(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
La Ligue était au courant depuis un moment du départ de Blanche et donc aussi du miens. Le mois d'août étant particulièrement riche en aventures, d’ordre traumatisant, on nous avait épargné des missions en septembre. Et tant mieux, j’aurais refusé de toute façon, mon gamin se marie dans deux jours donc j’ai autre chose à foutre que vadrouiller ! J’ai aussi une vie et même si je ne dors pas beaucoup… je dois dire que sur le coup, je suis bien content d’être pas sur les chapeaux de roues à galoper à droite et à gauche la terre entière. Quoique, j'avais aussi beaucoup à faire pour préparer ce départ enfin plutôt pour les affaires personnelles et prévoir sur plus de six mois, si je ne revenais pas avant. Jazz était avait moi ce matin, je lui donnai les dernières indications à faire et surtout les éléments qu’il devraient gérer avec McGregor. Il n’aimait pas spécialement ce départ mais restait d’une loyauté sans faille et se flattait d’être le second du diable, lui le tigre blanc qui n’était même pas un démon. Il savait se que je pensais des démons et il avait aussi la lourde tâche de vérifier ce que fichait Amber sur le sujet… justement démoniaque, que j’ai initié depuis mon retour en juin ! Cela faisait grand bruit en enfer et sûrement dans les tripes de quelques démons… la réorganisation était en marche et ça va faire en même temps l’épuration l’apocalypse, faute d’être sur terre est plus en enfer ! Cette porte que j’avais ouverte était le seul passage actif et il était solidement gardé par les chiens maudits. Bon j’allais y foutre aussi la sirène d’Erme non loin, histoire que si ça merde elle l’alimente. Sans qu’elle le sache, c’est ce qu'elle faisait. Chaque jour, elle perdra un peu de sang pour alimenter la porte.
Je congédiai le tigre puisque j’avais prévu de rendre visite à ma mentor, je l’avais mise au courant depuis quelque temps aussi. On s’était donnez-rendez vous à son salon de thé, afin de partir dans la foulé dans mes ombres quand LiYuang, aussi chinois que soit le métamorphe léopard, nous avait confié qu’en mission il avait rencontré un homme ayant pour don magique de façonner des armes édifiantes. Ce n’était point le nain de la dragonne Lokys, mais un autre nain sûrement acariâtre qui avait élu domicile dans le Yorkshire au nord du pays. L’homme aurait élu domicile dans une maison perdu près de la légendaire rivière Bolton strid qui aurait tant avalé d'hommes ! C’est home pourrait fabriquer un nouveau sabre à Tomoe, avec des améliorations contre les morts vivants notamment. Même si elle aime la simplicité d’une arme, je lui avais proposé cette petite virée, supposant qu’elle y trouvera autant d'intérêt que moi pour ce forgeron aux mains agiles. De plus, on aurait de quoi visiter le coin, il avait quelques légendes et mystères qui feront l’affaire pour satisfaire ma curiosité maladive. Surtout que je cherchais une plante spécifique poussant sur les rives de cette rivière avaleuse d’homme, j’avais lu qu’elle avait des propriétés intéressantes pour la fabrication d‘objets magiques, comme une sorte de stabilisateur.
J’avais pris des affaires pour vadrouiller, toujours en noir avec un sac contenant différent objet, elle devait se charger du repas de midi, puisqu’il était huit heure ce matin. Je passa la porte du salon de thé où une des serveuses, occupée à mettre en place la décoration florale, me salua et alla chercher sa patronne.
« Hello Sakura-San ! » lançais-je en la voyant arriver. Sans aucun doute qu’elle avait pris cette virée comme la continuité de ma cours que je lui faisais, sans parler du fait que ce mois d'août je ne l’avais pas beaucoup vu… et donc une manière de se pardonner ? Assurément, en tout cas, elle allait s'étonner de me voir brun, merci le Moyen Orient… j’en avais ma claque de ma teinte de cheveux brune… et j'avais une barbe entretenu aussi, tant qu'à faire...
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Tomoe avait passé une partie du mois d'août en Russie, ou en voyage pour aller et revenir de la Russie, en compagnie d’Alexan. Elle n’avait pas eu l’occasion de continuer de travailler avec son novice, mais elle le savait entre de bonnes mains, en compagnie de la fille Hennessy. Une jeune femme qu’elle aurait aimé découvrir un petit peu plus au cours d’une mission ou enquête pour la Ligue mais l’occasion ne s’était pas encore présentée. Cela dit, Tomoe ne désespérait pas, et elle était plutôt du genre patiente.
Et puis, elle avait eu à faire pour traquer une bête malfaisante en Sibérie, en compagnie du Lamassus qu’elle aimait beaucoup. Elle aimait sa façon d’être, son honneur palpable, sa façon de travailler et elle trouvait qu’ils se complétaient bien. Ils fonctionnaient ensemble comme s’ils se connaissaient et se battaient côte à côte depuis longtemps. C’était plaisant.
Au moins, elle aurait des choses à raconter à Lucian, et probablement que lui aussi. Elle savait qu’il ne resterait pas novice longtemps, il était trop âgé pour ça, ce qui lui conférait une expérience assez importante, surtout qu’il l’avait développée et qu’il n’était pas resté dans son coin pendant trois milles ans. Revenue aux affaires dans son salon de thé qu’elle avait un peu délaissé, Tomoe reprenait ses marques et son personnel. Quand le chat n’était pas là, les souris dansaient, et c’était d’autant plus vrai. Heureusement, ils restaient professionnels et dans les standards qu’elle attendait d’eux, mais il y avait eu un petit relâchement qui se sentait quand même dans le travail.
Depuis une bonne semaine, elle y remédiait, se montrant ferme et dure comme à son habitude, comme sa culture et son caractère le lui commandaient de toute façon. Aujourd’hui, elle avait justement rendez-vous avec Lucian qui devait passer la récupérer au salon. Comme elle habitait au-dessus, c’était d’autant plus pratique pour elle puisqu’elle pouvait se préparer et descendre quand il serait là. L’idée d’aller rencontrer un homme qui pouvait façonner des sabres au Royaume Uni était assez plaisante, même si elle ne plaçait pas de grand espoir sur la qualité ou le style, la faute à un chauvinisme nippon bien ancré dans ce domaine là. On ne se refaisait pas après 700 ans de matraquage culturel, que voulez-vous. Néanmoins, elle espérait quand même avoir une bonne surprise, surtout qu’il était question aussi de magie et de lame enchantée. Autant dire que si cela lui plaisait, elle pourrait se doter d’une arme supplémentaire contre les créatures qu’elle était susceptible de traquer.
Il y avait une petite visite du coin de programmé aussi, manifestement gorgé de mystères et de légendes. Autant dire qu’elle avait hâte, au moins tout autant que de retrouver Lucian. Si elle ne le cernait pas bien, elle l’appréciait néanmoins. Elle se demandait s’il allait encore lui servir sa petite cour discrète… Elle était toujours dans le flou à ce niveau là. Faisait-il exprès, ou était-ce une façon un peu inconsciente de la traiter de la sorte ? S’il le faisait exprès, ses motivations n’étaient pas bien définies, car voilà plusieurs semaines qu’ils ne s’étaient pas vus, sans parler qu’il n’osait jamais aller plus loin. D’un côté, elle était satisfaite de ce statu-quo qui s’était installé, parce que cela correspondait parfaitement à la relation novice/mentor qu’elle s’imaginait. D’un autre, elle se demandait comment elle réagirait s’il se montrait plus pressant.
Bah, elle ferait comme toujours. Elle aviserait sur le moment, puisque seul le présent comptait réellement dans l’aventure qu’était la vie.
Cela ne l’empêcha pas de mettre une touche de parfum plus floral ce jour-là. Tomoe n’était pas un exemple de coquetterie ou de féminité. Si elle pouvait se maquiller très légèrement, elle n’était pas spécialement en train de courir après son apparence féminine, même si elle soignait toujours ses tenues et sa toilette parce que cela était une preuve de respect pour les autres qu’elle croisait. Elle avait opté pour un kimono noir légèrement occidentalisé, dont la coupe s’arrêtait en dessous du genou. Un peu scandaleux pour une société londonienne, mais la nippone assumait un petit peu plus ses origines depuis quelque temps, surtout qu’elle avait un peu le mal du pays. Et puis, au sortir de l’été, le temps était encore sec et chaud et même les ladies se laissaient aller à en dévoiler un peu plus que d’habitude. On lui pardonnerait ou pas, et sincèrement, elle s’en moquait bien. De toute façon, qu’elle soit tirée à quatre épingles comme une anglaise, ou qu’elle soit un peu plus dans son thème à elle, on la regardait toujours avec le même air. En plus de ça, cette tenue lui permettait de se défendre et de vadrouiller hors des belles rues, ce qui serait probablement le cas de leur petite virée dont elle avait préparé le repas dans un panier en osier qui n’attendait plus qu’à être emporté.
Une de ses employée vint la chercher pour la prévenir que son rendez-vous était arrivé. Elle termina donc de tirer le linge sur les assortiments de sushi, maki et autres délices de son pays enfermés dans ce panier, et elle se dirigea vers la salle en ayant passer l’anse à son bras. Elle fit un sourire à Lucian qui la saluait fidèle à lui même, et elle se décida à se montrer amicale à son tour :
« Hello Zensha-kun ! »
Elle venait de l’appeler l’ancien, mais avec un qualificatif très familier pour les jeunes enfants, ce qui donnait une forme d'aberration amusante qui la fit sourire de plus belle.
« Bienvenue. Je suis heureuse de te voir, tout aussi brun que tu es devenu. Voilà qui te va bien. » dit-elle en inclinant légèrement la tête. Les compliments étaient rares habituellement. Répondait-elle à la petite cour en se mettant en tête de lui en faire une aussi ? Ou bien se détendait-elle le temps passant ? Peut-être qu’elle était juste simplement contente de le retrouver. Toujours difficile à décortiquer, cette asiatique placide et d’un calme olympien. Mais au moins, ses expressions et sentiments, elle ne les cachait pas, et celles qui passaient la barrière de son faciès neutre étaient forcément sincère.
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Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
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Tomoe ne tarda pas à arriver et tant mieux, puisque l’une des serveuses commençait à m’intéresser, pas pour un échange physique – quoique- mais plus sur le sujet de discussion qu’elle avait entendu à demi-mot avec sa collègue. Elle ne pouvait savoir que j’avais l’ouïe finie et donc que son « je donnerai mon âme pour qu’il me remarque » m’avait mit en joie et j’envisageais bien de me renseigné sur cette pauvrette voulant se débarrasser d’une encombrant poids mental. Enfin une autre fois ma jolie. Je retirai mes lunettes, laissant mon regard particulier et humain sur la nippone, qui transpirait la joie et l’appréciation de me voir. Elle avait une note plus florale, chose qui était nouveau et sa tenue était scandaleuse pour la vie londonienne. Ceci-dit voir ses jambes étaient pas si sexuel, sauf pour les frustrés de la capitale ! j’aimais beaucoup la beauté de ses motifs de grue et elle était ravissante. Elle avait donc, mis un certain choix dans sa tenue. Pour moi ? C’est mignon, dois-je y voir une forme de retour de ma cour que je te fais, mais de manière si subtile qu’on peut y avoir un doute ?
Et voilà qu’elle m’appelle l’ancien ! Je ricanai de plus belle ! Elle était vraiment contente pour blaguer directement.
« J’ai oublié ma canne, je savais bien que j’aurais dû prendre quelque chose… » dis-je en japonais, sous l’étonnement du personnel. Je lui rendis son rictus, toujours enclin à l’amusement. Et je l’écoutai, elle me complimenta sur ma coupe de cheveux ? Hum… bien merci, je me préfère en roux et elle ne pouvait savoir que ça me saoul d’être brun, c’est commun, c’est fade. Au moins, ça renforçait encore plus mon regard vert déjà assez hypnotique par cette lueur de tentation purement démoniaque. En voyant le panier j’eu un petit rictus plus prononcé, supposant qu’elle avait pris du poisson et de toute manière j’aime beaucoup la cuisine japonaise.
« Je n’aime guère, les joies des missions…» fis-je un peu grognon avant de lui lancer une perche pour tester et dans cette ambiguïté prompt : « Au moins, ça plaît à quelqu’un…*petite pause* Je suis content aussi de te voir avant le départ. » et d’avoir eu le temps pour un truc qui change … ça commençait à m'ennuyer. J’ai besoin d’action et cette sortie était parfaite.
Je regardai l’endroit, je parlais toujours en japonais, pour ne pas me faire comprendre des deux demoiselles européennes. « On va dans la rue sombres 500 mètres après ton salon de thé, que je transplane. »
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Le personnel qui devait se demander quel genre de relation ils entretenaient. Comme il s’agissait toujours des mêmes employées, ces dernières avaient remarqué que ce n’était pas la première fois qu’il venait pour emmener leur patronne. La voir habillée de cette façon fit jaser un peu plus, mais elles se gardaient bien de faire des commentaires tant qu’ils étaient là. A coup sûr, ça devait parler en leur absence. Au moins, ça leur faisait un sujet de conversation !
Elle s’amusa de sa réplique et fit un petit sourire en conséquence, sans relancer forcément, surtout qu’elle en était maintenant à complimenter sa teinte de cheveux. Ah ? Il n’aimait pas. Tomoe trouvait que ça faisait ressortir son regard et elle ne trouvait pas ça moche, bien au contraire. Elle ne s’attendait pas à cette petite phrase qui visait à la faire enchérir, surtout avec cette petite pause avant de passer à autre chose. Cherchait-il un compliment supplémentaire ? Était-il trop hermétique à sa cour et il ne savait plus s’il devait continuer ou non ? Cherchait-il à ce qu’elle lui donne l’aval de continuer à la mener ? Perplexe, Tomoe répondit de façon un peu bâteau :
« Si c’était pour une mission, rien ne t’empêche de frotter pour que ça parte. Mais, ça fait ressortir tes yeux, ce n’est pas moche. »
Elle acquiesça pour donner du poids à ses propos, propos qu’elle tenait elle aussi en japonais pour rester raccord.
« Très bien, je te suis. » Et de se tourner vers ses employées qui attendaient en faisant mine de s’occuper. « Je vous laisse le salon. N’oubliez pas de proposer le thé qui apporte l’automne. Bonne journée les filles. »
Les deux jeunes femmes répondirent à Tomoe que tout irait bien et qu’elles y penseraient. Une fois dans la rue, le temps était doux encore, malgré l’heure. Londres jouissait d’une belle arrière saison avant que les pluies ne reviennent. Cependant, l’air était un peu plus suffoquant des rejets de charbons, que la pluie ne collait pas au sol.
« Comment s'est passé ton été ? » demanda-t-elle, sincèrement intéressée comme toujours. C’était l’avantage, Tomoe ne posait pas des questions pour faire uniquement la conversation.
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Je remarquai les regards et les quelques petits rictus au coin du personnel, sans aucun doute qu’ils avaient des petites histoires qui se cachaient et que nous étions les sujets principaux. Cela ne me dérangeait pas, j’ai l’habitude des rumeurs, à la Ligue il en avait quelques- unes, sur le fait que j’étais beaucoup de choses, entre autres un mec désinvolte, un peu connards sur les bords et un que j’aurais beaucoup de conquêtes. Je laissais les gens parler, surtout quand ça parlait de ma dangerosité. Il en avait aussi depuis début août sur moi et Alva à cause de notre mission très violente et de nos « entraînements » un peu chaud. Ainsi, cela allait bon train, car c’est quand même la fille d’un membre du conseil, aussi froide que la glace elle-même et moi un personnage intriguant. Donc, ces petits commérages m’amusaient plus qu’autre chose et pour le peu que j’en ai à faire de l’avis des gens. Cela me servait pour jouer le crétin et c’est en parlant en mission avec moi, - comme l’a fait Alva- qu'on peut voir ou non si j’en suis un. Tout dépend si je joue à un jeu assez franc ou non. Jeu qui était assez vrai avec la japonaise, je n’étais pas spécialement menteur avec elle. Ce qui était une bonne chose. Beaucoup de choses ont changé depuis quelque temps et j’apprenais à estimer les gens. Pour les quelqu’un que je trouvai digne d’être apprécié. Tomoe m'avait toujours intrigué et je l'aimais bien sûrement. Sinon, je ne serais pas là à être avec elle ou même je ne lui aurais pas rendu son rictus satisfait de me voir.
Je sentis son doute à ma réplique sur son compliment, j’aurais sûrement mieux fait de la remercier et de lui souligner que je suis ravi que ça lui plaise. Néanmoins, j’aimais trop le roux et j’avais laissé transparaître mon mécontentement sur cette couleur trop fade. Frotter ? Oh voyons, tu ignores à ce point le principe de la coloration ? Ce n’est pas de lainé ça … mais une vraie couleur qui pique bien s’imprégnant dans les cheveux. Son ignorance était presque… mignonne.
« Ravi que ça te plaise alors. » dis-je l’air de rien, quoique mon rictus était surtout charmant et le sous-entendu de la petite cours était bien là. Il faut dire qu’on voyait que mes yeux avec ce brun sombre. Je la laissai donner des ordres à ses employés, me demandant à cet instant ce que pouvait être le fameux thé qui apporte l’automne. Londres était belle en été, même si parfois les usines de charbon ou de vapeur cachaient un peu les endroits… nous devions marcher pour gagner en discrétion, ne pouvant transplaner dans son salon de thé avec témoin. Cela nous permettait de discuter tranquillement et surtout sans se soucier d’être compris. Le vieux japonais n’était pas parlé dans la capitale, sauf peut-être par des natifs du pays des cerisiers ou bien quelques rares immortels ayant appris ça. Chose peu probable. « Mouvementé. Je suis partie cinq jours avec l’agent Alva Hennessy en début de ce mois d'août, sur une mission que j’avais préparée. Celle dont je t’avais montré le dossier pour validation. » je la regarda pour voir si elle l’avait en tête. « Je me souviens oui. J’ai entendu dire que ça s’était révélé compliqué. » observa-t-elle en marchant à mes côtés en tenant son panier de façon rigide, comme toujours.
« Oui. Cela n’aurait pas pu être simple avec ce genre d’organisation. Cela était assez riche, horrifiant mais je trouve qu’on a bien géré. Ils ne feront plus rien. Et puis indirectement ils avaient prévu de faire exploser les parlements de chaque capitale européenne, ce qui est un bel exploit. Heureusement, que je suis partie avec une louve pouvant communiquer avec son alpha à distance. » aussi difficile que cela à peut être avec des moments forts et assez… hum diront nous qui ne vont pas dans les rapports, je dois dire que j’avais apprécié cette mission, un vraie et non un truc de pacotilles à chercher un objets magique et dire bonjour à un ou deux monstres.
« Puis Blanche s'est fait enlever fin août après sa mission, avec Alva justement… Tristan nous a rejoint et on a embarqué pour le Moyen-Orient avec sauvetage dans un palais et cavalcade dans les oasis et dans un labyrinthe pour trouver la lampe du génie qu’avait le prince régent. Encore un moment fort et traumatisant pour beaucoup. Nous avons été torturés, sauf Blanche. » l’état de Blanche et Alva était critique, même Tristan… bon il avait dû mener de front sa relation vacillante avec Blanche à cause de sa fille et sa crise de soif qui a manqué de tout foutre en l’air, sa fille que st aussi alpha et le reste. Enfin il est solide ce gars.
Silencieuse et regardant droit devant elle, Tomoe écoutait avec attention, c’était certain. Au Japon, c’était quand même une grande responsabilité qu’être le maître d’un élève, même si elle ne devait pas me considérer vraiment comme tel. « Et bien, il était temps de les arrêter ces Hiboux alors. Comme quoi de sombres desseins peuvent en cacher d’autres et c’est pourquoi il ne faut pas les ignorer. Tout commence petit. » observa-t-elle. « Je connais tes capacités de récupération et de guérison physique, mais est-ce que ça va moralement ? La torture est une épreuve, pour soi et pour les autres. » demanda-t-elle en s’arrêtant pour se tourner vers moi.
« Oui. Si un jour les rapports t’intéressent tu y jetteras un œil. Ironiquement, on peut dire qu’on a fait le tour du monde des saveurs au buffet. Des saveurs des créatures servit au repas. » sans parler des humains dont une femme enceinte avec son fœtus. Enfin bon, la normalité aurait été traumatisé, moi non. Alva c’est autre chose, elle est forte. Mais cela la fait sombré dans sa soif. « Il n’y a plus aucun Hiboux vivant maintenant. » dis-je simplement sans état d’âme. Avant qu’elle enchaine sur la torture. Mise à part mes cauchemars mais qui date de juin… on va dire que ça me donne de la nouvelle matière. « Ce n’est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière. Les deux loups ont bien encaissé. On dira ce qu'on veut d’eux, mais aussi bureaucrate que soit le père il n’a pas moufté. On a été une bonne équipe. Cela a été une preuve pour eux trois. Et tout c'est bien fini… moralement, c’est assurément plus délicat. » je sais qu’elle l’aime bien Tristan, seul conseiller sur le terrain d’ailleurs. « Bref, j’ai passé mon temps avec les loups, puisque mon fils aîné va se marier le 7 et Alva est son témoin. Donc on a enterré sa vie de garçon à la manière lupine. »
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« Je les lirai oui, et c’est plutôt une bonne nouvelle alors. » observa la nippone. Elle ne tiqua pas à la mention des buffets même si elle avait compris ce dont il s’agissait. Le cannibalisme la tenait en horreur, car c’était une déviance qui était vraiment abjecte. Elle avait déjà réfléchi sur le sujet en discutant avec Alexan, au sujet de son Ailma femelle qui mangeait les simples d’esprit. Impossible pour elle de savoir comment elle aurait réagit dans ce genre de situation, sans y être exposée. Si elle n’était pas lâche, et qu’elle n’éprouva pas de soulagement d’avoir évité ce genre de chose, elle était quand même satisfaite de ne pas avoir à répondre à ce genre de question. Il n’y avait plus qu’à espérer que cette organisation soit entièrement détruite et qu’elle ne se relève pas de ses cendres par un sbires oubliés. « Oui. » hocha Lucian en regardant une vitrine contenant quelques bijoux atypiques. Tomoe n’avait pas d’états d'âme non plus pour ce genre de chose. Du peu qu’elle en savait et du peu que Lucian venait d’en dire, il n’y avait pas à en avoir de toute façon.
« J’essaierai d’aller voir Tristan alors prochainement. » dit-elle en acquiesçant. En effet, elle l’aimait bien. Elle se considérait même à son service, un peu comme s’il était son Daymo. Cela tenait au fait qu’il était souvent sur le terrain contrairement aux autres membres du conseil et qu’elle avait déjà combattu avec lui. Elle le respectait donc. Sans parler qu’elle avait été là quand sa fille était morte et qu’elle n’avait rien pu faire pour prendre sa place ou la sauver. Elle s’en voulait forcément un peu. « En tout cas, si tu as besoin d’en parler, n’hésite pas. Je n’ai pas été trop présente ces derniers temps, même si mon été semble bien plus normal et paisible par rapport au tiens, mais je serai disponible si tu en as besoin. » affirma-t-elle avec son calme habituel. Assurément, ce n’était pas pour le materner. C’était surtout ce fameux rapport de maître à élève qu’elle entretenait. Elle savait qu’il était plus âgé, et plus expérimenté, qu’il avait certains tourments également. Mais peut-être que si elle pouvait lui apporter un peu de paix, elle s’y emploierait. Etait-ce son empathie de renarde lumineuse qui parlait ? C’était aussi possible. « Tu n’as pas a t'en vouloir, nous étions occupés tous les deux. » Il avait juste hoché la tête, la fierté de Lucian était connue, même mal il ne le confierait pas.
Puis elle posé la question qui lui brûlait les lèvres : « Et c’est comment, d’enterrer une vie de garçon à la manière lupine ? » demanda-t-elle avec un sourire, tandis qu’ils arrivaient au coin de la rue et qu’ils allaient bientôt pouvoir transplaner.
« C’est une grande chasse pendant la pleine lune. Tristan a fait venir trois cerfs de France, assez hargneux. Puis après, avoir mangé les proies c’est des chants, des danses, des festivités communes pour honorer Andrew, qui a mené la chasse comme un grand. »
« Ah je vois, c’est une tradition que je ne connaissais pas. Cela devait être amusant ! » Et c’était plus son instinct de chasseuse, qu’elle tirait de sa nature de renarde, qui parlait.
« Oui très quand on aime la chasse. » fit-il avec un sourire, signe qu’il avait aimé ce moment. Il tourna la tête vers elle « Et toi, ton mois d’août ? »
« Je suis allée en Sibérie avec Alexan Lionheart. Nous avons traqué une bête qui s’en prenait à des villageois. En dehors de cet aller-retour qui a demandé un peu de temps, il a été plutôt calme pour ce qui était des activités de la Ligue. » confia-t-elle. Néanmoins, la mission avait été intéressante par plusieurs aspects, chargée de faux semblants. « J’en ai profité avant de revenir pour passer au Pays voir mes enfants, étant donné que je n’étais pas très loin. »
« Une grande chasse en terre enneigée c’est aussi pas mal. » dit-il en observant les passants, pour jauger de la fréquentation. « Ah ? De belles retrouvailles alors ? Tu es resté longtemps ? »
« Oui, très stimulant pour un renard des neiges comme moi. » ajouta-t-elle. « Quelques jours, il fallait que je rentre, mais oui je suis contente d’avoir pris le temps de les revoir. De voir ta famille l’autre fois m’a fait prendre conscience qu’il fallait aussi que je profite de la mienne, tout aussi immortels que nous soyons. » Elle qui pronait l’instant présent, devait s’en tenir quand même à respecter ce crédo pour ses proches aussi, même si sa nouvelle résidence en Europe l’avait éloigné d’eux. Quand elle le pouvait, elle devait cultiver ses liens auprès des siens.
« Allez vous cacher avec votre racoleuse, monsieur !! Il y a des enfants qui se promènent dans ce quartier ! » lança un gentleman de l’autre côté de la rue, sa petite moustache étant la première chose que l’on pouvait remarquer sous son chapeau haut de forme. Il tenait une canne sur laquelle il s’appuyait et toisait de leur côté d’un air réprobateur. Mais le pire dans l’histoire, c’était sa mégère à ses côtés qui était probablement à l’origine d’une remarque qui avait conduit son galant homme à l’exprimer à voix haute.
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DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Pendant que nous cheminions, nous parlions donc de nos activités du mois d'août, le mien étant très chargé et très impactant, je restais assez vague sur plusieurs éléments tout en lui donnant d'autres. Elle allait sûrement voir Tristan, comme dit, après tout elle m’avait laissé sous-entendre qu’elle avait un profond respect pour l’homme. Chose que je pouvais comprendre, même si j’adore l’emmerder. Ainsi, elle avait fait une chasse dans la neige avec le Lamassus ? Cela était stimulant sans aucun doute. Chose qu'elle me confirmait. Je lui fis un rictus, l’imaginant dans la neige avec sa forme toute mimi de renard immaculé. J’aurais bien fait naître des ombres avec un renard dansant dedans, pour illustrer de manière poétique et lui faire la cour, mais la route assez bondée de personne n’était pas le lieu. Surtout qu’on nous lançait des regards… auxquels je n’avais que faire, tout comme leurs émotions. Aussi choqué que cela puisse être, ils vont tous au fond regretter de n’avoir pas le même culot.
Et en parlant de ça… eh bien, je dois dire qu’il en avait un qui eut le courage de nous alpaguer. J’allais tourner, quand sa voix nasillarde osa insulter Tomoe. Elle pouvait se défendre toute seule, mais dans cette société, c’est l’homme qui prend la parole pour cancaner les conneries de sa pouffiasse ! Je le toisais de haut en bas, avec un mépris évident surtout sa lady au décolleté trop sage. « Pardon ? Et vous croyez qu’ils seront choqués de voir une paire de jambes ? Oh voyons, monsieur. Soyez raisonnable et assumez que c’est votre lady qui vous sert à embellir votre intérieur et flatter votre piètre égo qui vous a soufflé d’oser ouvrir votre bouche. Soyez gentil. Passer votre chemin au lieu de vous ridiculiser en essayant d’être un homme. » cela était dit avec un tranchant aussi percutant qu’une lame.
« Laissez Lucian, je l’ai cherchée en me promenant ainsi. » fit Tomoe à mi-voix, tandis que l’autre répondait : « En effet, car je n’ai pas d’yeux pour pareille femme qui s’expose ainsi, et c’est ma femme choquée qui me l’a montré, sinon croyez bien que je vous aurai alpaguer de moi-même Monsieur ! Alors non, je ne passerai pas mon chemin. Je suis dans mon bon droit. Est-ce que mon épouse expose ainsi sa chair à la population, je ne crois pas ! » fit-il en tapant avec sa canne sur le sol pour donner du poids à ses propos, comme un macaque en colère avec un baton.
Non je ne comptais pas laisser faire, surtout quand ce faquin décidait de répondre ! Mon regard émeraude se figea dans le reflet noisette de monsieur moustache, qui va finir sans s’il continue… On avait quelques témoins, sûrement l’animation de la rue qui manquait aux Londoniens ! En tout cas mes pupilles devenaient sombres et rien qu'à ma posture j’allais petit à petit dans l’intimidation ou le charisme que cet homme ne pouvait lutter avec sa petite canne !
« Elle ne l’aurait pas été, si sa gouvernante au lieu de lui apprendre à faire la plante verte, lui aurait fait ouvrir un livre. A cet instant, elle aurait compris que cette jeune femme est japonaise, l’art de porter un Kimono est tout aussi respectable voir même bien plus qu’un quelconque corset. Être inculte est bien plus vulgaire que de laisser voir quelques centimètres de peau, qui donne des envies lubriques à des pervers qui se pensent être gentleman. » je le foudroya de plus belle, ainsi que sa plante verte qui trembla quelques instants. Va y ose, me défier pour sauver ton honneur et tu finis dans la Tamise...
« Veuillez passez votre chemin et sauver votre petit honneur, j'ai pour habitude de parler avec des gens éclairés. » et bim, il avait des exclamations. « Lucian, vraiment ne vous embêtez pas. » fit Tomoe en venant poser sa main sur mon bras. Elle devait vraiment être gênée pour aller au contact. Le pire, c’est qu’elle fit une courbette vers l’autre empaffé et qu’elle ajouta : « Je suis désolée monsieur. »
MAIS non ! Tu n’as pas à t'excuser ! Bordel ! Te rabaisse pas devant pareil crétin sans savoir ! Je retenu un grognement dans ma gorge, qui n’aurait rien eu d’humain pour le coup… je resta figé dans les prunelles de cet homme qui s’apprêtait à passer son chemin en poussant un peu sur le bras de sa compagne, certainement impressionné par mon ton et mon allure. Seulement, les quelques paroles de Tomoe l’arrêtèrent dans son mouvement, et cela sembla lui redonner un peu d’aplomb. Plus facile de s’adresser à une femme ! Espèce de lâche !
« Ne soyez pas désolée, arrêtez de vous promener comme une fille de joie ou alors retournez dans votre pays de païens dépravés ! Allez Lisbeth, ne perdons pas plus notre temps. »
De quoi ? De païens dépravés ? Oh putain, il me chauffe lui…
« Il est incroyable que votre limitation intellectuelle, vous pousse à insulter une femme d’un rang largement supérieur au votre. Injurié une ambassadrice c’est outragé la tolérance et l’ouverture d’esprit du roi ! » Là le sous-entendu était clair, il devait donc assumer d’être un lâche et fuir, ou tenter de repérer son honneur. Je fis un mouvement, pour pas que Tomoe daigne ENCORE s’excuser !
Tomoe semblait vraiment mal à l’aise, surtout que la petite esclandre attirait du monde, et que forcément, elle était aussi jugée de toute part. Et l’autre qui répondait : « Le roi est contraint de faire avec ce que la Reine Victoria lui a laissé. Assurément, il n’aurait pas besoin de garder ces ambassades. Depuis quand notre grand pays ne fait-il plus de colonies ? Voilà un endroit où il aurait dû aller pour apprendre aux femmes la bienséance ! »
« Vraiment, ça suffit. Je ne vais pas en supporter plus. » murmura Tomoe, sa fibre patriotique se faisant certainement bafouer. Oui et moi non plus. Il se prit mon poing dans la gueule sans qu’il ne le voie venir. Sa mégère poussa un cri, alors que l’homme était déséquilibré et chutait au sol. Je me frottai le poing… sa canne était soudainement collé au sol, mes ombres là maintenant sans qu’il puisse comprendre.
« Bien, vous avez donc choisie d’être éduqué de force. C’est bien le langage des faibles d’esprit. » je le releva, attrapant sa chemise et son costard de bourgeois. « Vous aurez moins mal si vous vous excusez. » sifflai-je entre les dents et le balançant contre une caisse en bois qui craqua.
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Si la nippone s’attendait à saisir des regards parfois peu amènes, elle ne s’attendait pas à se faire alpaguer publiquement de la sorte. Au Japon, ça ne se serait pas passé comme ça. L’homme serait venu la voir pour la rabrouer sans s’afficher dans la rue. Du coup, elle le ressentait comme une honte totale, et elle ne savait plus où se mettre. Elle était sortie du conformisme et du populisme, et elle avait attiré le regard sur elle. Dans l’histoire, elle était donc la fautive. Pourtant, elle le savait en s’habillant comme ça. Elle s’en voulait de mettre Lucian dans cette situation, ainsi que de se mettre dans cette situation, tout comme de mettre les gens dans l’embarras.
Elle essaya donc de s’excuser, mais ses excuses lui revinrent à la figure, en plus de se doubler de propos racistes. Là aussi, elle pouvait comprendre. Elle n’était pas dans son pays et elle était assez intolérante avec les Chinois. Alors… En faisant le parallèle, elle arrivait à concevoir la colère de ce monsieur. Cependant, il commençait quand même à aller trop loin. Qu’il n’accepte pas ses excuses était une chose, mais qu’il continue ensuite à s’acharner sur elle, et sur son Pays, en était une autre.
La honte se disputait à la colère qui grandissait doucement. Gênée, elle ne savait plus où se cacher, et maintenant qu’elle était dans la lumière, elle commençait à se dire que foutu pour foutu, autant lui faire ravaler sa fierté. Lucian passa à l’action le premier. Tomoe poussa un soupir tandis que la femme du gentleman poussait un hurlement. Ce dernier se retrouva bientôt contre une caisse qui craqua sous l’impact. Il se redressa péniblement en s’appuyant contre le mur adjacent.
« La force… c’est le langage des faibles d’esprits par excellence… vous ne savez pas vous exprimer autrement que par vos poings. » grogna l’homme en s’essuyant la bouche.
Tomoe lui aurait fait peur par une illusion pour ne pas provoquer plus d’esclandre public, mais pour l’heure, c’était raté. Aussi, les gens commençaient vraiment à converger vers eux pour séparer la bagarre. Il ne serait pas déconnant de voir débouler un ou plusieurs bobby's rapidement aussi.
« Il a eu ce qu’il mérite Lucian, allons y avant d’avoir plus d’ennuis. » fit Tomoe en essayant de tempérer son novice par son calme affiché et serein. A des années lumières du comportement de la mégère qui rameutait tout le monde pour qu’on aide son époux.
missives : 1797
ici depuis le : 03/03/2020
Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
J’avais senti une foule d'émotions de la part de Tomoe, la honte était sûrement celle qui m'énerve le plus ! Qu’importe si c’est traditionnel cette connerie de demander pardon à des abrutis ! Cet homme m’avait énervé et il avait de la chance, que je ne sois pas seul, sinon on n’aurait jamais retrouvé son corps ! A lui et sa dinde !
« Preuve que vous n’avez guère utilisé votre cerveau. Avant de m’abaisser à votre condition, j’ai eu la bêtise de vous croire suffisamment intelligent pour éviter cet esclandre. » dis-je avec un mépris évidant.
Je l’attrapai pour le relever et lui murmurer quelques phrases qui le fit tellement blêmir, qu’il pourrait devenir translucide ! J’avais son odeur et je suppose qu’il devait être régulièrement dans cette rue de Londres… le prénom que beuglait sa femme m’indiquerait tout comme ses habits sur là où pouvait habiter cet homme… compte tes jours, je t’aurais fait saigner avant mon départ ! Tu parlais de diable, tu vas en avoir un pour de vrai et tu ne vas jamais plus agiter ta petite langue ! Tomoe essaya de me tempérée… alors que j’avais laissé mon aura s’étendre sur cette foule de pignoufs et sur cet homme pour le tourmenté entre la peur et l’envie de se rebiffer. Mais il était trop lâche, trop faible pour faire autre chose que parler.
« Remercier la dame pour votre sauvegarde. » dis-je d’un ton menaçant. L’homme bafouilla des excuses, plus mué par l’effroi que la sincérité. Qu’importe. Je le lâchai, il retomba lourdement alors que je chassais quelques personnes essayant de nous séparer, même si personne n’osait me toucher. Je fis signe à Tomoe de me suivre et avant que la police de quartier arrive sur les lieux on avait transplaner dans les ombres, dans cette jolie forêt calme et apaisante. Je fulminai encore de colère, surement alimenté par cette m’entourant. Je fis quelque pas rageux avant de me tourner vers ma mentor.
« Ne t’excuse plus face à pareil abruti ! Tu n’es pas au Japon, ces gens ne verront aucune noblesse ou respect à te confondre d’excuse, mais qu’une manière de t'insulter davantage, puisque leur petit égo ne sera que plus gros ! » je grogna un peu, me tournant pour continuer ma marche sans savoir où je vais, je retrouverai après mon chemin, après tout nous étions sur un sentier forestier. « Tu es largement mieux que cette plèbe pour leur faire le plaisir de courber l’échine ! » si ce n’était pas le cas, je ne me ferai pas chier avec toi ni même à te trouver intéressante. Je t’aurais déjà tourmenté et tu aurais été un numéro comme beaucoup d'autres me servant temporairement. Je dois reconnaître que je t'aime bien. Je commence à apprécier un peu trop de gens en ce moment… Maudit soit Blanche !
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Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Quelques mots de Lucian et le type faisait carpette. Tomoe devait lutter contre sa colère grandissante et elle faisait appel à toute sa sagesse intérieure pour ne pas céder. La honte devait décupler ce sentiment d’urgence et d’agression qu’elle ressentait. En tout cas, elle fut soulagée de voir que l’homme ne répondait pas plus et que Lucian s’en tenait là. Elle comme lui étaient capables de pourfendre cet homme en deux sans même forcer. Cela ne voulait pas dire qu’il fallait s’abaisser à le faire, bien au contraire. L’humilité voulait qu’il était parfois préférable de courber l’échine et de laisser passer l’orage sans forcément faire preuve de force. Ce n’était pas simple, car c’était très humain, mais son code d’honneur était aussi là pour en faire plus qu’une simple humaine régit par ses émotions.
Lucian l’emmena plus loin. Elle écarta elle aussi la foule sans chercher à croiser de regard sous peine d’y lire quelque chose qui la pousserait à provoquer en duel le propriétaire dudit regard. C’était la colère qui parlait plus que la raison, elle ne devait pas céder. Le calme de la ruelle se fit sentir et bientôt, ils furent très loin de Londres.
La jeune femme poussa un soupir et déposa son panier, avant d’être heurté par les propos de son novice. Elle plissa le nez alors qu’elle prenait la mouche quelque peu. C’est avec un certain calme mal maitrisé, empreint d’une fraîcheur tranchante qu’elle s’entendit répondre :
« C’est de ma faute si cet homme s’en est pris à nous Lucian. Si j’étais habillée comme une Anglaise, nous serions ici depuis un moment déjà sans avoir été tracassé. Il était donc normal que je m’excuse ! Et je devrai même m’excuser auprès de toi de t’avoir mis dans cette situation ! »
Elle avait les bras le long du corps, n’ajoutant aucun non verbal à ses propos, comme si elle maitrisait son corps, et donc son émotion.
« Le frapper était inutile, sauf à le conforter dans son avis. » ajouta-t-elle après un petit silence d’une seconde. « Tu as bien le droit de porter les affaires qui te plaisent à ta culture ! S’ils sont aveugles pour ne pas voir que tu n’es pas anglaise alors, c’est un souci autre. Il n’a même pas pensé un seul instant, que tu aurais pu être une dignitaire étrangère et donc finir au cachot ! On ne peut demander à un cheval de course de labourer un champ ! » il lui répondit en se tournant vers elle. « Je ne veux pas de tes excuses ! J’ai choisi de te défendre. Quant à le frapper, ça lui fera ancré dans sa tête, de réfléchir à deux fois, avant d’écouter sa plante verte et d’insulter les braves gens ! Il n’aurait pas profité de tes excuses tel un lâche, qu’il n’aurait pas eu de bleu ! » « Il n’a pas vu que je n’étais pas anglaise parce qu’il était choqué par mes vêtements. Si j’étais dans la norme, et que je n’en sortais pas, cela ne se serait pas produit. » Elle restait face à Lucian sans sourciller, son attitude neutre n’allant pas vraiment avec son ton vibrant de colère. « Merci de m’avoir défendu alors. » dit-elle cette fois en croisant les bras comme si elle mettait fin à la discussion sur ce remerciement aigre. « Mais de rien ! Avec plaisir ! » dit-il agacé en croisant les bras à son tour. Il sentait sa colère et il jugeait assurément, qu’elle avait le droit d’être ainsi. C’était sans doute la première fois qu’ils se disputaient pour de bon. Le choc culturel faisait son petit effet, et Tomoe ne démordait pas que son comportement avait été le bon, et celui de Lucian le mauvais. Mais on ne changeait pas un âne bâté de 700 ans en deux coups de cuillère à pot. Le calme de la forêt faisait hypocrite. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle mourait d’envie de s’excuser de s’emporter, mais après ses propos, elle ne voulait pas le faire parce qu’il le prendrait certainement très mal une nouvelle fois. Elle le toisa de son air sombre naturellement accentué par ses origines, avant de finalement décroiser les bras. « Tu me laisseras faire si jamais ça devait recommencer dans la journée ? » demanda-t-elle. « Pour me montrer que ta façon était la mieux ? » dit-il sans bouger. « Qu’il y a d’autre façon de faire. » corrigea-t-elle sans plus bouger. « Tu peux. tant que tu ne finis pas humiliée. » dit-il en décrochant ses bras, pour les laisser le long de son corps, signe qu’il était ouvert à la discussion et pas fermer sur ses acquis. « Ce n’est pas forcément humiliant que de s’excuser, c’est aussi parfois être humble et raccord avec la situation. Mais tu as raison, il ne faut pas que je m’abaisse non plus. » dit-elle pour tempérer un peu le début de son propos, et faire un pas aussi dans son sens. « Hum, quand en face la personne est apte au respect. » dit-il en hocha la tête. « On y va ? » « Oui, mais avant toute chose, je m’excuse de m’être emportée. Tu es apte au respect, non ? » dit-elle en commençant à marcher, pour finalement le dépasser. Sauf qu’elle ne savait pas dans quelle direction il fallait aller et forcément, ce n’était pas la bonne. Lucian la regarda arquant un sourcil. « Je le suis… » il la regarda quelques secondes supplémentaires avant d’hausser les épaules. « Accepté et c’est à droite. » finit ‘il pour la charrier. Tomoe se figea, et tourna sur elle-même pour partir à droite. « Je le savais, c’était pour voir si tu suivais. » dit-elle de mauvaise foi, attendant cependant Lucian pour qu’ils marchent de concert. Elle était silencieuse, profitant d’une marche paisible en forêt pour faire des exercices de respiration afin de retrouver sa quiétude. Cela ne lui prit pas longtemps. Ce n’était pas la première fois qu’elle se disputait avec quelqu’un qui ne comprenait pas spécialement sa culture. Mais bon, elle s’était excusée, maintenant la balle était au centre et il n’y avait plus qu’à attendre que le naturel revienne, même si elle pouvait être du genre à faire la tête pendant un moment, chose qu’elle essayait d’éviter de faire avec Lucian pour la bonne et simple raison qu’elle était, au delà d’un élève qu’il n’était pas vraiment, un collègue de la Ligue, il fallait quand même rester professionnel. Le sentier continuait sous les arbres. Tomoe était assez curieuse de voir ce que l’homme allait pouvoir proposer, et quelle était la nature de son travail. Quelque part, même si elle pensait qu’aucun artisan ne pouvait arriver à la cheville d’un maître Japonais, elle ressentait quand même une certaine excitation à l’idée de découvrir la perle rare en Europe. « Comment est-ce que tu l’as découvert ? » demanda finalement Tomoe pour briser le silence, tandis qu’elle suivait tranquillement le sentier.
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