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(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902
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Le Sapin de la Halley Corp

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Jon H. Halley
missives : 311

ici depuis le : 10/06/2020

Espèce : Humain

Occupation : Dirigeant de la Halley Corp.

Age : 38 ans

Devise : Si vous ne l'avez pas encore trouvé, continuez à chercher.

alignement : Neutre neutre

C'est tout moi ça : Le Sapin de la Halley Corp Tenor

Avatar : Cillian Murphy

crédits : Ina

DC : Tomoe & Erme & Milady

Age : 36

Jon H. Halley
londoner
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   Le Sapin de la Halley Corp Empty(#) Mar 18 Jan 2022 - 18:06


Le Sapin de la Halley Corp
Jon + Amélia
Sans les cadeaux, Noël ne serait pas Noël.


Fin d'après-midi du 20 décembre 1901

Ils étaient loin ses premiers Noëls en Amérique. Du plus loin qu'il se souvenait, c'était d'un réveillon dans une cabane froide perdue au milieu de centaines d'abri de fortune comme le leur, dans les méandres mortels du Klondike en Alaska. Chaque matin apportait son lot de cadavres à extraire des habitats de bois mal isolés. La vie des chercheurs d'or était rude et sans pitié avec les plus faibles, spartiate et sommaire. Ils dormaient au milieu de ses parents près du feu, afin de se tenir chaud tous ensemble la nuit quand le froid était si mordant qu'il transperçait l'épiderme jusqu'au cœur.

Pourtant, malgré leur situation difficile et les conditions exécrables, ses parents mettaient un point d'honneur à faire quelque chose d'un peu plus sophistiqué pour le réveillon. Il se souvenait de sa mère, qui se faisait belle pour la soirée. Sa peau blême contrastait avec ses cheveux noirs, mais elle mettait un peu de poudre sur ses joues pour leur donner du relief et de la couleur, tout en peignant délicatement ses lèvres. Il n'aimait pas qu'elle lui fasse des baisers quand c'était comme ça, car elle lui laissait des marques et il trouvait qu'elle avait les lèvres collantes. Mais elle était si belle ! Il avait hérité de ses yeux d'un bleu glacial qui ne laissait pas beaucoup d'hommes indifférents, mais ses yeux ne se posaient que sur les deux hommes de sa vie, son père et lui.
Elle sentait bon, se souvenait-il encore, alors qu'elle le tenait contre sa poitrine aimante près du feu, à lui peigner les cheveux et à les gominer pour les tenir en place, avant de réajuster le petit noeud papillon qu'elle avait confectionné exprès pour son petit Jon. Elle chantonnait tout en faisant aller ses genoux pour le faire sauter dessus, ce qui le faisait beaucoup rire. Elle entrecoupait ses couplets de quelques mots rassurant :

« C'est le dernier hiver ici mon chéri, si nous ne trouvons pas d'or cette année nous partirons avant la mauvaise saison. »

Et elle chantonnait au son des flammes qui crépitaient. Les cheveux de son fils étaient coiffés depuis longtemps mais elle continuait de les peigner doucement en le gardant contre lui, jusqu'à finir par l'embrasser dans le cou sous l'oreille et de le pousser avec douceur en avant pour qu'il se lève. Elle lui mettait toujours une petite tape sur les fesses en déclarant avec amusement :

« Tu as les os pointus Jonny. » et plus amèrement, plus bas mais il l'entendait toujours : « Ce pays ne nourrit pas mon fils. »

Elle lui avait tricoté un beau pull et son père avait taillé dans du bois de cerf quelques personnages. C'était un Noël simple mais heureux, qu'il racontait à Amélia avec un air nostalgique.

Il l'avait retenu un petit peu après l'après-midi, tandis qu'il terminait de ranger les reliefs du repas qu'il avait organisé pour l'ensemble du personnel avec une distribution de petits présents pour les familles des ouvriers. Une tradition à laquelle il avait donné vie quand il avait lancé sa première usine, avec sa femme. Pour le coup, ce n’était pas spécialement une idée de Simone qu’une idée du petit Jon qui avait tiré ses parents de la misère avec sa réussite. Sa réussite pour eux, grâce à son intellect, sa persévérance, son ambition, et sa femme. Ce temps semblait si loin aujourd’hui. Il avait failli passer à côté de ça cette année, cette année qui était la première de cette firme, devenue maison-mère, installée à Londres.
Il s’était éloigné des affaires pendant un temps, obnubilé par la mort et la vie, concentré sur ce projet d’homme fou, maintenant qu’il avait dans ses relations quelqu’un qui pouvait le concrétiser. Et ce quelqu’un l’obnubilait tout autant, au point d’avoir honteusement souillé de sa semence le journal déchiré qui datait des débuts de l’affaire de l’enlèvement de son fils. Quand il s’était remis de ses blessures à la tête, pris d’un accès de rage à son égard, il s’était défoulé sur la première chose à sa portée. Il avait cassé quelques trucs de valeurs, avant de la déchirer en deux dans ce journal, la fendant sur la longueur de la page avec haine, et puis… Et puis il se rendit compte qu’il était droit, dur, fier et arrogant, qu’il pulsait alors qu’il se souvenait de sa petite danse pleine de plaisir sur son pantalon tandis qu’elle le tenait en respect avec une lame. En quelques coups de poignets rageurs, il pensait avoir remis les compteurs à zéro en évacuant sa frustration à grand coup de spasmes sur ce visage imprimé.
Le plaisir puissant passé, il était retombé comme un soufflet dans son fauteuil de direction. La main sur son sexe, la honte était arrivée aussi rapidement que le plaisir avait reflué, tandis qu’il lui caressait le visage, ou qu’il étalait le sperme dessus pour faire réapparaitre l’image, du bout du doigt de son autre main, tout en la considérant pensif. Et puis, il avait relevé les yeux sur le portrait de sa femme qui lui souriait, là, sur son bureau. Il avait affronté son regard pendant une bonne dizaine de minutes, une bonne dizaine de minutes qui lui avait semblé être une éternité. Sans un mot, sans une larme, il s’était redressé, avait rangé son attirail dans son pantalon, et il lui avait adressé un sourire bienveillant avant de quitter son bureau.
La douche brûlante qui avait suivi avait fait émerger un nouvel homme plein de convictions nouvelles, de convictions qui ne passeraient peut-être pas la journée, ou la semaine, avant qu’une nouvelle crise ne le prenne. Il devenait fou. Il devait redevenir lui-même. Il était incapable de penser à des projets autres. Son inventivité était coincée dans ses couilles, son inventivité avait été ferrée par une ceinture de chasteté virtuelle posée par une nécromancienne de malheur. Mais de là où était Simone, elle le guidait. Elle le guidait vers elle.

Il l’avait cassé, cette foutue ceinture, pensait-il.

Et donc, il avait réussi à organiser tout ça, histoire de se changer les idées et de revenir à des valeurs plus anciennes qui lui parlaient, qui venaient le chercher dans les tripes au moins aussi sûrement que cette De Vère. Il était certain de pouvoir compter sur Amélia. Il lui avait avoué avoir eu envie de la courtiser. Etait-ce toujours le cas ? Oui. Elle n’était pas encore mariée, tout était possible, même si cela ne se faisait pas. Mais depuis quand s’imposait-il ce genre de limitation ? Cela le fit sourire. Il la respecterait bien entendu, mais il lui ferait une cour discrète, voir un peu moins discrète. Il verrait. Mais s’il essayait de la conquérir, elle ferait de lui un homme meilleur, il en était certain. Et s’il n’y arrivait pas, il n’aurait pas de regrets. Elle l’aidait à débarrasser la longue tablée qui avait accueilli pas loin de milles personnes. Un défi technique et logistique à la hauteur de l’ambition de l’industriel. Toutes les familles avaient eu un petit quelque chose, en plus d’une petite gratification pécuniaire tirée des résultats de l’année, qui avait été florissante. S’il ne l’avait pas fait spécialement pour être remerciée, la farandole d’ouvriers qui étaient venus le voir avec leurs enfants et épouses pour lui serrer la main lui avait fait chaud au coeur, plus qu’il ne voulait le montrer. Si ces gens ne le savaient pas, Jon lui se souvenait d’où il venait.

Il discutait donc avec son aéronaute, ingénieure en cheffe, et accessoirement avec la plus belle rousse de Londres.

« Je ne sais plus si c’était à force d’entendre ça, ou le ton de sa voix si lasse, mais je me suis fait la promesse de les sortir de la misère. » Il eut un petit pouffement avant d’ajouter : « Et en réalité, elle ne mettait pas de poudre sur ses joues, c’était juste que pour ce jour là, elle se frottait tellement les joues pour être propre comme un sou neuf, afin d’être belle pour son fils et son mari, qu’elle les rougissait comme ça. » Il eut un petit sourire, revivant certainement ses souvenirs en même temps.

« Enfin bref, je ne veux pas vous assommer avec mes histoires Amélia. Je ne vous ai pas oublié, j’ai aussi un cadeau pour vous. » dit-il en prenant un des paquets qu’il restait sous l’immense sapin qu’il avait fait rentrer dans l’usine pour l’occasion, profitant des hauteurs sous plafond du hangar dédié à la chaîne de montage du Vinci 1901 pour prendre un arbre immense. La salle était tellement grande qu’elle avait accueilli le repas en prime, et nombre de convives étaient repartis bras dessus bras dessous, un peu titubant de la bière naine. Ivresse devait d’ailleurs cuver quelque part, ce qui se confirma quand il se pencha pour prendre le paquet. Elle était roulée en boule sous le sapin.

Il lui tendit le paquet avec un sourire :

« Joyeux noel Amélia. »

A l’intérieur, il y avait un petit coffret en bois ouvragé avec des peintures, d’un rouge sang, d’or et de couleurs chatoyantes, à l’image des couvertures des romans de Jules Vernes que son éditeur Hetzel publiait. Quand Amélia l’ouvrirait, trois petits ballons allaient se déployer pour soulever une petite cabane en bois semblable au nid des oiseaux, finement travaillée même si elle était assez rustique, pour la tenir à hauteur d’homme en hauteur. C’était tout simplement un nichoir pour son petit automate.

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Amélia Mary (Eos) Earhart
missives : 342

ici depuis le : 17/10/2020

Espèce : Phénix

Occupation : Aéronaute

Age : 819 ans (30 en apparence)

Signes particuliers : tâches de rousseur qu'elle cache avec du maquillage

alignement : Loyal bon

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Avatar : Alexandra Breckenridge

crédits : Ina

DC : Alva Grace Hennessy / Adèle de Vere

Age : 42

Amélia Mary (Eos) Earhart
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   Le Sapin de la Halley Corp Empty(#) Ven 21 Jan 2022 - 21:43


Le Sapin de la Halley Corp
Jon + Amélia
Sans les cadeaux, Noël ne serait pas Noël.


Fin d'après-midi du 20 décembre 1901

Noël approchait à grand pas, tout comme le départ de Gordon qui l’inquiétait forcément. Après tout, il partait sur les traces d’un bébé nécromancien et ces sorciers étaient ce qu’il y avait de plus néfaste pour eux. Mais il partait aussi au secours d’un enfant qu’on avait enlevé à sa mère alors c’était pour la bonne cause et puis il partait dans un pays plein de soleil, il ne pouvait rien lui arriver de mal sous le soleil... et de toute façon, elle avait décidé de lui confier la boussole que lui avait offert Jon, pour qu’il trouve toujours le chemin du retour.

Demain, ils fêteraient un Noël anticipé puisque Ani ne serait pas là le jour J, mais ce soir, la fête avait pris place dans l'aile aéronautique de la Halley corp. La grande table avait été généreusement garnie par le patron et Amélia y avait apporté sa contribution... Par la décoration puisque sa fournée de biscuit en pain d’épice était sortie tout brûlée... ses petits bonshommes semblaient tout droit venir d’Afrique!
Elle s’était donc rabattu sur quelques bouquets de fleurs à disposer sur les tables, quelques figurines de noêl, des boules scintillantes, des gros noeuds rouges, ce genre de choses assez éloignées du modeste Noël que lui contait Jon avec nostalgie. Elle l’avait écouté son éternel sourire aux lèvres, relevant les yeux régulièrement sur ce patron atypique dont elle découvrait d’où lui venait sa proximité avec ses ouvriers.

Il n’était pas de ceux qui avaient hérité leur affaire de “papa”, non il était de ces hommes qui se construisent un empire à partir de bouts de bois. Un de ces humains dont l’intelligence et l’inventivité peuvent les conduire au sommet ! Si pour Amélia le sommet était le fait d’accomplir de grandes choses qui apportaient plus de lumière et de rêve à l’humanité, pour Jon, il y avait aussi la réussite sociale et le confort pécunier. Oh il n’était pas de ses nanties qui voient en l’or plus d’importance que la vie, du moins c’était ainsi qu’elle le voyait du regard bienveillant qu’elle posait sur son air nostalgique, tout en débarrassant la longue table de la vaisselle sale.

« C’est toujours passionnant de découvrir d’où viennent les gens, ainsi, on comprend mieux ce qu’ils sont. » dit-elle pour le rassurer sur le fait qu’il ne l’ennuyait pas du tout, au contraire. Elle était heureuse de le retrouver, les fêtes semblaient raviver cette étincelle qu’elle voyait en lui et qui lui avait manqué ces derniers mois. Depuis Août, il était plus distant. Etait-ce à cause de l’annonce de ses fiançailles ? Elle n’espérait pas, ils en avaient parlé depuis et si celà lui faisait tant de mal, il ne lui aurait pas demandé de rester travailler ici. Si ce faux mariage était là pour calmer les ardeurs de certains prétendants et les commérages du quartier, elle ne souhaitait pas qu’il soit source de souffrance pour ceux qu’elle appréciaient, cela lui ferait beaucoup de peine et puis son mal semblait plus profond, une simple peine de coeur ne pouvait pas ébranler un tel homme... pas à ce point.
Ani l’avait retrouvé ivre dans un bar, il venait moins souvent l’aider avec le montage de la maquette du Vinci, son regard était plus souvent terne, parfois même courroucé sans raison, il passait plus de temps enfermé dans son bureau et beaucoup moins à faire le tour des divers ateliers de l’usine pour vérifier auprès de ses hommes que tout se passait comme il le fallait. Il ne lui avait pas non plus montré de nouveaux croquis ou partagé de nouvelles idées. Alors elle lui rendait des petites visites dans son bureau pour le tenir informé de leur avancement ou se plaindre de retard de livraison ou de pièces manquantes mais surtout vérifier qu’il allait bien et lui apportait un peu de joie.
Il se montrait toujours poli et souriant à son égard ce qui la rassurait quelques temps et elle retournait à sa tâche.

Elle était aussi un peu moins disponible, le montage lui demandait beaucoup d’efforts physique et c’était assez fatiguant, et l’arrivée d’Akakos en Octobre et la menace qui planait depuis sur leur nid la poussait à rentrer rapidement à la maison le soir, ou à partir tôt pour passer prendre Lily à sa boutique et ainsi relever Rion de sa garde quelques heures ou l’emporter dans leur sillage pour déguster un bon plat de viande ! Mais celà faisait maintenant deux mois et ils n’avaient pas été inquiétés, ce qui était rassurant, notamment pour Anastasis qui se préparait à les laisser seules... enfin pas vraiment seule puisque Rion passerait une grande partie de son temps avec elles. Et le temps passant, Amélia oubliait peu à peu cette sombre histoire, c’est toujours plus facile d’oublier quand on est pas la victime et surtout quand l’esprit chasse irrémédiablement le mal de vos pensées.. au point d’en chasser un nom qui vous est pourtant si connu.
Mais les soucis s’éloignaient, et si elle ne proposait pas à Alexan de cesser son rôle de gardien, c’était autant pour continuer de rassurer Akakos que parce qu'elle profitait pleinement de la présence de son ami aussi doux et confortable qu’une peluche géante. Elle adorait se blottir entre ses pattes lorsqu’il dormait à la maison et sentir comme il appréciait la chaleur qu’elle pouvait lui apporter. Se sentir utile, c’était le plus beau cadeau.


Enfin, même si les plus beaux cadeaux sont immatériels, cela n’empêchait pas la phénix d’aimer recevoir de jolis présents et lorsqu’ils étaient aussi joliment emballés que le paquet que lui tendait Jon, cela allumait des paillettes dans ses yeux verts.
Elle posa la petite pile d’assiettes qu’elle avait dans les mains sur une autre, dans un équilibre précaire, et s’essuya les mains sur le haut de sa jupe... mauvaise habitude de bricoleuse à la salopette tachée d’huile!

« Merci Jon ! »

Elle se saisit du paquet avec le sourire d’une enfant qui aurait surpris le père noël en personne. Elle fit quelques pas pour pouvoir poser la boîte sur une partie débarrassée de la table et entrepris de défaire le noeud avec ce mélange d’empressement et de précaution dans les gestes. Une fois le papier ouvert, il dévoila une boîte en bois joliment ouvragée, la boîte était si jolie que le paquet qui l’entourait était superflu.
Lorsqu’elle souleva le couvercle, toute l’ingéniosité de ce cadeau lui sauta à la figure, au propre comme au figuré, puisqu’elle s’était penché au dessus de la boite aussi curieuse qu’une petite fille et avait du se redresser prestement pour éviter les petits ballons qui prirent de la hauteur pour dévoiler le coeur du présent. Emportée dans son mouvement, elle fit de pas en arrière, heurtant l’épaule de Jon qui se tenait non loin avant de refaire un pas en avant sans avoir quitté des yeux le petit nichoir sculpté qui s’était élevé dans les airs.

« Oh! Une maison pour Barnabé ! » dit-elle en admirant le travail avant de se retourner un sourire jusqu’aux oreilles pour serrer Jon dans ses bras sans autre forme de procès.

Elle s’était promis d’être plus prudente dans ses manifestations de joie et d’affection avec l’industriel, comme avec Nathaniel, et d’autant plus depuis que l’homme lui avait avoué avoir souhaité la courtiser quatre mois plus tôt. Mais c’était Noël aujourd’hui ! Et s’il y avait bien une période dans l’année où on avait le droit d’être un peu plus démonstratif, c’était bien celle-ci non ? Alors après l’avoir pris dans ses bras, elle se décolla de lui pour déposer un baiser léger sur sa joue avant de partir d’un pas guilleret vers son bureau.
« Je vais le chercher! »

Et en un coup de vent, elle s’était envolée pour ramener son petit oiseau automate, au coeur duquel brillait toujours la petite pépite d’or et la perle magique qu’Anastasis lui avait offerte pour son anniversaire.
« Regarde Barnabé, tu as une nouvelle maison. Tu pourras remercier Jon pour ce magnifique cadeau » conclut elle en levant les bras dans un mouvement fluide et enjoué pour libérer le petit volatile de métal qui se mit à virevolter dans la pièce en tous sens.

Les prunelles d’Amélia passèrent de l’oiseau au visage de Jon avant de partir vers le sapin où elle se rendit pour prendre un petit paquet sobre et élégant à l’image de celui à qui il était destiné. Elle le tendit à l’industriel avec un regard chaleureux.
« Joyeux Noël Jon. »

Amélia se tint appuyée contre la table le temps qu’il ouvre le paquet et découvre une pince à cravate en or dont la partie supérieure avait la forme d’un dragon stylisé. Le travail d’un orfèvre réputé de Londres; qui savait créé d’une pépite un objet fin et élégant. Elle se leva et prit l’objet des mains de Jon pour venir le clipser à entre deux boutons de sa chemise, puisqu’entre le repas et l’alcool, il avait retiré sa cravate depuis plusieurs heures déjà.
« C’est pour vous rappeler que vous avez le coeur d’un chasseur de dragon. » dit-elle en posant sa main à plat sur l’ornement qui se trouvait maintenant à hauteur du coeur de Jon. Elle le tapota avec légèreté avant de se détourner en ajoutant « Oh, et il faudra que vous remerciez Ivresse aussi, c’est à partir d’une de ses pépites qu’elle a été fabriquée ! »

(c) princessecapricieuse

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