne pouvait pas y répondre en toute franchise, elle devrait se contenter d’une demi vérité. « De tout et de rien. Deux femmes seules et aisées en plein Londres, si celà se sait, ça pourrait nous attirer quelques ennuis. » elle balaya cette affirmation d’un mouvement de la main avant d’ajouter pour changer de sujet « Mais si tu as travaillé avec des collègues d’Alexan, peut être connais tu aussi Gordon ! »
« Deux femmes seules dont une qui peut brûler une ville. » dit-elle d’un air entendu et surtout complice en hochant la tête, comprenant qu’il avait un secret. « Gordon … Non, cela ne me dit rien. Il est dedans depuis longtemps ? »
Amélia sourit « Je t’accorde que c’est superflus mais ne lui dit pas il pourrait se sentir vexé » confia t’elle sans le moindre sérieux. Elle fit un geste comme si elle se cousait les lèvres. « Ah! Et bien ça me laissera au moins une nouvelle personne à te présenter ! » s’enthousiasma Eos « Ca fait quelques mois et on l'envoie déjà au bout du monde. » son regard se détourna un instant vers les décorations sur le mur, au bout du monde et sans nouvelles, obligé d’envoyer une équipe de secours pour le ramener... ou... juste savoir où il était et ce qu’il faisait... Enfin, s’il était en danger de mort ou pire mort, Akakos l’aurait su, elle aurait vu le chemin se tracer tout comme elle le verrait s’il arrivait malheur à Ephya. Oui, il allait bien, il devait juste être perdu ou coupé des moyens de communication, après tout ce pays était moins évolué technologiquement. Elle chassa tout ça d’un simple mouvement de tête en ramenant son regard sur Evalyn qui l’observait longuement et son regard était rouge sang. « Tu devais me faire une démonstration de tes pouvoirs me faire bouger comme un pantin et modeler mon sang. » reprit elle comme si de rien n’était… alors que son bras se levait tout seul, comme si des fils le dirigeait et sa main venait caresser sa propre joue. « Il reviendra… même si cela t'inquiète, je suis certaine qu’il est avec une personne plus expérimenté. » Les yeux d’Eos s'arrondirent en voyant son propre bras échapper à son contrôle, c’était... perturbant, étonnant, vraiment étrange que de voir une partie de son corps bouger sans qu’on en ait la volonté. Elle sentait comme des fourmies s’éparpiller dans son membre, jusqu’à rendre le contact même de sa main sur sa joue tout aussi perturbant que le reste. « C’est..... » malgré l’étrangeté, un sourire s'arrima à ses lèvres mélange d’étonnement et de circonspection « Oui, il est avec sa coéquipière il la porte en grande estime et dit qu’elle est très efficace. »
« Et tu la connais pour corroborer ses dires ? » demanda t’elle avec un sourire amusé par la réaction de la rousse. « Assez peu, elle n’est pas facile à aborder...elle est plutôt froide et je n’ai pas eu l’occasion de la voir travailler. » expliqua Eos sans vraiment réfléchir à ses propos tant elle était concentrée sur l’observation de son bras. « Hum. Peut-être que je la connais. » répondit pensive la sorcière. « Peut être, c’est Alva Hennessy. » dit elle perdue dans sa contemplation. Le regard d’Evalyn se baissa un peu avant qu’une petite moue de côté barre son visage. « Oui, elle est pas commode. » avoua-elle sans en dire plus. « Alors quel est ton ressenti ? » coupa nette la petite blonde, en revenant sur le sujet principal.
La rousse toucha la main manipulée avec son autre main, du bout du doigt comme si elle touchait un objet inconnu. « C’est vraiment étrange... Je n’aimerais pas que quelqu’un que je ne connais pas me fasse ça, ou qu’on me le fasse sans prévenir. »
« Moi non plus. Et je suis encore jeune, avec de l’entrainement, je pourrais manipuler un corps entier. » dit-elle en relâchant son pouvoir. Et même si le phénix avait elle même réclamé cette expérience et qu’elle remerciait la sorcière de s’être prêtée au jeu, elle devait bien admettre être soulagée de retrouver la maîtrise de son propre corps et la disparition de ces petites fourmies qui semblaient comme s’échapper petit à petit comme si de petits insectes imaginaires étaient en train de se frayer un chemin au travers des pores de sa peau pour fuir un corps trop chaud... Et en parlant de chaud, la température avait augmenté tout à coup non ? Elle sentait le rose lui monter au joues mais pas de timidité... et pour donner chaud à un phénix de feu, il fallait y aller tout de même ! Elle porta une main sur son coeur qui semblait vouloir s’emballer et elle ouvrit la bouche comme si prendre de l’air l’aiderait à retrouver un état plus normal.
« C’est toi aussi ça ? » finit elle par articuler doucement, la mine moins joyeuse. « Oui. Ton système sanguin est particulier… je n’en ai jamais vu ainsi. Tu veux avoir froid ? »
« Je n’aime pas le froid... » répondit la rousse, elle ne se souvenait que trop bien de son calvaire lors de ce crash en Alaska...elle avait bien faillit mourir, heureusement qu’un bûcheron de là bas leur avait sauvé la mise à son copilote et elle. Toutefois...comme souvent la curiosité emporta l’oiseau de feu au-delà de ses craintes. « Peut-être, mais juste un peu d’accord ? Et pas longtemps. »
« Je peux faire autre chose … comme ceci… » elle se leva et alla vers elle, lui touchant les mains des siennes et une petite vague d’énergie semblait animer la rousse. Eos l’avait suivi des yeux avec curiosité et son regard s’illumina d’étincelles en ressentant ce petit mouvement plus rapide dans ses veines qui semblait lui donner un surplus de vivacité. « C’est avec mon sang que tu fais ça ? C’est... c’est comme si j’absorbais du feu... c’est surprenant et plus agréable. » « Oui, c’est un boost… je fais en sorte que ton sang circule mieux et s'oxygène plus. Je pourrais faire plus dans quelques années… » dit-elle pensive « Prendre du feu, te régénères ? »
« Oui, je peux le produire mais l’absorber me redonner de l’énergie. » confia le phénix. « C’est fou tout ce que tu peux faire juste avec du sang... » « Le sang est le fil d’une vie. Enfin, sauf pour toi, apparemment c’est le feu. C’est pratique, tu peux t’énergiser auprès de ta cheminée. » répondit la petite blonde d’un regard pétillant et carmin.
« Oui, même si j’ai rarement besoin d’en arriver là. » souligna t’elle simplement.
Elle prit les mains de Evalyn dans les siennes en les pressant affectueusement. « Il faut encore me montrer comment tu arrives à le modeler. Je vais chercher un couteau.. » dit-elle en se redressant pour aller en chercher un dans la cuisine, mais elle l'a retenu.
(c) princessecapricieuse
missives : 123
ici depuis le : 30/06/2020
Espèce : Sorcière du sang
Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
Ils étaient mignons tous les deux. Le genre de comportement adorable d’un petit couple, alors qu’ils n’étaient pas ensemble. Chose assez dérangeante pour la majorité des humains. Pour ma part… Je ne sais pas trop comment me positionner, au fond je crois que je m’en fou, j’ai vu tant de comportement étrange chez les vampires… que tout ça… me semble presque dans la moyenne. Non, l’amour aussi tendre et cette complicité dans les gestes et le regard, non, je ne connais pas, je n’ai côtoyé que lubricité, sexe et désir plus ou moins sauvage. Ou bien de l’amour qui, ma foi, était quand même malsain, comme ma reine et sa création. Pour moi, au vu de ma grande expérience dans ce domaine (cette blague), il avait de l’amour mais malsain, tirant ma reine (mon ancienne) vers le bas et dans des travers qui risquait de lui faire perdre de sa supériorité. Et cela est arrivé apparemment. Il est dommage que je ne sois qu’un pion à libérer, j’aurais sans aucun doute apprécié qu’elle me tue en même temps que son avenir ici. Au moins, je n’avais pas la torture d’être libre et tourmenté. Un meuble, on le brise ou le revend… on ne le laisse pas reprendre sa liberté, car jamais il ne pourra revenir d’un arbre.
Enfin qu’importe, j’esquissa un rictus à cette petite scène, qui ma foi, m’amuse assez en voyant Amélia entre les cuisses de l’homme, comme si elle allait lui faire une petite gâterie ! Et ce dernier me lance un regard furibond, de mes pensées outrageantes. Olala on se calme… enfin bon, ils devaient aussi parler mentalement, puisque le grand lion, décida de nous laisser, je le saluai… Mitigé entre l’appréhension et une pointe d’impression. Oui, il est impressionnant et j’avais eu vent, comme toute espionne de sa force de Gardien. Je ne suis qu’une brindille face à ce genre de créature. Pourtant, si j’avais du respect pour les plus puissants, je n’en éprouvais pas de peur illégitime. Je serais terrorisé, s’il s’énerve et souhaite m’attaquer en revanche. Mais comme j’ai été entraîné à faire face … je me battrai avant de trouver une parade et fuir, comme l’espionne que je suis.
En tout cas, Amélia était déçue et au fond, je suis navré que ça soit passé ainsi. Mais peut-être que cette rencontre me servira. Tout comme le flot d’informations que me lâche la jolie rousse… c’est un bien vilain réflexe, mais je l’interroge, récoltant donc pas mal d’information… est-ce plus fort que moi ? Oui. Je trouve ça fascinant, qu’elle puisse se gorger du feu, c’est une capacité incroyable et complètement inconnue… je ne sais pas ce qu’elle peut-être, mais … wow… elle est incroyable tout comme son système sanguin.
« Non, attends je prends le mien. »
Voyant Amélia se lever, je ne désirais pas lui infliger une blessure, surtout que je pouvais le prendre pour elle et me soigner ! Je la retenais donc, sortant de ma robe une petite lame et me perçant le bout du doigt, traçant un sillon plus profond avant de laisser le sang s'écouler. Les larmes de sang, se mirent à s'allonger et prendre une forme abstraite, tel un serpent se redressant ou bien les voiles d’un poisson. Je lui lançai un regard amusé, avant de remettre le sang dans mon corps, portant mon doigt à ma bouche afin de stimuler la régénération, pour une si petite, je serais soigné dans l’heure.
En tout cas, la rouquine avait suivi tout le processus avec un grand intérêt et son sourire n’avait fait que s’élargir devant la danse du sang. Cela me faisait plaisir, je dois bien avouer, quelqu’un qui n'avait pas peur. « Wahou le fil de la vie, et tu peux même le faire danser. » dit-elle en relevant le visage vers moi « Et tu te promènes avec un couteau ? » demanda Amélia à brûle-pourpoint.
« Je peux oui, ou en faire une arme… je te rappelle que j’ai Eric qui me cours après ! » taquinai-je doucement
« Quel genre d’arme ? » demanda la rousse curieuse. « Des lames, des piques, des aiguilles… » de quoi tuer quelqu’un en lui enfonçant doucement son propre sang durcie dans la trachée ou bloquer une veine ! « Avec le sang ? » interrogea t’elle incrédule. « Non, avec tes cheveux … bien entendu oui ! » je la taquinait car pour moi cela était évident, je n’allais pas faire ça avec ses boyaux ! « Argh » râla t’elle pour la forme en balayant d’un geste de la main l’air entre nous. « Mais je veux dire tu peux le faire durcir aussi ? » « Oui je peux, même si ce n’est pas aussi résistant que l’acier. »
La rouquine acquiesça simplement avant de prendre un air soucieux, elle réfléchissait à quelque chose et je compris avec sa question que son air renfrogné était pour mon super ami Eric évoqué un peu avant. « Ce Eric t’avais déjà importuné avant aujourd’hui ? Tu devrais peut être demander à votre section spéciale magie de s’occuper de lui. »
« Ce n’est pas si simple. Mais ne t'inquiète pas. »
Je ne pouvais pas faire autrement, je me retrouvai dans de bien étranges situations… et je n’ai pas le mon rôle pour demander une protection, alors qu’on m’a fourré une enveloppe compromettante dans mes mains. Il faut vraiment que je la dépose chez Hennessy père… et pourquoi pas avec un mot ? De toute façon, cette lettre avait mon odeur, je ne pouvais pas nier et puis bon … n’est-ce pas la preuve de ma bonne foi ?
« Pourquoi ? » « Je ne répondrai pas à ta question Amélia. » fis-je honnêtement, je ne pouvais pas lui expliquer la politique des essaims, de la Ligue ou même de la merde dans laquelle je suis. Non, surtout que j’avais encore cette rune derrière mon oreille pouvant me limiter, machinalement, je me gratte cet endroit précis et soupirait. Non, je ne peux pas te répondre et au fond, tu es trop naïve et pour pour que je tache ton joli feu agréable. Au moins, je restait honnête.
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Amélia était sur le point de se lever lorsque l’infirmière l’arrêta d’un geste sortant une petite lame cachée dans son vêtement. Soit, même si le phénix était prête à percer la pulpe de son propre doigt pour voir son sang être manipulé par la sorcière, elle ne cherchait pas non plus à se faire volontairement mal, mais au moins, elle, elle se régénérait vite. La petite blonde devait savoir ce qu’elle faisait et puis, lui expliquer en quoi et a quel vitesse elle pouvait se soigner, ce n’était peut être pas une bonne idée, elle avait déjà fait son lot de boulettes et Ani ne serait sans doute pas très content d’elle. Tant pis, elle avait revu cette étincelle de vie dans le regard de Evalyn tout à l’heure, celà valait donc la peine.
Et c’est avec la même étincelle que la rouquine observait le liquide carmin se mouvoir dans l’air tel un cobra auquel un flûtiste jouerait une mélodie, ou les nageoires d’un de ces poissons dont les voiles ondulaient dans l’eau comme de petits fantômes. C’était amusant et assez beau si on oubliait de quoi était constitué le liquide qu’elle utilisait et encore, le sang avait ce côté inquiétant... après tout, qui ne serait pas inquiet en voyant du sang sur le sol de sa maison en rentrant du travail ? Mais c’était aussi le symbole de la vie et à cet instant, Evalyn faisait danser la vie au bout de son doigt.
Eos questionna la petite blonde sur le fait qu’elle portait une lame sur elle, ce n’était pas quelque chose de courant en ville et d’autant plus pour une femme mais elle lui rappela l’incident qui avait émaillé leur journée et précisa qu’elle pouvait aussi faire de son sang une arme ce qui était prodigieux et intrigant. Mais qu’elle ait ainsi besoin de se promener armée était inquiétant, c’était à se demander depuis combien de temps ce Eric l’importunait et sachant maintenant qu’elle avait pu aider les collègues d’Alexan et Anastasis, elle devrait se tourner vers eux pour qu’ils l’aident à régler ce souci, après tout, celà faisait parti du travail de la police d’arrêter les harceleur, alors pourquoi pas de la police magique de s’occuper des harceleur vampire ! Mais la sorcière argumenta que c’était compliqué et déclara qu’elle ne répondrait pas à sa question sur le “pourquoi”. Bien, c’était une façon poli de lui rappeler qu’elle n’était pas dans les secrets de cette “unité spéciale”, celà devenait un peu agaçant ma foi, mais Evalyn n’y était pour rien et tout comme elle pardonnait à Ani et Alexan leurs secrets elle ferait de même pour Evalyn. Même si elle était curieuse, jamais elle ne forçait la main et elle respectait autant les secrets des autres qu’elle appréciait qu’on respecte les siens sur sa race, elle n’insista donc pas et se contenta d’hocher la tête avec un sourire compréhensif.
« D’accord, je comprends. » Amélia se leva du fauteuil en lissant sa jupe, reposant le tissu avec lequel elle avait vainement essayé de nettoyer la chemise du lamassu sur la table basse. « Mais alors, accepte d’écouter. »
La rouquine posa une main apaisante sur le bras de la petite blonde avant de faire quelques pas pour se placer devant le piano droit. Du bout des doigts, elle alluma les deux bougies qui étaient posées sur le dessus, puis souleva le couvercle protégeant les touches et s’installa sur le tabouret. Elle était moins douée que Anastasis pour jouer les notes mais la mélodie était simple. Les flammes des bougies s’élevèrent en même temps que les premières notes et se mirent à danser au rythme des paroles allant jusqu’à s'entremêler dans de jolies arabesques.
« Somebody get me a hammer Wanna break all the clocks and the mirrors And go back to a time that was different A time when I Didn't feel like there was something missing Now my body and mind are so distant Don't know how to escape from this prison How can I free my mind? 'Cause I can't breathe I can't breathe I can't breathe I can't breathe I can't breathe How can I live in the moment When my thoughts never feel like my own and Don't know how to admit that I'm broken How can I be alright? 'Cause I can't breathe I can't breathe I can't breathe I can't breathe I can't breathe. »
Amélia n’avait pas besoin d’emporter sa voix dans de grandes envolées et les paroles tout comme les musique se jouaient tout en douceur dans le petit salon. Ce n’était pas souvent que la phénix entonnait des chansons tristes, mais parfois c’était celle dont les autres avaient besoin pour réaliser et comprendre et écouter avec plus d’attention le message qu’on voulait leur faire passer.
Lorsqu’elle eut fini, la rousse se leva et les flammes des bougies redevinrent de simple flammes. Elle rejoignit Evalyn et posa une main chaleureuse sur son épaule. « La prochaine fois que tu as besoin de respirer. Viens me voir. »
(c) princessecapricieuse
missives : 123
ici depuis le : 30/06/2020
Espèce : Sorcière du sang
Ligue : Espionne -Intronisé (lèche cul)
Occupation : Femme de main de Cassiopeia. Infirmière pour la Halley Corp (ex prostituée de luxe)
Age : 25 ans
Signes particuliers : Evalyn est de très petite taille 1m55, elle possède des cicatrices aux poignets signe qu’elle a essayé de s’ouvrir les veines plus jeunes. Sinon, elle possède une peau parfaite sans aucune imperfection ni tache ou grain de beauté
Bien, elle comprenait sans insister, je pouvais à mon tour comprendre sa frustration. Néanmoins, ce n’est pas à moi de la mettre au courant de la Ligue. Pas une future morte. Enfin, si je ne passe pas à l’échafaud, alors peut-être que je serais ravi de lui parler de l’organisation. Il était étrangement difficile, de ne pas se confier à elle… je me sentais un peu étrange en sa présence comme si j’avais trouvé un peu de vie, comme si cette femme était la représentation de la joie. Et ma foi avorté d’une blasphématrice, je devais avouer que j’aimais bien ça. Bien entendu, j’avais mes travers, je suis né ainsi. Je n’ai pas poussé droit, on m’a directement mis au piloris.
Mon regard se figea sur la femme maintenant au piano qui se mit à chanter d’une voix incroyable, je crois que je n’avais pas entendu voix aussi angélique de toute ma vie. Incroyable, elle devrait être cantatrice ! Peut-être qu’elle l’avait été, après tout elle était la muse de Léonard et ce n’est pas que pour cette étrange aura de lumière émanant d’elle mais sûrement aussi pour la beauté de ce timbre.
Mon esprit s’attardait sur ses paroles, Il n’y trouvait pas forcément un écho, mais en effet j’avais envie d’un marteau, pour casser les chaînes et les miroirs reflétant une image fausse de ma personne. Peut-être qu'en les cassant, je pourrais voir au-delà du reflet savoir qui je suis au fond. Peut-être pas une commode, bien docile qui servait une reine... une petite humaine ayant une coquille après qu’on lui ait volé son enfance, son humanité et son cœur ? Au fond, je n’ai fait qu’imiter les émotions des autres, je n’ai été que la poupée parfaite qu’on attendait de moi, sans donner mon avis. J’étais en prison de mon esprit, un esprit éteint par l’horreur et la bêtise naïve d’un enfant…mon corps était là mais mon esprit n’était plus, je me pense morte, éteinte au point qu’être avec des vampires était la chose la plus normale du monde. Avec les miens, tout en était la plus faible physiquement et pourtant … je pouvais les tenir dans mon pouvoir en respect. Ermelinde m’avait apporté quelque chose d’important : celui de m’exprimer, Jon ma liberté de pensée a n’était plus un catin et Amélia, celle de pouvoir vivre, ma reine m’avait poussé dans un rouage infect, me poussant à vouloir m’en sortir. Au fond, je suis dans une passe où il est peut-être temps que je vive comme je l’entend et libèrer mon esprit de mes chaînes ? Et enfin respirer ? d’avoir mes propres pensées !
Des larmes coulèrent le long de mes joues rondes et finement poudrées. Je ne pouvais les retenir et je les chassais doucement, sans me soucier de la honte… la honte je la ressentais depuis peu, mais au fond, je n’ai pas à en souffrir, le jugement des autres ne m'avait pas ou peu impacté, cela ne devrait pas changer.
Je ne peux pas respirer… je respirais. Si je ne meurs pas ou ne finit pas en prison à vie, je me fais la promesse d’essayer d’être vivante. D’être un peu quelqu’un et non la poupée qu’on aimerait avoir. Gardant ce masque pour les missions… je serrerai mes mains entre elles. De belles promesses, que je ne sais pas si je tiendrai, mais cette musique, me donne envie d’essayer, ne serait-ce qu’un peu.
Ma main se posa sur la main chaude sur mon épaule, levant un regard cyan vers elle et un petit rictus. C’est gentil. Et j’ai dû mal à croire que tu fais ça, juste par bonté. Enfin, qu’importe, si tu attends quelque chose de moi, tu l’auras sûrement, on attend toujours quelque chose, c’est humain et je ne m’en vexe pas.
« Tu es trop belle pour ce monde Amélia. J’espère que personne ne te brisera, c’est bon d’avoir ne serait-ce quelques heures avec une personne pouvant vous donner envie d’être quelqu’un de bien. L'humanité ne mérite pas tes larmes. » fis-je en me levant pour la prendre dans mes bras. Juste pour ce soir, juste pour ce moment, je me sentais dans un rêve, celui d’une petite fille, jouant avec ses poupées s’inventant un monde parfait, pour oublier que de l’autre côté de la porte, l’horreur se cachait.
« Merci, être de vie. » qu’importe ce qu’elle est, pour moi elle est la vie.
La rousse passa ses bras autour de moi et m’encercla de sa chaleur, cela aussi me changeait, les vampires sont froids … ils sont morts après tout. « Merci pour tes mots, ils sont mon cadeau. ».
Tu es trop naïve, s’il suffit de te dire des mots doux, tu vas te faire manger par les autres… mais ils sont sincères. Pour ce moment, je suis loin de la commode ou de l'espionne, juste une petite fille, qui découvre qu’elle peut pleurer et prendre dans ses bras, son amie imaginaire. J’en avais eu un, il se nommait Dieu. Puis, ce fut une chauve-souris trop réelle… enfin bon, après m'avoir gardée quelques instants avec une pression un peu plus forte, elle se redressa pour me regarder dans les yeux, j’eu l’impression qu’elle était plus lumineuse, comme si la vie se gorgeait du vide.
« L’humanité mérite qu’on l’aime, il faut juste qu’elle le reconnaisse. Mais s’il te plait, trouve moi un surnom moins pompeux… » temina t’elle sur un ton plus léger et un large sourire étirant ses lèvres maquillées de rouge.
Non, l’humanité, ne mérite pas qu’on l’aime… Elle mérite simplement ce qui lui arrive chaque jour. Mais je me doute que tu ne peux l’entendre, tu as sacrifié une “vie”, je suppose ton énergie pour des gens qui ne t’avaient même pas remercié et tu continues à nous trouver digne. Tu es trop pure. Quant au surnom, je secouais la tête.
« Il a un sens pour moi. Il n’est pompeux, que pour celui qui juge. »
Amélia posa une main sur son coeur en ramenant son buste un peu en arrière.
« Oh! » fit elle d’un air meurtri « Tu viens de m’envoyer dans le camp de ceux qui jugent... » Mais tout le monde juge, c’est ainsi. Tu n’es pas différente des autres sauf si tu es une divinité, mais je veux bien croire que tu puisses être la représentation d’un ami imaginaire, tu ne peux être un dieu, sinon tu serais qu’une connasse… qu’une ingrate, qu’une égoïste aimant qu’on croit en elle pour satisfaire son ego en plus d’être une tortionnaire. Je recula d’un pas, la lâcha, l’observant curieusement. En réponse elle me fit une grimace avant de pouffer de rire en reprenant la parole et faisant quelques pas dans le salon pour donner corps à ses propos. J’eu un peu froid à cet instant.
« Je t’imagines déboulant dans l’atelier en déclarant “Hey Etre de vie, tu viens on va boire un chocolat!” Fulmir te regardera bizarrement. »
J’eu un petit sourire avant de ricaner imaginant la tête du nain. « Je suis certaine, qu’il serait du même avis. Et s’il fait un commentaire, je lui enverrai un baiser sur sa barbe tressée. » je me foutai bien des avis, je serais néanmoins capable de lui faire ce coup là.
« Oh et il en deviendrait tout cramoisi ! Mais il serait le plus heureux des hommes. » « Surement. » fis-je en ricanant de plus belle. « Tes amis t'attendent non ? Je vais peut-être rentrer ? »
(c) princessecapricieuse
missives : 342
ici depuis le : 17/10/2020
Espèce : Phénix
Occupation : Aéronaute
Age : 819 ans (30 en apparence)
Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage
Les larmes sur les joues de Evalyn était le signe que ces mots avaient portés, ou au moins son intention. Les larmes sont souvent tristes, mais elles ne sont pas forcément mauvaises. Et le geste de la petite blonde et ces quelques mots touchèrent le phénix au plus profond de son cœur, le gorgeant de cette lumière qui est propre à sa race. Etre trop belle pour ce monde ? Elle ne l’aurait pas formulé ainsi et si elle n’était pas exempte de défauts, elle savait aussi que ses intentions comme son coeur étaient bien plus purs que ceux de nombreuses personnes. Mais ne fallait il pas un exemple à suivre pour s’améliorer ? Pour que ce monde devienne meilleur ? Et ces quelques heures qui donnaient à la sorcière l’envie de devenir une meilleure personne, n’était ce pas là le plus beau des cadeaux pour un phénix ? Inspirer à autrui l’envie de devenir meilleur que lui-même et ainsi pas à pas rendre ce monde plus lumineux ?
Ce câlin offert spontanément était un autre cadeau inestimable dont Amélia profita de façon éhonté avant de relâcher la jeune femme, se souvenant qu’elle était humaine et que prolonger trop un geste aussi affectueux pouvait parfois gener ceux de cette race. Et puis, elle devait tout de même la corriger sur ce surnom qui était un peu trop...comment dire... présomptueux ? “Etre de vie” , chaque personne en était un, chaque femme doublement pour le cadeau qu’elles pouvaient offrir au monde et sur ce second point, pour une fois c’était les phénix les plus mal lotis tant il leur était difficile de procréer et voilà une forme d’égoisme de la part d’Amélia qui n’avait jamais voulu même essayer de concevoir un oeuf.
Mais si Eva y trouvait un sens particulier alors, elle ne pouvait rien y redire. Elle qui avait vécu au milieu des morts était peut être surprise de la chaleur qu’on pouvait trouver auprès des vivants. Quelque soit ses raisons, elles lui appartenaient et malgré le petit trait d’humour du phénix, elle acceptait ce nom qui était un autre compliment.
« Lily est partie dormir, elle était fatiguée et Alexan va passer la nuit ici, j’ai tout le temps de profiter de lui. Veux-tu manger avec nous ? Ou même dormir ici ? » proposa Amélia avec son naturel habituel, même si l’idée de rejoindre le lamassu pour un câlin tout mouillé était on ne peut plus plaisante, elle ne mettrait pas Evalyn dehors pour satisfaire une envie qu’elle pourrait toujours réaliser plus tard ou le lendemain. « Je ne risque pas de manger quelque chose de brûlé ? » taquina la blonde avant de secouer la tête « C’est gentil, mais cela me gêne, j'aurais l’impression de profiter de ton foyer et que je ne mérite pas toute ta bienveillance. De plus, je dois rentrer à mon logement avant vingt heures. » Amélia pouffa nullement vexée de la petite blague même si au fond, ne réussir à rien en cuisine resterait une grande déception. « Si, il y a de grandes chances que ce soit brûlé, sauf si je fais une salade. » Puis elle posa un regard bienveillant sur la sorcière, il n’était nullement question de profiter de son foyer, la maison était là pour accueillir les amis. Même si cette bâtisse était devenu leur nid, leur cocon, et que depuis le retour de Akakos et cette menace qui semblait finalement ne pas vouloir se matérialiser (et heureusement), elle était aussi leur noyau protecteur, ils n’étaient pas de ces phénix frileux devenu trop lâche pour s’ouvrir au monde. Non, les Anderson et Earhart étaient accueillants et cet endroit était à leur image. « Un jour, tu comprendras que tout comme l’humanité, tu mérites qu’on t’ouvre les bras sans attendre rien de toi en retour qu’un sourire. Mais s’il est trop tôt pour toi ce soir d’accepter plus alors tu accepterais au moins un câlin d'au revoir ? » « C'est une belle utopie que je veux croire pour ce soir. Mais demain me rappellera avec force que je suis née pour être utilisée. Au fond, il n'y a pas pire torture que de donner la liberté de réflexion à un outil. » dit t'elle, son ton n'était pas triste comme si elle avait accepté la fatalité de la vie. Elle ouvrit ses bras en réponse à la question du câlin.
Le coeur d’Amélia se sera devant autant de résignation face à cette idée stupide. Elle pourrait lui dire qu’elle n’est pas un outil, que la liberté appartient à tous, qu’il suffit de s’en saisir et qu’elle découvrirait bientôt qu’elle vaut bien plus qu’un marteau, mais elle avait appris avec les siècles que certaines métamorphoses demandent du temps. Alors, elle lui laisserait ce temps là, comme elle avait laissé à Jon le temps cet automne de faire son deuil d’elle ne savait pas vraiment quoi, mais il avait eu besoin de se recentrer sur lui-même et elle s’était contenter d’être le petit rappel régulier qu’un sourire l’accuillerait toujours et que son esprit pouvait briller s’il daignait cesser de ressasser ses sombres idées. Puis il est revenu vers elle peu avant Noël, organisant une fête chaleureuse pour tous les ouvriers de la Halley corp. leur montrant quel homme soucieux de son prochain il pouvait être et c’était une des facettes qu’Amélia aimait chez l’industriel. Evalyn aurait besoin de comprendre des choses par elle-même, de chasser ses propres ombres pour voir les chemins qui pouvaient s’ouvrir à elle. Alors elle se contenta de l’emprisonner dans son étreinte, et de se promettre d’apporter une étincelle de liberté régulièrement dans le quotidien de l’infirmière, par petite touche. « Souviens toi que s’ils t’ont abandonnés, tu n’es pas seule pour autant et lorsque tu te sens torturée par ta nouvelle liberté viens me trouver et j’allumerai une bougie pour que le chemin te paraisse moins effrayant. » Amélia fit glisser ses mains sur le dos de la jeune femme. « Et si tu insistes vraiment, je te trouverais une place dans ma boîte à outil, entre mon tournevis et ma clé à molette. » ajouta-t-elle plus légèrement.
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