Dans la merde feat Ani - Alva - Erme

Il était … furieux ! Il laissa tomber au sol le corps de Lucifer… elle était vraiment affaiblie par cette grossesse ! Et il attendit quelques minutes… allant chercher un objet qui ferait bien l’affaire pour remplacer son sexe qui lui cisaillait dans des douleur intolérable le corps ! Il allait encore geindre et couiner tout le temps de la régénération ! Il détestait ça avoir mal ! Surtout pour bien avoir ! Il sent que les deux jouets là, vont prendre pour leur matricule dès qu’il aura retrouver l’usage de son sexe ! Il allait péter les reins de la louve, pour le principe ! Quoique… bon… dans trois heures c’est réglé et il va se charger de Lucifer, elle va retrouver sa petite sangsue et ça sera pas mal ! Bon, elle s'est réveillée la conasse là ? Non ? Mais sérieusement ? C’est quoi ce démon… et le sang continue de couler … il se baissa regardant la main… pas de régénération… il lui entailla le bras… rien … il fronça des sourcils… voyant ce collier stupide accroché comme jamais … bon… il alla enfiler un peignoir gémissant de douleur et se transforma en bouc gênant et terrifiant afin d’accélérer sa régénération à pleine puissance… il n’avait même pas eu besoin de se transformer en plus… Il demanda à ses sbires d’emporter cette chose et de lui mettre une sangsues, il donna ses directives. Elle n'émerge que demain matin pour le petit déjeuner ! Un bon sédatif.
C’est d’un pas furieux, et sous quelques cadavres sous les sabots qu’il rejoint sa véritable chambre ! Il boudait et s’était allongé sur son lit, avant que Baal n’arrive satisfait et d’humeur guillerette…

«  Hum… cela n’a pas fini comme tu voulais ? »
« Réjouis toi, tu avais raison !  »
«  A la bonne heure, répète moi ça ! » il était ravi, et il avait surement vider ses couilles… cette idée rend fou de rage encore plus Azazel ! Et aussi jaloux comme un poisson ! Baal ricana confirmant ses doutes ! enfoiré ! Il s’était tapé qui ?
«  Va te faire enculer !  »
«  Cela te ferait trop plaisir ! Tu es tout colère mon petit bouc !  » l’homme se servit un verre de vin rouge, signe qu'il était de très bonne humeur pour le boire d’un air aussi détendu. Rha, qu’il le détestait quand il était si bien et que ce n’était pas de son fait ! En plus, il laissait la moquerie dans son regard.
«  Décidément, tout le monde en veut à la queue du Bouc… cela pourrait être un nouveau jeu… » fit-il en buvant une gorgée de vin, avant qu’une ombre d’Azazel lui brise le verre. «  Oh ne soit pas si sombre mon frère … » il ronronnant presque et Azazel avait envie de lui faire mal… enfin il avait déjà perdu son sexe et ses narines, il n’avait pas envie de geindre plus ! Et puis ça va il s’était tapé juste avant même faussement et il n’avait pas envie de refaire la comédie. Trop de blessure aujourd’hui !
Baal ricana et se prit un nouveau verre de vin sans se vexer de celui d’avant signe qu’il était très radieux ! Puis le rejoignit sur le bord du lit, croisant une jambe avec élégance.  
«  Allé raconte-moi. »

Le lendemain matin - 10h

Lucifer était dans une magnifique robe digne d’une reine, impuissante par le pouvoir d’un nouveau parasite, enchaîner avec des fers bénis qui ne lui faisait rien… confirmant sa nature non démoniaque et enfer que cela avait énervé Azazel d’avoir été autant berné… elle était donc assise sur un faux trône au bout d’une grande table rectangulaire … avec tout pleins de mets appétissant pour un déjeuner copieux… deux gardes avaient amené à cette table, tout aussi inerte Alva qui portait aussi une robe élégante et Anastasis en costume, comme un repas honorable, attaché par des chaînes pouvant les laisser manger, cela était le cas des trois victimes.  Ils étaient seulement tous les trois… et on leur injectait quelque chose pour les éveiller, les laissant seule dans cette salle à manger digne d’une réception festive.

Azazel arriva tout réparer et dans un costume blanc de roi, une cape comme souvent et des bottes, toujours des bijoux en or ostentatoire. Il attendit que Lucifer s’éveille et il s’approcha d’elle, passant une main sur son menton, pour qu’elle puisse voir sur sa droite Alva et sur sa gauche Anastasis… il l’embrassa sur la bouche dès que les deux s'éveillaient.

«  Quelle nuit ma chérie … voici donc tes deux récompenses comme promis. Tu peux les tuer. » il testait pour voir, après tout comme de par hasard elle n’avait plus eu la sangsue et le dogme de feu était conséquent… Il marcha jusqu’à sa pièce, passant une main langoureuse sur les épaules de l’inspecteur s’amusant du dégoût et des frissons de celui-ci.  Il se pencha sur la table, croisant ses mains devant sa bouche, l’air mauvais fichant Lucifer.  

« Tu veux me récompenser pour t’avoir donné l’orgasme de ta vie ? » demanda Lucifer avec une ironie non dissimulée.

Le démon lui fit un rictus charmant. «  Ce n’est pas tous les jours qu’on baise le Diable. »

« Ou que le Diable vous baise. Tout dépend comment on se place. » répondit-elle avec la même aigreur.

«  Je crois que tu as compris où était ta place. » contionua le démon, elle avait un affront tout à fait admirable.

« Oh, je sais très bien où est ma place. Sur un vrai trône. » dit-elle avec arrogance.

«  Et bien va y montre nous.  » dit-il en ouvrant les mains vers le ciel s’adossant à son assise.

« Non, je te fais déjà assez peur comme ça. » dit-elle en s’adossant à son tour sur sa chaise et en croisant les jambes, à défaut de pouvoir croiser les bras pour bouder.
Elle sentit une ombre passer dans son dos, l’interpellant … mais il n’y avait rien… par contre quand elle tourna la tête vers Azazel, elle se retrouva avec Baal le cul posé sur la table en face, avec un rictus mauvais.

«  Oh oui, une peur pathétique et décevante, madame Calloway. »
« Lequel de nous est pathétique et décevant dans cette histoire ? » Elle tourna son regard vers Azazel, le détaillant de ses yeux délavés : « Tu as un meilleur profil avec un nez refait. »

«  Oh ça aboie ! Quelle maîtrise du rôle ! » ricana Baal d’une humeur radieuse ! Il approcha la chaise de la table avec ses ombres. «  Mais pour répondre, c’est celle qui se pensait reine mais qui n’est qu'un petit cafard.  »

«  Et tes mains sont parfaites pour être enfilées. On pourra recommencer, comme tu es infichu de te régénérer et que je suis parfaitement opérationnel… moi. Enfin nous verrons ça après le petit déjeuner. » répondit cruellement le démon, laissant planer un abus sexuel. Il toisa les deux inspecteurs pour mesurer leur réaction. L’homme était stressé et horrifié… même s'il essayait de calmer ses émotions.

Le réveil était compliqué et avec lui son lot de douleur qui revenait. L’avantage d’avoir été maltraité de cette façon, c’était que ça faisait mal de partout. Néanmoins, la palme revenait à mes mains, que je découvrai bandées néanmoins. La sensation de brûlure était pénible, de même que les fourmillements douloureux qui s’élançaient à l’assaut de mes bras.
J’étais entravée, et il ne me fallut que quelques secondes pour me rendre compte que mon pouvoir était de nouveau neutralisé. Je m’en gargarisé un petit peu : c’est que j’avais dû bien me défendre quand même. Je ne me faisais pas trop d’illusion quant à la suite. Ils savaient certainement maintenant que je n’étais pas comme eux. Je continuerai de jouer le rôle sans trop de conviction, rôle qui de toute façon me correspondait plus ou moins, ce qui faisait que je n’aurai pas trop besoin de forcer le talent.

Le fait de me réveiller à la même table que Alva et Gordon ne m’emballait pas spécialement, et je n’eu qu’à peine le temps de leur jeter un coup d’oeil à moitié vitreux par le somnifère que l’autre bouffon débarqua, avec un nouveau nez. C’était quand même pratique d’être un démon, à ce compte là je n’aurai déjà plus mal aux mains. Et Cristal qui voulait que je tienne la mesure et fasse illusion. Il apparaissait clairement maintenant qu’elle avait simplement voulu ma mort et je n’étais même plus certaine qu’elle se soit vraiment donnée la peine de contacter Lucian. A tous les coups, ce n’était qu’une façon de se débarasser de moi.

Si j’étais un peu plus réveillée, sûre que je lui aurai arraché les lèvres à ce bouc puant, pour oser m’embrasser comme si de rien n’était. Il me testait, ce qui donnait la confirmation qu’il savait que je n’étais pas Lucifer. Avec toute l’arrogance dont j’étais capable, je répondais à ses petites phrases, et l’arrivée de Baal acheva de me mettre de mauvaise humeur.
Le “Madame Calloway” ne me fit ni chaud ni froid. Au final, je m’en foutais un peu et je préférai taquiner Azazel et son nouveau pif. Je connaissais bien cet état d’esprit, je l’avais déjà observé chez des gens que j’avais à ma merci. Cette arrogance naturelle qui consistait à faire face un peu bravement à la menace. Généralement, elle passait assez vite. On verrait ce qu’il en était de moi.

Toujours est-il que je ne prenais pas la peine de répondre. Cela ne servait qu’à alimenter le jeu de ces deux tarés, et ça ne mènerait à rien de bon. Si j’étais un cafard, j’avais bien cavalé dans sa soupe quelques temps… N’empêche, pourquoi est-ce qu’il avait fallu que je m’énerve avec l’autre empaffé ? Je pensais vraiment que lui faire exploser le sexe aurait eu le mérite de le neutraliser un peu, mais il n’avait rien senti.
Mauvaise erreur de jugement. Il faudrait que j’essaie, un de ces jours, de faire pareil mais en passant par l’ombre du palais pour descendre dans l'œsophage et le faire exploser. Cela serait radical aussi… Avec un peu de force, l’artère subissait des dégâts aussi. Enfin… Encore fallait-il que je m’en sorte.

Je gardais donc un regard obstinément braqué devant moi.

Ils étaient dans une salle de réception, très bien habillés … comme souvent drogués et attachés. Le phénix commençait à redouter la suite, surtout quand il vit la présence d’Ermelinde et le petit show qui s’en suivit tout pleins de sous-entendu des plus frissonnants… sans parler de la présence de Baal indemne de toute blessure et parfaitement dans son rôle sans avoir perdu la grâce de son maître. Il était heureux et surement à cause de se s’il avait fait à Adèle la veille !

La grande question était de savoir s’ils avaient deviné pour Ermelinde ? Et cela semblait être le cas… elle avait tenu un jour ? Cette Cristal était une odieuse personne de n’avoir pas mieux préparer cette pauvre fille, ou de l’avoir envoyé ici ! Qu’allait-il lui arriver ? Surement la même chose qu’eux ou être tué pour usurpation d’identités ! Il ne savait pas quoi dire, mise à part admiré le courage et la verve de cette jeune femme ! Elle forçait le respect franchement !

Les deux démons continuaient leur joute jusqu’au moment ou Ermelinde cessa de parler et que Baal se lève pour mettre la chaise d’Ermelinde à côté d’Alva, lui signifiant où était justement sa place… il claqua des doigts et une chaise raffinée apparut en ombre pour être en bout de table tel un seigneur et il se servit à manger l’air de rien comme Azazel, laissant le silence se faire … le phénix n’osa pas se servir plus que ça… avant que Baal tourne la tête vers lui.

«  Il est tant de manger, a moins que tu aies l’estomac d’un oiseau aussi ? » il lui fit un sourire piquant de sa fourchette un bout de pomme. Anastasis observa son assiette et se dit qu’il allait devoir envisager de manger mais bon, il n’osa pas, un piège pouvait s’y cacher… puis porta son attention sur Ermelinde.
«  C’est quand même dommage … tu as bien tenue, tu as du potentiel. Mais tu es incapable de maitriser tes émotions et ton démoniaque est mauvais … je t’ai pourtant insulté.  » il croqua dans sa pomme en haussant les épaules «  Cela te fait quoi d’avoir été envoyé en enfer ? … Azazel ! Il faudra la remercier non ?   » à savoir s’il parlait de Charlotte ou de cette Cristal … grande question !

«  Oui, pour son cadeau d’allégeance, mais la prochaine fois, il serait bien qu’elle nous envoie un cadeau complet… genre deux âmes en une et pas juste une petite âme en devenir, heureusement qu’elle est prometteuse… enfin c’est déjà ça… On va dire que c’est acceptable comme présent.  » Les deux démons se mirent à rigoler. Ils étaient odieux et cherchaient à faire péter un câble Ermelinde.

Le réveil était dur, ou plutôt son esprit était étrangement embrumé, signe qu’on l’avait encore drogué, comme le premier jour. En relevant la tête, elle vit que Anastasis était dans le même état qu’elle, c’était donc le jour d’une nouvelle séance ? Ils ne comptaient pas leur laisser un seul instant de répit.
Elle n’eut pas besoin de bouger les bras pour savoir qu’elle portait des chaînes, la brûlure de l’argent à ses poignets suffisait à le lui faire savoir. Elle observa les autres chaises, s’attendant presque à découvrir Adèle, après ce que Baal lui avait fait subir la veille, qu’elle soit maintenant intégrée à ce genre de petits jeux malsains n’aurait rien d’étonnant. Elle crut même un instant que c’était le cas, en voyant la silhouette d’une brune, la tête penchée en avant. Mais lorsque la dites brune releva la tête, tout aussi embrumée qu’eux, son coeur loupa un battement. C’était Ermelinde et elle portait aussi des chaînes. Bien que son petit échange avec Baal la veille lui ait fait craindre le pire la concernant, en avoir la confirmation réduisait un de leurs maigres espoirs à néant et surtout, cela annonçait le pire pour la sorcière, ce qu’elle ne lui souhaitait pas.

Elle allait s’adresser à elle lorsque Azazel fit son entrée, tout en mise en scène avec ses manières affectées et ses sous entendus libidineux qui étaient à vomir. Ermelinde ne se démonta pas, c’était tout à son honneur et franchement, elle tenait le cap d’une façon admirable. Baal fit son apparition et joua sa partie, soulignant le nom d’épouse d’Ermelinde pour lui montrer qu’ils n’étaient plus dupe et sans doute faire peser sur elle la même menace sur ses proches que ce qu’il avait fait pour Ani et elle. C’est lui qui donna le point final à la mascarade de la fausse reine des enfers, en la plaçant à sa nouvelle place, à côté d’elle, du côté des prisonniers... des jouets d’Azazel.

Alva ne regarda pas Ermelinde, enfin, elle tourna la tête lorsqu’il l’avait amené près d’elle mais sans s’attarder. S’ils faisaient un lien entre elle deux, cela risquait de ne faire qu’empirer la situation pour la jeune femme. La torture made in Sodome était déjà suffisamment difficile pour ne pas ajouter à ce qui attendait surement Ermelinde, mieux valait être torturée seule que devant témoin... le honte et l’humiliation s’y supportaient plus facilement. Où en étaient-ils rendus pour commencer à songer de cette manière...;

Ils me rapprochaient volontairement d’Alva et je me demandais s’ils se doutaient qu’il y avait un lien un peu plus amical entre elle et moi. S’ils le savaient, les choses allaient devenir vraiment malsaines… Cependant, dans le doute et pour préserver les apparences, je continuais de fixer un point central dans la pièce. Bien entendu, je jetais un regard à la louve quand la chaise termina de racler le sol, mais ensuite, je fixais un point dans la pièce et je m’y tenais, surtout que les deux démons commençaient à essayer de me chauffer. Voulaient-ils que je m’énerve ? Aimaient-ils quand j’avais du répondant ? La réponse était évidente.

J’aimais particulièrement les victimes qui n’étaient pas conciliantes, qui essayaient de jouer avec mes nerfs alors que j’étais dans la position de leur faire du mal et pas l’inverse. Là, j’étais de l’autre côté du miroir, mais je connaissais leur petite stratégie. Si je leur donnais du répondant, du mordant, cela les ferait grimper aux rideaux, et leur sadisme serait exponentiel, juste pour me prouver qu’ils avaient le pouvoir, et pas moi.

Bon forcément, j’avais quand même envie de répondre à ce qu’ils racontaient pour essayer de me faire réagir. J’aimais avoir le dernier mot, et je n’avais pas peur. Pas encore. Je relevais le nez vers Baal et Azazel pour m’adresser à eux :

« Tu as tellement eu de courage que tu as préféré m’insulter dans une autre langue. Ça en dit long sur toi. Un verre de vin, une insulte… J’ai connu de simples humains qui en avaient un peu plus dans le pantalon que toi. » Je tournais mon regard sur Azazel pour le prendre à partie lui aussi, ne comprenant pas de toute façon ce qu’il racontait sur mon âme ou que sais-je. « Mais non, vous aviez juste peur, et même si vous avez découvert la supercherie, je continue de vous faire peur sinon vous n’auriez pas remis cette foutue sangsue sur moi. » Ils faisaient de la provocation, j’en faisais aussi. Je ricanais sombrement : « Quand je raconterai ça à Lamatsu, c’était son idée vous voyez, on va bien se marrer. La frousse que vous avez eu. » Et paf, j’incluais cette grosse salope dans l’histoire afin qu’ils aient envie de lui faire payer aussi. J’attrapais à mon tour une pomme. Je n’avais rien mangé depuis la veille, et puis… une pomme… L’histoire avait commencé comme ça, ce serait parfaitement ironique qu’elle se termine comme ça. Encore un coup d’Eve, et j’en faisais une belle tiens.
Baal ricana doucement en mangeant sa pomme. « Hum hum… mais crois tu qu’elle va se marrer de ça ? Ou bien de ta bêtise d’avoir été mené en bateau ? Une vache pleine envoyée à l’abbatoire. C’est terrible... »
Je l’observais piocher un fruit, continuant de manger ma pomme. Je commençais à cogiter sérieusement sur leurs allusions ceci dit, c’était un peu trop redondant pour être juste de la provocation. En tout cas, il ne répondait pas à mes petites piques, mais c’était normal. J’aurai fait pareil…
Hum non peut-être pas… je serai rentrée dans le débat pour montrer que j’avais raison. Il m’ignorait sans m’ignorer, mais au moins nous ne faisions que discuter. Je doutais que ça continue longtemps comme ça.
« Qu’elle garce, n'empêche. Qu’est ce que tu lui a fait pour qu’elle décide de te sacrifier ? Tu lui as volé sa robe de nuit ? » ironisa le Bouc. Au fond, il avait parfaitement raison. Elle m’avait envoyé là pour que je me fasse tuer, et j’étais presque certaine que Lucian n’en saurait jamais rien. Il fallait donc que je m’en sorte par moi-même pour aller tuer cette grognasse. Et si je pouvais échapper à ces deux là, ce n’était pas un piaf tout démoniaque qui me retiendrait. Je ne répondais pas, ne sachant pas trop si je n’allais pas foncer tête baissée dans un piège. « Enfin qu’importe, comme tu n’es qu’un cadeau d'allégeance, il va falloir te trouver une quelconque utilité, si tu ne veux pas du programme de la louve...! A quoi peux- tu nous servir ? “FaussyLucy ?” »
« Un cadeau d’allégeance ? Et bien… » J’haussai les sourcils et les épaules avec une moue amusée. Je n’ajoutais rien. Si j’étais un cadeau d’allégeance, et bien soit. A leur place, je serai très contrariée qu’on m’ait offert un cadeau pour prouver une forme d’allégeance en vendant une vessie pour une lanterne. Mais bon, ils étaient tous les deux pathétiques de toute façon.
Une belle vessie cependant, il ne fallait pas non plus me mettre avec les torchons. A l’heure qu’il est, Baal avait certainement raison, elle devait se moquer de moi bien comme il le fallait. Mais c’était comme ça… Au moins, cela me mettait en rogne et ça me permettait de ne pas avoir peur.

« Et que serais-tu de plus qu’un présent avec des informations à découvrir ? Es-tu certaine de vouloir finir comme la femme à tes cotés. Regarde la bien… et demande toi sincèrement si ta colère va suffire à te faire endurer. »
« Un jour… cela ne durera malheureusement pas plus. »

Alva suivait les échanges entre les deux démons et Ermelinde. Elle avait adopté la même tactique qu’elle, elle était maline, et le reste de son discours le prouvait même si jouer la provocation avec ces deux-là était à double tranchant... elle en savait quelque chose.

Elle ne voyait pas qui était cette Lamatsu, et vu la réponse de Baal, la louve se demanda si ce n’était pas un autre nom pour cette Cristal, et tout portait à croire que celle-ci avait bel et bien trahit la sorcière pour la livrer aux deux démons. Pourtant quelque chose clochait dans tout ça.

La veille Azazel leur avait fait son numéro convaincu de détenir sa Lucifer; Baal avait montré des doutes et ils avaient ensuite mis en scène leur dispute. Mais à quelles fins ? Était-ce pour leur faire croire que Stan avait eu un destin funeste et jouer sur ce doute pour les décourager ? Mais dans ce cas, pourquoi les avoir réunis autour de cette table aujourd’hui ? Il aurait été bien plus efficace de mettre Ermelinde en détention loin d’eux et de continuer à faire peser ce doute quant à la survie du chasseur de démon.

Alors toute cette mise en scène n’avait été faite que pour faire croire à Ermelinde qu’elle avait réussi à les berner... un jour... A quoi bon faire tout ce cinéma pour une distraction si courte ?
Ca semblait un peu stupide et puis pourquoi insistaient ils autant sur cette idée qu’elle avait été trahi.. qu’elle était un cadeau d’allégence.. étrange cadeau d’allégence que de tromper sur la marchandise non ? Et ces menaces de lui faire subir le même sort qu’elle, pour essayer de l’effrayer... et si Alva avait vu la sorcière s’émouvoir de peu de choses, elle découvrait aujourd’hui qu’elle était capable de plus de maîtrise dans les émotions qu’elle laissait paraître sur son visage.
Et les deux démons continuaient à s’acharner entre doutes plantés et menaces. Alva émit un petit rire, portant son regard bleu glacé sur Azazel. Elle allait sans doute regretter tôt ou tard, mais quitte à ce qu’ils s’en prennent à l’un d’eux, mieux valait elle que les deux autres.
Elle avait encore dans l’esprit l’image du corps d’Adèle de la veille, tuméfiée, souillée, à moitié morte sur le lit. Elle ne souhaitait pas voir ça sur la jeune femme à ses cotés. Mieux valait, elle, que les sorcières.

« Tu étais si sûr d’avoir trouvé ta Lucifer, quelle déception. » elle remonta le menton, ce rictus de mépris affiché sur les lèvres. « On t’avais bien dit qu’il était sur ses traces, tu ne la possédera jamais »
« N’est-ce pas ? J’ai le cœur brisé. » ironisa le démon sans plus d’état d’âme. « Tu es toujours si sûr de toi. C’est incroyable cette loyauté. Presque touchante. » il jeta un regard à Ermelinde. « Alors ta réponse ? Ou tu fais de la provocation ? Cela à le mérite d’être distrayant, d’avoir un simili contrôle, de se dire qu’on est mieux, qu’on va tenir et que nos bourreaux sont pathétiques… hum surement, mais tu couineras comme tous les autres; tu pleuras et même tu supplieras … tu vois ce petit ricanement de la chienne là … ? » Il ombre se leva derrière Alva et elle se prit une gifle tranchante sur la joue, lui ouvrant la moitié du visage dans une belle estafilade. « C’est tout aussi amusant. mais elle… c’est une sale caniche de pleine lune, qui adore se faire punir à la place des autres ! c’est sa vocation ! Elle se prend pour une héroïne, à vouloir encaisser … que c’est mignon. »

A la question d’Azazel, je me contrôlais pour ne pas lancer un regard à Alva. Au final, le faire ne me trahirait pas, mais comme il m’avait expliqué par le menu ce qu’il lui avait fait, j’avais toutes les raisons du monde de ne pas croiser son regard devant cette menace explicite. Par fierté, j’avais envie de répondre que je tiendrai un peu plus qu’une journée, parole de Von Windisch-Graetz, mais je savais aussi qu’ils pouvaient me tuer en quelques secondes aussi. Inutile donc de chercher à faire la maligne sur ce terrain.

Ce fut Alva qui vint s’immiscer dans la conversation. Puisqu’on parlait d’elle, c’était presque logique. C’était le bon moment. J’essayais de ne pas enchérir sur la petite provocation.
Azazel revint à la charge. Il voulait que je réponde à quoi ? Si je pouvais tenir ? Si je venais chercher des informations ? Pour illustrer ses propos sur ma détermination à faire de la provocation et certainement pour me prouver que je ne tiendrai pas longtemps, il claqua Alva avec une certaine force qui fut suffisante pour la balafrer salement.

Je me tournais un peu vers la louve pour constater les dégâts, avant de reporter mon attention sur Azazel. J'étais satisfaite de voir que Alva avait encaissé en serrant les dents et qu'elle en revenait à ce petit rictus. Cela me donnait des envies de me comporter pareil.
Je bouillais de colère, mais j’arrivais à garder un semblant de contrôle dans le timbre de ma voix : « Demande, qu’est-ce que tu veux savoir ? Si je vais pleurer, couiner, supplier ? Certainement, si tu n’es pas trop mauvais. Je risque même de me pisser dessus, et j’en passe et des meilleures. Ou peut-être que tu seras trop impatient et que tu me tueras d’un coup. »

Ce petit déjeuner allait être distrayant, si l’inspecteur restait silencieux, observant tout le monde, se décidant à manger, les deux femmes elles, l’ouvraient. C’est toujours ainsi, ce sont souvent les chieuses qui ouvrent leur claquet et c’est ça le plus drôle. Enfin bon, ils allaient devoir toucher quelques mots à Charlotte sur ce qu'elle avait ramené, surement tout aussi victime flouée qu’eux deux. Les deux hommes, tâtait le terrain essayant de mieux comprendre dans quel bourbier ils avaient mis les pieds ou plutôt quelle merde leur était envoyé… un cadeau empoisonné ? ou bien quelque chose pour gagner du temps ? Pour aider l’autre pie ? Voulait-elle leur faire à l’envers ou récupéré sa petite sorcière avec le gamin ? Hum… cela serait possible, mais dans ce cas, qu’est-ce donc que cette petite brunette aux forts caractères ? Elle aurait pu faire illusion, un peu plus si elle était moins impulsive. Et elle maîtrisait les ombres, certes différemment avec ce regard d’encre… qu’est ce donc que cette nouvelle petite chose délicieuse ? Et pourquoi envoyé une femme enceinte ? Lamatus avait sacrifié un pion ? ou au contraire ce qu'elle portait serait quelque chose de dangereux pour Sodome ? Elle portait une créature parasitaire ? Un truc qui grossit et dévore tout ? Amusant ! Il faudrait lui ouvrir le bide pour ça !

Bon, il allait falloir trouver Lamatsu, elle au moins savait où était sa maîtresse et cela commença bien faire qu’on leur envoie des trucs bizarre …en réalité Azazel était fou de rage, d’avoir été floué, il avait boudé toute la nuit et même au petit matin, il l'avait mauvaise et il avait hâte de passer à l’étape suivante, celle qui allait faire mal à cette catin ! Et ce petit air content de Baal, il allait le garder toute la journée ! Connard …

La baffe donnée à la chienne de Stan renforça l’irritabilité de la jeune femme. Bah tiens, elle n’aime pas quand on frappe les autres ou bien … c’est le toutou justement ? Elle avait un lien avec Stan ? Elles se connaissaient ? mais dans ce cas, que foutait l’autre démone de luxure ?! Cette conasse à la peau parfaite, était-elle en train de le manipuler encore une fois ? mais quel crétin ?! Mais…WHAT THE FUCK ! Le démon souleva un sourcil, puis entrouvrit légèrement la bouche sous la formation d’une boule de lumière nuancé de sombre… petite boule grandissante pour s’agrandir et prendre place à côté de la petite âme qui lui était pour le moment similaire à cause du lien de parenté…celle de la mère était plus sombre sans aucun doute mais… COMMENT ça se fait qu’elle ait une âme ? Bon mais comment elle peut arriver comme ça ? Il fut un instant déstabilisé… et son regard se tourna sur Baal, qui était bien plus calme, mais il sentait son étonnement alors qu’il était maître de lui… le cobra avait fixé son attention sur la fausse Lucifer… la naissance d’une âme ? Si alors, ils pensaient qu’elle avait pactisé là … ce n’est à plus rien y comprendre. Azazel secoua la tête et regarda son verre de vin qu’il avait à peine touché, il s’est trompé de verre ? Il l’apporta à son nez, reniflant avant de le déposer… non c’est bien du vin normal.

« J’ai un souci de vue ? »
« Non. »

Baal, se pencha sur sa chaise et claqua des doigts en sifflant dans sa langue de démon et deux autres personnes dont Fenris et le glouton arrivèrent. Il montra la brunette. Le loup jeta un regard à toute la tablée, soulevant un sourcil, quand Baal leur demanda en démoniaque ce qu’ils voyaient…

« Deux… » répondit volontairement Fenris en anglais. « Ce qui confirme que ce n’est pas Lucifer puisqu’elle à une âme !»
« Oui cela nous le savions déjà. Merci d’être aussi intelligent le cabot ! » pesta Azazel menaçant, Fenris baissa la tête et le Glouton hocha la tête en confirmant.
« Quel race Fenris ? »
Le démon loup, s’approcha de la table pour renifler un peu plus près la brune, il profita qu’elle soit proche d’Alva, pour forcer le loquet en argent et tousser de dégoût masquant le bruit du métal qui s‘était rompu.

« Eh bien … sorcière… mais elle est bizarre celle-ci quand même… » il s’éloigna.
« En effet. » Baal se leva et marcha vers la jeune femme, lui retirant son bandage où la veille Azazel l’avait blessé par une lame d’ombre pour voir si elle se régénérait, elle n’avait plus rien… il fronça des sourcils et lui attrapa une main pour défaire le bandage… certes le trou était encore présent mais bien plus petit. Le cobra releva un regard vers son frère, ne comprenant pas plus.

« Quel est ta filiation ? » demanda t’il nettement plus curieux et intéressé qu’il ne l’avait jamais été pour un « mortel ». Il tenait toujours la main de la jeune femme. Azazel avait fait signe aux deux démons de foutre le camp !

Quelque chose était en train de se passer sans que je ne sache quoi exactement. Ils ne répondaient pas à ce que je venais de dire et le regard de crétin fini de la chèvre prenait des airs de curiosité mal dissimulée, alors qu'il me toisait toujours. Le fait qu'il renifle son verre m'invita à considérer les choses.
J'avais bien mangé une pomme qui était censée camoufler mon âme pour me faire passer pour un démon. Du coup, cette pomme que je mangeais là, elle était peut-être trafiquée elle aussi… je ne croquais plus dedans, alors que deux autres personnes arrivaient soudainement par les ombres.
J'avais arrêté de mâchouiller le morceau de pomme, fixant les nouveaux venus puisqu'ils me fixaient aussi. Je ne comprenais pas bien ce qu'ils cherchaient ni la réponse du bonhomme. Deux ? Deux quoi ? Encore cette histoire de bébé ?
« Ah.. » fis je la bouche pleine. Deux âmes. La pomme ne faisait plus effet ? Cristal m'avait décidément entubé jusqu'au bout… mais ce n'était pas tant ça qui me perturbait. Est-ce qu’ils jouaient tous avec moi avec cette histoire ? Deux âmes… C'était impossible.
Je toisais l'homme qui approcha pour me renifler afin de déterminer mon espèce. Machinalement je lui crachais le morceau de pomme à moitié mâché dessus, tandis qu'il toussait.
Je le considérais avec un air hautain, le défiant de répondre. Et il ne se priva pas spécialement de le faire en grognant et en me décrochant une baffe. Mes chaînes grincèrent tandis que je partais sur le côté mais je reprenais ma place un peu raidement en le dévisageant d'un air plein de promesses. Tant mieux si tu me trouvais bizarre. Tu n'étais pas au bout de tes surprises.
Je me raidissais un peu cependant quand Baal se leva pour venir vers moi. Je tirais sur mes chaines pour l'empêcher de me toucher mais ma démarche était limitée et il avait plus de force. Merde, si j'avais su j'aurai gardé ma pomme pour lui ! Malgré la sensation cuisante sur ma joue, j'essayais de garder un air digne. Cependant, je considérais mes blessures avec étonnement aussi. Encore un coup de l'inspecteur ? Je ne pouvais pas le savoir… je faisais cependant une petite grimace devant le trous dans ma main.
« Tiens, je ne suis plus Madame Calloway ? » demandais je en relevant le nez vers lui. J'étais tentée de lui balancer le verre de vin qui patientait.
Il eut un sourire mauvais et regarda Alva, se saisissant de la fourchette avec rapidité et il la planta dans l'épaule de la louve. Les couverts de la louve étaient manifestement en argent. Mes yeux suivirent le mouvement.
« Dois-je répéter ?  »
Alors qu’il parlait, j’étais déjà passé à une réponse instinctive, et j’avais pris à mon tour la fourchette qui était devant moi pour tenter de la planter dans la main du démon ou toute autre partie accessible à l’ampleur de mon mouvement contraint par les chaînes. Je n’avais pas vraiment réfléchi mais puisqu’il me contrariait, je répondais dans le même registre.
Une certaine satisfaction s’empara de moi quand je vis la fourchette rentrer dans sa chair à son tour. Il ne broncha pas, mais je m’y attendais plus ou moins. J’avais quand même fait exploser la queue de l’autre bouc, sans parler de ses narines, et cela ne l’avait pas plus ému que ça. Mais au moins, j’avais rendu le coup !
«  Les blessures physiques sont facilement régénérables mais …»  
Je l’observais. Il avait mon attention, surtout que sa phrase n’était pas finie. Mon cerveau commençait à reprendre ses fonctions, et je savais que je venais de provoquer une nouvelle sanction pour Alva, et intérieurement, je crois que je m’en voulais beaucoup. Si seulement c’était quelqu’un d’autre, cela ne m’aurait rien fait… Mais pas Alva. Heureusement qu’elle encaissait et qu’elle gardait sa mine froide. Serait-elle plus expressive que j’aurai pété une durite plus rapidement. Il enfonça un peu plus la fourchette tout en détachant sa main, en sang, son sang qu’il lécha. Un peu fascinée, je continuais de l’observer, tandis qu’il passait aux choses un peu plus sérieuses. Il attrapa la tête de la louve par les cheveux pour lui plaquer dans son assiette. Il passa à côté d’elle pour approcher sa fourchette d’un de ses yeux.
«  Tu vois ça… ça ne repousse pas. »

Je déglutissais. Les yeux… Je n’aimais pas qu’on touche aux yeux. Dans le même temps, un grand boum se fit entendre, qui attira mon attention. Azazel venait de claquer la tête du coéquipier d’Alva avec une certaine violence. Si je commençais à montrer de la compassion pour celle que j’estimais, c’était foutue pour elle comme pour moi. Si je m’en foutais, il verrait que je n’ai pas d’attache particulière… Mais devais-je aller jusqu’à la rendre borgne ? Je reportais mon attention sur elle justement, et cette fourchette menaçante.

« Non ça ne repousse pas. » dis-je simplement, pour le jauger un peu.
Et je crois que j’avais ma réponse, car il approcha un peu plus la fourchette tout en se mettant un peu plus sur Alva pour la maintenir, usant de ses ombres même. Je pouvais comprendre qu’elle essayait de résister à ça. Je crois que je serai déjà en train de hurler s’il approchait quelque chose de mes yeux, de ruer dans les brancards comme une possédée. J’admirais quand même mon amie. Les dents de la fourchette se posèrent sur la paupière maintenant fermée. Je voyais la peau se déformer sous la pression, jusqu’à ce qu’un peu de sang perle. Il allait le faire cet enculé !
«  Bien… quel beau saphir ça va être sur un collier… ton collier. »
Il appuya un peu plus tout en me jetant un regard cruel. Malgré moi, je commençais à transpirer pas mal et ma jambe s’agitait sous la table.

La tournure du petit déjeuner commençait à devenir dangereux et surtout les deux démons étaient clairement en train de tester où ils allaient attaquer et le plus sadique, celui qui parle avant tout dans la torture de l’esprit était : Baal… et naturellement il prit le lead sur ça, menant une danse dangereuse surtout après l’étonnement commun sur la sorcière d’ombre. Elle n’avait pas d’âme avant ? Et puis soudainement elle en avait deux ? Les sous-entendus sur sa grosses étaient grotesques et si cela est le cas pourquoi prenait -elle se risque ? et de qui ? Enfin bon, le phénix était sérieusement en train de se demander si ce n’est pas une intégration fallacieuse des deux maîtres de ce lieu. Il était fatigué et éreinté par leur journée de la veille loin d‘être reposante surtout sans sommeil réparateur et ses facultés de réflexion largement amoindries !

Ermelinde était toujours aussi farouche et elle ne faisait pas honneur à cette jeunesse sur ses traits ! Elle était courageuse et loin de se démonter, franchement c’est bien plus qu'à son honneur c’est admirable ! Hors, les deux démons étant empathes, ils avaient bien devenir qu’il aurait surement anguille sous roche et la menace contre Alva montrait sérieusement qu’ils avaient perçu quelque chose… Baal, venu à menacer l’œil et il apparaissait naturel aux phénix, d’enfourner le plus de nourriture pour se booster … et Azazel tourna la tête vers lui, lui enfonçant la tête contre la table dans l’espoir de l’assommer ? cela ne marcha pas, il commençait à se défendre avant que des ombres l’entrave et commence à l’étouffer… user de feu dans son état serait une catastrophe… il devait réserver cette puissance… mais il ne pouvait se résoudre à être un observateur sans agir pour aider la louve … manquerait qu’elle devienne borgne ! Ermelinde ne pouvait peut-être pas l’aider alors que lui si ! Alors il guetta avant que sa tête tombe encore plus lourdement et qu’il aille dans l’inconscience quelques minutes.