LET ME WHISPER A FAKE SONG ♦ Morgause et Tristan

Let me whisper a fake song

Tristan + Morgause

Vous autres poètes vous avez fait de l'amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolées comme deux bouches l'une sur l'autre.

En effet, il n’avait pas besoin d'encourager ce dragon… il était d’un naturel pénible et avec Tristan ils se cherchait constamment des puces… enfin ils avaient suffisamment éculé le sujet du chevalier dont elle connaissait le goût bien mieux que lui :

* Quel est ton endroit favori d'Avalon ? *
* J’aime beaucoup la vue que l’on a depuis le haut de la grande coupole de la bibliothèque, on voit Avalon a perte de vue et comment la nature et l’architecture s’harmonise parfaitement.* raconte t’elle avant d’ajouter d’une voix plus chaude. * Mais mon véritable endroit favori est à Londres. *

Il déboutonna doucement sa chemise, en face de son miroir, constatant qu’il avait un bleu… Comment a-t-il fait ça ? Ah oui, la selle, cela arrivait souvent. Il était dommage qu’elle ne l’interroge pas sur son activité équestre, il lui aurait dit qu’il avait eu de belle réussite tout à l’heure grâce à l’humeur qu’elle lui avait inspirée. Enfin, il ne pouvait pas lui demander de rebondir sur tous ses sujets… il ne pouvait pas se montrer trop gourmand non plus… Après tout, elle s’était centrée pour une fois sur Alva, sans mentionner la soif, peut-être qu’elle se sentait prête à accepter cet élément ? Et puis, si elle avait bu un peu avant… sa concentration était moindre. Et puis bon converser avec lui était souvent fatiguant, comme il allait sur différents sujets et rebondissait aisément… enfin de ce qu’on lui avait déjà dit. Au moins, la conversation était de qualité. Enfin il aimait se dire ça, sinon cela est superficiel et il y a suffsiament de dialogue sans intrêt dans la haute société, pour se cantonner à ce type de rapport avec la femme qu’on aime non ?

Il ne pouvait guère imaginer la beauté qu’elle lui décrivait et cela restait frustrant, peut-être allait-il la voir de lui-même si les rapports sont bons dans le futur ? Elle pourrait donc l’emmener dans cette coupole avec une vue imprenable. Il était dommage, qu’avec ce cristal il ne puisse la voir comme le miroir de communication du dragon… il aurait adoré admirer son reflet voir même pourquoi pas assister à quelques avancées de ses dons… et à la fois, cela aurait voulu dire, qu’il ne pouvait pas faire d’autres choses en même temps. Enfin bon, il pouvait concéder cela pour avoir le plaisir de la voir.

Et voilà, qu’elle lui adressait une nouvelle fois une pique avec une voix plus chaude… non, son endroit favori n’était pas à Londres sauf pour être dans ses bras. Décidément, l’alcool la rend bien douce. Il posa son vêtement en le pliant machinalement sa chemise, posant les deux paumes sur l’évier… baissant un peu la tête. oui, il ne sera pas contre, de l’avoir dans ses bras ou même dans son lit ce soir… Oui, elle lui manquait et il se trouvait un peu ridicule d’être aussi content pour si peu. L'amour rend vraiment niais !

* Moi aussi, tu me manques. * dit-il ne trouvant rien de bien fameux pour ne pas être niais… oh il aurait pu jouer le garçon qui demandait : la soie ou la chaleur… mais bon… soyons franc cela était neuneu comme un rossignol.

* Dommage que ce cristal ne permette pas de se téléporter ou de se toucher. * répondit-elle plus doucement.
En effet, elle faisait écho à ses pensées… L’homme s’attaqua à sa ceinture, puis la retira avant de défaire son pantalon d’équitation, toujours trop moulant mais cela était un bien nécessaire au vu des frottements ! Puis ce fut au tour des chaussettes et de son caleçon …

* En effet… j'ignorais si magiquement cela aurait été possible. Enfin peut-être sur le même plan, mais entre deux plans… sur le coup, on a manqué de clairvoyance sur le souhait auprès de Sayalheen. Si elle était apte à faire un cristal de communication mental intra-plan, peut-être que créer une forme de salle entre deux endroits, un peu à l’image des salles mentales des Lamassus… * réfléchit-il de comment ils auraient pu demander cette requête, pour la téléportation eh bien il ne connaissait pas de créature pouvant faire cela, l’équivalent était de passer par les ombres… peut-être qu’il avait d’autres moyens inconnus ? Surement. Enfin bon, il avait aussi une autre demande qui aurait pu être faite autrement … mais bon, ce genre de chose n’avait pas été faite et Alva avait gardé sa soif, au fond cela n’était pas si mal pour la louve… qui aurait eu du mal à ne plus se sentir elle-même. Mais cela avait aussi un prix, comme beaucoup de choses ici-bas.

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Tristan + Morgause

Vous autres poètes vous avez fait de l'amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolées comme deux bouches l'une sur l'autre.

Et tu veux savoir mon endroit préféré d’Avalon... ou plutôt le sien... Bon, il me semble qu’elle aime beaucoup la vue depuis la coupole de la bibliothéque et puis allez, après tout c’est une femme amoureuse, j’ajoute donc une petite touche de miel. Et voilà, pile en plein coeur! Ça fait du bien à entendre non ? Ne me dis pas merci va, c’est cadeau! J’aime trop les histoires d’amour et ta réponse est parfaite mon grand loup, tu mérites de retrouver un beau papillon au printemps si tout va bien.

J'aurais pu dire, “tu me manques aussi” ou “je t’aime”, j’aurais pu, si ce n’était pas le fiancé de ma nièce. Je dépasse déjà les bornes avec ce petit jeu et je le sais, mais bon mon Lulu des sables avait bien trop attisé ma curiosité et Blanche n'est pas assez “confidence confidence” alors bon, il faut bien aller à la source. Mais je garde un minimum de respect pour la famille et les choses de l’amour lorsqu’elles sont belles. Par contre mon grand, il va falloir que je t’apprennes un truc quand même.

Oh non, il est pas possible ! Je laisse mon front retomber contre la paume de ma main. Quand ta fiancée regrette de ne pas pouvoir te toucher, ce n’est pas pour entendre une théorie sur comment on aurait pu faire autrement ou pas... C’est une perche mon gros toutou! Elle veut savoir que son parfum te manque, tout comme la douceur de sa peau... elle veut que tu ai envie d’elle même de loin, que tu lui susurre des mots bien plus chauds que “salle de communication mentale intra-plan”... ni entendre parler d’une Sayalheen... c’est qui celle là ? Ah oui, le géni qui leur a permis ce prodige, n’empêche vous êtes quand même chanceux, normalement, aucune magie ne passe, celle des génie doit être la seule assez forte alors bon ta salle de téléportation, tu peux oublier... même si, s’ils ne tenait qu’à moi, je ferai un hotel de passe de ces salles, et chaque enchanteur ou humain ou loup peu importe pourrait soit choisir de retrouver clandestinement un amour lointain ou pourrait jouer la roue du hasard et découvrir les moeurs et les joies du sexe exotique !
* Une sorte de salle tampon, mais en plus accueillant, avec une cheminée et un lit confortable... ou juste la chaleur de tes bras. * Bon, c’est plus clair là ?
* Oui, ou ton odeur florale… avec ce petit pétillement de ta magie. * répondit-il favorablement. Et bien voilà ! Ça s'améliore un peu!

Bien, nous avons eu le toucher, l’odeur... enchainons sur les sens... si tu comprends le jeu, j’ai envie de te laisser le goût, nous verrons si le Duc a un balai dans le fondement ou s’il sait, comme beaucoup d’aristocrate, lâcher la cravate pour en faire des liens de soies. * Revoir ton visage, même si je n’en ai pas oublié les traits, Mais surtout, cette étincelle dans ton regard . *

Let me whisper a fake song

Tristan + Morgause

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[right] Début Décembre 1901
(3 jours après les RPs précédent)




Bon, il n’écoperait pas d’un « tu me manques » plus clair, mais il n’avait pas besoin de ça pour le savoir, son sous-entendu était un peu plus clair. Une cheminée et un lit confortable, cela pourrait presque avoir le goût de leurs vacances… il esquissa un sourire qui était au nom de la lune un peu trop émotionnel ! C'est fou, comme l’entendre des petits mots de ce type, qui semble plus naturel quand ils sont deux qu’au travers du cristal faisait un bien fou ! Surtout après ces doutes, il pouvait remercier la tante de l’avoir forcé sur la boisson… remarque elle lui avait doit de belle chose avant d’énoncer la soif, comme il était sa raison de revenir dans un futur proche ou qu’il lui manquait. C’est fou comme la colère occulte certaines choses, ou bien il en avait terriblement besoin, tel un toxicomane de sa cocaïne favorite… ou tout bonnement qu’il ne pouvait pas toujours être un roc… Il avait besoin d’un peu de mousse. Quant bien même qu’elle lui avait assuré que malgré qu’elle fût loin des yeux elle n’était pas de son cœur… enfin parfois les paroles aussi lointaines sont effacées par le doute. Et la toucher ou même sentir son odeur était impossible… alors il essaya de fantasmer sur une solution imaginaire, comme l’homme intellectuel qu’il était. Encore trois mois et demi, cela était affreusement long et court à chaque fois. Il répondit favorablement à ce moment, signe qu’elle lui manquait et que ses idées allaient dériver très vite dans l’onde. L’odeur était importante pour les loups, mine de rien…

Il se dirigea dans sa douche, allumant l’eau de la buse en hauteur afin de savourer l’eau coulant sur la totalité de sa sature telle la pluie. Il adorait se balader sous l’orage à cause de cette sensation de recevoir quelque chose du ciel et ne pouvoir le contrôler, tout en étant le spectateur indulgent et modeste de la colère d’un ciel sans jugements ni injustice… les éclairs frappant le sol, entraînant la vibration dans tout son être, cette férocité brut sans fioritures, tel la mâchoire d’un loup ayant rendu son dernier jugement… souvent après de pareille balade, l’encouragent à courir au nom de la liberté, au nom du non conformiste, il se sentait vidé et à la fois plus vivant que jamais… et c’est sous l’élan qu’il pouvait être encore plus ému en cas de stimulation plus coquine, tout comme après la transformation, l’orage lui pourrait ce pique grisant de l’envie éclatant dans son être, un chant sans pudeur de la libération ! Qu’il n’avait plus de tabou, plus rien pouvant entraver son esprit autre que le plaisir d’être lui-même … de n’être qu’un. Et depuis la mort de Grace, il devait bien avouer qu’il avait l’impression de la retrouver à chaque grognement de tonnerre. A moins que ça soit des réminiscences des souvenirs où les deux corps ne formaient qu’un pour enfin ne plus souffrir d’avoir l’âme dans deux enveloppes ? Que cela n’était pas dérangeant sous les orages car leurs âmes n’étaient qu’une… mais dès que tout cela se terminait, Tristan ressentait la gêne de se dire que ce ne fut pas bien et ils se l’étaient interdit au bout d’un moment, même si Grace regrettait cette règle et qu’elle avait essayé de tenter son frère, juste pour sentir la vibration de ne plus être isolé de lui par l’air. Mais la plus raisonnable des deux, n’avait jamais été la louve… et ils avaient trouvé d’autre moyens, de n’être qu’un… de toute façon en ressentant tout de l’autre, il était facile de ne plus savoir qui était qui … au point que quand elle avait eu des aventures, il avait toute ressenti et il s’était uni dans leur lien télépathique, tout comme lui … jusqu’au viol de sa sœur où l’expérience était horrible, l’accouchement pas mieux et le pire … sa mort, leur mort ! Le monde s’était arrêté de tourner, leur monde, pour ne plus tourner aussi bien. Il était certain, que si elle avait été encore en vie, Blanche n’aurait jamais pu être sa compagne… il n’aurait pas eu le cœur un peu ouvert à recevoir quelqu’un d’autre. Et plusieurs fois, il s’était demandé s’il aurait assez de place pour elle… la réponse était irrévocablement oui. Elle lui manquait… mais le manque qu'il vivait chaque jour avec et y ajouter celui d’une autre personne, aurait été un fardeau de plus, pourtant il avait hâte qu’elle revienne, juste pour alléger un peu le poids constant sur sa poitrine et non dans ses reins. Il n’aimait pas Blanche pour son corps, il pourrait même l‘aimer sans ça… il aimait son esprit, sa personnalité … le sexe était le coté agréable, mais il n’était pas le plus important dans une relation pour Tristan… non, même s’il ne rechignait pas à la tache… Son amour était pour l’âme et non pour les seins.

Mais à quoi jouait Blanche ? ce n’était pas son genre de faire des avances ainsi… enfin pas avec le cristal. Il tiqua sous l’eau chaude et comme s’il pouvait la voir au travers du reflet du marbre de la douche, il secoua un peu la tête.

* Blanche…le cocktail t’a monté un peu à la tête. Tu sais bien que nous ne pouvons-nous rejoindre. Et mise à part en être frustré, nous ne pouvons rien faire pour soulager ça ensemble. N’est-ce pas ? *

Il n’était pas en train de rabrouer une femme à la longue vie ? Un petit peu, pourtant il n’était pas tranchant. Ce comportement, l’étonnait tellement … Après si elle à une autre idée, il pourra l'écouter… enfin quand même…il la savait coquine dans l’intimité, mais là à distance c’est bien la première fois. Est-ce le temps ou bien l'alcool qui lui faisait prendre conscience que son abstinence (d’un corps d’homme) était un peu trop difficile, c’est flatteur… mais elle voulait quoi ? Elle n’allait pas se masturber dans un lieu public !

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Tristan + Morgause

Vous autres poètes vous avez fait de l'amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolées comme deux bouches l'une sur l'autre.

Argh!!!!! Mais tu n’est vraiment pas possible!!! Mais vous êtes tous coincés vous les anglais ? Ou c’est juste les nobles ? OH pourtant j’en ai pratiqué et ils n’étaient pas si farouche ! Enfin, celà me donne une réponse... VOUS NE L’AVEZ JAMAIS FAIT A DISTANCE ENSEMBLE !!!!!! Mais quel ennui ! Quel manque d’imagination dans les milles manières de rester proche malgré la distance ! Quel manque d’envie! Quel manque de folie ! Mais zut! Vous faites quoi la nuit avec ce cristal ! Me dit pas qu’elle ne fait que dormir ?! Ah non, il va falloir que je dise à Morgane de lever le pied, il faut qu’elle respire la petite et qu’elle se refasse une libido digne de ce nom ! Et toi aussi par la même occasion! Non mais Monsieur le Duc, le balai c’est pas dans le cul qu’il faut le mettre, faut le filer à tes domestiques et te décoincer les miches ! TA fiancé est dans un autre monde depuis TROIS MOIS ! Et pas une seule fois tu n’as rêvé de te tenir le manche en entendant son souffle pour mieux imaginer que c’est sa main et non la tienne qui te mènes ! MAIS VA DEMANDER LA RECETTE A TA FILLE SI TU SAIS PAS COMMENT FAIRE ! Apparemment elle a bien pigé le truc avec notre cher rouquin ! Ah ça, vous l’état dans lequel ça avait mis Amy... et puis... ses grognements, ses soupirs... la contraction de ses muscles... je n’avais pas besoin d’être empathe pour deviner ce qu’il se tramait. Et en pleine fin d'après-midi, tranquilou sur le balcon ! Enfin... ce n’est ce pas laisse quand même une petite porte ouverte... Celle que tu n’oses pas pousser comme un vierge qui n’ose pas franchir le seuil de sa chambre le soir de sa nuit de noce... hésitant entre l’espoir d’un plaisir et la peur de la douleur... Enfin là c’est quoi qui te retiens ? Tu es abandonné par les rouquines... ton autre fille... tu m’as laissé le temps de l’accueillir, j’imagine que tu n’es pas en train de dîner avec elle là tout de suite si ?

Bon si c’est ça, je veux bien comprendre que tu rechignes un peu à prendre le risque de glisser ta main dans ton pantalon sous la table, et de devoir affronter son regard en se demandant pourquoi tu as l’air d’aimer les brocolis plus que d’habitude ! “Oh! oui... c’est si bon les brocolis! Oh... cette nouvelle recette! Un.. oui... un délice! OH! C’est bon, la fermeté est parfaite! “ Et hop tu remontes la main et oups, tu as la sauce en prime pour le dessert ! Ouais, ok là c’est gênant, enfin gênant pour qui ne sait pas rester discret... Bref, je m’égare complètement et ma peau me chatouille ! Luci, j’espère que tu seras d’humeur joueuse ce soir, sinon j’irai voir Amy, elle l’est toujours.

Bon donc, Blanche est pompette au point de sous entendre que vous puissiez vous faire du bien à distance oui... Je soupire un peu.
* Oui, tu as raison, ça doit être ce cocktail..* admis je plus raisonnable. Elle ne lui avait de toute évidence jamais fait d’avance de ce type donc... restons un peu dans la retenue... pourtant.. oh ma curiosité me perdra mais j’ai envie de voir ... * Mais peut être que...* je laisse quelques instant en suspens pour voir sa réaction.
* Peut-être que ? * demanda t’il curieux même s'il avait une pointe d’étonnement.

Ma parole mais il faut qu’on t’explique tout ? Rassure moi, la branlette, tu connais quand même ? Sans ça, je ne sais pas comment tu tiendrais... ou alors tu vas tremper le biscuit ailleurs... remarque je ne sais pas trop ce que vous avez convenu pour ce long voyage... Enfin, ce n’est pas très compliqué, la main sur le tuyau, des mouvements de haut en bas, tu accélères et quelques mots doux, quelques descriptions coquines, des soupirs ou des grognement de loups, et hop; après trois mois de frustration j’ai même peur de t’entendre un peu trop vite hurler à la lune !

* Qu’on pourrait essayer, ensemble, à distance.* proposais je en laissant un peu d’envie dans ma pensée ainsi qu’un peu de cette légèreté que nous offre l’alcool, enfin, je sais pas trop si ça passe là dedans, mais je m’imagine le ton qui va bien dans la tête. Et j’ajoute tout de même. * Enfin, si tu... non oublie, j’ai sans doute un peu trop bu et tu me manques un peu trop.* Allez, la porte est quand même bien ouverte et j’évite de te pousser dedans en te donnant un coup dans le bas du dos. Là si tu restes sur le palier mon grand, je ne peux plus rien pour toi ! Enfin, si, je pourrais mais tu comprendrais sans doute bien vite que ce n’est pas celle que tu crois qui te pousse. Et je crois que ce soir, je dois officiellement enivrer Blanche en ajoutant à son verre une petite poudre d’oubli... comme ça, elle aura juste eu l’impression de vivre un petit black out qui devrait m’éviter quelques ennuis. Je suis allée un peu trop loin ? Oui, probablement... Je regrette ? Non, pas vraiment, les regrets c’est pour les faibles.

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Tristan + Morgause

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Que sous-entendait encore Blanche ? Il n’avait jamais rechigné à la tâche ou même ce fut lui qui était initiateur de quelques avances quand la nature aiguillonnait son instinct, comme celle-ci pendant une balade à cheval, où il lui avait dit sans détour qu’il avait envie d’elle… Certes cela était toujours plaisant, enfin là … il manque quelque chose, une chose qu’il ne pouvait avoir, autrement que par son imagination ! Et ce ne sont pas ses pensées sur l’orage et le sentiment de sa douche qui allaient dire le contraire. Oui c’est le cocktail qui lui monte à la tête et elle pourrait toujours essayer de se satisfaire en solitaire …enfin c’est mieux que de se trouver un enchanteur oui son si serviable dragon ! Bon, là il était mauvais en plus de faire quelques promotions sur les tacles gratuits !
À distance ? … chacun se touche et se susurre des choses ? Il resta un peu pantois. Il était même comme un sombre idiot apprenant qu’il n’était pas le fils de sa mère ! L'alcool lui faisait imaginer de bien fascinantes et sulfureuses idées ! Donc, elle ne devait pas foncièrement être dans un lieu public… Pourquoi devrait-il s’étonner ? Elle avait onze siècles et elle était loin d’être une femme farouche… lui n’aurait jamais eu la pensée de lui proposer, question de respect et surtout que bon, tout bonnement ce n’est pas une pratique bien courante. Au pire, savourer le contenu d’une lettre dans des fantasmes aussi chaleureux que les mots… oui cela pouvait s‘entendre. C’est une nouvelle forme de communication, qui comblait légèrement le manque…enfin, cela serait sans aucun doute bien étrange et surement qu’elle devait se dire cela, ou bien ne voulait pas forcer la main à son aristocrate de compagnon ? Pour l’avoir dans les buissons, franchement, il n’avait pas de honte à lui demander quelque chose de cet ordre.

* Tu n’as pas à rougir de ta demande… après tout c’est la première fois qu’on parle aussi longtemps… * Peut-être que la durée (et pas que l'alcool) lui donnait envie de profiter d'autre chose que de sa voix ? Oui il comprennait bien ça… et puis elle aussi lui manquait, plus sa personne entière que juste du sexe… quoique bon la frustration était présente aussi peu enclin à être un coureur, il n’était pas Lucian qui devait avoir l’antenne toujours levée. Était-il tenté ? … il se sentait gêné et à la fois pourquoi ? Ils avaient éprouvé leur corps, plus d’une fois l’un avec l’autre… et elle avait déjà goûté à différentes saveurs de son corps tout comme lui… alors pourquoi cette pointe de gêne ? car elle n’était pas là physiquement ? Oui … et ce n’est pas du tout conventionnel, c’est nouveau et sans aucun doute qu’il ne savait pas comment … devait-il couché dans ses pensées une prose esthétiquement existante ? Il en avait écrit dans sa jeunesse, pour le plaisir de jouer sur des mots et puis pour Charlotte. Alors pourquoi pas pour Blanche ? Oh bien ils étaient adultes et si elle avait tant envie, autant qu’elle s’adonne ça avec lui qu’avec un autre… même s’il y a pas de raison d’infidélité… c’est une demande surement inspiré des enchanteurs. Et elle était sa future femme, si tout va bien … en plus d’avoir été son amante avant de l’aimer.

* C’est un peu étrange, mais je suppose que c’est comme lire une lettre enflammée. Néanmoins, si tu en as envie on peut essayer. *

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Tristan + Morgause

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Bien sûr qu’il n’y a pas à rougir ! C’est toi qui fait ton timide là ! Alors le balai ? Tu le gardes ou tu l’envoies au placard rejoindre ses copains ? Mais quel suspense !
Alors ? Et c’est un pas dans la chambre à coucher ! Bravo mon grand ! Bon, tu n’as pas déboulé en trombe en explosant la porte comme un chevalier venant délivrer sa princesse mais j’imagine que pour un Duc un peu guindé c’est déjà pas mal. Et tu m’offres... enfin tu lui offres la possibilité de se rétracter encore. Quel gentleman ! Lui Blanche, tu n’as pas intérêt à faire semblant de jouer la difficile et le repousser en disant “non” dans un jeu coquin... Il serait bien capable de te croire !

Bon, la vraie question qui se pose maintenant, c’est qu’est ce que moi, Morgause, l’usurpatrice d’identité, l’amoureuse de l’amour, l’incorrigible tantine, je fais ? Est ce que je conduit Monsieur jusqu’au bout de cette petite séance de love cristal, ou est ce que je me rétracte par respect pour Blanche et sa relation. Enfin, ce n’est pas tant une question de respect mais de curseur... Le mien me dit qu’on ne fait rien de mal. Lui est convaincu d’être fidèle à sa belle et moi, je ne le toucherai même pas ! Le truc, c’est que je ne suis pas sûre que Blanche sera du même avis si elle venait à l’apprendre... mais bon, encore faut il qu’elle l’apprenne.., j’ai de quoi droguer son souper et au pire, ils ne seront juste pas d’accord sur l’heure de leur petit rendez-vous intime. Et comme Monsieur le Duc pense qu’elle est pompette voilà, au pire, je lui fait goûter une nouvelle plante aux effets psychotropes et elle pensera que c’est ça. Elle m’en voudra moins de lui avoir fait goûter une drogue je pense ! Et apparemment, ils ne discutent jamais aussi longtemps que ce qu’on vient de faire... alors avec un peu de chance, ils n’auront même pas le temps d’aborder le sujet!

Et puis, ce ne sera pas pire que ce qu’a fait Luci, lui il l’a embrassé, moi je n’aurais même pas l’occasion d’effleurer ses lèvres ! Si elle n’en veut pas à son chevalier, pourquoi m’en voudrait-elle ? Et qu’on ne vienne pas me dire que je fais le remake de Arthur ! Bon peut être un peu, mais cette fois ci c’est sans les mains et il ne va pas découvrir mon vrai visage en se réveillant au petit matin. Disons, que c’est la version améliorer et sans “vrai sexe”... un Arthur édulcoré. Et puis cette fois je ne risque pas d’avoir son héritier dans le ventre et que ça crée encore plus de soucis ! C’est bon !

Et puis bon, avec ses petites perches et les histoires que je me suis faite, je suis plus que prête à jouer de ma dextre moi !
* Ce dont j’ai envie, c’est de te sentir contre moi, mais, ce n’est pas possible.* dis-je pour ne pas juste lui sauter dessus et lui faire définitivement franchir la porte en tirant sur sa cravate. * Mais en attendant, ta voix serait un bon compagnon et j’aurais l’impression de t’avoir un peu plus près de moi. Alors... partant pour une lettre enflammée ?* conclus je un peu plus coquine, après tout, je suis censé être un peu ivre ! Une dernière petite politesse, puisqu’apparemment vous aimez ça !
* En effet… ce n’est guère possible… ce cocktail t’offre une formulation des plus … étonnante. Mais pour répondre à cette question, oui. * dit-il.
* Étonnante ? * demandais-je. Et vive le cocktail de tata libellule... apparemment Blanche ne parle pas ainsi dans l’intimité. Mais quoi ? Elle lui parle de fleurs et de paillettes ?
* Ta formulation n’est pas comme d’habitude. Tu restes trop longtemps avec ton chevalier, tu vas bientôt me sortir du “en avant papaloup”. * taquina t’il * Ce n'est pas bien important. *

Ahah mais tu as pire que son chevalier de l’autre côté du cristal mon cher, enfin pire... Peut-on être pire que Lucifer ? Je ne sais pas et je m’en fout, je retiens qu’il faut que je surveille mes “formulations” ou pas trop si on reste sur l’idée que ce cocktail est dévastateur ! Ahah! Allez Papaloup, agrippe le manche, on va bientôt s’envoler ! * Et bien, si je n’étais déjà plus capable de t’étonner, notre avenir s’annoncerait bien morne non ? Alors, en avant Papaloup! * dis-je sur un ton bien plus taquin. * Tu veux commenter ? * proposais-je finalement plus sérieuse cette fois.

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Tristan + Morgause

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Il se demandait encore dans quoi il s’était lancé et surtout comment cela lui avait effleuré l’imagination, autre qu’un manque partagé. Et si à plusieurs reprises il s’étonnait de ses formulations, il finit par lui faire la remarque …enfin il ne devait pas oublier, qu’elle avait bu un verre de trop et donc plusieurs barrières avaient sauté ou son naturel joyeux était plus fort. Et en effet, elle l’étonnait toujours et il l’imaginait que trop bien esquisser un rictus sur son visage rond et son regard pétillant, à moins qu’elle l’a changé pour ce rose décrit juste avant ? Blanche avec des prunelles roses…voilà quelque chose de délicat pour cette femme qui savait mordre aussi férocement qu’une louve ! Il aimait bien son coté dominant, sans être dans l'excès de toute façon, il lui fallait du caractère mais pas forcément une qui voudrait lui monter dessus constamment …déjà qu’ils se chamaillait sur qui était dessus dans les draps et il gangnait pour la simple raison, qu’il avait toujours le dernier mot quitte à lui étourdir l’esprit. Et puis Blanche, n’y tenait pas plus que ça, elle était sur un échange à deux, un échange plaisant pour un bonheur commun. Il n’était pas encore bien érigé, pour être franc, si la chaleur piquante d’un orage lui plaisait et stimulait son esprit, il fallait que son esprit chauffe en premier pour transmettre au corps de s’éveiller. Ou une bonne transformation et voilà qu’il serait un homme plus sauvage… donc il ne revenu pas sur la formulation, ricanant quand elle reprit les mots dit juste avant.

* Je peux, laisse-moi deux secondes que je formule ma prose. *

Et c’est en réfléchissant, qu’il se rendit compte qu’il était bien mal avisé de faire ce genre d’improvisation, il aurait peut-être dû boire lui aussi un verre ? Enfin bon, il se dit qu’il devait éviter de trop chercher loin … quoique non, il était le genre de personne perfectionniste et il n’aimait pas le grivois… il aimait la beauté des mots bien amenés dans cette élégance qui vous sied à imaginer plus loin. Et par quel bout commencer ? Quel bout prendre sans être hors du thème ?

* La ficelle d’un corset glisse entre mes doigts, soulignant les courbes de tes reins, délaissant le carmin pour la douceur de la neige devient alors plus chaleureuse. Le satin devenu bien trop lourd pour supporter la gravité finit par abdiquer sous la vaillance d’une main caressante le haut de cette nuque qui ne tarda guère à être mordue… offrant la beauté d’un corsage sans dentelle superflue autre que le motif devenu blé d’une chevelure soulignant le galbe d’un mont prêt à être gravis. *

Bon déjà ce n’était pas si mal… Enfin si elle vient à lui demander d’être plus cru dans son langage il pourrait faire une concession, mais quand même, il ne verserait pas dans le prolétaire ! …enfin il se sentait quand même un peu étrange …surement qu’il manquait un corps pour chanter la sérénade… sous un excès de consommation d’eau !

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Tristan + Morgause

Vous autres poètes vous avez fait de l'amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolées comme deux bouches l'une sur l'autre.

Je t'offre le temps qu'il te faudra mon grand méchant loup coincé. De toute façon, il me faut trouver un endroit plus discret. Même si l'exhibitionnisme ne m'ennuie guère, cette petite expérience mérite bien de ne pas risquer d'être dérangée.

Tu m'offres une belle occasion de te découvrir et ainsi je saurai si tu rassemble tous les critères de mérite pour courtiser ma nièce. Car si tu as la curiosité, l'intelligence et le respect nécessaire pour elle... Reste à voir si tu peux la combler. Ça aurait été plus parlant en sentant tes mains sur mon corps mais d'une ce cristal n'est pas assez puissant et de deux, il faudrait d'abord que je vérifie si vous vous êtes promis l'exclusivité de la chair, car c'est une des rares choses que je respecte.

La, ce n'est rien de plus que d'écouter le récit érotique de la dernière nuit de son meilleur ami. Et je découvre que niveau prose tu es très doué. Tout en élégance, en douceur. Tes images sont évocatrices sans tomber dans le vulgaire. Un homme de lettres à la langue inspirée.... J'aime beaucoup et je m'installe confortablement sur une large branche a la mousse moelleuse, cachée à la vue des rares promeneurs par un entrelac de feuilles et de fleurs au parfum entêtant.

Bien, si j'y vais un peu trop crûment, j'ai peur que tu t'effarouche comme une bigote... Tiens d'ailleurs es tu croyant ? La question méritera d'être soulevée mais pas maintenant puisque c'est une toute autre messe que nous nous préparons à donner. Je m'efforce donc d'opter pour une prose un peu plus élégante que les images que tu fais naître dans mon esprit.
* Un frisson agité la neige sous la douceur de la caresse d'un vent lupin. Si je ne peux être la lune pour recevoir ton cri, laisse moi être amante pour cueillir tes soupirs et tressaillir sous ta morsure. .* tout en susurrant quelques mots, mes mains se glissent dans mon décolleté, éveillant le pétillement sur ma peau en imaginant les mains plus fermes d'un homme me saisir avec l'envie toute retenue d'un Duc. * Une volte entre tes bras. Une aventure entre les boutons d'un carcan de tissu pour retrouver l'homme sous les atours du Duc. Et d'une douce brise je viens à mots muets chuchoter sur ta peau, le manque et l'envie que je scelle d'un baiser .* Je soupire alors que je laisse mes mains explorer mon épiderme et j'imagine dans mon esprit la haute stature d'un Duc aux muscles dessinés et ferme sous la pression de mes lèvres.

Let me whisper a fake song

Tristan + Morgause

Vous autres poètes vous avez fait de l'amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolées comme deux bouches l'une sur l'autre.

Il trouvait ça intéressant d'entendre Blanche s'adonner à ça, il l'aurait cru plus descriptif sans être pour autant vulgaire. Au moins elle s'adaptait à son discours. En était-il excité ? Pour le moment pas vraiment, il manquait la stimulation d'autres sens… or il ne devrait pas s'attacher à cela, c'est un peu comme fantasmer sur des images issus de son esprit mais en les partageant à deux. Il se concentra sur la puissance de l'eau coulant dans son dos, levant le visage sur la buse. Chaque goutte était une invitation à l'orage… il regretta qu'il ne fasse point mauvais dehors.

Il eut un sourire un brin amusé et prédateur quand elle mentionna la morsure. Oui, se souvenait de la première fois où il avait laissé ses dents toucher son cou et son tressaillement ayant eu peur qu'il la mordre pour de vrai. La méconnaissance de la race lui avait redouté le venin. Il l'avait bien entendu rassuré, pouvoir transformer un humain sous cette forme similaire serait dangereux… et ce petit soupir le fit frissonner un peu.

* Faute de l'astre sélène, ça sera l'appel de la lune, où chaque baiser sur cette peau immaculé ne laissera de trace que la passion.*

Du Duc voilà qu'elle le nommait par son titre… encore une première sûrement mis sur le compte de la poésie. Trouvait il ça plus stimulant qu'on lui donne du Duc ou bien du vôtre grâce ? Non, il n'avait pas cet ego de vouloir rappeler à tout le monde un titre non pas hérité du sang mais anobli par la reine sous le mérite de sa famille à être digne de ce royaume, sans savoir que lui en avait un autre sous le nez d'une couronne d'un pays. Bien dans l'imaginaire, leurs vêtements semblaient ne plus avoir lieu. Son esprit divagua sur l'effeuillage de Blanche au travers d'une robe carmin qu'elle avait déjà portée, la laissant choir au sol, avant de l'emporter dans les airs afin de la clouer contre le mur et l'embrasser avec une certaine fougue alors qu'elle enroule ses jambes à ses hanches en honorant tant de passions à son tour de ses lèvres. Bien entendu elle tenterai de le repousser, se glissant entre lui et le mur, appuyant sur ses hanches afin de lui saisir le reste de sa chemise et l'attirer à elle sur le matelas du lit ou la chemin des baisers du loup iraient dessiner des arabesques sur sa poitrine avant de descendre et d'y goûter au fruit ardent de son secret.

Il décrit ce passage avec la même élégance pleine d'image. Et l'imaginer commençait clairement à l'echauder.