breathe - you'll find yourself again (+ Tomoe)

Alexan lui avait adressé un novice qui avait quelques difficultés liées à l'utilisation de son pouvoir, qui trouvait écho, selon le Lamassus, au fait qu'il n'avait plus du tout confiance en lui. Pour le reste, elle n'en savait pas plus, et elle était disposée à le recevoir pour étudier la situation avec lui. Cela dit, elle ne pourrait travailler à sa place, malgré tous les encouragements du monde, aussi s'attendait-elle à ce qu'il en veuille quand même pour avancer et évoluer dans sa vie quotidienne.

La nippone ne pouvait s'empêcher d'avoir des à-priori relatifs aux quelques mots de son ami, mais elle espérait passer au-dessus et pouvoir apporter une réelle aide à ce jeune homme. Rendez-vous était donc pris dans un bureau en libre service que le lion ailé avait réservé pour la journée, afin de favoriser cette rencontre. Comme toujours quand elle venait dans les locaux de la Ligue, Tomoe n'était jamais très à l'aise, la faute à l'esprit du renard qui l'habitait. D'ascendance aérienne, il n'aimait pas les lieux fermés, d'autant plus quand ils se trouvaient sous terre. Heureusement, elle était capable de prendre sur elle et de faire face, et de ne rien montrer de son malaise intérieur.

Elle suivait l'un des credo des bushis japonais, qui se résumait simplement en : supporter l'insupportable, voilà qui est supporté. Simple et efficace, tranchant comme une lame de Katana. Facile à dire, pas facile à faire.

Mais Tomoe n'était pas quelqu'un qui vivait facilement. Elle aimait la discipline, même si ces derniers temps, elle s'ouvrait un peu plus à ses émotions, et elle avait le sentiment que cette colère qu'elle arrivait à contenir par le passé avec assez de facilité, s'exprimait un peu plus désormais. Elle ne faisait pas encore le lien avec le fait qu'elle côtoyait plus régulièrement Lucian, étant son novice, et heureusement pour lui, mais mettait cela sur le compte des diverses aventures récemment vécues.

Néanmoins, elle restait parfaitement maîtresse d'elle-même la grande majeure partie du temps. Et ce fut sous cette façade parfaitement neutre, parfaitement calme, en paix avec elle même, qu'elle se présenta au rendez-vous. Le lamassus qui était à l'origine de cette recontre aurait-il été présent qu'il aurait vu dans la salle mentale qu'il partageait avec la chasseuse, une vaste étendue d'eau calme, sans une ridule pour l'agiter.

Engoncée dans une tenue d'été, Tomoe portait une robe longue bleue pastel, qui laissait ses bras dénudés à mi parcours de son biceps. Deux mèches de cheveux assez longues encadraient son minois aimable, tandis que le reste de sa coiffe était ramenée en arrière en un chignon tout ce qu'il y a de plus classique, si ce n'était les deux baguettes croisées qui en émergeaient. Quand elle pénétra dans le bureau, le jeune homme était déjà là, et elle en fut satisfaite. Elle n'aimait pas attendre, et l'Empereur savait que ces occidentaux n'étaient pas toujours ponctuels !

« Cailean-san. »  reprit-elle puisqu'il choisissait d'utiliser une façon propre à sa culture nippone pour s'adresser à elle. Elle s'inclina sans le quitter des yeux, assez rapidement pour ainsi dire et pas très bas. « J'espère aussi. » répondit-elle du tac au tac, en acquiesçant tout en refermant la porte.

Elle contourna le bureau et prit place face à lui. Son regard noir détaillait le jeune homme de pied en cape. Elle cherchait manifestement à se faire une idée par son attitude et elle avait déjà quelques éléments de réponse par sa façon de saluer et de la regarder timidement. Elle lui fit un sourire pour essayer de le détendre alors qu'elle s'asseyait.

« Dites moi jeune homme. Alexan m'a rapidement raconté que vous n'arriviez plus à vous servir de votre pouvoir. Est-ce que vous pouvez m'en dire plus ? Je sais que nous nous rencontrons à peine, mais j'ai besoin de contextualiser les choses pour essayer de vous aider, afin de vous guider quand ça coincera. »

Elle s'appuya sur le bureau, les deux mains jointes, dans une posture d'écoute toute simple et bienveillante.

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Tomoe le sentit avant de le voir sur son faciès. Sa question venait remuer la plaie qui avait déboussolé son pouvoir. Son esprit du renard s'agitait, elle sentait le mal-être du jeune homme par l'empathie naturelle du lumineux qui se lovait dans son corps. Au fil des années, la nippone avait toujours réussi à retenir cette envie naturelle d'aller vers autrui et de l'apaiser de son pouvoir. Elle ne le réservait qu'à ceux dont cela était nécessaire. Et elle se réservait le droit de venir l'apaiser si jamais tout cela devait être trop dur à gérer pour lui. Finalement, il se lança, lui expliquant rapidement ses origines de sorcier de l'eau.

Tomoe baissa naturellement les yeux alors qu'elle se sentait envahie par sa détresse. Elle ne fit rien pour la cloisonner dans ses propres barrières internes, et elle la laissa se développer en elle. Un samouraï était authentique. Il devait vivre ses émotions avec sincérité, même s'il savait les taire quand il fallait affronter ses adversaires. En compagnie, pourquoi serait-il interdit de pleurer dans un contexte triste, ou de rire aux éclats d'une joyeuse boutade ?

Si ses yeux étaient baissés, par respect pour sa douleur et parce que cela ne se faisait pas de regarder quelqu'un dans le blanc des yeux lors d'une discussion, du moins dans son pays, elle le guettait dans sa vision périphérique, aussi quand il osa relever ses mirettes vers elle, elle en fit de même pour lui offrir son faciès bienveillant et paisible.

La jeune femme acquiesça sur les dernières parole du jeune homme. Elle espérait aussi qu'elle pourrait lui être utile.

« Je suis sincèrement désolée pour votre perte, et pour ce qui vous arrive Cailean. Je vais tâcher de vous aider. Peut-être est-ce votre peur qui vous bloque, ce sentiment d'impuissance de n'avoir rien pu faire. Peut-être est-ce le coup à la tête qui vous laisse sans souvenirs. Peut-être ce votre manque de confiance en vous depuis le drame que vous avez vécu. Peut-être est-ce la solitude de votre nouvelle vie. Tâchons d'essayer. »

Elle se leva, et contourna le bureau, sur lequel elle vint poser ses fesses en appuis. Elle tendit ses deux mains vers lui, paumes ouvertes vers le haut, l'invitant à les saisir.

« S'il vous plaît. » l'encouragea-t-elle doucement.

Elle referma délicatement ses doigts sur les siens et inspira profondément. Elle n'allait pas encore utiliser son pouvoir. Elle voulait le faire respirer.

« Fermez les yeux jeune homme. Sentez la chaleur de mes doigts sur les vôtres. Sentez mon souffle sur votre visage. Inspirez, expirez en même temps que moi. Écoutez ma respiration, et faite de même. Gonflez votre ventre, et non votre poitrine, quand vous inspirez, et dégonflez le quand vous expirez. Doucement... »

Elle parlait d'une voix douce et calme, avec une confiance absolue, pleine et entière.

« Doucement... et maintenant, songez à ce qui vous entoure, à l'air qui vous frôle, à ce petit bruit d'horloge qu'on entend, à ce bureau qui craque sous moi, à cette chaise qui s'enfonce dans la chair de vos cuisses et de vos fesses, au sang qui circule dans vos doigts et qui réchauffe les miens. Prenez conscience de votre environnement. Et essayez de vous concentrer, même si cette conscience est imparfaite. »

Elle inspirait et expirait de façon audible entre ses mots, cherchant à canaliser son souffle au travers du sien.

« Quand vous vous sentirez prêt, essayez d'éteindre l'incendie dans la cheminée. » murmura-t-elle maintenant, alors que des flammes illusoires crépitèrent dans la cheminée, sans hauteur, sans chaleur, reflet de l'illusion qu'elle était en train de générer dans l'esprit du sorcier.

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Paisible, Tomoe guidait doucement le jeune homme et son souffle pour qu'il essaie de se relaxer. Peut-être fut-elle trop rapide en besogne en essayant de lui faire accéder à son pouvoir d'entrée de jeu après quelques insufflations, tandis que la bulle qu'ils venaient de créer volait en éclat. Pour le coup, elle avait manqué de patience, et de clairvoyance. Pourtant, ils n'étaient pas pressés par le temps. Elle aurait du y aller plus progressivement, mais c'était aussi une façon d'explorer une piste qu'il n'avait pas réellement avoué.

La nippone l'observait, les mains revenues sur ses cuisses, à plat. Elle voyait un nouveau problème, et finalement, son empressement l'avait peut-être conduite sur une piste à explorer pour qu'il aille mieux.

« Tout va bien Cailean. Tout va bien. » dit-elle d'une façon posée, très loin de l'état émotionnel du jeune homme. Toujours assise sur le rebord du bureau, elle tourna son regard vers la cheminée. Peut-être aurait-elle dû le prévenir, mais l'idée était aussi de la surprendre et de le confronter à ce qu'elle jugeait désormais comme une peur.

« Ce que vous avez vu est une illusion que je vous ai faite voir dans votre esprit. Il n'y a pas vraiment de feu, de flammes, de danger. » Tomoe se leva finalement avec souplesse, et s'approcha du jeune homme et de son regard larmoyant. Elle resta néanmoins à une distance interpersonnelle raisonnable.

« Après ce qu'il vous est arrivé, avoir peur du feu est normal. Peut-être que cette peur vous empêche de vous concentrer sur l'utilisation de vos pouvoirs. Elle vous parasite. Est-ce que je me trompe ? » demanda-t-elle doucement.

Elle tendit la paume de sa main devant elle, son coude formant un angle avec son corps contre lequel il se tenait.

« J'aurai dû vous prévenir, je suis désolée. Voulez vous continuer ? Je vous propose de nous en aller d'ici, et de rejoindre un endroit que je connais à l'extérieur de Londres. Il y a un bassin naturel qui surplombe un petit village, très paisible et reposant. Nous pourrions travailler là bas dans un cadre moins austère que celui-ci, et nous serons proche de votre élément. » lui proposa-t-elle avec un sourire.

Et même pour elle, ce serait plus simple que de se contrôler dans ce sous-sol. Si ça devait durer un peu, elle préférait largement être à l'air libre, et elle se disait que cet endroit que Lucian lui avait montré était un bon compromis, surtout avec ce bassin rocheux rempli d'eau et de fleur aquatique. Ce serait agréable de s'y asseoir à coté, et pourquoi pas de faire trempette. Aimant l'air, comme son esprit, elle imaginait qu'être en présence d'un élément aqueux permettrait de stimuler le jeune homme.

« Mais si vous voulez que nous continuions ici, nous pouvons aussi. C'est juste qu'il est moins facile d'accéder à un état de pleine conscience entre quatre murs. »

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Pour Tomoe, le tableau d'ensemble commençait à se dessiner. Si ce jeune homme n'arrivait plus à utiliser ses pouvoirs, à s'en servir, à les faire se manifester, autrement que sur le coup d'une émotion - et encore l'émotion devait être plus forte que la crainte qu'il avait eu tout juste à l'instant - la nippone y voyait plusieurs raisons. Forcément, elle interprétait tout cela de son point de vue, au travers du filtre de sa sagesse et de sa posture méditative sur les choses. Peut-être que sa méthode ne donnerait rien, mais si Alexan lui avait envoyé, c'était pour explorer des pistes.

Autant qu'ils en suivent une qui était familière à Tomoe pour qu'elle puisse essayer de l'aider au maximum.

« La brûlure a marqué votre peau, mais elle a avant tout marqué votre esprit. » fit-elle en acquiesçant. Elle ne désirait pas spécialement constater de visu les dégâts du feu sur le corps du jeune homme. Cela ne la regardait pas et était de toute façon contraire à toute pudeur.

Quand il accepta de prendre sa main, elle sut qu'il revenait vers elle et qu'il acceptait de continuer. Elle en fut soulagée, craignant l'espace de quelques instants, d'avoir fait une erreur grossière en précipitant les choses. Au moins, ce petit contretemps avait eu le mérite d'éclaircir les idées de la nippone et d'élargir ses théories et pistes concernant le problème de ce garçon.

« Parfait, je suis certaine que le cadre va vous plaire. » lança-t-elle avec un sourire et un certain entrain. Elle l'attira vers la porte avant de lui lâcher la main, ne voulant pas se conduire comme une mère. Cela ne se faisait pas, surtout qu'ils semblaient assez proche en âge, même si ce n'était qu'une apparence pour la renarde.

« Nous allons prendre une de ces voiture avec chauffeur. Nous en aurons pour une demie-heure de route, voir un petit peu plus, je ne me souviens plus exactement. »

Il ne fallut pas longtemps pour rejoindre l'air libre. Le trottoir était chargé de l'ambiance londonienne de ce début de matinée, il faisait beau, et presque chaud. Près du parlement, il ne fut pas difficile de trouver un chauffeur et une voiture, et Tomoe s'installa à l'arrière. Elle était plutôt à l'aise, et trouvait ce moyen de locomotion assez exotique encore.

« Il est possible que vous ayez entendu parler de ce village Cailean-san.   » commença-t-elle en baissant la voix pour que le conducteur n'entende pas. « La Ligue l'a fait évacué il y a quelques mois à cause de la présence de goules, mais le problème a été réglé par mon novice et moi-même. Aussi, les habitants sont revenus, et tout est redevenu paisible. Mais vous allez voir, les cascades et le bassin sont sublimes. » fit-elle en se redressant pour se remettre droite dans son siège, avec sur le faciès un air satisfait et serein.

Elle tourna son regard vers lui, et l'enjoignit :

« Profitez du trajet pour inspirer et expirer avec votre ventre. Ce n'est pas chose naturelle, vous devez y penser pour le moment. Apaisez-vous, détendez-vous,  laissez-vous bercer par le moteur. Si vous vous endormez, ce n'est pas grave. Qui peut se targuer d'être plus détendu qu'un dormeur paisible n'est-ce pas ? » fit-elle avec un hochement de tête.

« Je vais le faire avec vous d'ailleurs. » Tomoe s'imposait des moments dans la journée pour se concentrer sur sa respiration. Et quel meilleur moment que celui où elle était coincée dans une voiture en attendant que ça se passe ?

Londres s'estompa bientôt derrière les vitres de la voiture pour laisser place à la campagne environnante, encore drapée de soleil. Tomoe se souvenait avoir roulé comme une folle sur ces routes avant de manquer de renverser un gamin. Un piège vil et inhumain qui consistait à placer un enfant sur la route pour arrêter les rares voitures et rançonner les occupants.

Bientôt, ils arrivèrent au village. Tout le trajet, Tomoe était restée silencieuse, faisant la conversation si le jeune homme le désirait bien entendu. Elle l'avait aussi laissé faire son petit travail s'il en avait envie. Elle régla la course, et entraîna Cailean non pas vers le village, mais vers la colline qui le surplombait. Une petite marche rapide les emmena en haut de cette dernière, suivant un ruisseau qui descendait par degré vers la plaine. En haut, ce ruisseau se transformait en bassin naturel, alimenté par une cascade apaisante qui ruisselait avec une placidité propre à l'eau quand elle n'était pas alimentée fortement par des pluies diluviennes.

L'herbe était verte et grasse, et les quelques arbres qui étaient plantés là abritaient quelques oiseaux qui pépiaient gaiement, tandis que des insectes produisaient des sonorités toutes aussi sympathiques. Sur l'onde, fleurissaient quelques fleurs d'eaux, à peine perturbées par les remous de la cascade.

« Nous y voilà. J'espère qu'ici, nous pourrons travailler sur ce qui vous préoccupe. » Elle le laissa découvrir les lieux à son aise.

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Il ne l'avait pas dit très fort, ce qui traduisait aussi de son caractère, mais elle l'avait entendu. Ce n'était pas elle qui allait l'en blâmer, n'étant pas la personne la plus sociale et sociable de Londres. Elle était bien dans son univers, dans son salon de thé, et si elle faisait la conversation facilement, ce n'était pas un besoin ni parfois une envie, plutôt qu'un devoir et une obligation pour respecter l'étiquette. Certes, elle formait de bon binômes avec quelques collègues et amis de la Ligue, et elle avait quelques relations, mais ce n'était pas aussi développé qu'on pourrait l'attendre d'une personne qui flirtait avec les sept cent années de vie. Evidemment, elle en avait laissé dans son sillage, mort de vieillesse, de blessures, de maladies, etc.

« Vous venez d'arriver, il faut vous laissez le temps. » se contenta-t-elle d'ajouter à son propos. Et puis, il connaissait déjà quelques personnes, telles qu'Alexan, et maintenant elle.

Tomoe le prenait comme il venait et ne cherchait pas à le faire sourire, rire, ou pleurer ou se confier. Elle voulait avant tout le faire travailler sur la récupération de son pouvoir, même si le problème de fond venait certainement d'ailleurs.

Du coup, elle espérait qu'un cadre plus zen, plus aéré, lui ferait du bien, et elle était ravie de voir qu'il appréciait l'endroit, tout comme elle l'avait apprécié la première fois qu'elle était venue. La japonaise inspira un grand coup en fermant un peu les yeux, aimant la sensation du soleil qui venait lui caresser le visage. Profiter de l'instant présent. C'était peut-être le dernier. Après tout, l'histoire de ce jeune homme en était l'exemple typique. Du jour au lendemain, une existence pouvait cesser.

Une guerrière comme elle chérissait tous les instants. Certains appelaient ça la minute du soldat, celle paisible avant d'aller au front, d'autres appelaient ça la pleine conscience de son existence.

« Bien. » lança-t-elle en ouvrant les yeux pour se concentrer sur son "patient". « Est-ce que vous voulez vous mettre dans l'eau ? Au bord de l'eau ? Assis dans l'herbe ? Dites moi, je m'adapte et je vous suis et n'ayez pas peur de me mouiller, le temps s'y prête. »

Elle balaya les environs du regard avant de le reporter sur lui.

« Ce que je vous propose, c'est de reprendre nos exercices de respirations, et quand vous le sentez, d'essayer d'appeler votre pouvoir. Si vous vous laissez envahir, je serai là pour essayer de vous canaliser. Si vraiment vous n'arrivez pas à vous apaiser, j'essaierai autre chose. »

Elle gardait dans sa manche sa faculté à apaiser par son pouvoir d'esprit du renard lumineux. Son empathie lui commandait de le faire maintenant, mais elle trouvait que ce serait préférable s'il y arrivait de lui-même. Certes, elle était là pour l'aider, et elle le ferait, et elle irait jusque là si besoin était.

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