Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902
(REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
annexescréaturesquêtes et missionsplan _____________
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal


 

Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Jon H. Halley
missives : 311

ici depuis le : 10/06/2020

Espèce : Humain

Occupation : Dirigeant de la Halley Corp.

Age : 38 ans

Devise : Si vous ne l'avez pas encore trouvé, continuez à chercher.

alignement : Neutre neutre

C'est tout moi ça : Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Tenor

Avatar : Cillian Murphy

crédits : Ina

DC : Tomoe & Erme & Milady

Age : 36

Jon H. Halley
londoner
https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1323-jon-henry-halley https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1332-liens-de-jon#9596 https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1331-journal-de-bord-de-jon
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#) Mar 18 Jan 2022 - 17:36


Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur.
Jon + Anastasis
La joie qu'un ivrogne a le soir est suivie de soucis le matin.

Nuit du 10 au 11 août.

Jon rala quand il revint sur le trottoir. Ce n’était pas de gaieté de coeur, mais voilà que l’inspecteur n’était pas très coopératif, bien au contraire. Il fallait qu’il se détende, il allait mourir jeune ! Profiter un peu de la soirée, de ses avantages à être dans la police. En plus, ils étaient entre amis, ils pouvaient se surveiller l’un et l’autre.
Ses pensées s’envolèrent alors qu’il manquait le rebord du trottoir et qu’il manquait de peu de finir dans le caniveau, évitant de justesse un beau crottin de cheval bien frais qui trainait là.

« Ouais, on dirait bien… Je ne tiens plus le pavé, à moins que ce ne soit ce dernier qui ne tienne plus non plus... » fit-il à l’évocation de sa surconsommation d’alcool du soir.

« L’un comme l'autre, ils vont vous mener chez vous.   » répliqua l’homme.
« Aussi sûrement que votre bras. »
« Exactement.   » répondit-il fermement.

L’inspecteur avait raison, et le journaliste aurait déjà dû le ramener à la raison. Mais avait-il envie d’être ramené à la raison ? Il avait tellement merdé ce soir… Il avait trompé sa femme. Sa femme qu’il n’arrivait pas à retrouver, à faire revivre. Pourquoi était-ce si dur ? Pourquoi est-ce que le monde lui en faisait baver autant alors que son amour pour elle était si grand ? N’était-ce pas la plus belle chose de l’univers ? Cet Amour avec un grand “A” ? Pourquoi donc cette injustice ? Il n’avait jamais rechigné à donner aux pauvres, Simone était la femme la plus merveilleuse du monde, toujours honnête, toujours souriante, toujours un mot pour les uns et les autres, une considération pour tout le monde, une attention pour celui qui était le plus invisible ? Pourquoi était-ce elle qui devait mourir ? Pourquoi était-ce lui qui devait vivre sans celle qui le complétait ?

La mélancolie revenait à vitesse grand “V”.

« Si vous voulez… J’ai envie de rentrer chez moi Anderson. » dit-il de sa voix éraillée.
« Oui, moi aussi. » finalement il allait le ramener chez lui, le poste serait une humiliation.

Oui, il ne voulait plus traîner là. Il voulait juste rentrer, se terminer au Whisky jusqu’à tomber raide mort pour le restant de la nuit. Ne plus penser, oublier. Oublier son ange parti trop tôt. Oublier cette sorcière de malheur qui l’avait poussé à se corrompre une fois. Qui le pousserait à se corrompre encore et encore, juste parce qu’elle profitait de son envie de retrouver sa femme. Mais il n’avait pas le choix. Pas le choix du tout. Il avait tout essayé…

Et Amélia… Etait-il passé à côté d’elle ? L’avait-il loupé ? Aurait-elle pu être sa nouvelle Simone ? Non… Il ne devait pas penser comme ça. S’il voulait d’une autre femme, une femme comme cette pilote chevronnée et si talentueuse, si douce, si aimante, si naturelle, si belle, il devait être totalement libre de l’aimer, de l’aimer comme un dingue, d’aller lui chercher la lune, ou même le soleil, de lui faire une cour d’enfer comme il avait pu le faire à… à… Simone. Elle méritait mieux que lui, mieux que ce cadavre en sursis qu’il était. Mieux que l’homme qu’il était devenu, reflet de lui-même, incapable d’avancer autrement qu’en se raccrochant au souvenir perdu de son épouse et à l’espoir insensé de la retrouver vivante dans ce monde, par un moyen ou par un autre. Non, Amélia était un oiseau qui avait besoin d’un autre oiseau, pas d’un boulet.

Jon ne se rendit pas tout de suite compte de la présence des deux femmes. Il était perdu dans le tumulte de ses pensées les plus mélancoliques. Aussi, quand la belle brune parla, l’image revint devant ses yeux.

« Bonsoir mesdames… »

Un peu de chaleur humaine ne lui ferait pas de mal non ? Après ce qu’il venait de vivre avec cette nécromancienne, après qu’il n’ait pas réussi à jouir en elle par un effort de volonté et de fidélité, il avait envie de sexe. L’alcool ne devait pas aider. S’il revenait à une prestation tarifée, il remettrait les compteurs à zéro non ?

« Z’en voulez une Anderson ? Sinon je prends les deux.. » Aller, soyons fou pour aujourd’hui, de toute façon, il ne comptait pas survivre à cette maudite journée ! Jamais il n’avait baisé une femme qui venait de la rue. A chaque fois, il s’agissait de courtisane que Miss Fogg lui trouvait par un intermédiaire. Mais après-tout, pourquoi pas. Ces femmes avaient tout ce qu’il fallait où il fallait, ça ferait très bien l’affaire pour arriver à éjaculer une bonne fois pour toute, pour évacuer cette frustration, ces envies, ces désirs, ces péchés. Il trifouillait déjà ses poches pour sortir des biftons, mais l’inspecteur l'empêcha en rejetant sa main en direction des catins.

« Si c’est tous ensemble qu’on doit passer la soirée, c’est plus cher messieurs. »
« Ce n’est pas un problème mesdames, pas un problème du tout… » baragouina Jon qui faisait peser son poids sur l’inspecteur tout en cherchant son portefeuille malgré le rejet de celui-ci, il y revenait quand même.

Anderson soupira, il prit le bras de l'industriel. « Merci mesdames mais nous n’avons pas besoin de vos services. » il pressa un peu l’ivrogne « Allons, Halley vous êtes rond comme une pelle… vous devez rentrer chez vous.   »
« C’est parce que vous savez que votre couche est garnie quand vous allez rentrer. La mienne est vide, un peu de compagnie ne me ferait pas de mal. Je n’ai plus le luxe d’avoir une épouse. » répondit-il un peu agressivement.

L’inspecteur soupira, il commençait à s’irriter un peu, il en avait marre de cette soirée et surtout comme le soulignait Jon, il désirait rentrer chez lui.   « Dans votre état vous n’allez pas faire grand chose. Vous aurez tout le loisir de réchauffer votre couche demain.   » il le tira pour qu’il se bouge un peu. « Allez Halley, il y a encore du chemin ! »

« Si vous voulez faire participer votre épouse m’sieur, on peut aussi. J’vois que le jeune homme a de quoi régaler pour toute la nuit. » fit la prostituée en venant poser une main sur le bras de Jon qui se faisait tirer par l’inspecteur.
« Non non, l’épouse de l’inspecteur ne participera à rien de tout ça. C’est quoi ces manières ?! » s’emporta un peu l’industriel qui repoussa la femme. On ne salopait pas son ingénieur avec pareilles idées. Elle voulait qu’il lui fasse passer le goût du pain ? La gaupe leva les mains en reculant. Elle devait avoir l’habitude des hommes avinés et agressifs :
« Doucement mon mignon, ou j’gueule moi hein ! Puis quoi inspecteur ? L’est de la police celui-là ? Veux pas d’emmerdes moi, on s’en va. » Elle les lorgna d’un air mauvais, ravalant sa vieille chique qu’elle mâchouillait avec un bruit pas très élégant. Elles s’éloignèrent en jacassant.
« J’vous pensais un peu plus aventureux inspecteur. J’espère que vous n’étouffez pas Amélia. » dit-il en se dégageant un peu pour ajuster sa veste. Il reprit sa marche dans la nuit, se dirigeant au petit bonheur la chance, mais au moins allait-il dans la bonne direction. Sauf qu’il posa ses fesses sur le premier banc qu’il rencontra.
« J’vous ai déjà parlé de ma femme ? » demanda-t-il soudainement en regardant le pavé détrempé tandis que la pluie tombait un peu plus fortement.

(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
         
Anastasis G. Anderson
missives : 542

ici depuis le : 16/01/2020

Espèce : Phénix du soleil

Ligue : Chasseur - Novice

Occupation : Lieutenant de police

Age : 1 571 ans

Devise : Reborn to burn better.... again !

Signes particuliers : Tatouage de phénix dans le dos (immense) / Un collier magique d'ambre et d'or sous sa chemise

alignement : Loyal bon

équipement : Bracelet en cuir avec une pierre

C'est tout moi ça : Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 2020_p12

Avatar : David Giuntoli

Pseudo : Ina

DC : Tristan J. Hennessy/Ayln J. Lokys/Lucifer/ Alexan/ Evalyn

Localisation : Au poste de police

Anastasis G. Anderson
Novice
https://extraordinaryleague.forumactif.com/t921-reborn-to-burn-better-again-anastasis-gordon-anderson#6236 https://extraordinaryleague.forumactif.com/t949-une-renaissance-liens-de-gordon https://extraordinaryleague.forumactif.com/t930-une-histoire-avec-un-faisan-gordon#6269
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#) Sam 12 Fév 2022 - 16:28


Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur.
Jon + Anastasis
La joie qu'un ivrogne a le soir est suivie de soucis le matin.

Nuit du 10 au 11 août.

Voilà que Jon se met maintenant en tête d’un peu de compagnie. Anastasis soupira, ils n’étaient pas rendus … le souci avec les prostituées c’est qu’elles insistent surtout quand un poisson semble mordre à leur hameçon… on ne peut même pas leur en vouloir, puisqu’elles font leurs métiers, un triste travail de s’adonner aux pulsions de la gentes masculines pas souvent propre, respectueuse ou même à jeun. L’inspecteur ne savait pas comment il allait réussir par la diplomatie à ramener Jon chez lui… Il devait donc user de force afin de l’empêcher de tomber dans le chant des sirènes des bas quartiers… qui sait que le lendemain il ne serait pas retrouvé avec la gorge ouverte pour avoir provoqué le mauvais bougre ou même avoir été détroussé pour la liasse de billets qu’il tenait !

Bien entendu, il eut un pincement au cœur à la mention de l’épouse disparue de l’homme, mais cela ne justifiait guère qu’il doit remplir sa couche avec une tierce personne, pas dans cet état. Demain ou les jours suivants s’il le désire, mais pas avec lui à cet instant !
Et voilà … le mot « magique » qui est plus pour s’ouvrir des soucis était dit : inspecteur, la pute très encline à insister pour pêcher son gros client s’énerva elle aussi… fort heureusement que Jon n’était pas tenté d'inviter Eos ! Manquerait plus que ça ! Déjà qu’il lui tournait autour avant la demande de fiançailles… le phénix, ne dit rien, lançant simplement un regard appuyé aux femmes de peu de grâce afin qu’elles déguerpissent plus vite.

« Je ne suis pas infidèle, quand à étouffer ma compagne, si c’était le cas, elle ne travaillerait pas ni même serait libre de voyager sans chaperon. » et en quoi cela l’inquiète ? Techniquement, il n’était que l’employeur d’Eos… il avait peut-être un rapport plus intime dans une quelconque amitié pouvant justifier cette question… une question vexante pour Anastasis, qui n’avait pas l’impression d’avoir un quelconque rôle masculin dominateur… Il se laissait mener par la baguette par Eos la plupart du temps. Hum non, en réfléchissant les deux donnaient leurs avis et faisaient leur vie dans un respect mutuel sans chercher à dominer l’autre. Puisque ce n’est en aucun cas une valeur ou même un comportement phénix.

« J’parlais surtout d’aventures. Oh pas celles avec ces deux maquerelles bien entendu, mais de grands frissons, un peu comme quand je l’ai emmené dans les Andes. L’Aventure avec un grand A, tout simplement. » baragouina-t-il en marchant avec des gestes un peu plus éloquents.

L’aventure avec un grand A ? Celle de partir en voyage et risquer de mourir ? Puisqu’elle aurait été la proie d’un dragon ? Il soupira.

« Le grand frisson quand vous manquez de la tuer. Oui, je m’en passerai. Cependant, elle est assez grande pour jauger de ses frissons. » et puis qu’en avait-il ? Monsieur l’ingénieur avait vécu une ou deux aventures dans sa courte vie et il voulait faire de même avec Eos ? Elle en avait vécu bien plus que lui, qu’il ne se fasse pas d’idée.

« Vous êtes charmant Jon, mais inquiétez-vous plutôt de votre vie au lieu de celles des autres. » il commençait à perdre un peu patience.
L’industriel eut un sourire amer ponctué d’un petit rire bref et d’ajouter, toujours fidèle à lui-même : « Et je paris que c’est aussi de ma faute quand elle a faillit mourir dans cette boite et que personne n’est allée la chercher. Heureusement que je me mêle un peu de la vie des personnes à qui je tiens. »

« Si cela vous plait de vous gargariser d’un acte que vous pensez être seul à faire. » répondit le phénix, ne voulant pas dire qui avait la plus grosse plume. c’est terriblement humain de vouloir se sentir important et au-dessus.
Bon, ils repartirent et Jon marchait de manière dilettante… en toute franchise le phénix regretta amèrement d’avoir été de nuit… déjà accompagné un ivrogne est détestable mais en plus une connaissance, c’est voir cette personne sous un autre angle peu valorisant. Enfin bon, il allait devoir le guider, envisageant de l’assommer… le souci étant que les cancans des putes avaient quand même attiré des malotrus aux têtes patibulaires les observant avec ce genre de regards qu'auraient les rats !

Et Jon… ET JON qui décide de s'asseoir sur le banc…cette soirée était détestable au plus haut point ! Il doutait de revenir avant le petit jour …
« Non, nous n’avons que peu communiquer à l’anniversaire d’Amélia. Mais si vous désirez me parler d’elle, je vous écoute, marchons, nous sommes observés et votre bourse attire les regards. » dit-il conciliant… la pluie reprend de la cadence… soirée pourrie jusqu’au bout !

(c) princessecapricieuse

Revenir en haut Aller en bas
         
Jon H. Halley
missives : 311

ici depuis le : 10/06/2020

Espèce : Humain

Occupation : Dirigeant de la Halley Corp.

Age : 38 ans

Devise : Si vous ne l'avez pas encore trouvé, continuez à chercher.

alignement : Neutre neutre

C'est tout moi ça : Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Tenor

Avatar : Cillian Murphy

crédits : Ina

DC : Tomoe & Erme & Milady

Age : 36

Jon H. Halley
londoner
https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1323-jon-henry-halley https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1332-liens-de-jon#9596 https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1331-journal-de-bord-de-jon
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#) Dim 20 Fév 2022 - 22:07


Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur.
Jon + Anastasis
La joie qu'un ivrogne a le soir est suivie de soucis le matin.

Nuit du 10 au 11 août.

Jon poussa un soupir. Qu’ils viennent, s’ils en voulaient à sa bourse. Il s’était déjà échauffé comme un beau diable toute à l’heure dans le bistrot, il pouvait remettre ça. Il payerait sans doute demain sa hardiesse à la frappe, comme à la besogne de sorcière, mais là tout de suite, il avait des comptes à régler avec tout le monde, et il était le genre de bonhomme à solder ses crédits. Alors qu’ils viennent.

Il releva un regard un peu plus agressif vers les gens qui les regardaient soit disant. C’était bel et bien le cas. Il sentit la moutarde lui monter au nez tandis qu’il se levait. Qu’est-ce qu’ils avaient ceux-là ? Voulaient-ils le traiter de pute lui aussi ? Voulaient-il se moquer de sa virilité et de qui il était ? Il était puissant, il avait de l’argent, s’il voulait, il pouvait faire raser cet endroit sordide !

« Qu’ils viennent la chercher ces enfants de putains. » répliqua-t-il en emboitant le pas à l’inspecteur néanmoins. Sauf qu’au bout de quelques pas dans la nuit, il se retourna et gueula :
« Qu’est-ce qu’il y a ? Vous n’avez pas mieux à faire de vos soirées bande de charlots ?! » Il tira sur sa veste sans s’arrêter de marcher et reporta son attention devant lui, peu enclin à regarder ce qu’il avait provoqué ou non. D’ailleurs, il tira un peu sur son béret pour se protéger de la pluie.

« Ils ne sont pas foutus de gagner leur vie correctement et ils convoitent l’argent des autres. Dans mon pays, le shérif se serait fait un plaisir de leur trouer la peau à ces voleurs. La police ne sert à rien ici, à part à constater les faits. »

Manifestement, le sujet de sa femme était parti aux oubliettes. Tel l’alcoolique qu’il était, il rebondissait sur les sujets immédiats en suivant le cours de sa pensée, pas toujours logique, encore que pour le coup, il restait dans le contexte, tout en envoyant une nouvelle pastille verbale à l’inspecteur et son rôle qui ne servait apparemment à rien.
Dans leur dos, les hommes s’étaient dispersés, disparaissant dans les rues et ruelles alentour. Un traquenard était-il en train de se former ou bien laissaient-ils ce pauvre type rentrer chez lui, ou tomber dans le caniveau ? Ou bien, peut-être que les prostituées avaient bavassé sur le métier de l’homme qui accompagnait ce poivrot.

(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
         
Anastasis G. Anderson
missives : 542

ici depuis le : 16/01/2020

Espèce : Phénix du soleil

Ligue : Chasseur - Novice

Occupation : Lieutenant de police

Age : 1 571 ans

Devise : Reborn to burn better.... again !

Signes particuliers : Tatouage de phénix dans le dos (immense) / Un collier magique d'ambre et d'or sous sa chemise

alignement : Loyal bon

équipement : Bracelet en cuir avec une pierre

C'est tout moi ça : Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 2020_p12

Avatar : David Giuntoli

Pseudo : Ina

DC : Tristan J. Hennessy/Ayln J. Lokys/Lucifer/ Alexan/ Evalyn

Localisation : Au poste de police

Anastasis G. Anderson
Novice
https://extraordinaryleague.forumactif.com/t921-reborn-to-burn-better-again-anastasis-gordon-anderson#6236 https://extraordinaryleague.forumactif.com/t949-une-renaissance-liens-de-gordon https://extraordinaryleague.forumactif.com/t930-une-histoire-avec-un-faisan-gordon#6269
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#) Mar 8 Mar 2022 - 13:47


Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur.
Jon + Anastasis
La joie qu'un ivrogne a le soir est suivie de soucis le matin.

Nuit du 10 au 11 août.

Et bien voilà l’agressivité remontait en flèche avec une provocation même pour les ombres tournoyant dans le quartier. Anastasis avait envie de mettre une paire de claque à Jon, espérant qu’il n’était pas aussi con sans ivresse… car là … il était en train de battre des records. Enfin bon, il était rempli d’alcool, une poche à vin, laissant parler toutes ses émotions sans filtre et sans aucune once de bon sens. L’inspecteur ne pouvait pas lui en vouloir, il ne devait d‘ailleurs pas. Des cow-boy ou des shérifs, il en avait encore tout à tas à Londres et cela posait souci. On ne tue pas les gens, pour la simple raison, qu’ils sont criminels, il y a des lois qui les protègent, même les enflures…sinon le pays serait juste un pays sauvage.

« Et ramener les ivrognes chez eux. » dit-il simplement. L’homme l’observait remettre son béret ou même cette veste froissée. « J’aimerai éviter d’utiliser mon arme. Alors pressez vous un peu. »

Et comme si cette simple parole avait suffi à apporter du courage aux criminels, les ombres sortaient des ruelles, ils étaient cinq, des barres de fer, une tête patibulaire, certains avait des pistolets, mais l’oiseau n’était pas certain qu’ils soient chargés totalement… sinon ils auraient eu le réflexe de les lever afin d’augmenter leur menace… ou bien est-ce juste de l’apparat ? les armes à feu étaient chères et dans ce type de quartier si la contrebande existe bel et bien, ce n’est jamais de la bonne qualité.
« Alors, les dandys, on essaie de rejoindre bobonne pour une petite gâterie avant de dodo… allé faite péter vos bourses ou mes gars vous les éclate ! »

L’inspecteur soupira… Il n'avait donc que deux hommes avec des pseudos pistolets… ils allaient finalement se battre, sentant que Jon Halley avait très envie de se faire saigner le museau une seconde fois. Oh bien, qu’il aille donc dérouiller des poings, après une ou deux tanneries, cela lui remettra la tête en place … il était blasé sur le coup le petit oiseau de feu. Il n’était pas prêt de rentrer ce soir !

(c) princessecapricieuse

Revenir en haut Aller en bas
         
Jon H. Halley
missives : 311

ici depuis le : 10/06/2020

Espèce : Humain

Occupation : Dirigeant de la Halley Corp.

Age : 38 ans

Devise : Si vous ne l'avez pas encore trouvé, continuez à chercher.

alignement : Neutre neutre

C'est tout moi ça : Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Tenor

Avatar : Cillian Murphy

crédits : Ina

DC : Tomoe & Erme & Milady

Age : 36

Jon H. Halley
londoner
https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1323-jon-henry-halley https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1332-liens-de-jon#9596 https://extraordinaryleague.forumactif.com/t1331-journal-de-bord-de-jon
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#) Jeu 21 Avr 2022 - 17:20


Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur.
Jon + Anastasis
La joie qu'un ivrogne a le soir est suivie de soucis le matin.

Nuit du 10 au 11 août.

Jon n’eut pas le temps de répliquer quelque chose à l’inspecteur que des malabars se joignirent à la fête. Oui, il avait envie d’en découdre avec tout le monde, surtout que d’avoir croisé des prostitués avait ramené dans son bon souvenir la petite déclaration de cette nécromancienne de malheur : « Ne vous méprenez pas. Dans cette partie de l’affaire, c’est vous la pute. » Elle tournait en boucle dans sa cervelle embrumée par l’alcool. Il revoyait dans les ombres le visage de cette femme, avec son air suffisant après avoir bien jouit sur sa queue tendue, comme si elle était là, à l’épier depuis un coin de rue pour voir comment il gérer ça, pour voir s’il était digne de ce contrat - car s’en était un - qu’elle lui avait imposé.

Non contente d’essayer de jouer dans son domaine, cette femme se permettait de l’insulter de la sorte juste parce qu’il n’avait pas réussit à jouir en elle. Il s’en moquait bien, même s’il en concevait une grande frustration qui était en train de le démolir là tout de suite. Tout le frustrait, et il avait fallu que ce soit Anderson qui se ramène pour le rentrer… Vraiment, le monde se foutait de sa gueule ce soir. Peut-être qu’il était temps de sucer le canon de son Colt pour aller rejoindre Simone une bonne fois pour toute. Ce serait si simple. Tellement simple. Quelques verres supplémentaires pour s’anesthésier complètement, il passerait l’alliance de sa femme à son doigt, serrerait ses cheveux roux si doux dans ses doigts, et il n’aurait plus qu’à fermer les yeux. Il n’entendrait certainement pas le coup de feu. Tout s’arrêterait en un fragment de seconde.

Mais voilà comment pouvait-il se résoudre à faire ça alors qu’il y avait cette nouvelle solution qui s’offrait à lui ? Il serait bien ingrat de baisser les bras maintenant alors que sa femme l’attendait certainement ! Il avait la solution, et si cette solution impliquait de coucher avec la mort elle-même, il la prendrait. Il devait au moins essayer ce dernier coup de poker.

Ces types en avaient donc après leur argent. Des parasites, même pas bon à travailler ou à se prendre en main, le genre de petites merdes qui venaient profiter du travail honnête des autres et qui en tiraient une espèce de fierté mal placée. Et bien ce soir, ils avaient un client de poids ! Le genre de riche qui ne se laissait pas faire, parce qu’il était le genre de riche à avoir commencé sa vie dans la misère la plus totale ! Le genre de riche qui n’avait pas oublié d’où il venait et qui était plus dispendieux que ses contemporains avec ses ouvriers. Il donnait sa chance à de nombreuses personnes, Amélia en avait fait partie, comme une sorcière de sang, et comme toutes ces petites mains qui venaient travailler dans son usine. Mais ce genre de voyous là… Il n’y avait rien à en tirer.

Peut-être que Simone aurait dit qu’en leur proposant un travail, ils seraient sortis de la rue, qu’il fallait parfois leur donner une chance, croire en eux, pour qu’ils se révèlent dans leur humanité, mais Simone était une sainte. Ou bien serait-ce Amélia qui aurait dit ça ? Il n’en savait rien, les deux femmes se ressemblaient tellement…

Son envie de frapper à sang était en train de s’envoler. Son agressivité était en train de descendre en flèche. Il passait par toutes les émotions ce soir. Quand il prit le premier coup de poing dans la figure, il recula en chancelant dans la rue, désorienté, sentant la chaleur du sang colorer un peu ses lèvres avant que le goût n’arrive.

« Les gars… » baragouina Jon en mettant ses mains devant lui.
« Qu’est-ce qu’il y a papi, tu as perdu ta grande gueule en route ? Donne ta bourse… » fit le leader en l’empoignant par le col.
« J’peux te la donner si tu veux, mais ce sera provisoire… Je peux te donner du boulot, ce sera plus définitif. » riposta l’industriel en posant ses deux mains puissantes sur les bras du type pour le tenir à son tour.
« Qu’est-ce que tu racontes ? Donne ta b… »
Jon lui colla un coup de tête, si fort qu’il vit des étoiles tandis que l’autre reculait en se tenant le nez en hurlant comme un beau diable.
« J’ai essayé Simone, j’ai essayé… » fit-il pour lui-même en empoignant de nouveau le type. Il lui écrasa, non pas son poing, mais son coude dans la figure, lui cassant sans doute quelques dents en passant. Mais Jon s’était focalisé que sur l’un d’entre eux, et celui-là n’avait pas de pistolet.

(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
         
Anastasis G. Anderson
missives : 542

ici depuis le : 16/01/2020

Espèce : Phénix du soleil

Ligue : Chasseur - Novice

Occupation : Lieutenant de police

Age : 1 571 ans

Devise : Reborn to burn better.... again !

Signes particuliers : Tatouage de phénix dans le dos (immense) / Un collier magique d'ambre et d'or sous sa chemise

alignement : Loyal bon

équipement : Bracelet en cuir avec une pierre

C'est tout moi ça : Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 2020_p12

Avatar : David Giuntoli

Pseudo : Ina

DC : Tristan J. Hennessy/Ayln J. Lokys/Lucifer/ Alexan/ Evalyn

Localisation : Au poste de police

Anastasis G. Anderson
Novice
https://extraordinaryleague.forumactif.com/t921-reborn-to-burn-better-again-anastasis-gordon-anderson#6236 https://extraordinaryleague.forumactif.com/t949-une-renaissance-liens-de-gordon https://extraordinaryleague.forumactif.com/t930-une-histoire-avec-un-faisan-gordon#6269
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#) Jeu 21 Avr 2022 - 17:22


Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur.
Jon + Anastasis
La joie qu'un ivrogne a le soir est suivie de soucis le matin.

Nuit du 10 au 11 août.

Le combat s’enclencha quand même … il était presque vain d’espérer autre chose ce soir que la décadence ! Et en prime il était un agent du grand poulailler de la capitale, de quoi attiser le courage et les envies stupides ! Sans aucun doute que ces têtes d'éveil du matin, allaient se vanter auprès des copains d’avoir mit la tête au carré à un flic… en plus de détrousser un mec célèbre. Pour le peu qu’ils sachent lire et qu’ils reconnaissent leur victime du soir.

Un coup marqua la joue de l’industriel, il venait de perdre toute sa belle fougue ! Donc, l’inspecteur serait le seul à combattre ? Il pouvait se gargariser d'en avoir fait , mais il serait présomptueux de jouer au cow boy face à un gang des rues ! Il n’était pas divin et user de son pouvoir ne serait pas une bonne idée, Halley n’était plus assez ivre pour ça !
Mais ? … Que fait Jon ? Il leur propose charitablement un emploi ? Voilà une bien étrange stratégie, cependant sous ses airs peu appréciables d’un alcool digne d’une vague, l’oiseau reconnut une bonté admirable dans ses propos avant que … le coup de boule éclata le nez du truand et apporta son lot d'étoiles au recruteur ! Qu’avait-il essayé ? Il n’eut guère le temps de répliquer quoique ce soit, de toute manière un type avait décidé de le fracasser à son tour !

Cela devient très vite une débandade sans nom… des coups pleuvaient, il fallait se montrer plus fort et surtout taper pour immobiliser les bonhommes en évitant l’utilisation d’une arme à feu traîtresse… Il fut malmené mais ne se laissa pas faire, tapant durement et avec une certaine maîtrise du corps à corps… au fils des siècles, de la guerre et de son choix de vie, il était loin d’être néophyte dans le domaine… et c'est presque honteusement qu’il sentit une allégresse le prendre, celle de l’adrénaline dans ses veines, celles de la folie que ressent un homme aimaient se battre pour quelque chose de valeureux… mais il peinait à trouver de la gloire dans cet escarmouche de rue, mise à part celle de vouloir emporter Jon chez lui le plus vite possible ? Non… le phénix fini de maitriser les trois gars sur lui … et tourna la tête en direction du patron de sa « fausse future » femme… bon, si il détestait faire des nuits de gardes comme celle-ci, il était trempé, il avait des bleus et saignant légèrement de l’arcade… la chaleur de son sang, contrastait avec le cracha londonienne… le phénix, porta sa main à cette perle orangé et voilà cette plaie au regard surement flou d’Halley…
* Fait chier *

Bon, il pouvait au moins se dire qu’il ne s’ennuyait pas … Eos allait stresser en le voyant rentrer dans cet état, la chemise presque déchirée, il lui manquait des boutons et sa veste avait été ouverte par une lame… tu parles d’une nuit d'ennui, il lui avait dit ça … elle allait adoré quand il allait lui dire : J’ai retrouvé ton patron ivre et on c’est battue, … en prime il a même cassé la gueule à un journaliste. . Son image ne serait pas très belle aux yeux de la belle, autant qu’il ne l'informe pas de tous les détails, elle devait garder une pensée positive sur l’homme l’employant. Et puis bon, ne s’était-il pas vanté de la protéger après son aventure dans les Indes ? Quel chevalier…


(c) princessecapricieuse

Revenir en haut Aller en bas
         
Contenu sponsorisé
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty
   Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni - Page 2 Empty(#)

Revenir en haut Aller en bas
         
 
Ce que le sobre tient au cœur, est sur la langue du buveur - PV Anni
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires
-
» Amelia, petit oiseau au cœur d'or
» Une soirée normale (FT. Anni)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Ligue des Gentlemen Extraordinaires - RPG :: 
londres
 :: Quartiers sud-ouest :: Battersea & Clapham
-


Sauter vers: