Soumettre une créature non jouable

Description
Les FauSys sont des créatures aquatiques qui vivent dans des rivières ou des sources d’eau, dont la réputation sinistre provient essentiellement de la présence de ces prédateurs en eaux douces. Souvent invisibles du public qui vient fréquenter les berges de leur lieu de vie, ils attirent le chaland dans l’eau et l’empêche de ressortir. L’épuisant un peu, ils finissent par l’emmener par le fond, soit pour le dévorer, soit pour s’accoupler avec, luttant contre ses réticences en l’asphyxiant peu à peu pour l’affaiblir et mieux le violer ou le manger.
Ils vivent dans des bulles sous-marines, véritables petites antres décorées avec soin, et qui ont toutes une utilité bien définie, tant dans l’outillage qu’on y trouve que dans les produits. Véritables spécialistes dans l’utilisation des plantes sous marine, ils sont aussi de véritables maîtres dans le dressage des serpents sous-marin, les montants comme des montures au combat, ou s’en servant pour leur toxine et autres venins aux propriétés diverses (qui varient souvent selon la couleur du serpent).

Description
Énorme lion dont la robe varie du fauve au noir, la manticore possède une queue de scorpion terminée par un aiguillon dont la piqûre est généralement mortelle.
Les femelles se différencient des mâles par la présence d'ailes semblables à celles des chauves souris, qu'elles utilisent notamment pour se protéger du soleil et de la chaleur, mais également abriter leurs progéniture. Bien plus agressives que les mâles, elles vivent en groupes composés de membres exclusivement féminins le temps d'élever leur petits, avant de retrouver une vie en solitaire. Plus une manticore femelle est âgée, plus son envergure est imposante.
Les manticores se nourrissent exclusivement de viande, et le cannibalisme n'est pas rare en cas de forte pénurie de proie. A défaut de trouver une antilope du désert ou un bon petit humain à croquer...
De manière générale, la manticore chasse comme n'importe quel félin, mais il lui arrive cependant de temps en temps d'achever son futur repas non pas d'un coup de crocs bien placé mais d'une piqure mortelle.
Les survivants aux attaques de manticores peuvent s'estimer chanceux. Entre leurs griffes, leurs crocs effilés et la virulence de leur venin, peu de personnes ayant fait face à cette créature sont encore capable de vanter leur victoire.
Si l'antidote au venin est administré à temps à la victime de son dard, la survie est assurée. Cependant, si la mort est évitée, il n'en reste pas moins des désagréments gênants incurables: le venin reste en effet dormant dans le corps de son hôte et, tel un parasite, se réveille lorsque la victime se trouve en situation de faiblesse physique -maladie, blessure importante, fatigue extrême- causant alors une importante fièvre et diverses douleurs physiques majoritairement localisées aux abords de l'ancienne plaie.
Seules les espèces déjà mortes (comme les vampires) ne souffriront pas des effets du venin.


Crédits image: kikicianjur sur deviantart

Description
Créature semblable à un croisement entre un renard et un serpent, le Nguruvilu possède une fourrure imperméable allant du miel clair à l’auburn, posée sur un long corps tout sinueux mesurant six à huit mètres de long. Sa tête est celle d’un renard, fine et pleine de malice et il possède deux courtes pattes avant qui lui permettent tout autant de nager que de se mouvoir sur le sol. La pointe de sa queue, légèrement touffue, est pourvue d'épines acérées contenant un venin capable de paralyser de gros poissons et d’engourdir douloureusement le membre d’un être humain pendant de longues minutes s’il est piqué.
Solitaire et pacifique, le Nguruvilu ne se reproduit qu’une seule fois au cours de sa longue vie. La parade nuptiale dure toute une lune et ne se termine par un accouplement que lorsque celle-ci est pleine.
A moins de chasser ou d’attaquer un Nguruvilu, ou de faire partie de ses proies directes (batraciens, poissons, petits animaux peuplant les bords des rivières…), les êtres vivants qui l’entourent ne risquent pas grand chose d’autres que finir trempés comme des soupes ou de boire une grosse grosse tasse. Il faut cependant noter que ces bestioles sont un poils espiègles, et n’hésitent pas à taquiner les voyageurs qui voudraient traverser un guet en le faisant soudain devenir impraticable.


Crédit image: Nguruvilu par Kriss (pour le livre 77 créatures étonnantes de légendes de Doc Seven)

Description
Baba Yaga est une sorcière d'origine russe qui parcourt les plaines et les forêts de son pays à bord de son mortier magique -l'équivalent du balais pour les sorcières classiques- suivie de près par sa maison montée sur des pattes de poulet. Sans ses attributs et ses dons étranges, elle ressemble à n'importe quelle mamie un peu loufoque qui pourrait vivre dans une roulotte et prédire la bonne aventure à n'importe qui qui passerait par là moyennant finances.
Mais ne vous laissez pas avoir. Elle est bien plus dangereuse qu'elle n'y paraît. Si vous tombez sur elle durant l'un de ses bons jours, et/ou que vous êtes respectueux de la nature qui vous entoure, vous n'aurez probablement pas de problème, peut être pourrez-vous même passer un bon moment autour d'une infusion accompagnée de petits gateaux secs.
Dans le cas contraire… eh bien, faites vos prières, et si vous en ressortez vivant, surtout, ne revenez jamais l'aborder. A moins d'être suicidaire, naturellement.
Certains locaux la considèrent comme une sorte d'esprit veillant sur la forêt, d'autres l'utilisent pour faire peur aux enfants tel un croc-mitaine.
Oh, une dernière chose. Si vous êtes perdu… fiez-vous à votre boussole, et pas à ses indications. Vous risqueriez d'encore plus vous perdre en suivant des directions inexistantes… Sauf si elle vous emmène directement à destination, dans ces cas là, remercuez la dans les formes et considérez-vous comme privilégié.

Crédit image: Baba Yaga par/pour Smite

Description
Les selkies vivent en petits groupes appelés colonies, dans les eaux froides du nord de l'Europe, plus particulièrement sur les côtes écossaises, anglaises, galloises, irlandaises et… islandaises. Ce sont des créatures timides, prompts à la fuite et parvenir à en approcher demande une grande patience et une infinie douceur.
Ce n'est pourtant pas impossible ! En effet, lorsque les selkies quittent la mer pour prendre un bain de lune ou de soleil sur le rivage, il peut leur arriver de se laisser aborder par les enfants et les jeunes femmes. Seul problème: les créatures, bien que d'apparence humaine une fois leur peau de phoque délaissée -littéralement- sont intégralement nues et surtout, muettes. Les conversations peuvent s'avérer compliquées… mais leur beauté sans pareil ne peut empêcher d'attirer et ravir l'oeil de tout promeneur ou baigneur qui les apercevrait.
Les selkies sont particulièrement connus et représentés dans le folklore gaélique, au point que l'on peut parfois se demander si ces créatures ne se sont pas dévoilées au grand jour… des histoires courent sur des hommes ou des femmes qui, en volant la peau de phoque d'un selkie, a pu l'épouser ou le contraindre à travailler pour lui, sur la terre ferme. Si par hasard la pauvre créature volée parvient à récupérer sa pelisse de mammifère marin, elle abandonnera compagnon ou compagne, enfants et amis potentiels pour retourner à la mer… Et reprendra son ancienne vie sans jamais se retourner.

Sous leur forme animale, les selkies ressemblent à des phoques tout ce qu'il y a de plus banal. Pour se métamorphoser, il leur suffit de gagner le rivage et de désirer pleinement changer de forme. Ils deviennent alors des humains d'une beauté incomparable, et trouvent entre leurs mains la peau du mammifère marin qu'ils sont habituellement.
Cette dernière se présente et se revêt comme une cape ou un châle. Certains selkies la garde avec eux pour prendre leur bain de lune ou de soleil, ou encore pour explorer le monde civilisé, d'autres la cache au mieux et reviennent la chercher par la suite, au moment de regagner les flots.

Un humain classique revêtant la peau d'un selkie aurait la capacité de rester plus longtemps en apnée sous l'eau -d'aucun disent une dizaine de minutes en plus de leur capacité naturelle- et celle de ne plus craindre le froid du tout, mais surtout, en de rares occasions, se transformer lui aussi en phoque. Il faut pour cela que la peau soit ancienne et regorge de magie lunaire.


Crédit image: Callypso Fryc, aka Zellgarm (pour le livre Les Pérégrinations fantastiques de Sir Pebbleton)

Description
Les Liches sont des créatures qui n'ont pour but que la vie éternelle. Autrefois humains, sorciers, métamorphes ou loups, pour ne citer que cela, ils se sont plongés dans la magie la plus noire qui soit et ont abandonné toute humanité et tous éventuels pouvoirs au profit de la vie éternelle… et de la mort. Ces êtres deviennent immortels après avoir effectué un rituel très complexe et tenu secret qui, s'il est bien exécuté, leur permet d'enfermer leur âme et parfois leur coeur dans un réceptacle, un phylactère. Si le rituel échoue, c'est la mort assurée et la damnation éternelle.
Une fois l'âme et / ou le coeur mis à l'abri dans leurs réceptacles (coffrets, médaillons, anneaux, bijoux divers et variés facilement transportable par la liche), l'être ne devient plus qu'une coquille vide, douée toutefois d'une intelligence encore très développée et d'une soif inextinguible pour les âmes qu'il lui faut avaler de temps à autre pour maintenir cette capacité de réflexion constante, voire pour l'augmenter et la rendre redoutable. La plupart des Liches n'hésitent pas à commettre massacres "âmesques", quitte à décimer des villages entiers, mais il arrive cependant que certaines se contentent de mourants et mettent leur médiumnité au service de tout un chacun moyennant finances ou protection contre villageois et citadins malveillants ou effrayés qui voudraient détruire leur phylactère.
Les Liches ressemblent plus ou moins à des êtres humains à l'air sombre, parfois marqués par des traits et des caractéristiques qui rappelleraient celles des cadavres (teint pale, yeux cerclés de noir et un peu laiteux, éventuelles blessures mortelles visibles…). Si elles ne peuvent pas mourir à moins que leur phylactère ne soit détruit, elles ne peuvent "guérir" de leurs blessures que très lentement et après plusieurs ingestions d'âmes.

Crédit image: Lich Queen de AdrianDadich sur deviantart

Description
Les Péritios sont des cerfs ailés carnivores qui se nourrissent de chair humaine. Il arrive occasionnellement qu'ils se repaissent d'autres animaux. Redoutables prédateurs, ils aiment particulièrement fondre sur leurs proies depuis les cieux sans leur laisser la moindre chance.
Ces créatures vivent en groupes allant d'une demi-douzaine à une quinzaine d'individus, sous la protection des mâles les plus jeunes et les plus forts. Les biches et les faons sont presque aussi féroces qu'eux d'ailleurs. Il arrive cependant que certains Péritios soient solitaires.
Il n'est pas rare que ces terribles cerfs ailés déciment hameaux et petits villages andins sur leur passage afin de se nourrir.
On attribue à leurs os et leurs bois des propriétés extraordinaires, magiques, qui ne sont cependant pas encore prouvées.

Crédit image inconnu