Sing me a funny song ♦ FEAT. Lucifer & MORGAUSE

Sing me a funny song

Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Provoquer Merlin était quand même facile … bon c’est toujours facile quand on bombarde quelqu’un de son aura et qu’il n’en a pas conscience. Au moins, les gamins avaient le droit à trois cours en un et surement le meilleur de leur cursus. Morgause avait usé de son attaque pour la transformer en belle danse aérienne, éblouissante et donnant un côté spectaculaire au tout, comme si au fond cela était minutieusement répété entre les professeurs alors que nous étions dans une totale improvisation.
Entre murmure et chuchotis, Merlin commençait à grogner et même à faire valoir son charisme (puisqu’il en a ce n’est pas une fée en carpette), afin de demander un peu de tenu à tout le monde sous couvert de pique sur sa rivale. Même si notre petit couple de tripoteurs venait de se prendre un tir ! Non franchement je m’amuse bien, même les petites références de ma fée sur mon totem (et je me vexe pas, je ne suis pas un loup chérie) sont tout à fait distrayant, notre conversation s’égarait sur les goûts du mage qui ma foi de saint lulu avait de l’imagination et contre Morgause à sa manière, j’aime bien cette relation qu’ils entretiennent, entre haine et amour sans même trouver un juste milieu… il y a un petit côté étrange et pas standard. Enfin bon, cela ne nous empêche pas de continuer nos murmures et que j’en profites pour la chauffer insidieusement jouant sans vergogne de mon aura, puisque c’est autant un jeu qu’autre chose, surtout quand je lui enflamme la culotte (et je sais que je n’ai pas besoin de ce support)… et nous voilà sur des légumes, jusqu’au moment où elle glisse sa main sur le bas de mes reins allant jusqu’au haut de mes fesses… fait attention, c’est une zone sensible que je n’aime pas trop qu’on touche…surtout quand on mentionne carotte dans la labour ! Même si ce n’est pas mon potager… et je dois dire que je serais un brin tenté de céder à Merlinou sur le coup… mon regard se pose alors que l’enchanteur un peu plus sombre et profond. Cela lui plaît et il retient un rictus laissant ses enchantements prennent un peu plus d’éclat signe de sa puissance magique dont il peut être fier et signe d’attrait chez les fées ! Il est marrant qu’il ne se peaufine pas le visage comme Morgause pour paraître bien plus jeune, il doit le faire mais se laisse marquer par le temps, tel un homme mur d’une cinquantaine d'années. Surement, qu’il trouve que cet âge lui sied à sa sagesse … cela le rend un peu moins attirant dans mon cas, si je me base que sur le physique, puisque j’aurais peur de faire mal à papi ! Or, je sais qu’il serait capable d‘encaisser dans la mesure du possible…

Olala je chauffe doucement aussi, enfin bon quand je suis en colère je suis souvent dans l’état où j’ai envie de cul aussi.

« Il va falloir lui faire un pot au feu ce soir… »
Une grosse carotte ! Et tu crois qu’il accepterait un plan à trois ? Je tourne la tête vers elle.
« Tu as déjà envisagé un plan saucisse avec Merlinou ? »

Je crois deviner la réponse mais bon… j’aime bien ça aussi… et j'avais bien concédé à partager Morgause avec Amy avec l’effort de ne jamais coucher avec la démone et pourtant … elle a tout fait pour que je craque la salope !

« Non, je n’ai jamais voulu l’enfourner et même s’il touche à tout, il préfère ses semblables. » chuchote-t-elle en gardant son regard rivé sur l’enchanteur, un sourire omniprésent qu’il devait sentir peser sur lui.

Merlin préfère donc les hommes ? Je ne suis pas tant étonné au fond, un homme sensible comme il était (coucou les petites fleurs), préfères souvent l’étreinte plus viril que la douceur d’une femme qui ne peut que se faire prendre sans prendre… sans jouet du moins. Au fond, je me doutais qu’elle n’avait que peu eu envie de lui, peut-être au début mais son « jamais » était catégorique, comme quoi Morgause a des limites dans ce domaine. je pouvais dire adieu à cette idée de plan à trois avec une fée masculine plaisante et qui pourrais me tenter en espérant qu’il ne soit pas décevant comme les deux sous merde a ailes que j’ai éprouvé. Bon finalement, ça m’allèche bien moins. Je suis une vraie girouette ma parole ! Mais alors pourquoi avoir eu l’idée de prendre mon apparence pour forniquer avec ? Juste pour le plaisir sournois de te relever quand il va jouir ? Petite garce de mon cœur va !

« C’est catégorique. »

« Oui. Si je prends un jour plaisir à le baiser, ce ne sera pas dans ce sens là. » et son ton était sournoisement léger en murmurant ces douces paroles avant de s’alléger encore plus en ajoutant « Et cet idiot serait bien fichu de tomber amoureux ! »

« En effet, c’est ta malédiction après tout. » fis-je amusé… tu m'étonnes que tu veuilles le “baiser”...la rancune éternelle ? ouai tu connais bien !
« L’amour peut autant être une bénédiction qu'une malédiction. » se contenta t’elle d’ajouter avec un fond de sérieux. Et je crois que je suis en accord quand on voit certaine histoire et ce que son prêt à faire certain par ce noble sentiment.

C’est donc à mon tour et je me lève avec ma grâce féline, frôlant exprès Merlin de manière anodine pour les élèves mais pour un homme aussi épris et sur les chardon ardent que lui, c’est limite si je ne lui avait pas dit « prend moi sur le bureau là ! ». L’homme se mit donc à ma place, jetant un regard à son rival avant de m’accorder sa totale attention.
Bien, je ne suis pas un papillon, donc je ne peux rien leur apprendre dans leur magie respective et je crois qu’ils se demandent tous ce que je vais bien leur sortir. Ne vous moquez pas, bande de larves ! Surtout toi la lèche botte…

Franchement, quand on sent les émotions des autres ont peut autant s’amuser de leurs réactions que se désespérer … et puis bon, avec le temps j’ai appris à faire en sorte qu’il y a un brouhaha émotionnel et je m’intéresse à quelques personnes en posant mon regard sur elle. Bien entendu, il y a des personnes plus émotives ou plus intenses comme Ermelinde et ses émotions dignes d’un shoot pour n’importe quel démon. Il y a des personne comme ça qui sont intense … et d’autre à force de les apprécier vous touche, je ne supporte pas la tristesse de Blanche par exemple et j’adore la colère d’Alva qui me fait sortir les crocs et il y a quelque chose de fascinant à sentir cette petite boule constante au fond de chaque émoi qu’elle possède, cette soif tel une sale tique accrochée à son cœur. Je peux aussi faire fis, si je veux, comme respirer, tout sent une odeur et pourtant on ne passe pas tout son temps à l’analyser sinon on n’aurait jamais fini !

Enfin bon, me voilà donc devant ce tribunal de gamin avec au fond de la classe les deux redoublants prêts à donner des coudes dans leur rivalité.

« Bien, ce soir on va apprendre à … » petit silence alors que mes mains se posaient sur la table où Merlinou avait fait sa salade printanière d’enchantement… « Botter le cul de ses sales arrogants de dragonniers ! »

Il eut quelques gros yeux étonnés, des pouffements et surtout oui, beaucoup de stupéfaction. Madame le chouchou leva un doigt et je sentais une pointe d’irritation.

« Oui miss lèche botte ? » toi je sens que ton papa ou ta maman à prit cette racine et tu en es fière petite idiote sans personnalité. Ah oui, vu ton air vexé.

« Ils ne sont pas arrogants ! »

J’ouvris les bras en mode : CQFD ! Et il eut des railleries, légitimes à cet instant avec des rires et je sentais Merlin froncer les sourcils et toiser Morgause.

« Eh bien en voilà une preuve, tu passes la première chérie. Allez hop ramène tes ailes ! »

La gamine hésita et se leva avec prudence, une fois face à moi elle était un peu déconfite, tu m’étonnes !

« Vous allez pouvoir mettre en applications vos deux enseignements précédant…»

Je tourne mon poignet avec élégance formant un nuage de fumée qui prit l’apparence de quelques enchantements de Merlin, avant que j’ouvre les deux mains pour les faire éclater et qu’une pluie de luciole d’ombre parcourt l’endroit. Revenant vers la jeune fille pour l'entourer dans un tableau poétique… va y émerveille toi, tu n’as pas encore bien compris.

« Avoir en soi de la magie n’est pas un don mais une chance. De ce fait, vous serez convoités, enviés et traqués sur d'autres plans. Étant donné votre nature biologique, vous n’êtes pas des prédateurs, vous n’avez aucune autre arme que votre imagination et votre magie. Si elle peut être belle, bienfaisante et poétique…»

Soudainement les lucioles s’allonger pour devenir des cordes nouant le corps de la jeune fille et d’autre ombres la soulevèrent du sol alors qu’elle essayait de se débattre mais en vain… des fils épais d’ombres pareil à des serpent remontait la colonne sombre des ombres voulant engloutir le corps de la fée… avant de se cambrer et se transformer en pique acéré en S tel des cobras sans tête, aussi aiguisé que des ombres.

« Mais elle peut être malfaisante, redoutable et vous sauver la vie. » je toisais la gamine, je sentais sa peur. « Vous ne pourrez pas toujours manipuler un gros bras pour vous sauvez la mise, vous tomberez toujours sur plus fort que vous, plus ingénieux ou plus en forme à cet instant… sous-estimer quelqu’un qui vous semble inférieur c’est vous construire votre cercueil. » je recula de quelques pas alors que la colonne continuait à monter, les serpents se nouant au corps de la petite alors que les piques se rangeaient contre elle sans la blesser.

« Défends toi ! Trouve une solution pour t’en sortir. »

Si au début elle se débâtit elle usa donc de l’exemple de Morgause pour attaquer les ombres avec des plantes et faire appel à des lucioles pour éclairer le tout. Je m’adossais à la table nonchalant, les bras croisés, surprenant plusieurs que je n’avais pas besoin de geste ou autre. Quand ses bras furent libres elle essaya quelques enchantements. Bien entendu, je donnais une difficulté très faible pour son niveau … puis quand elle sortit totalement, je l’applaudis laissant trois autres volontaires tenter et si un essaya d’attaquer il eut le droit à une voltige inattendue qui le fit hurler comme une fille ! Plusieurs tentent de leur côté d’invoquer la nature afin d’essayer de reproduire les conseils que je donnais, comme faire des armes avec la végétation, attaquer avec la faune etc… et mon cours se termine. Je saluai donc la foule qui m’applaudissait avant de marcher vers les deux enchanteurs, Merlin était debout et je pouvais deviner à la bosse de son pantalon (ttt trop moulant ton pantalon mon cher ! ça ne le fait pas bander en cours !) qu’il était fou amoureux ! la puissance excita pas mal, je le sentais autour de moi. Et je comprends que trop bien ! J’avais eu l’air de nullement forcer et cela était même le cas… tout à l’esprit hé !

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Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Un pot au feu, oui il y aura tout ce qui lui faut là dedans! Quant à savoir si j’ai déjà envisagé d’enfourner la saucisse de Merlin... Pas vraiment, c’est un des quelques enchanteurs proches de moi que je n’ai jamais baisé. Pourquoi ? Parce que nous nous sommes haïs de nombreuses années et encore aujourd’hui notre animosité est palpable mais si elle est teintée d’une certaine affection née de l’habitude, de plus de 1500 ans à se côtoyer. On se connaît presque autant que deux meilleurs amis... c’est peut-être ça au fond d’être “meilleurs ennemis”, on en vient à s’aimer tellement on se déteste ? Ou on déteste s’aimer ? Ouais, enfin j’ai jamais réfléchi plus que ça au pourquoi du comment, notre relation est ce qu’elle est et même si j’étais prête à lui rouler la pelle de sa vie, je ne le ferai que parce que je sais que ça l'emmerdera prodigieusement ! Mais le mettre dans mon lit, non, je n’en tirerai aucun plaisir s’il n’est pas teinté de vengeance. Et cet imbécile serait bien foutu de tomber amoureux de moi si je l'envoyais au septième ciel ! Ahah ! Je suis con, je crois qu’au fond, il était amoureux d’Arthur et n’a jamais supporté que j’ai eu l’audace de faire ce qu’il n’avait jamais osé faire !

Merlin revenait vers nous et Lucifer se leva pour prendre son tour, frôlant au passage notre professeur et je pouvais presque percevoir le frémissement qui le parcourut à ce léger contact. Et lorsqu’il vient prendre la place du démon, posant ses fesses là où celles de son fantasme s’étaient posées, je me cale tout autant contre lui. Je sais bien que ce n’est pas mon corps dont il aimerait percevoir la chaleur près du sien en ce moment et rien que ça, ça va l’agacer... et il se décale légèrement en soufflant... bingo! Allez, je te laisse un peu tranquille le temps de m’intéresser au programme du professeur Lucifer et quand il annonce le sujet du cours, je dois me retenir pour ne pas éclater de rire en repensant à notre petit différend avec la garde de cette racine !
Je t’adore mon diablotin ! Et comme celà tombe bien, la petite miss premier rang devient ta première cobaye, oh mais c’est qu’il faut que je me retienne d’applaudir ! Ahah! Je sens que ça va être drôle et en même temps, c’est une bonne leçon je dois le reconnaître !

Je sens Merlin se tendre lorsque celle qui est sans doute son élève préférée, se fait emprisonnée, mais tout comme j’ai confiance en Lucifer (confiance ? Ou preuve que je suis aussi folle que lui ?) Merlin laisse le bénéfice du doute à l’étranger dont il rêve de sentir la puissance et au fur et à mesure de la leçon, il se détend alors que quelque chose se tend dans son pantalon. Je n’ai même pas besoin d’y ajouter une petite manipulation de ton énergie vitale... tu es chaud comme un lapinou en rut ! Et bien, mon grand, il te fait un effet fou.

Je me penchais alors vers ma cible du jour, frôlant de nouveau mon corps au sien, juste un peu pour qu’il sente l’attrait d’une présence sans pour autant la relier trop fortement à moi et risquer de faire baisser son envie. Et je laisse mon souffle glisser vers sa joue avec un murmure… il releva les lèvres comme de dégoût.
« Puissant n’est ce pas... et c’est dans tous les domaines. »
Allez vas-y Merlinou, médite là dessus, et comme tu me connais bien, tu sais exactement de quel domaine je parle, et je parie que ton étendard n’en sera que plus dressé.
« A force de te frotter à tout ce qui bouge, tu finiras par de l’herpès. » osa t’il me répondre d’un regard plus sombre avant de soupirer. « Faut-il que tu attrapes toujours la première les puissants… parfois je me demande si je ne devrais pas t’enfermer pour me garder la priorité. » Est-ce un trait d’humour ? Et un compliment ? Mais que t’arrive t’il mon petit Merlin ? C’est ton attrait pour le “dragon” si puissant qui te rend tout chose au point de m’avouer à demi-mot l’envie que j’éveille en toi et tes regrets... aurais je vu juste pour Arthur ? Pas de chance, il était strictement hétéro mon chou !
« Oh tu sais ma fleur, même avec moi enfermée, tu ne seras hélas pas toujours au goût de ces puissants. » glissais-je avec un humour un peu moins mordant même si les mots n’en étaient pas forcément moins durs à entendre.
« Tout comme la facilité attire rarement pour construire plus. » dit-il du tac o tac.
« Et j’ai pourtant construit tant de choses mon ami... » dis-je en me calant un peu plus confortablement sans te laisser échapper au frôlement chaleureux de mon corps. « Et déconstruit aussi. »
« Tu as un don pour cette deuxième étape. Cesse de me coller ! » dit-il en me repoussant ce qui me fit sourire de plus belle et je le remercia d’un baiser soufflé sur sa joue et d’un « Je t’aime aussi. » avant de m’éloigner d’à peine un demi millimètre.
« Tsssss » répondit l’homme.

Les cobayes plus ou moins volontaires s'enchaînent jusqu’à ce qu’il soit temps de stopper la démonstration qui semble avoir convaincue. Et lorsque que Merlin se lève pour applaudir le professeur éphémère, je constate à quel point son émoi à grandi et si la mode avalonienne est mieux taillée pour toi que pour notre invité, tu dois tout de même te sentir à l’étroit.

Alors je me lève à mon tour en joignant le claquement de mes mains, je claque deux fois un peu plus fort avant de faire porter ma voix au dessus du bruit pour veiller à attirer l’attention de tous les élèves dans nôtre direction et surtout la direction de Merlin et de la preuve flagrante du plaisir qu’il a pris au spectacle.
« Merlin, je te laisse organiser le vote des élèves, ainsi tu ne pourras m’accuser d’impartialité. » dis-je en l’invitant d’un geste à rejoindre le devant de la zone où il serait parfaitement exposé au regard de tout le monde.
Il fronce un peu les sourcils, avant de prendre sûrement conscience que les têtes se tournent vers lui… il me foudroie avant d’avoir un peu le rouge aux joues, quand le regard de Lucian se baisse sur son entrejambe et il se rassoit prestement, pour échapper à la vue de ses élèves.
« On va voter … prenez chacun une luciole, Bleu pour moi, Vert pour Lucian et…rose pour Morgause. Vous avez cinq minutes pour forcer votre insecte à afficher votre choix. » dit-il ferme mais doux à la fois avant de me montrer mon siège et me glisser « Tu n’as pas réussi dans ta bassesse… »
« Quoi donc ? » demanda Lucifer en se mettant derrière nous deux, surprenant Merlin, qui pensait avoir chuchoté.
Je me tournais donc vers mon diable favori, en haussant les épaules avec une petite moue pleine d’innocence comme si je ne voyais pas du tout de quoi on m’accusait.

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Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Merlin qui se lève, nous offrant donc la vision de son érection, n'est qu’une consécration de tout ce que j’avais sentie juste avant … et toujours aussi parfaite Morgause fait en sorte que chacun daigne vouloir tourner la tête vers eux deux ! Quant à moi j’en ajoute une couche en laissant mon regard traîner sur cette bosse, gênant l’enchanteur tout en lui filant un frison électrique de cet appel silencieux ! A cet instant, je me demande si tu vas être toujours aussi respectueux si par hasard on se retrouve que tous les deux, ou bien si tu vas plus en pouvoir et te montrer sauvage Merlinou ? Ouhhhh mais voilà qui serait marrant ! Ose me plaquer sans que je te l’ordonne et je vais m’amuser un peu avec ton côté maso, je suis certain que malgré ton charisme tu aimes bien quand on te prends en main ! Enfin bon, je te fais un sacré effet et c’est plutôt flatteur, il faut savoir trouver un peu de fleurs là où il y a un parterre ! Et je pense que tu serais moins dingue si je ne t’avais pas répondu franchement durant notre chasse, sur ma sexualité… tu avais vu une possibilité au fait que je ne me limite pas au sexe ? Hin ? Et puis bon, tu avais bien vu que j’avais tranché en deux les fées de ta recommandation… mais peut-être voulais-tu savoir s’il avait une chance que je cède aux avances de Morgause ? Et bien oui, pour être franc je préfère même les femmes depuis quelque temps. J’ai mes périodes… même si celle des hommes n’est qu’une distraction, cela oscille entre le : je n’en ai rien à foutre aux femmes ! Mais il est vrai que je cherche avant tout une femme pour mes nuits en premier lieux.

Et prenant sûrement conscience de la tension dans son pantalon et son geste naturel de se lever, il se rend compte de la situation détestable qu’est en train de créer Morgause ! Un vrai travail d’équipe, je lance un regard complice à la brune puisque ...Hop, Merlin se remet à ma place l’air de rien et comme pour rabrouer les élèves et pour ceux ayant peut-être remarqué l’émotion de leur cher professeur, il les renvoient sur les roses avec un vote poétique, basé sur la couleur de nos yeux. bien entendu, je vais soutenir donc les efforts de ma fée favorite, enfonçant merlin qui était bien dans le mal de me trouver une connerie… mais vas-y assume que je suis bandant …mais tu n’oseras pas, car tu ignores si je fais exprès de jouer l’ingénu, ou si j’ai vraiment pas remarqué que je te plait. Il faut dire que je te souffle tellement de chaud et de froid que tu es déstabilisé.

Je pris un air interrogatif quand la belle se tourna vers moi, posant mes mains sur les épaules essayant de leur infliger que je vais me mettre entre eux.

« Hum, on fait des secrets ? Bon poussez vous un peu, sinon je m’assois sur chacun de vos genoux. De toute manière, il va falloir vous habituer comme je vais vous exploser ! » fis-je bon enfant, alors que ma simple proposition de finir sur les genoux de Merlin, commençait à échauder un peu trop l’homme qui venu à me jeter un regard quelques instant fiévreux sous la discrétion que je ne le regardait pas mais je te sens mon papi ! Il décala légèrement la jambe comme pour me recevoir… un geste léger qu’il retenait difficilement.
« Ou tu me prends sur tes genoux. » proposa t’elle en me dévorant des yeux.

« C’est aussi une solution. »

« Morgause va pousser un peu son encombrante posture. » répliqua Merlin n'appréciant pas l’idée qu’elle vienne sur moi.

« Je vois que tu es toujours aussi jaloux de mes fesses, quelle malédiction d’avoir le cul plat. » chuchota t’elle en se penchant vers lui avant de se décaler un peu en me frôlant ostensiblement au passage. Merlin renifla de dédain et je me marrais intérieurement, ils sont adorables les deux ! Deux enfants !

Finalement c’est l’heure des lucioles et les élèves lâchent leur insecte et fort de constater que le vert remporte messieurs dames ! Ravie d’avoir joué avec vous mes trésors. Un large sourire se dessine sur mes lèvres, exagérant volontairement.

« Bon, vous êtes donc dans la merde mes chouchou ! » fis-je triomphant, remerciant d’un salut les élèves. « Le cours est terminé, vous pouvez rentrer à tir d’ailes chez vous ! Avec vos jolis souvenirs en tête ! » dis-je aux élèves, Merlin hocha la tête pour les encourager à quitter la classe… Après tout, ils avaient globalement bien travaillé.

« Félicitations, je suis un peu déçu mais bon ce fut une belle leçon regroupant nos deux savoirs. » me flatta Merlin « Quel est mon gage ? »
« Ttt, tu es trop hâtif mon ami ! La nuit s‘ouvre à nous ! … Alors ce gage doit-il se faire entre nous ou bien séparément ? »

Et la mention d’être seul, te plait Merlin ? Avoue …. Je fais exprès, mais je laisse Morgause me compléter pour t’emmerder de plus belle !
« Voyons, nous avons fait ce défi ensemble, il est normal de le clôturer ensemble. » sourit l’enchanteresse.

« Très bien, quittons la salle de classe. Il doit bien y avoir une balade nocturne plaisante à faire dans le coin non ? » autant s’éloigner pour faire des conneries ! Bon, je suis le seul nyctalope mais les deux fées n'avaient qu'à emporter des lucioles !
« Un endroit peuplé ou discret ? » me demanda t’elle et vu nôtre jeu sur Merlin, tu te doutes de la réponse.

« Surprend moi. » fis-je simplement lui laissant le choix du terrain.

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Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Oh je ne parviens pas à pousser Merlinou sur le devant de la scène mais trop tard mon cher, même si tu me glisses que je n’ai pas réussi mon coup, le mal est fait, plusieurs ont clairement vu en se tournant vers nous, d’autres en suivant le regard de Lucifer descendre sur ton entrejambe et ceux qui n’ont rien remarqué seront bientôt informés par une activité sociale merveilleuse dont j’ai souvent abusé pour parvenir à mes fins : le bouche à oreille !
Et mon cher démon en rajoute une couche en voulant s’inviter entre nous malgré le manque de place. Mais si tu veux Luci je m'assieds sur toi et tu me harponnes histoire que je sois bien stable sur tes genoux ?! Enfin, rien que de proposer que tu me prennes sur tes genoux plutôt que de partager ton adorable fessier avec Merlin le met déjà en rogne... mais c’est qu’il démarre au quart de tour ! Toi, tu as encore joué de ton aura où je ne m’y connais pas ! Et Merlin peut toujours plaisanter sur mon postérieur, le mien à la galbe d’un fruit juteux là où le sien à tout le charme d’un abricot sec.
Mais nos boutades sont bientôt interrompues par l’envol des lucioles et si le rose et le bleu se disputent une part des voies, c’est clairement le vers qui l’emporte sous une petite salve d’applaudissements qui met fin à ce cours des plus originaux. J’en connais qui vont avoir énormément de choses à raconter à leurs familles ce soir et nos oreilles vont siffler toute la soirée! Qu’on parle de vous en bien ou en mal n’a pas d’importance, l’important, c’est qu’on parle de vous !
C’est ainsi que le vainqueur de ce concours improvisé renvoie les ouailles chez eux comme s’il était un véritable professeur d’Avalon. Calme toi mon Lulu, tu gagnes car l’exotisme l’emporte toujours sur le reste, je le sais, je suis moi-même cet adage ! La preuve, je t’avais à peine rencontré que je savais déjà que nous coucherions ensemble.
Merlin sur ses charbons ardents lance le sujet de son gage quelques secondes à peine après que la marmaille ait dégagé le plancher. Mais quelle impatience ! Tu espères que ton gage sera de voir jusqu’à quelle profondeur tu peux enfourner une carotte ? Uhm, j’ai comme un doute, mais bon, a priori c’est au vainqueur de fixer les gages et sur ce point, je devrais peut-être me méfier d’ailleurs. Même si nous sommes complices dans cette affaire, je ne suis pas à l'abri d’une entourloupe après tout, c’est avec le diable que nous jouons. Puisque tu me demandes mon avis sur le type de gage et que je me doute que Merlin trépigne à l’idée d’un tête à tête joueur en ta compagnie, j’impose le gage à faire tous ensemble quant au choix du lieu, tu veux que je te surprennes... Et bien laissons Merlin rêver encore un peu avec un endroit qui devrait être assez peu fréquenté à cette heure où les repas familiaux vont commencer mais où le spectacle sera au rendez-vous.
« La sente des Thalles » proposais-je avec engouement en me levant pour déployer mes ailes que je fait vrombir pour ébouriffer les cheveux de mes deux comparses. Je m’élèves avant d’ajouter « Sortez les ailes et suivez moi. »
Merlin connaît le chemin mais étrangement, je sens qu’il va préférer accompagner le dragon plutôt que montrer la voie ! C’est bien ce que je disais, tu n'as pas le postérieur adéquat pour te laisser admirer par derrière !
Ce n’est pas la porte à côté mais ce n’est pas non plus le bout du monde quand on y vole tout droit, et si cet endroit a un côté très magique par le paysage original qu’il offre, j’ai aussi une petite idée derrière la tête. Vu comme nous sommes partis, mon petit subterfuge du cocktail amélioré pour Blanche risque d’être moins efficace alors il me faut un plan B, qui se trouve justement dans cette forêt inattendue.

Après une jolie pirouette dans les airs bien hors de portée de Merlin.. et oui mon grand, tu n’as pas le bon type d’ailes! Je viens me placer au-dessus de la tête du dragon, ne la touchant que de la pointe de mon pied, donnant l’impression de m’y poser sans le faire réellement puisque le battement de mes ailes me soutient.
« Luci, j’ai peur que tu doives marcher pour la fin du trajet. On va se poser dans la clairière. »
« Je dois ramper ou être humain ? » demanda t’il simplement.
« Même si j’adore te voir ramper sur moi, humain suffira. » dis-je en riant et en plus ça allait emmerder Merlin d’entendre ça, alors déjà que je me prive rarement d’une petite taquinerie, j’allais encore moins le faire ! Et l’homme soupira alors que mon rouquin eut un rictus coquin, en sifflant tel un serpent.
Et j’effectue un piquet vers cet espace dégagé en bordure d’une forêt qui semble tout à fait normale. L’obscurité commence à gagner le ciel et le spectacle va bientôt commencer alors hâtons nous un peu. Nous pénétrons dans la forêt précédée par les lucioles que nous avons emportées pour nous ouvrir le chemin et si un dragon de ton envergure ne pouvait pas voler entre les arbres éparses, les enchanteurs eux le peuvent et je ne m’en prive pas même si je garde ton rythme.
Je le garde si bien que je finis par venir me coller dans le dos de Lucifer, passant mes jambes autour de sa taille et mes bras sous ses épaules pour le soulever en battant follement des ailes.
« Tu vas avoir la force de me soulever ? » s’étonna t’il en tournant la tête vers moi. « Dois-je me jeter dans tes bras ? » taquina t’il, alors que Merlin se rapproche.
« Ne doute pas de la force de mes cuisses... et de mes ailes. » glissais je près de ton oreille en gardant un petit oeil de défi que Merlin et j’ajuste le battement de mes trois paires d’ailes (oui j’ai un petit bonus par rapport aux autres libellules) et nous décollons de quelques centimètres « Ouch, tu as pris un peu de poids non ? » m'amusais-je en le soupesant.
« Bien entendu, avec tout ce que tu me fais manger pour être le repas d’Hector ! » répondit le démon, avant que des ombres le soulèvent de lui-même. « Tu comptes sérieusement me porter ? Tu veux que je m’enroule autour de toi pendant que tu y es ? Ou que je fasse ma princesse ? »

« Oh non, j’ai toujours préféré les chevaliers aux princesses voyons ! Toi aussi Merlin non ? » m’exclamais je avec un beau sous entendu pour l’enchanteur.
« On aime tous les deux les épées. Et même si toutes les épées peuvent aller dans tous les fourreaux, il en a qui sont plus utilisés que d’autres. »
« Pauvre fourreau délaissé » le taquinais je d’un clin d’oeil.
Des lueurs bleutées annoncent que nous approchons de notre destination et c’est Merlin qui nous le fait remarquer... il n’a pas choisi l’endroit il faut bien qu’il serve à quelque chose !
« Nous y sommes. » déclare t’il en comblant les quelques pas qui nous amènent à une sorte d’arche naturelle qui s’ouvre sur la partie de la forêt qui nous intéresse : la sente des Thalles.
Ici, ce ne sont pas les arbres qui cachent le ciel de leur canopée, mais [url=“https://i.pinimg.com/564x/e3/72/34/e372347bed5f3559741338ab3f21e9da.jpg”]le chapeau de champignons géants[/url]. Sous ces coupoles végétales, pendent de fins filaments mycéliens qui diffusent une lumière offrant au paysage toute la magie d’un conte pour enfant. Si les champi-arbres diffusent une lueur bleue, d’autres espèces disséminées sur le sol ou agrippées à des roches offrent un panel de couleurs plus variées nous plongeant dans un tableau vivant du plus bel effet.
« Nous avons le choix, soit nous suivons la sente officielle, et peut être croiserons nous quelques promeneurs, soit nous pouvons nous enfoncer hors des sentiers battus. »
« Tu oublies de préciser qu’il faudra faire attention où nous mettons les pieds.»
« Nous devrons faire attention où nous mettons les pieds, puisqu’il y a toutes sortes de champignons, avec toutes sortes d’effets et certains n’ont vraiment rien d’agréable. » dis-je en prenant un ton comparable à celui de Merlin pour me moquer un peu.
« Quel genre d’effet ? » s’enquit le démon.
« En tout genre. Ça peut aller des petites hallucinations, à avoir des bulles qui te sortent de la bouche, à vomir tes tripes ou à te tuer. Mais rassures toi, avec Merlin, nous les connaissons tous et on devrait pouvoir t’éviter les pires souffrances. »
« Il n’en a pas qui font des trucs rigolos ? » demanda t’il d’un air de gamin.
« Bah oui, j’en ai cité rien que deux qui sont marrant déjà ! Les hallucinations et les bulles ! Après tu en as un qui te rends tout petit, bon c’est aussi dangereux que marrant je te l’accorde mais ça reste marrant et un autre qui te rends tout collant et un autre qui te rends tout mou... mais ça, ce n’est pas très marrant pour un homme. » conclut-elle avec un regard malicieux.
« Cela te donnera un défis de redonner de la dureté. » répliqua l’homme pensif. « ils poussent de manière aléatoire ou par zones ? »
« Tu sais que je suis capable de faire durcir même de la barbapapa !» dis je avec cette petite pointe d’arrogance pleine d’humour qui fait mon charme « C’est aléatoire, c’est ça la beauté de la chose et la dangerosité aussi... Alors, cap ou pas cap de t’aventurer là dedans ? »
« C’est pour cela que vous allez passer devant… et peut-être que vos gages seront de marcher sur un champi m’ayant fait de l'œil. » répondit le diable sournois
« On va éviter les mortels… » fit Merlin avec un léger rictus.
« Petit joueur ! » le taquinais-je. Bah quoi Merlin ? Il te reste encore moins d’années qu’à moi, mourir un peu avant, un peu après qu’elle importance non ?

Et je m’engageais sans attendre hors du sentier et alors que nos pas nous faisaient passer sous les filaments mycéliens d’un de ces arbres champignons, je battis des ailes pour m’y accrocher d’une main. Je rangea mes ailes qui devinrent à nouveau ce dessin en filigrane sur ma peau et je leur donnait cette fois une couleur argentée plus miroitante qu’a l’accoutumée pour que la lumière produite par les filaments s’y reflètent et je passais alors d’un filament à un autre, jouant de mon corps pour quelques acrobaties élégantes. Le même genre de danse que celle que j’avais faites pour accompagner la chanson de mon beau diable, mais en avançant cette fois de filaments en filaments et ainsi de champignon en champignon, devenant ainsi une petite ombre acrobate jouant dans un océan de lumière. Je fredonnait un air pour accompagner ma danse... franchement, comment résister quand un tel terrain de jeu s’offre à vous ?!

Sing me a funny song

Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Nous voilà donc parti dans ce nouveau lieu inconnu et plein d'aventures. Je verrai là bas en quoi leur faire un gage hostile de se divertir. Et je crois que notre cher Merlin est aussi chaud que la braise ! S’il essaye pas de me coincer dans un coin, que je me transforme en incube pour lui hanter ses rêves toutes les nuits !

En tout cas, nous voilà dans les airs entre une libellule et un aigle aux ailes blanches par l’âge, il tient bien la cadence le papi et … aussi la mamie ! A croire que l’âge ne les rend pas si fatigué que ça, ou bien à force de se gorger des plantes ils peuvent compenser la faiblesse grandissante de leur corps ? Surement. D’un bon, je me propulsait dans les airs, leur envoyant un courant d‘air légitime au vu de mon envergure et ils devaient se démerder pour ne pas se faire prendre dans les tempêtes de mes ailes ! Morgause à fini par trouver une technique, chose que Merlin peine avant de décider de se mettre au-dessus de moi… sentant assurément son envie grandir et elle devait être de me chevaucher aussi sous cette forme. Je comprends, qui ne rêve pas d’avoir comme cheval un dragon ? C’est la classe non ?

J’observe l’endroit ressentant une certaine quiétude une fois dans les airs… ce calme, cette liberté infinie qui peut vous faire vriller et pourtant, tout semble plus limpide et calme une fois dans cet environnement. La pirouette de Morgause ne me déconcentre nullement, sauf quand elle décide de se poser au-dessus de mon chanfrein m’informant que je suis un peu trop long et gros pour la suite… sans surprise elle me lance quelques piques coquines, qui ne manque pas d’irriter Merlin. Je les suivais, atterrissant bien avant eux, quand je couchai mes ailes le long de mon corps, gagnant une vitesse prodigieuse avant de me transformer dans la foulé dans les ombres atterrissant tel un acrobate sur le sol ! Et on applaudit l’artiste ! Ou bien le fou distrayant la cour du roi sylvestre !

A peine eu-je le temps de faire quelques pas, que je me sentit soulevé un peu dans les airs par le vrombissement des ailes de la libellule… tu es sérieuse tu veux me porter ? Je ne suis pas contre, pouvant m’enrouler autour de ton corps en serpent, néanmoins Merlin n’est pas forcément au courant de mes talents de métamorphose… et peut-être que je pourrais aisément le justifier, si je ne suis pas tantinet trop prudent concernant ma nature démoniaque. Enfin cela ne m’empêche pas d’emmerder Morgause avec, voir même de jouer de mes ombres pour me soutenir et lui faire croire qu’elle a de la force prodigieuse dans ses triples paires d’ailes !

Si les deux enchanteurs continuent à valdinguer entre les arbres, pour ma part, je ne me fais pas distancer en continuant à marcher sur les structures d’ombres ou en jouant avec pour gagner de la vitesse. Je fis même la course avec Merlin. Il avait un coté hors du temps, comme si celui-ci n’avait plus d’importance et d’impact.
Et franchement on arrive dans une forêt édifiante ! Je ne cache nullement mon émerveillement et cette excitation d’être contemplatif ! C’est somptueux ! Des champignons géants, lumineux ! Il y en avait de partout et de toutes sortes ! Peu de personnes étaient présentes et tant mieux, au fond, j’aime bien le confort des petits groupes, cela me surcharge moins en émotions et surtout … surtout je suis moins tenté quand je perçois de la colère ou même une émotion pouvant m’offrir un pacte.

C’est une lutte sans en être une, si je répondais à chaque appel, je n’en finirais jamais ! Je ne suis pas un démon en chien d‘âme (et même si c’est un de mes totem), non j’ai le confort de beaucoup de pactes actifs et surtout de stratégie bien plus profitable où je peux me permettre d’être une fine bouche. On ne pactise pas avec le diable à chaque coin de rue mais avec des diablotins !
Bref, j’étais super content de découvrir un nouvel endroit et ce monde est juste prodigieux ! Moi qui aime les lieux magiques et la beauté sous toutes ses formes ! Je dois avouer que mon cœur, s’il est capable de tomber amoureux, pourrait décider d’épouser Avalon et ses lieux incroyables !

Enfin, je ne devais pas me trouver une femme immédiatement, mais plutôt éprouver son potentiel et lui proposer un premier rencard… comme me renseigner sur ses gouts et ses distractions en son seins… et il avait de quoi ! Je dois dire qu’on risque de beaucoup s’amuser avec ces petits champignons !

Morgause toute aussi emballé et barré que moi, se met à nous offrir une belle danse entre les filaments du grand champignon … elle avait de quoi susciter des envies, c'est un fait et je lance un regard provocateur à Merlin, m’élançant dans les airs avec comme socles de piste de danse mes ombres qui me poussent à la voltige dans des pas endiablés ! Merlin, ne voulant pas resté en reste, nous rejoignit et cru bon de changer la couleurs des filaments et de les pousser à entraver Morgause juste pour l’embêter… et en se rapprochant de moi, j’en profita pour aussi jouer à cache cache dedans, effleurant sa chemise, ou alternant avec l’autre fée et puis sans prévenir alors que Merlin pensait être un peu trop proche de la chaleur de mon corps pour esquisser un mouvement intime, je l’envoya contre des petits champignons jaunes, dégageant une poudre jaune nous enveloppant …

La poudre était épicée et me fit un peu tousser… tout l’environnement prenait une teinte cramoisie ou bien électrique et il semblait que nos voix était aiguë, voire très comique.

« Merlinou ! Tu ne fais pas attention ! » en m’entendant parler, je ricana de plus belle, on dirait un lutin !

« Si Morgause arrêtait d’être mauvaise joueuse aussi ! » il s'arrêta et porta une main à sa gorge avant de rire à son tour !
La fée éclata de rire et le côté aigu et totalement décalé du son nous poussa encore plus à rire. « Ne manque plus que des petits champignons violets et on aura totalement l’air de farfadets ! »

« C’est déjà ton cas non ? » fis-je en la charriant, avant de m’envoler dans les ombres un peu plus haut, allant toucher les lamelles du champignon qui nous parlaient de nouvelle spores, nous faisant pousser des filaments translucides qui se touchent entre eux dans une étrange connexion d’énergie. Inconscient ? Oui, je crois que c’est un des effets de la poudre jaune ! Merlin frémis en sentant mon énergie se déverser en lui, transmettant à Morgause jusqu'à le toucher dans un cercle incroyable et de plénitude édifiante !

« C’est ce que ça vous fait quand vous usez de vos pouvoirs ? »

« Oui » confirma la brune avec un large sourire avant que je sente l’effet encore boosté et les deux enchanteurs m’observait alors qu’une sourire presque béat irradiait leurs visages, franchement on dirait qu’ils étaient drogués ! Les enchanteurs sont des toxicomanes de l’énergie ! « C’est bon hein ? » demanda t’elle... Soudainement, il eut une vague supplémentaire … OH toi tu es responsable petite coquine ! Et en toute franchise, c’est assez dingue leur truc, ça fiche une envie de courir comme un taré en rond, en large et à la fois, de voleter et se laisser porter par le courant frais d’une brise matinale ! Sans m’en rendre compte, mes ombres s’étaient mise sous moi et j'avais fais une sorte de siège aérien pour m’y lover dans ce délire complet… je n’y suis pas du tout habitué, pour être franc j’en suis complètement hagard et mon cerveau pétait dans tous les sens ! Et les deux, qui se marrent avec leur sourire de premier de la classe en partant du fond !

« C’est mieux que l’extasie votre truc ! » oui je suis amateur de drogue ou de toute chose un peu folle ! Merlin volait vers moi et franchement, je ne faisais plus attention à leur mouvement, ce qui fait en conséquence de moi, une proie facile mais je m’en tappe je suis shooté les gars !

« C’est mieux que n’importe quelle drogue...enfin en soit c’est une drogue aussi mon petit coeur. » souligna t’elle. Oui clairement une drogue et je dois dire, que je ne sais pas la gérer… ou bien j’ai envie de m’y lover avec l’envie même de profiter de cet afflux d’énergie me secouant les tripes ! J’avais l’impression de ressentir tout, même le petit champignon mal en point plus bas ou bien celui qui se la pète plus haut ! Tout fourmillait dans des instincts bien bas et d’une simplicité déconcertante ! J’avais presque l’impression d’avoir une illumination ! L’empathe que je suis, pouvait ressentir tout ça et bien distinguer les émois autour… me rappelant en juin avec Blanche ce lien, où on avait découvert que les plantes possédaient des émotions ! Non, j’avais envie de profiter, d’observer tout cela de vivre l’instant présent dans un simulacre de pouvoir que je n’aurais que sous champignon ! Que diable ! Ma phrase est vraiment étrange !

« Et la question est de savoir : quels sont les effets secondaires ! » fis-je amusé. Si les sensations que m’avait déjà fait connaître Blanche, me faisaient bander, je savais qu’à cet instant j’étais en forme et mon manteau cachait le renflement de mon état.

Ainsi, mon environnement proche était attiré par les deux enchanteurs ou même par cette vision dorée où le champignon blanc qui nous servaient de terrain de jeu, semblait apparaitre sous un autre jour. Morgause était en face, se dandinant alors, que je perçu un effleurement son mon bras, Merlin contourne mon siège d’ombre, échouant dans mon dos et pose ses deux mains sur mes épaules qu’il malaxe légèrement ! Mais quelle bonne idée ! Sur le coup, je ne suis pas tant papouille sans raison, mais combinée à tout ça, j’ai l’impression de sentir doublement le tout… étrange et incomparable ! Donc écoute va y … je n’ai pas le cerveau branché !

«Bienvenue à Avalon » glisse t’il en se penchant par dessus mon épaule. Tu n’es pas en train de profiter un peu de la situation mon grand ? Je suis shooté et en pleine contemplation et tu viens roucouler ? Tu l’as veux ta carotte dans ton potager ! Espèce de jardinier ! « Tu ne sens pas que nous cette fois, mais tout ce qui t’entourre » Je suis certain, qu’ils sont plus lucides que moi les deux… et dire que je dois leur trouver un gage… je sens surtout que je vais me faire avoir ! Et le pire? Dans la joie et la bonne humeur !

« Et cela vous fait encore quelque chose ? » mon regard alla sur Morgause, ne voulant pas tourner trop la tête sinon j’offre l'occasion rêvée pour une pelle ! Va y doucement, je suis vierge mon grand ! haha … même en signe du zodiaque je ne suis pas de cette purté… putain je suis quoi d’aillieur ? Je crois bélier… Bélier ? Mais cette blague ! Une bête à cornes le diable !!! Un bouc à laine !

« Tu veux savoir si ça me fait comme des papillons dans la culotte ? » demanda t’elle taquine en se rapprochant. Je sais que pour toi, il suffit que tu regardes un concombre pour que tu aies une nuée de lépidoptères dans ta culotte ! Que tu ne portes pas toujours d’ailleurs ! Alalala… il y a une hausse d’énergie un peu difficile à canalisé qui nous traverse, les filaments translucides s’illumine… putain c’est quoi ça ? Il n’a pas d’autre fées qui font mumuse avec NOS tentacules ? hum… non, cela semble être plutôt le stimuli d’une fourmi pollinisatrice, récoltant les spores d’un champignon tube, bien heureux de lui transmettre sa semence et espérant coloniser d’autres coins de la forêt… c’est drôle quand même ! C’est comme s’il était heureux d’éjaculer sur le facteur ! « Tiens Billy voici mon don pour Marie ! Prends-en soin, ça m’a fait plaisir la faciale ! Bisou à ta femme hin ! ». Et sous ma connerie, je me suis mis à rire un peu tout seul… avant de m’attacher à une nouvelle chose dans ma vision, cela me rappelait encore ce que m’avait montré Blanche mais en plus intense et fascinant !

« Et c’est normal de voir des traînées dorées et colorées ? Ou c’est juste que je me prends un trip dément ? Quant à tes papillons, Morgy, je crains qu’il te suffit d’une brise pour sentir la tempête se lever ! » nous n’avons plus nos voix de lutin, je ne l'avais même pas remarqué !

« Oh tu me connais si bien Luci... et le vent souffle » minauda la brune en jouant de ses épaules langoureusement « Les filaments lumineux, cette fois tu visualises la rivière d’énergie, il faut vivre la symbiose pour les voir. Tu te souviens que je t’ai connecté à l’arbre la dernière fois ? C’est pareil mais un cran au-dessus.... »

Ce n’est pas bien difficile de te connaître sur ce point précis de ta personnalité, j’ai l’impression qu'à chaque fois qu’on est ensemble on se chauffe… et quand ce n’est pas volontaire c’est involontaire dans des jeux qui finissent tendancieux ! La seule différence, c’est qu’on ne saute pas dessus tout le temps, on joue et on augmente la pression jusqu’à ce qu’on décide d’ouvrir les portes… un peu comme ici, être noyé dans cette rivière de vie…

« Autant que le grand méchant loup sur la chaumière ! » fis-je coquin… tu veux que je modèle ma belle voix, pour te remémorer les vibrations des cordes vocales de papaloup ? Et la voilà qui ferme les yeux en faisant un petit “hum” comme si elle était parcourue d’un petit frisson d’extase. « Oui, c’est largement au-dessus. » finalement, je vis mon délire presque tout seul, je n’avais pas l’impression qu’ils étaient aussi fracassés que moi ? Hum non, il y a de la chaleur dans l’air… ils savent juste mieux gérer, dans un sens ils se connectent aux arbres tout le temps !

Je crains qu’on pourrait me foutre à poil, que je ne tiquerai pas… tellement mon regard s’accroche aux traînées lumineuses et aux sensations galvanisantes, me montant à la tête voir même me parcourant dans des recoins insoupçonnés ! Cela doit faire la même chose quand je lèche de mon aura des petits corps tout innocents !

Les mains expertes de l’homme, délaissent doucement mes épaules épaisses pour commencer à se heurter aux boutons de ma veste émeraude à la mode du coin. Machinalement, je bougeai un peu, et Merlin fronça les sourcils, avant de me remettre en place, en réalité il peut parfaitement comprendre, que j’avais voulu éviter un filament d’une couleur violette. Sans que je m’en rende spécialement compte et à la fois, oui … je prenais conscience qu’on écartait doucement le haut de ma veste et que j’étais partagé entre l’envie d’être chiant et celle de ne pas l’être… avant que mon esprit savoure une nouvelle vague édifiante du monde autour de moi, insufflée par les mots d’un enchanteur ayant l’impression d’effleurer le graal !

« Sentir l’énergie de la vie, c’est toujours plaisant et à cette dose même nous sommes touchés mais sans doute moins que toi... »
« Hum… carrément… »
« Laisse-toi bercer, c’est une expérience unique. »

Et tu crois que je fais quoi là ? Je suis en train de lutter ? Mais je suis complètement bercé par cette expérience ! Si je vous posais toutes les questions qui me traversent l’esprit, je crois que vous aurez la pire des migraines ! Laisse-toi bercer, bah oui mon con ! Je suis au même stade que le nourrisson qu’on aime dorloter (et évitons de le mettre trop près du mur) … en tout cas, je sens que ma veste tombe sur mes [url= blob:https://web.whatsapp.com/92f380be-57de-406f-a3d4-e240cde43651]épaules dénudées[/url], l’ouvrage doré apporte une sorte de caresse plaisante et je sens que je me perds un peu dans l’immensité autour de nous… telle une petite crevette dans la mer ! Normalement ma tenue ne se porte avec rien en dessous, pas de chemise, or je suis frileux et je possède une chemise en soie Émeraude comme le reste de mon vêtement avec un pantalon souple ébène, un gant me remontant sur le bras (j’aime bien le côté asymétrique) et des bottes longues. L’or et le vert se marient très bien et avec ma chevelure flamboyante tout ressort encore plus. En tout cas, la veste devenue cape, s’ouvre et laisse pleinement une vision nullement trompeuse sur le pied que je prends à sentir la vie ainsi que tous les petites état d'âme des moisissures autour de nous ! C’est sûrement le shoot combiné à mon empathie qui me fait doublement vriller la cervelle… je ne pouvais voir le regard bleu de Merlin se figer sur la bosse, assumée et nullement cachée par mon vêtement… je ne suis même pas à l’étroit comme la matière est souple et tant mieux… cela aurait gâché l’expérience. L’homme eut un frisson dans ses reins, levant un regard vers Morgause, qui profitait d’être en face de moi, pour faire remonter son pied avec cette élégance sensuelle… quand je dis que la brise peut la faire hurler… le soucis étant que j’avais grand mal à fixer mon regard sur les deux enchanteurs … il avait tellement à découvrir !

L’homme derrière mon dos, se penche un peu plus, laissant effleurer de ses lèvres la peau de mon cou, sachant assurément qu’il déclencherait une myriade de frissons en augmentant en prime l’énergie en se saisissant d’un tentacule, insufflant cette maudite vie purement bandante ! Je pourrais lui en vouloir de tenter aussi grossièrement, mais je lui ai tellement balancé mon aura tout à l’heure que ça serait hypocrite… ou foutage de gueule. Oui les deux et j’assume ! MERLINOU tu n’as pas honte, de me foutre des chatouilles dans les reins !? Pervers va ! Haha, que je suis con !

En tout cas, il chuchota à mon oreille… « Et je pourrais t’offrir une expérience encore plus unique si ton gage éloigne les petites voyeuses »

Traduction : je vais te sucer la carotte pour te faire pousser plus vite ! Et ça te gêne d’avoir une autre fée ? Moi, je la trouve bien là où elle est … elle pourrait même se joindre à toi et je suis certain que je vais prendre grave mon pied ! ça ne te dit pas ? Elle pourrait peut-être te donner des cours, qui sait ?

« Ah oui ? Tu veux chasser les Foumipollens ? » après tout, il en avait pleins autour de nous ! Oui je fais un peu exprès, jouant sur mon état de shoot pour l’emmerder encore sur le registre que je ne comprenais pas souvent « soit disant » ses avances. Je tournai légèrement la tête vers lui en mode étonné. Ouaiii ça m’amuse de faire l’idiot ! Mais en temps normal, je ne rigole pas à ma blague … là si, avec ce large sourire amusé… gnééééé !

Sing me a funny song

Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

J’adore danser, j’adore me poser sur une corniche et jouer les équilibristes, m’accrocher de partout et jouer les acrobates, m’élever sans mes ailes et bien entendu, je n’en éprouve nulle peur puisque si je tombe, elles ne sont jamais loin pour me rattraper.
Peut être est ce mon anticonformisme qui m’a toujours poussé à m’élever sans utiliser mes attributs naturels, me différencier des autres enchanteurs en n’utilisant pas la facilité. Ce n’est pas que j’aime me compliquer la vie, oh mon dieu non ! Mais j’aime trop être différente et étonner d’un simple mouvement est toujours appréciable.
Et si j’adore être le centre du spectacle, je veux bien faire un pas de danse avec Lucifer, ses ombres apportent un peu d’originalité dans ce décor lumineux, et il a un déhanché du diable ! Ahah ! Merlin si tu savais, serais tu toujours aussi attiré ? Attiré oui, je pense, tu as toujours aimé les épées des hommes puissant... mais oserais tu te montrer si audacieux ? N’aurais tu pas quelques craintes à ce que l’épée du diable te pourfende l’arrière train ? J’ai testé, je peux te garantir que ça vaut le coup, mais as tu “les couilles” pour ça ? Tu en as et elles sont trop pleines mais je parle métaphoriquement mon petit oiseau !

Bref, que toi tu t’invites sur ma scène mon petit Merlin, j’aime déjà moins, surtout quand tu t’amuses à m’entraver et ainsi gâcher ma danse! Petite saloperie ! On ne gâche pas une chorégraphie ! Et à ce jeu là, tu sais bien que je suis aussi peste que toi alors je te rends coups pour coups et te rends l’approche de ta cible beaucoup plus ardue, chaque fois que tu t'approches un filament t’entrave une aile, ou alors que tu espérais capter son regard, oups, te voilà tête en bas et si tes yeux captents sa croupe plutôt que ses mirettes, vas y ne me remercie pas surtout , petit pervers va!
Et mon diablotin préféré (Ne hurle pas Amy, je t’entends d’ici ! j’ai parlé au masculin, bien sur que tu reste ma démone favorite! Alala !) , je disais quoi ? Ah oui, mon diablotin préféré joue tout autant même si c’est dans un autre registre... celui de faire monter la chaleur dans notre bas ventre et sans surprise ça marche parfaitement.

Ma peau répond à chaque effleurement tout comme mon corps qui profite de sa souplesse pour voler quelques contacts et s’afficher dans une grâce lascive avant de repartir à jouer d’une petite danse plus joyeuse, fredonnant un petit air qui s’adapte à chacune de mes envies.
Oh mais Merlin fait une percée... et il est savamment repoussé par notre Prince d’un autre plan et ... me voilà prise d’une petite quinte de toux, tu as de la chance que ce n’est pas du poison ceux-là sinon on aurait l’air fins...quoique avec ces voix que ça nous donne on à l’air de futurs farfadets ! Et c’est qu’il est curieux et qu’est ce qu’il avait dit au juste sur la curiosité et le diable ? Ouais c’est ça va jouer les savants, tu vas prendre le shoot de ta vie ! Et voilà les petites spores magiques, on va se connecter comme jamais ! Et comme attendu, le mycélium s’invite dans nôtre corps et nous offre les attributs ligamentaires des arbres sous les chapeaux desquels nous nous promenons et ce n’est pas que mon énergie ou celle de Merlin que tu ressens, mais celle de tout ce qui nous entoures, l’arbre champignon, l’herbe qui pousse à ses pieds et.. hop allez, j’initie un peu de mouvement dans l’échange que ça te stimule encore un peu plus. Ça fait un bien fou ! Bon, la gueule de bois est à l’image du shoot chéri, il va falloir t’y préparer, tes migraines avec Miss Détective à côté tu verras, c’est de la crottes de moucheron ! Et si Merlin et moi on arrive à gérer cette ébullition dans notre corps, pour toi, ça doit être la tête des papillons dans le bidou et le sang qui pétille jusque sous ton crâne ! Tu as les petits feux d’artifice dans la caboche non ?

Ouais, suffit de te voir, tu nous dirait le contraire qu’on ne te croirait pas et Merlin voit là une ouverture... je vais pas mentir, je l’ai vu aussi mais je suis curieuse de voir l'approche que mon détestable ami va tenter et il commence en douceur en se glissant dans ton dos et sur ta veste et ma fois, le regarder faire le travail ne me dérange pas, tant que j’en récolte le fruit.
Tiens, j’avais oublié que c’était la période de fin de vie de certains champignons du coin, et qui dit fin de vie, dit besoin naturel de veiller à sa reproduction et les petites fourmies sont au travail... Je me déçois moi-même de ne pas avoir prémédité ça !!! Quelle honte Morgause ! A te concentrer sur Merlinou tu oublies les détails... bon sang il est chaud comme une tarte fraîchement sortie du four, j’en verrai presque sa barbe qui frisotte !!! Mais... tu ne crois quand même pas que tu vas jouer tout seul... et franchement j’ai même bien envie que tu ne joues pas plus que l’introduction histoire de rester frustré tout comme je l’ai été quand tu m’as dénoncé sale avorton.

Alors je m’approche à mon tour laissant la pointe de mon pied venir doucement remonter le long de ses grandes bottes, elles te donnent un air très élégant. Merlin relève ses yeux bleus sur moi, après avoir découvert que nôtre petit démon est on ne peut plus stimulé par son expérience, tu ne vas pas me dire que ça te surprend ? Non, c’est que tu te demandes qui de nous va pouvoir en profiter... Allez, on s’allie et on se le partage ?.. Uhm, attends, laisse moi réfléchir une seconde.... non. Et tu passes à l’offensive et tu y ajoutes même un tentacule ! Oh! mais tu es prêt à tout mon grand, attention, tu as presque l’air désespéré ! Et j’en souris de plus belle alors que tu chuchotes à son oreille. Oh, je me doute de tes manigances et ... BINGO! OH maintenant j’ai une tête de fourmipollen ? Non mais où va le monde ! Alors comme ça, on veut se débarrasser de moi ?!

Mon regard se fait plus sournois alors que mon pied finit sa course en venant se poser sur la structure d’ombre, là bien haut entre les cuisses de Lucifer tout contre l’objet de tes convoitises. Son regard se relève vers moi, un rictus prédateur et j’entrevois le début de ses crocs. Tu veux jouer à attrape moi si tu peux comme Papaloup ? Tiens, je me demande s’il a aussi ce regard quand il laisse enfin son coté loup parler plus fort que son côté Duc ?
« Et bien alors Merlin ? Tu crains la concurrence à ce point ? » dis je malicieuse alors que des lianes s’élèvent du sol pour s’enrouler autour de notre arbre champignon. Je prépare les munitions mais j’hésite, est ce que je te laisse jouer encore un peu, ou est ce que j’utilise les épines insidieuses de cette plante pour te paralyser le temps que tu assistes à ce que tu n’obtiendras pas ce soir ? Mon pied vient flatter l’entrejambe du démon… qui se laisse couler légèrement pour me donner plus d’amplitude, il joue aussi.
« Morgause, tu ne crois tout de même pas que je compte profiter d’un homme qui n’est pas dans son état normal ? Je ne suis pas toi ! »
Je lui offre un sourire malicieux et me penche vers eux. « Et tu as bien tort. » dis-je d'un ton plein de concupiscence avant de tourner le visage de Lucian vers moi et lui voler un baiser de démonstration.
« Je suis juste shooté, c’est un état normal … attends de me voir en crise de créativité et tu verras ton jugement Merlinou ! » répondit il en me mordant la lèvre … ce dernier cligna des yeux, comme s’il venait de découvrir quelque chose et je le sentais essayer de prendre le contrôle en insufflant de l'énergie, mais ce n’était qu’une tentative. Il attrapa mon visage. « Attend, c’est normal ces picotements ? Ou tu es épicée ? » il inventait un truc, au vu de son clin d'œil discret juste pour faire rager Merlin. Qu’est ce que tu as en tête mon beau diable ?
« Je n’ai pas besoin de jouer avec des champignons pour pimenter les choses. Mais tu parles de quels picotements, ceux-là ? » demandais-je avant de venir jouer de la pointe de ma langue sur ses lèvres devant le regard désapprobateur de Merlin.
« Hum… non ils étaient plus forts … » il s'humecte les lèvres… et toisa Merlin.
« Je n’ai rien fait !»
« C’est peut-être là le souci. » répondit avec un ton vibrant à faire éclore les fleurs dans la barbe de Merlin ! Le démon se leva avec une grâce féline, sa veste tomba dans les mains de Merlin avec une lenteur mesuré et sensuelle, faisait disparaître son ombre, pour marcher dans les airs avec de nouvelles.
« Lequel de vous deux est capable d’attraper les friandises du petit fuyard ? » Nous avions tous senti une autre présence se connecter à notre petit écosystème, une présence humanoïde et magique mais peu puissante, sans doute un jeune, très jeune même et qui de toute évidence avait attiré les foumies du coin qu’on sentait migrer dans sa direction avec... de la faim ? Oh mais c’est qu’il ne devait pas avoir les mains vides ce petit ! Lucifer se tourna… « Premier de retour, peut-être le mieux reçu. »

Je le regardais en arquant un sourcil. « Tu espères que je vais faire tes courses ou est ce juste une excuse pour avoir un prétexte pour nous courrir après ? » demandais-je. Non mais tu crois vraiment que tu vas m’envoyer faire tes courses pour Lulustucru ? Merlin restait suspendu dans un mouvement hésitant apparemment sur la suite à donner à cette idée, se disant sans doute que c’était peut-être là une nouvelle version du fameux gage.
« J’espère que tu sois meilleurs que Merlin. Mais cela ne semble pas le cas. » dit-il en croisant les bras un rictus sur les lèvres, il encourageait Merlin.... Bien sûr qu’il faut encourager Merlin ! Le but n’est il pas de lui faire une vilaine blague en le frustrant que davantage ? Mais de là à m’envoyer à la poursuite du gamin perdu et de son paquet de bonbons pour obtenir une sucrerie de ta part ?... J’ai quand même un peu de mal mon petit coeur, ce sont les autres qui me courent après, rarement l’inverse... Mais tu as une idée derrière la tête et elle m’intrigue... et tu sais qu’à l’heure où nous parlons, j’ai déjà fait la moitié du chemin ? Et que les hésitations de Merlin sont en train de le faire perdre.
Soit.. je fronce un peu le nez comme si j’étais vexée de ta pique et lance un regard venimeux à Merlin « Soit, que le meilleur gagne ! » dis je en faisant battre mes ailes un peu plus vite, et en m’élevant de quelques centimètres, poussant ainsi Merlin à se lancer de ce jeu et il disparaît en quelques secondes alors que je redescend tranquillement devant Lucifer.
« Je suis de retour. » déclarais-je un ton plus bas pour que Merlin n’ait aucune chance de m’entendre. Et pendant ce temps, les petites fourmispollens qui ont gentiment trahit le fait que le gamin avait à manger sur lui, sont en train de le dévaliser et de rapporter en petite procession discrète leur trouvaille à leur reine... sauf qu’ils sont convaincues que leur reine est ici avec nous... Si tout va bien, quand Merlin aura trouvé le gamin, il aura les poches vide et rentrera bredouille.
« Ah ! Tu m’as manqué ! » répondit Lucifer en m’attrapant pour m’embrasser et rire tout seul, oui il était un peu ivre avec les tentacules… mais toujours éclairé pour faire des conneries « Allé on se barre plus loin, on va bien voir combien de temps, on peut le faire tourner en bourrique… »
« Tu es diabolique mon petit coeur. » répondis-je avec un sourire espiègle avant de lui pointer du doigt une petite fourmie qui avait été plus rapide que les autres et qui portait sur son dos ce qui ressemblait à une petite groseilles.
« C’est mon métier ma chère ! » il tourna la tête vers l’insect un sourire sournois.
« Je leur dis de continuer à apporter le reste ici, ça fera un lot de consolation pour Merlin. » expliquai-je avant de lui signifier de se mettre en route avec une petite tape sur les fesses. Je n’ai pas besoin de t’expliquer qu’en plus de lui offrir un repas, il va aussi croire qu’on a disparu car j’aurai justement gagné “la” récompense, enfin j’espère bien que ça va mouliner un moment dans sa caboche histoire de le torturer un peu.
« Ah tu les aimes mes fesses ! » me taquina t’il avant d’hocher la tête « Parfait et vu comme il est chaud, il va rager grave ! Surtout qu’il avait une magnifique opportunité de glisser ses mains sur le renflement de mon pantalon voir de glisser ses lèvres sur mon entre-jambe profitant de cette fabuleuse connexion… or ta présence semble menacer sa virilité ! » Il soupira, sûrement pour évacuer un peu d’excitation, on dirait que pour cette fois c’est toi le plus chaud de nous deux... enfin tu n’as jamais vraiment été en reste non plus. Il se décrocha de la tentacule avec un petit grognement déplaisant suite à la coupure, ça va te manquer cette sensation hein ? Oui, je sais c’est plaisant, un peu trop même et tu vas le payer demain avec de vilaines démangeaisons là où ça s’est connecté... et moi aussi , mais moi je sais me soigner toi... ça dépendra de mon humeur après nos frasques et n’oublions pas ta collaboration pour noyer le poisson auprès de Blanche au cas ou son loup vendrai la méche. Enfin, tu te jettes dans le vide, et réapparais dans des ombres plus loin, pour me donner le top départ. « Il faudrait mettre des champignons qui donne des illusions… pour un beau piège ! »
« Quel genre d’illusions tu as en tête ? » Si c’est des illusions du type psychédélique il y a nos classiques petits champignons rouges à points blancs, si c'est lui faire voir son fantasme de partout... il va falloir trouver des phallus d’estrée ou se contenter de lui offrir deux Lucian, toi et moi.
Et je t’emporte dans une nouvelle direction, nous faisant passer au-dessus des chapeaux de nos amis qui comptent un peu trop de filaments lumineux pour nous offrir une fuite discrète.

Sing me a funny song

Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Franchement, je planerai bien encore voire même que je me laisserais tenter par une petite gâterie en trio… Si l'un comme l’autre n'avait pas existé par son congénère ailés… franchement Morgause, je t’ai bien fait le plaisir de mettre Amy pour ton orgasme de la baise de l’enfer hin ! Tu peux bien … avec Merlin ? Mouai, ce n’est pas pareil au fond… je ne désire pas si ardemment la queue de Merlin ! Donc ça serait une fleur trop grande pour si peu. Quitte à me taper un méga bonheur fantasmagorique, autant te mettre dans la boucle avec Alva ou Ermelinde ! cette dernière serait d’accord… même si le petit kiff serait plus pour Alva, franchement… mais en y réfléchissant, je ne suis pas certain d‘avoir envie de la partager ! Déjà il faudrait qu’on joue à touche pipi avant d’envisager d’ouvrir d’autres perspectives. Et si dans mes scénarios de branlette de douche, je la mets en duo avec d'autres… en vrai, je ne sais pas. Tiens c’est drôle que ça me turlupine ça ! Je ne suis pas gêné qu’elle ait du monde autre que moi (si on arrive enfin bordel !)... non, c’est plus de la partager, je semble plus vouloir me la garder dans mes draps sans partager ! De toute façon, une Hennessy se mérite et je pense pas que n'importe qui le peut ! Sinon foutage de gueule ! Allez, je m’énerve tout seul ! Putain, que j’ai evie de retourner dans ce miroire avec elle ! cette fois, on fait gaffe ! Hum… quand même pourquoi je ne veux pas la partager ? ! Bon, allez savoir pourquoi, tiens ! Bref, j’en était où ? Ah oui ! Planifier la frustration de Merlin ! Et pour cela j’ai donc une idée conne mais bien efficace !

Morgause jouent déjà avec moi, j’invente une connerie comme quoi elle me procure quelque chose et donc Merlin non ! Et me voilà levé dans cette élégance sexuelle, qui fout des papillons dans les reins ! Allant leur proposer un gage les mettant au défi, avec pour récompenses… bah je n’ai pas besoin de la nommer soyons honnête ! Et si Merlin hésite, il suffit que sa rivale se décide et hop bye bye Merlin ! Après tout, c’est toi qui m’as donné cette odieuse idée ! Bisous au mioche ! Et tu sais ce qui est beau ? C’est que ta rivale à compris le subterfuge et en plus de jouer la comédie ! Putain que tu es parfaite !! Puis elle me rejoint et on part donc à l’aventure !

Me décrocher et déplaisant… je veux y retourner et je sens que ça va être le cas ! Je veux te baiser à ta manière ! Là je suis irradiant de chaleur et si je me concentre pour ne pas te sauter dessus, c’est parce que le goût de ma malveillance est encore plus bandant encore ! Crois-moi ça va être ta fête ma belle ! Tu ne vas pas être déçu après ton apéritif avec Tristan ! Je vais te faire chanter au clair de lune, mieux qu’une louve !

Je laissai ma veste, Merlin me la récupéra et peut-être qu’il va s’imprégner de mon odeur pour sa branlette de frustration ! cadeau ! Et je me jetai dans le vide aimant un peu trop faire ça ! Avant de suivre Morgause, amatrice de mon postérieur pour taper un peu trop souvent !

« J’aimerai qu’il se prenne le tripe du siècle de coucher avec moi, avant de voir qu’il était tout seul à jouir dans les champignons! Bien entendu, on se cachera pour pas qu’il sache qu’on est là et qu'il va pester… on reviendra quelques minutes après en mode « bah tu étais où ? » » fis-je avec un sourire diabolique, oui c’est mon métier ma chère ! « Je suis curieux de voir se qu’il veut que je lui fasse ou qu’il veut me faire tiens ! »

« Il faut qu’on l’emmène dans une zone de phallus d’estrée, par contre, je ne peux pas te promettre qu’il n’y aura qu’un seul toi tout dépendra de la nature de son fantasme. Si tu veux qu’il y ai qu’un toi face à lui... ce n’est plus tout à fait le même subterfuge.» expliqua-t-elle, oui, les champignons, ce n’est pas forcément précis.

« Sérieusement, tes champignons se nomment Phallus ? » non mais … alalala, il était en manque d’imagination votre botaniste ? Ils ont une gueule de pénis ? « Qu’importe, si son fantasme c’est de m’avoir devant et derrière, cela ne serait que plus drôle ou bien s’il veut avoir un autre homme en prime ! Tant que mon image apparaît. Sinon, cela gâcherait l’effet ! »
« Oui, tout ça parce qu'ils t’offrent ton fantasme.. de toute évidence nommé par un amateurs d’hommes.» dit-elle avec un petit rire.. « Et bien, vu comment tu as préparé le terrain, ce serait étonnant que tu n’y sois pas, peut être que Arthur y serait aussi tiens… Enfin, lui verra, mais pas nous, on ne le verra que s’acharner à baiser l’air ou à s'astiquer en pensant recevoir la bénédiction de tes lèvres.»

« Il était en rade d’imagination c’est tout … » je soupira amusé et ricana de plus belle, ouai une bénédiction ! « Ah ! Dommage, j’espère qu'il va parler alors ! Qu’on s’en amuse ! Je suce tellement bien en plus, cela ne peut qu’être un cadeau divin ! » je me met à rire à ma connerie ! Même si ce n’est pas faux pour la pipe de l’enfer !

« Uhm.» fit elle gourmande « Tu me montreras ça quand j’aurai un pénis en état de marche.»
« Bien entendu, avant de te stimuler la prostate ! » fis-je avec un sourire concupiscent.
« J’ai hâte !.»

Je lui lançai un rictus concupiscent, madame allait avoir de nouvelles sensations à découvrir bientôt ! et curieusement, je me demande à quoi elle va ressembler en homme et si elle va être aussi généreuse en proportion que cette poitrine abondante. Même si j’ai une nette préférence pour les seins plus petits, je ne gâche jamais la beauté d’un corps harmonieux comme le sien.

Alors qu’on avançait en hauteur pour éviter les lumières, on dû faire un passage obligé sous le chapeau d’un de ces arbe champi plus grand que les autres et ses filaments, me font frissonner… au point que je fini par attraper Morgause la plaquant contre un mur d’ombre… remontant mes mains entre sensualité et sauvagerie de son bassin à sa poitrine mon corps la calant tout comme ma jambe entre ses cuisses.

« Ce qui serait parfait, c’est que les fourmipollens, le perdent… ou que le mioche soit difficile à trouver… » dis-je dans un souffle d’envie contre ses lèvres. Mes mains la flattait alors que ma bouche s’aventura dans son cou… putain ! J’ai envie de toi là… « Si on se reconnecte il va nous sentir ? » fis-je d’une voix rauque. Entre plan machiavélique, excitation, rivière je suis … extatique !
« Oui, il va nous sentir comme on a sentit le gamin » dit elle avec un soupir avant qu’une de ses jambes ne remonte contre ma hanche avant de se plier pour venir appuyer avec la fermeté d’une gymnaste contre le bas de mon dos et rapprocher mon bassin du sien. Je grogna encore plus d’envie, ondulant contre elle, sans aucune gêne de lui faire sentir tout mon désir, qu’elle avait déjà éprouvé et qui allait finir une nouvelle fois en elle … « Mais on est pas obligé d’être connecté à tout pour les amuse-bouches. »

« Pas faux… on ferait l'apothéose connecté, je suis curieux de voir l’effet ! » et je pense que cela sera similaire et plus intense que le lien avec Blanche quand on à fait l'amour en corse… mais bon, il avait un coté irradiant d'émotion parasite ne nous appartenant pas. Là non … et j'ai hâte de baiser gaia autant que ma fée de luxure ! Mes lèvres se firent plus mordantes, lui glissant un socle d’ombre pour qu’elle se tienne alors que je descendais vers sa jupe… avec sa culotte au trace de cyprine… une nouvelle fois, je m'aventure dans son jardin, lui ouvrant les cuisses fermement, tout en suçant mes doigts pour accompagner ma prose !

Sing me a funny song

Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Décidément, tu as beau être complètement shooté à l’énergie, tu ne perds jamais le nord pour ce qui est de jouer les diablotins ... et je ne choisis pas ce terme au hasard. ET... J’ADORE CA ! Et mon sourire n’est pas que le fruit de la vie qui nous a envahi au contact des filaments, mais bien parceque je sais qu’on va s’amuser et franchement quel meilleur moyen de conclure ces quelques heures passées à jouer moi même un petit tour dont j’ai le secret et apporter un peu d’amour à un homme qui ne savait même pas qui j’étais. Certaines pourraient s’en offusquer mais non, ça m’a amusé et le pire c’est que si Monsieur le Duc est aussi séduisant que je me l’imagine... bon sang, je vais être terriblement frustrée de jouer à “pas touche” ... il me restera sa prose pour me faire plaisir sous la douche! Oui remarque c’est bien ce que je dis, ça va être frustrant... remarque, je verrais comment sont les filles au pire, peut-être que le garçon manqué détective voudra tenter de jouer les hommes avec une belle brune !

Enfin, bref. On en était où ? A oui, nous voilà reparti en train de chercher au meilleur piège pour frustrer Merlinou, ou le faire s’envoyer en l’air avec un courant d’air. Comme ça remarque, ça lui apprendra à rire quand le diable dit qu’il suffit d’un courant d’air pour réveiller le volcan ! En même temps, il n’a pas tort, parfois un petit vent un peu coquin peut me faire pétiller et me donner des envies de rendre visite à Amy. Tout en papotant sur nos petits plans contre mon ennemi juré (roh Merlin, tu vois le privilège que je t’octroie ! C’est dire à quel point je t’estime alors ne va pas te plaindre!), nous voilà obligé de traverser une zone lumineuse, c’est le plus vieil arbre champignon du coin, le plus haut de tous et là, j’ai la flemme de le contourner par au dessus... et je n’ai pas envie de traverser dans tes ombres pour si peu, alors tant pis, nous sommes trop loin pour que Merlin nous voit de toute façon.
Et... oh! Je n’avais pas anticipé que le frôlement un peu insistant des filaments de ce vieux truc te donnerait des frissons à ce point là ! Je dois avoir un peu trop l’habitude de me connecter à tout ce qu’il y a de vivant ici et même si je sens déjà la chaleur au creux de mes reins, tu es plus chaud que Merlin je crois ! Le choc est rude mais l’avidité de tes mains éveille les picotements du désir qui envahissent ma peau... c’est toi qui parlait d’épicé tout à l’heure ? Oui, là je le sent le piquant de ton désir et tu sais comme j’aime me sentir désirer, toutes les femmes aiment ça même les plus pimbêches. Et si nous connecter trahirait notre présence, tu sais qu’on ne se contentera pas que d’un seul round alors on peut s’occuper de mille façon le temps de monter crescendo et terminer sur un beau final où on va tout simplement “baiser Avalon” !
Tu as déjà fait l’amour à un monde ? Tu vas voir, c’est comme être Dieu que toute la création remercie de son cadeau. Nous serons les personnifications de Gaïa et Ouranos... tu vas jouir comme jamais mon petit coeur.

D’un mouvement souple mais ferme de la jambe, je t’invite un peu plus encore contre moi, pour te faire sentir l’envie qui m’étreint, car oui, les hommes aussi aiment se sentir désirer même les plus coincés d’entre vous... et oui, je désire autant ce qui ondule sans vergogne contre moi que le baiser de ces lèvres ardentes et descendent bientôt pour honorer l’amuse-bouche que je t’ai proposé et bon dieu que tu n’as pas été dure à convaincre et je ne suis pas plus farouche et me cambre un peu sur les ombres si gracieusement prêtée pour te laisser le champ libre pour que je savoure mon cocktail de joie. Et tu y mets les formes comme à chaque fois, et si tu n’as pas les mots du ducs, ton langage a sa propre poésie et tes doigts ajoutent la mélodie pour me pousser à t’accompagner d’un chant mélodieux.
Mais alors que mes gémissements se font plus audible à mesure que la dégustation approche de son paroxysme, un battement d’aile approche dans notre direction et m'a agrippée dans tes cheveux va pour te tirer en arrière, mais tu as dû entendre toi aussi car je n’ai même pas besoin de tirer que tu recule déjà, me laissant au porte de la dernière gorgée d’un cocktail délicieux.

« Suis moi, je sais où trouver la surprise de Merlin.. » et comme nous devons faire en sorte que l’enchanteur nous piste sans nous trouver, je t’emporte dans des zones moins en lumières et si les filaments ne sont plus là pour éveillé ton envie dévorante, je ne te laisse pas le répit de retomber et nous émaillons notre route de courtes pauses où nous reprenons nos préliminaires. Là quelques baisers bassin contre bassin dans un frottement que certains qualifieraient d’obscènes, là plus loin, je m’agenouille pour cercler de mes lèvres l’objet de tous les désirs de Merlin et je lui vole ce bâton savoureux pour le dévorer et arracher au diable quelques grognements qui ramènent Merlin sur notre piste. Un autre vol, une autre direction et tes doigts m’offrent une première délivrance que ta bouche étouffe d’un baiser avant que nous rappelions à notre poursuite Merlin d’un sifflement.

A l’arrêt suivant, ma main te guide dans les affres du plaisir; des mouvements de poignées digne de la meilleure cuisinière, la poigne douce et humide pour re faire monter et amorcer le jeu avant que notre cible ne nous offre son propre spectacle.
« Le prochain arrêt est pour Merlin... » dis-je en te tenant toujours en main et en forme, la voix chaude. « Il y aura un arbre dressé entre trois champignons... tu te placeras devant pour l’attirer et tu te cacheras derrière avant de me rejoindre par tes ombres... » soufflais à quelques millimètres de tes lèvres avec toute l’envie te t’entendre grogner de plaisir dans la voix. « Je m’occupe du reste. » soufflais-je arrêtée par un baiser sauvage qui me chatouilla de la langue au buisson ardent que je cachais sous ma robe. Et je me mis à genou devant mon diable dont la queue n’avait rien de fourchu. Et cette fois, je l’enrobais d’un baiser qui avait bien l’intention de le mener jusqu’au bout, si nous attirons Merlin dans ton piège, que ce soit au son de ta jouissance.

Sing me a funny song

Lucifer + Morgause

Tout le monde est tenté du diable, mais l'oisif tente le diable

Je me sens animé d’une envie folle de sexe, d’être ailleurs et de me lier à la nature même… tout en voulant quand même réussir mes objectifs. Lutter, c’est le code de ma vie, alors je lutte contre tout ça, sachant que ma défaite serait affreusement jouissive ! Baiser Gaia… baiser Avalon, il y a de quoi rendre dingue ! Tu m’étonnes que les petites fées, aient pareil égo ! Quant à mon petit Merlinou aussi chaud que la braise, je dois dire que je me sens un peu trop flatté de ton intérêt, surement que mon cerveau est cuit et puis… c’est bon pour l’égo quand on vous veut à ce point non ?

Et puis bon, les filaments me font frissonner d’envie, celle de me reconnecter à tout ça, de pousser plus loin cet avant-goût que j’avais eu avec Blanche et qu’on ne peut plus refaire. Pour la simple raison, que baiser ensemble est interdit, elle est avec un homme et moi, si je suis moins rétif que par le passer, je n’ai pas très envie de mettre du sexe dans cette relation d’amitié plutôt équilibré. Alors oui, je plaque la tantine, avant de m’inviter dans son jardin du bout de la langue, la désirant follement dans une étreinte qui allait être folle… elle peut sentir mon émoi et surtout cette hâte de la satisfaire… elle se laisse faire allant l’inviter à plus de profondeur, où mes doigts se glissent en même temps que mes lèvres s’harmonisent sur cette partition que tu joues si bien.

L’apothéose arrive bientôt, je le sens autant physiquement dans les contractions de son vagin que dans tes cris… mais voilà le bruit d’ailes souples, va arrêter le bonbon… Merlin est de retour. A-t-il son petit panier ? Il doit bien entendre les gémissements de sa rivale et rager encore plus, qu’elle ait eu avant lui la récompense ou qu’elle l’ait dupé ? Qu’importe, je reculai, avec une main de la belle dans mes cheveux. Mon regard cherche la silhouette de l’homme, avant d’essuyer ma bouche du vin de fée. Elle ne semble pas si frustrée, et nous voilà en train de jouer les petits poucets, mais au lieu de cailloux, nous disposons dans ce jardin de lianes… des grognements et gémissements !

Je dois dire, que j’en suis excessivement échaudé, même si je l’étais de base … mais, le côté un peu stressant d’être attrapé, me donne des idées plus claires et le goût du jeu ! Alors, mon bassin se colle contre ses callipyges, lui faisant sentir milles promesses agréable, là où se logerait cette épée… quelques caresses aventureuses, baisers sauvages dans le cou, mains baladeuses sur des monts dressé et la voilà à genoux en train de me faire un collier de bonheur ! On profitait de notre avance, pour s’arrêter et profiter un peu, si elle m’engloba avec gourmandise, je jouai de mes ombres, pour la flatter et l’encourager à aimer d’autant plus sa sucette, qui s‘enfonçait un peu plus sous mes grognements ! Et nous voilà repartie après cette gâterie qui annonce finalement une autre ou je l’attrapai, laissant ma main se faire guider sous la robe, jusqu’à délivrer Morgause de sa frustration, la laissant hurler son bonheur, dos contre mon poitrail et fesses amarré contre un mât qui aurait aimé être le gardien de cet antre ! Je sens ta main battre le fer de mon envie mais Merlin arrive et le plan se met en place.

Elle n’eut pas le temps de finir le mot « ombres », que mes lèvres trop proches des siennes, l'attrapaient dans un grognements de plaisir, l'embrassant avec une vague de passion palpitante. En se détachant de moi, elle glisse entre mes cuisses, pour m’attraper et me guider vers la fin de mon supplice. Je la guide à aller avec plus de profondeur et de violence, laissant échapper mes soupirs et grognements, afin d’attirer Merlin dans un piège, qui aurait au moins le mérite de laisser mes idées bien plus claires qu’avant ! Mon cerveau s'embrume de luxure et j'ondule, pour plus de plaisir dans cette bouche experte, jusqu’à lui agripper l’épaule et le crâne et pousser mon dernier champ, la prévenant d’une tape que j’allais venir, lui laissant le choix de se régaler ou non.
Une fois libre de toute pensées trop sexuels, chose qui allait arriver vite après mon temps de repos. Je lui lançai un regard espiègle à la fée, tu te doutes que je vais améliorer ton plan. D’un mouvement expert, je me rhabillait, parant donc vers le fameux arbre avisant les fameux champignon tête de chibre. Franchement… on dirait bien des petits pénis. J'observe l’environnement, mettant mon dos et relevant une jambe nonchalamment contre, une position assez sexy pour enflammer un Merlin plein de doute. Je croise les bras, levant la tête vers les feuilles de cet arbre lumineux, quand soudainement, je vis traverser la silhouette de Merlin, nous cherchant… il avait l’air fâché et je grognai dans une simulation de plaisir, afin de l’attirer.

Quelle fut sa surprise, en me voyant seul et contre cet arbre. Il avait un panier.

« Morgause est avec toi ? »
« Il en a fallu du temps, pour que tu me trouves … j’étais en train de me demander si je devais pas envisager de la trouver justement. » fis-je d'une voix chaude.
« Pourtant, j’ai entendu ses gémissements… »
« Et tu la crois pas capable de se faire du bien seule, juste pour te frustrer ? Et que tu penses que tu as perdu ? Oh Merlin … elle a triché, avec les foumipollens, pour que ton panier soit vide. »
L’enchanteur regarda son panier et le déposa en haussant les épaules.
« C’est vrai. Donc, elle a perdu… cette mauvaise joueuse… » ronronna t’il satisfait, en faisant quelques pas dans ma direction. J’avais caché les champignons en y mettant des ombres dessus, afin qu’il ne les évite pas.

« Et quelle est ma récompense ? » demanda t’il en m’observant d’un œil gourmand. Je secouais légèrement la tête amusée, il était chaud chaud quand même…

« Celle de faire mieux que ma simulation ? » dit-je d’un ton séducteur. Et il eut ce petit arc électrique, se disant que cette fois, oh grande Avalon, j’avais compris et je lui faisais des avances ! Soudainement, sa chasse au trésor, lui apparut comme plaisante et il voleta jusqu’à moi sans mettre son pied au sol… arf… qu’importe, tu vas toucher un champi mon ami… alors, je l’agrippai avec force, le retour pour le plaquer contre l’arbre, lui arrachant un hoquet autant de surprise que d’excitation, qu’il ne pouvait exclamer plus alors que mes lèvres s’écrasaient sur les siennes et que mon corps se frottait contre lui… un râle de plaisir, laissant ses mains enlacer ma joue et ma nuque. Ma propre main, lui décolla les reins du tronc, pour reculer et l’emporter dans cette force, qui semblait le faire frémir comme une jeune pucelle (oui toi tu es passif mon coco)… et l’obliger à poser un pied à terre, jusqu’à le faire reculer vers un des champignon qui perdit sa poudre pour contaminer l’homme complétement ivre de l’aura de passion que je lui collait pour l’aveugler et d’en faire ma marionnette ! Je le lâchai, laissant les spores se faire aspirer dans ses narines et j'attendis quelques secondes… avant de frôler sa joue et lui sous-entendre plein de cochoncetés d’un ton tentateur et disparaître dans mes ombres afin de rejoindre Morgause, perchée sur le chapeau d’un champignon, avec une vue sur la scène. Je m’allongeai sur un socle d’ombre moelleux afin d’être confortablement installé sur le ventre et voir donc le délire de Merlin.

« Quand il dormira après l’acte, je l’emporterai au point de départ, on fera semblant de le réveiller… qu’il croit que c’est un rêve fantasque depuis le début d’un mauvais champignon. »