(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Je voulais éradiquer tout ce petit monde, sans aucune pitié ou même réédition, tout le monde y passera sans sommation ! Et à la fois, j’étais très curieux de ce petit monde sous-marin. Autant le découvrir, je ne pense pas qu’on ait mieux à faire…enfin si, mais là mon esprit était focalisé sur ça et mes affaires, puisque je ne voulais pas laisser mon miroir de communication à ses poissons ! Un rapide coup d’œil à Tomoe et elle ne se lave pas. Soit, je n’aimais pas la texture gluante de leur sang, mais chacun ses petits plaisirs. Je n’aurais eu aucun mal, si cela avait été « normal ». Je revenu à elle, ne portant aucun intérêt au fait qu’elle m’observe ou non, remettant ce bas qui devait être séduisant.
« Parfaitement et si cela devient trop compliqué, nous partirons. Maintenant que mes pouvoirs sont revenus. »
On avait après tout la carte des ombres et donc plus cette angoisse délicieuse d’être enfermé et capturé à nouveau. Et je pense qu'on vient de leur mettre une trouille de tous les diables ! je pensais que je devrais argumenter un peu plus… mais non, elle se mit en marche ou plutôt à la grimpette, m’offrant un spectacle qui était assez appétant à observer et pas du tout bienvenu dans l’effort de se tracter à une corde. Donc je dû me résoudre à laisser mon regard se porter sur le côté sinon, j’allais avoir une réaction très logique et biologique en bas et le fortement sur la corde serait juste atroce ! L’effort était conséquent et je tirai une certaine jouissance ou plutôt fierté à cet exercice, j’aurais pu me faciliter la tâche mais non… en chier un peu avait une saveur inégalable ! Les muscles bandés à l’extrême, je fis assez heureux de la voir passer la trappe pour me forcer aux derniers efforts, sentant mes mains glisser à cause de la transpiration… la fraicheur du sol en nacre était juste salvateur… je me tracta par la force de mes bras, sans avoir besoin de son aide.
Nous étions seuls et l’attroupement de pervers n'était plus ici. Tant mieux, on aurait été des cibles faciles à canarder. Mon regard s’attarda un peu sur la musculature de la samouraï, harmonieuse… si elle portait attention à ceux-ci, une lueur appréciable avant que je me détourne pour la suivre dans l’une des directions, entrouvrant la bouche tel un serpent… j’eu un rictus en voyant ses petites moustaches adorables et cela me décida à faire sortir ma langue formée en reptile pour mieux capter les odeurs…nous étions sur des œufs si on peut dire cela, douce ironie quand on voit dans quelle salle on se retrouve. Cela avait tout l’air d’une couveuse.
« Cela en a tout l’air… » il faisait chaud et l’humidité était presque étouffante, nous étions encore une fois seul ici.. Enfin pas tout à fait… le bruit de quelque chose de rampant m’intriguai et je senti une queue violette s’enrouler autour de moi, me tirant, un grand serpent de cette même couleur chantant une drôle de mélodie douce, me sentais avec attention… Sous la surprise et surtout connaissant la dangerosité de la bête, je me transformais immédiatement en un immense dragon serpentaire. Le sifflement de mon vis-à-vis, fut… doux ? Ronronnant même et celui-ci se frotta contre mon poitrail, s’enroulant à ma queue, tout en émanant des sons agréables… je me retrouvai un peu con avec mes ailes déployées dans la salle assez vaste… essayant de tourner… on pourrait dire qu’on dansait, surtout… elle qui dandine sur le côté tout en s’enroulant de plus en plus… mon regard se posa sur nos queues… cela ressemblait vraiment à une tentative de reproduction… il avait de la lumière sur ses écailles… enfaite elle est en train de me draguer ?
« Euh… je comprends que je te plaise chérie, mais merci non … »
Enfer que c’est gênant avec un animal…
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Tomoe n’avait pas senti l’arrivée du serpent, mais en soit, dans une salle remplie d’oeufs de ces reptiles, ce n’était pas déconnant d’en voir un. Aussi, quand elle le vit se dresser et que Lucian réagit instinctivement en se transformant en dragon, son sang ne fit qu’un tour. Elle était prête à vendre chèrement sa peau. En bon samouraï qui se respecte, elle ne se laisserait pas emporter dans la mort sans combattre fièrement !
Mais voilà que le serpent semblait… faire une cour ? Parader ? Incrédule, la renarde observait la danse du serpent violet. L’animal semblait émettre de petits sons qui allaient dans le sens d’une drague en bonne et due forme. Un petit sourire narquois naquit sur les lèvres de la nippone, sourire qui s’accentua avec la remarque de Lucian.
« Décidément, entre les poissons et les serpents, on ne t’arrête plus. » se moqua gentiment la japonaise en croisant les bras. Au moins, ce serpent n’était pas agressif, mais est-ce qu’il allait tolérer de se faire éconduire ? « Je peux sortir et aller voir ailleurs. » ajouta-t-elle avec une forme de taquinerie qu’on ne lui soupçonnerait pas de prime abord.
missives : 1797
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Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
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Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
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Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
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Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Je me reculai, ne voulant pas forcément entamer un combat avec ce genre de créature, surtout qu’elle pourrait m’endormir facilement. Trop peut-être… il fallait être prudent… et tout cet endroit était mué d’une certaine frénésie reproductive pour que même les monteurs aient envie de forniquer… je n’étais pourtant pas de son espèce, enfin bon pour le peu que cela devait changer. Du moment qu’un âne ait envie de se taper un cheval ou l’inverse j’ai envie de dire : ce qui te ressemble peut s’assembler… j’envisageai même de reprendre forme humaine, mais peut-être que ça la rendrait agressive ? Ma petite chérie, continua à faire de la musique, s’illuminant dans une parade nuptiale que font généralement les mâles… essayant de nouer encore plus son corps au mien, me rattrapant quand je m'éloigne un peu…
Et Tomoe qui fait de l’humour, je dois dire qu’il y à quoi se bidonner… cette situation était complètement inattendue, gênante et incongrue. Il valait mieux en rire que de se vexer. Et puis bon ? A quoi bon ? Il est plus préférable qu’elle me trouve à son goût qu’elle nous roule une pelle de venin !
« Je suis un tombeur que veux-tu…» dis-je ave humour et ce n’est pas ma réputation qui allait dire le contraire. « Ferme les yeux, je vais lui apprendre le tantrisme ! » heureusement que je commence à la pratiquer la japonaise avec son petit humour qui n’a pas l’air d’en être.
Enfin ceci-dit on rigole, on rigole mais je ne sais pas comment faire là… je me dégagai avec plus de souplesse, m’éloignant avant qu’elle me rattrape, me barrant toute retraite. J’émis des grognements insatisfaits, essayant de lui montrer que non, je ne veux pas… et le serpent semblait bigrement insistant … elle ondulaient roulait sur le sol, se frotta… bref, elle déployant sans aucun doute ses charmes à l’image de cette petite collerette colorée et lumineuse. Finalement, mon regard se posa sur une ombre dans le couloir et je plongeai dans une des miennes pour réapparaître humain une fois dans la cursive. Le serpent violet se mit à me chercher dans la salle, se lamenta et poussa des cris de détresse… Oh bah je t’ai brisé le cœur ? Tu as de la chance d’être une créature potentiellement dangereuse mais aussi, car te tuer m’a traversé l’esprit. Hum, cela aurait été dû gachie au fond. Tuer les poissons ok, ils le méritaient, mais toi ma petite… en tant qu’animal te tuer aurait été gratuit surtout sans agression. Ce n’est pas du sentimentalisme, mais simplement que je n’ai aucun plaisir à mettre fin à la vie d’un être inférieur autre que pour mon dîner ou une chasse bien orchestrée. Les animaux, ont cette naïveté touchante que n’ont pas les humanoïdes et surtout ils n’apportent pas vraiment de satisfaction sadique à une mort gratuite. Je fis un signe à Tomoe.
missives : 365
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Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
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Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Tomoe détourna le regard quand il blagua sur le tantrisme. Elle n’assumait pas vraiment, mais au final, cela s’était révélé être payant. Elle camoufla sa gêne sous une couche de neutralité en secouant un peu la tête. Le serpent mettait les formes pour arriver à ses fins. Malheureusement, cela ne pouvait pas se passer comme ça non plus. Car ceci dit, on rigole, on rigole, mais on ne voit pas le fond du bol comme dirait l’autre ! Il fallait trouver une solution pour éloigner le reptile sans le mettre en colère. Ils avaient déjà vu qu’ils n’étaient pas franchement de taille contre ce genre d’animal aux poisons variés, et quelque chose disait à Tomoe qu’ils n’étaient pas seulement capables que de les endormir.
N’empêche, celui lui faisait penser à une boutade qu’on se racontait au Japon. Il devait certainement y avoir l’équivalent en Europe et partout dans le monde. Un Yakuza qui s’introduisait dans une maison la nuit après avoir passé du temps dans les géoles de l’Empereur, et qui ligotait femme et mari sur une chaise, jusqu’à exhiber son sexe bien tendu et demander quelque chose à l’oreille de la femme avant de disparaître dans la cuisine. Et l’homme de murmurer à sa femme : chérie laisse toi faire, il vient de sortir de prison, il doit avoir très envie, ne le met pas en colère, sois courageuse. Et elle de répondre : chéri, il voulait savoir où était le beurre pour te faire l’amour. Sois courageux.
Pourquoi pensait-elle à ça ? Parce que Lucian pourrait donner de sa personne pour ne pas frustrer le serpent pour qu’ils puissent s’en aller. Mais ce n’était qu’une blague, et Tomoe ne laisserait pas son novice s’abaissait à ce genre de chose. Sans parler qu’elle ne pensait pas qu’il le fasse non plus, il avait trop de fierté, elle en savait quelque chose. Il prit d’ailleurs les devant en disparaissant, certainement dans les ombres, laissant Tomoe seule avec le serpent. Mais ce dernier, trop centré sur le Mizuchi, semblait soudainement déboussolé. Elle vit Lucian un peu plus loin lui adresser un signe de la main. Avec agilité, et délicatesse, elle se faufila pour s’extirper de la pièce sans un bruit. Ses vêtements flottaient comme s’ils étaient sous l’eau, c’était très perturbant et à la fois très appréciable. Elle aimait beaucoup la sensation sur ses jambes et sur sa peau. Elle finit par rejoindre le Mizuchi en enjambant quelques bouts du serpent qui était assez long.
Sans un mot, elle s’éloigna dans le couloir pour mettre un peu de distance entre le reptile et eux. Il ne fallait pas attirer l’attention. Soudainement, alors qu’ils passaient dans un tunnel aux parois transparentes, des poissons qui nageaient convergèrent vers eux. Ils foncèrent sur la structure et passèrent au travers de la paroi comme si de rien n’était. Tomoe écarquilla les yeux, mais se déporta assez rapidement pour éviter le coup de lance qui venait avec. L’embout lui entailla la peau du ventre sur une ligne bien droite mais superficielle alors qu’elle refermait ses doigts sur le manche et que d’un coup de hanche, elle fasse basculer le Fausy par dessus elle. Technique d’Aikido basique, elle récupéra l’arme et la planta dans le bide de la créature qui hurla en sortant une langue démesurément grande. Il y en avait encore au moins trois, et cette fois, elle avait récupéré une arme !
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Ma compagne reptile était bien triste de ne plus me voir. Quel don Juan je faisais, voilà que je brise le cœur des animaux… Enfin bon, il valait mieux éviter d’affronter ce qui ressemblait à la pondeuse de bébés montures. Outre la dangerosité, il serait stupide de se faire rendormir dans un palais sous-marin où toutes les créatures veulent nous violer et/ou nous manger. Et vu le carnage en bas, je pense que le statut de buffet semble être une option plus que probable. Enfin surtout pour ma pomme. Tiens, je serais mignon dans une posture de cochon de lait avec ce fruit de la tentation dans la bouche, la peau finement craquelée par la proche qui m’aurait embrocher le cul pour remonter jusqu’à ma bouche et me faire rôtir sur un feu crépitant. Non, définitivement, cette perspective ne me tentait pas, on se demande bien pourquoi tiens !
Nous voilà en train de fuir ma bien aimée avec toute la discrétion dont nous pouvons faire preuve… j’avais hésité en voyant ce tunnel étrange d’eau puis… on se fit surprendre ne pouvant prévoir le son dans l’eau d’un FauSy nous fonçant dessus pour nous attaquer avec sa pique. Tomoe pouvait féliciter ses reflexe, en tout cas le message était clair, elle était au menu elle aussi ! J’esquivai avec moins de dextérité qu’elle, un autre trident qui s‘enfonçait dans mon épaule. Que cela ne tienne, je l’attrapai pour que le mâle vienne nous dire bonjour et lui dégomma la gueule poisseuse avec un coup de poing bien sentie, décrochant son arme et m’en servit pour lui marteler la carapace et lui enfoncer bien profond dans sa boîte crânienne qui fit un beau « sploufch » immonde. Mais voilà, un nouveau convergea avec un serpent et là, ça n’allait pas être la même affaire… j’attrapa Tomoe, glissant dans nos ombres pour atteindre celle qui était créée par une décoration imposante au bout du couloir. Le serpent traversa le couloir la gueule ouverte … je profite de l’ombre qu’il craint pour que celle-ci sorte en pique et s’enfonce dans sa gorge et embroche aussi son cavalier… Les deux disparurent dans l’eau, laissant une traînée rouge de leur finalité. Un petit rictus sur les lèvres, je lâchai Tomoe, avisant l’endroit. Nous étions dans une salle de nacre assez belle … une salle de cérémonie avec table servant sûrement à déposer de la nourriture. Au centre, il y avait un lit… glauque, enfin de l’idée que je m’en faisais.
« Je dois dire que cet endroit était notre prochaine localisation, toi sur ce joli lit nuptiale et moi… dans un plat argenté pour la dégustation. »
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Tomoe était rassurée d’avoir une arme à opposer contre ces créatures infernales. L’arrivée du serpent n’était pas pour la rassurer, mais Lucian les fit passer par les ombres tout en laissant un souvenir piquant à ce dernier. Cependant, il avait ramassé un coup sur l’assaut précédent, ce qui n’était pas pour arranger leur affaire même s’il guérissait vite.
La nouvelle salle était bien agencée, presque cérémonieuse. Tomoe l’observa d’un oeil neutre. Espéraient-ils vraiment qu’elle se donne en public lors d’un banquet où la nourriture n’était autre que son novice ? Ils n’étaient vraiment pas sérieux ? Mais quel genre de moeurs avait ce peuple qu’elle découvrait. Ils étaient vraiment ignobles. « On dirait oui... Comment peuvent-ils penser une seule minute que c’est érotique tout ça ? » fit-elle un peu dépassée, et par sa culture, et par sa personnalité. « Cela doit l’être pour eux. Si tu es droguée… tout passe. » et là était le principe du viol. « Je suppose… Ils me font penser un peu à notre culture où certains hommes se sentent obligés de forcer. » fit-elle remarquer.
« Hum. Enfin là c’est quand même forcé avec psychotrope. Et non un souci de ne pas savoir si l 'autre dit “non” mais oui … ou si c’est un non. » « C’est vrai, c’est beaucoup plus malsain ici, je l’admets volontiers. C’était juste un parallèle un peu sévère. Quoiqu’il soit, il est bien heureux que nous ayons réussi à nous délivrer. » « Oui, j’imagine mal voir que cette espèce est compatible avec nous. Enfin qu’importe. » fit Lucian en haussant les épaules. N’empêche, elle connaissait des humains qui seraient prêts à se laisser faire, par perversion. L’idée de les envoyer lui traversa l’esprit. Quelques sombres de son pays par exemple.
« Toute la colonie doit savoir que nous nous sommes enfuis maintenant. » fit-elle en observant les alentours, s’attendant à voir débarquer des poissons et des serpents. Soudainement, le roi des tritons se pointa, sortant d’une porte dans le fond, derrière le buffet. Il resta bête en voyant les deux humains.
« Ils vous ont déjà préparé ? » demanda-t-il en agitant sa langue rose. Il avait un bandage qui s’enroulait sur son torse, certainement pour tenir la plaie que Tomoe avait provoqué avec la lance qu’elle avait envoyée toute à l’heure. « Apparemment pas toute… » souffla le Mizuchi au creux de son oreille. L’homme se redressa et de son air sur de lui continua à l’adresse du roi : « Oui et quelle est la suite ? » Tomoe acquiesça. Non, pas toute. Elle s’était elle aussi redressée, tenant la lance droite et pas menaçante pour ne pas alerter le roi. Ce dernier semblait surpris de les voir seuls, mais il pensait qu’ils étaient là pour la cérémonie. « La suite… Nous allons vous amener vos partenaires, tandis que le repas sera dressé. Approchez, approchez, je vais faire venir les sangsues qui vont vous aider, surtout pour la dame, à procréer plus facilement. » indiqua-t-il. Il se tourna pour se diriger vers la porte. Tomoe ne chercha pas midi à quatorze heures. Elle arma la lance, et la lança, l’empalant sur la porte au niveau du cou. Le FauSy s’affaissa, tenu seulement par l’arme plantée.
« Crétin. » murmura-t-elle. « Les voilà sans chef. Pour ce qu’il devait servir... »
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Eh bien nous ne sommes pas repérés par la totalité de la colonie. Le roi, ignorait nos bêtises et tant mieux. J’en profita pour lui demander un peu plus sur cet avenir chaleureux qu’ils nous offraient. Vraiment, c’est une colonie de vacances parfaite pour le futur mari de Ermelinde, s’il me gonfle. Je suis mauvais et j’adore ça ! J’eu un rictus amusé voyant la réaction sans appel de ma mentor.
« Tu ne voulais pas d’un peu de détente ? rho vraiment... » dis-je avec ironique, m’approchant de ce roi poussant son dernier souffle. Je décrochai le trident et le laissai de côté, pour mettre le cadavre sur le lit. Eh bien voilà. Ce qui m’inquiète un peu était qu’il semblait en mode : oh bah vous avez accepté de vous faire passer la colonie dessus ? Merveilleux !
Je posai mes mains sur les hanches… pensif.
« le roi est mort, déstabilisation politique et désorganisation d’un peuple. Niveau chaos, je pense qu’on est bien. » je parlais tout haut avant que ma blessure sanglante… me pique de plus en plus.
Ma vision se troublait un peu et je me secouai un peu.
« J’ai … » je me tenu la tempe, voilà que j’ai cette sensation un peu particulière avec le venin de serpent… « Prenons cette porte. » celle où était sortie le roi, nous arrivons dans ses quartier où nos affaires s’y trouvais à mon plus grand bonheur… mais tout était vide. Mais il avait des bruits dans d’autres pièces, signe que nos partenaires se chauffaient pour la suite. Bon, l’alerte n’avait pas été donnée, nous avons dû tuer les gardiens. Je ne vois que ça. J’enfilai prestement mes habits, avant de cligner des yeux… voyant une drôle de forme… la couleur de la pièce changeait, ah oui … j’ai des hallucinations …
« Tomoe… tu vois aussi une forme rose devant nous ? »
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Plus calme, elle se contenta de refuser la détente proposée avec une certaine ironie, comprenant bien qu’il plaisantait. Elle ne voulait pas de ce genre de détente et elle n’était plus certaine de voir les sangsues de la même façon maintenant, pas après tout ça. En tout cas, le roi était mort, vive le roi. Tomoe suivit Lucian vers la dépouille du poisson qu’elle avait empalé sans scrupules. Elle récupéra le trident que Lucian venait de décrocher alors qu’il entraînait le roi vers le lit. Une belle mise en scène qui ne manquerait pas de foutre le bordel quand les sbires découvriront leur souverain. Quelque part, un rugissement se fit entendre dans les tréfonds. Etait-ce son serpent qui avait senti la mort de son maître ? Tomoe n’avait pas tellement envie de le savoir. En tout cas, elle partageait la vision des choses de Lucian. Elle espérait que ça leur permettrait de s’éclipser de cet endroit, parce qu’il semblait évident que tuer tout le monde allait être laborieux. Ils avancèrent, pour finalement retrouver leurs affaires. Elle était contente de récupérer sa robe qui avait été le point de départ de beaucoup de folie dans cette journée. Cependant, elle gardait Lucian à l’oeil qui ne semblait pas très sûr sur ses cannes. Que lui arrivait-il ? Un manque de sucre ? Peut-être. Elle le laissait donc évoluer en avant pour le surveiller un petit peu. Les bruits alentours indiquaient clairement que tout le monde commençait à s’échauffer pour la petite sauterie de toute à l’heure. Ils seraient bien déçus ! La jeune femme se rhabilla aussi, en prenant soin de ne pas trop se dévoiler à Lucian en restant de dos. La robe qu’elle portait jusqu’à présent était confortable, et son kimono un peu trafiqué semblait vraiment grossier, taillé dans de la bure, alors qu’elle le trouvait très doux ce matin. La différence de texture, sans aucun doute, et elle reconnaissait volontiers qu’elle aimait beaucoup les vêtements de ces créatures. Dommages qu’ils soient trop connotés. Comme tout ici. « Non, tout est parfaitement normal. » dit Tomoe en venant à sa hauteur. Elle lui posa sans aménité une main sur le front. Il était chaud. Elle reporta son attention sur la plaie à l’épaule, qui n’était pas très belle, et un peu boursouflée. Leurs armes devaient être empoisonnées, elle ne voyait que ça. « Tu es chaud. Ça doit être une toxine. Ton équilibre est précaire. » « Bien dans ce cas… je suis en train d’halluciner. » répondit-il avec un calme édifiant. « On dirait bien en effet. » répondit-elle toute aussi calme.
Cela allait compliquer la suite de l’opération et leur évasion. Mais il fallait avancer, ils n’avaient pas trop le choix.
« Lucian, tu tiens ma main et tu ne la lâches plus. Ok ? » Il lui tendit la main, mais semblait avoir du mal à savoir où elle était … « Il va falloir que je transplane avant d’être trop mal. Attrape la mienne… on quitte le navire. » « Tu es sûr de vouloir faire ça avec des hallucinations et des pertes d’équilibre ? » s’enquit-elle soucieuse de ne pas se retrouver elle ne savait pas trop où.
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Non, je ne suis pas sûr de moi sur le coup, mais cela ne se vit pas. Pour la simple raison, que j'estimais qu’il vaut mieux partir maintenant que d’attendre que j’aille mieux. Peut-être qu’il y a un antidote ici ? Je ne penses pas en avoir tant besoin, mais bon… je n’ai pas envie de demander à des poiscailles et finir dans une cellule pour atteindre mon rôtissage.
« Maintenant, avant que ça ne soit pire. » fis-je sentant un peu de sueur sur mon front. Je l’attirai à moi d’un geste sûrement un peu brusque lui mettant une main sur son front… putain, ils sont où ses yeux ? Bon cela tomba vite fait sur le nez et le regard… Elle aura surement la mesure de les fermer et je me déplaçai pour voir une zone plus sombre et sauter dedans… Si au début je me suis dit qu’on irait en forêt, vu l’urgence ça sera chez moi, dans mon infirmerie… j’aurais peut-être quelque chose contre ça… et rien que soigner c’est déjà bien !
Et je sortit de l’ombre un peu n’importe comment, car étant aveugle je me pris le lit et je chutai avec elle, me retrouvant à califourchon sur ma mentor… je m’étais raccroché aux draps du lit qui nous tombait dessus … telle une petite tente. Je ne voyais plus grand-chose, et une partie du lit me tomba dessus, m’assommant… et bah voilà putan j’ai dû vraiment bouffer du chat noir moi ! Ma tête tapai lourdement sur le carrelage et je m’écroulai contre elle, inerte. Et voilà un Lulu KO par un putain de rambarde en métal d’un lit !
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Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Naturellement, Tomoe avait fermé les yeux, pour se prémunir du voyage. Elle était trop encline à respecter les règles pour se permettre de les déroger. Il y avait forcément une bonne raison, et elle en voulait pas perdre ses yeux en cours de route. Elle en avait trop besoin. Elle essaya bien d’être un soutien pour Lucian mais la sortie des ombres fut chaotique, tant et si bien qu’ils heurtèrent le lit. Tomoe se retrouva avec son novice sur elle, les draps tirés, avant que le lit ne vienne heurter le jeune homme et ne l’assomme. Il se relâcha complètement, écrasant la jeune femme de tout son poids agrémenté d’une partie du lit qui lui était restée dessus.
« Lucian ? » demanda-t-elle en essayant de l’écarter d’elle en forçant. Il était là, tout contre son corps, allongée, le menton dans son cou, inerte. Etait-ce le poison qu’il avait dans les veines qui le laissait dans les vapes ou le coup violent derrière le crane ? Les deux certainement. Le mieux, dans ce genre de situation, était de se contorsionner en glissant sur un côté plutôt que d’essayer de soulever ce qui était en train de nous écraser. En plus, Lucian étant un homme, il était assez mou pour cela. Ce serait une pierre, ce ne serait pas pareil. Bref, la nippone attrapa le pied du lit. Elle dû s’étirer de toute sa longueur pour cela, en forçant un peu sur ses articulations, mais elle parvint à le saisir.
Elle se hissa sur le côté, ce qui était plus simple avec une prise fixe comme ça. Bien sûr, le lit bougea un peu, mais il était tellement imposant qu’elle ne pouvait pas le déplacer non plus, et c’était précisément ce qu’elle voulait. Elle parvint du coup à se dégager de Lucian. A moitié défroquée dans son kimono robe qui avait vu un sein se barrer, elle se remit en place rapidement avant de se pencher pour virer la rambarde métallique du dos du Mizuchi, et le retourner sur le dos.
Il était bouillant. Ils auraient peut-être dû rester là bas pour trouver quelque chose qui luttait contre le poison, plutôt que de se sauver. Pour le coup, elle se sentait un peu démunie, mais elle ne comptait pas abandonner là. Il avait une infirmerie tout à fait admirable, pour y avoir déjà séjourné une fois. Ce serait à son tour de le soigner. Dans la limite de ses capacités bien maigres… Passant à l’action, la japonaise tira les draps du lit sans trop se soucier de foutre le boxon dans la chambre. De toute façon, c’était déjà le cas. Ni une ni deux, elle les passa sous Lucian en le faisant rouler, puis elle se servit des extrémités pour le tirer sur le sol. Avec un peu de chance, quelqu’un les entendrait, il y avait ce domestique là… Lucius ? Julius ? Merde, elle ne savait plus.
« HEY OH ?? J’ai besoin d’aide !! » fit-elle en tirant le Mizuchi jusqu’à la porte dans son radeau de fortune. Elle n’irait pas loin comme ça, elle le savait bien.
En effet, il avait quelqu’un et plutôt il avait du monde… Tabitha la fille de Lucian était monté en vitesse en entendant le baroufe puis une voix inconnue. Elle avait dit à Loris de ne pas bouger, elle en faisait son affaire et elle reconnaissait l’odeur de Tomoe pour l’avoir croisé quelque fois dans les couloirs de la Ligue. La brune passa la porte et se figea voyant son père au sol… tiré par un draps… son sang ne fit qu'un tour et un éclat de colère se figea dans ces prunelles, elle eut envie de tuer celui qui avait fait ça ! « Papa ! » dit-elle surprise avant de s’avancer vers les deuyx et toiser Tomoe d’un air un peu inquiet. « Que s'est t’il passé ? » elle ne s'encombre de présentation, elle allait à l’essentiel. Elle posa une main sur le front de son père il était transpirant et elle renifla en retroussant le nez, avant de directement ouvrir la chemise sans ménagement, la déchirant même, avisant la plaie boursouflée … « Vous savez quel poison ? » dit-elle. Tomoe fut soulagée de voir du monde. Elle ne se formalisa pas du ton et de l’attitude de la fille de Lucian, il y avait clairement plus urgent là tout de suite, et il vallait mieux être efficace que d’attendre que les choses se passent. « Non… Il n’a pas voulu chercher l'antidote et il a préféré rentrer tout de suite. » l’informa-t-elle. « Il a été touché par une lance de FauSy. » Peut-être que cela aiderait sa fille à identifier quelque chose qui pourrait l’aider. Tomoe n’avait aucune connaissance pratique en soin, si ce n’était quelques remèdes à base d’herbe, et des façons de fabriquer des cataplasmes et autres choses de ce genre, qu’elle avait appris à l’usure en traversant les âges. Mais soigner un poison inconnu… Elle ne voyait pas trop ce qu’ils pouvaient faire.
« Si vous avez une voiture, il faut qu’on l’emmène à la Ligue tout de suite. » décréta-t-elle soudainement. L’organisation avait les meilleurs médecins, non ? Tabitha roula des yeux, c’est bien son père ça … « Un FauSy ? C’est quoi encore que cette merde… » ronchonna la fille. « On a des motos … hum la voiture est réparé me semble… » elle secoua la tête. « Enfin non, l’infirmerie ici est beaucoup plus complète pour traiter la magie que n’importe quel centre. » Elle se leva d’un bon souple allant vers les étagères tirant un tiroir avec toutes sortes de fioles… « Et bien sûr il ne peut pas mettre en français… non il faut qu’il colle ça en latin ! » elle râlait mais c’est pour évacuer son stress, elle avait pourtant l’air calme, mais elle bouillonnait. Elle chercha entre plusieurs fioles …le bruit du verre était le seul… « Non rien… bon… j’ai un truc contre le venin d'une sirène type …rascasse et méridienne…C’est des sirènes les fauSy ? » elle se tourna vers Tomoe. « Bon, on va faire à l’ancienne… Fièvre… il est dans les pommes à cause du poison ? » Beaucoup plus calme que Tabi, Tomoe observait la fille de Lucian chercher quelque chose dans les fioles. Elle n’était pas certaine que ce soit une bonne idée que d’y aller au pif. Cette infirmerie pouvait être la plus complète qui existait, sans médecin, elle n’était qu’une pièce avec de l’équipement cool. Rien de plus. Quoiqu’il en soit, elle l’observait en calculant ses possibilités. Elle était techniquement responsable de lui. Si vraiment rien n’y faisait, elle irait chercher cette voiture, par la force s’il le fallait. Pour ce qui était du latin, elle ne pourrait pas aider non plus. Elle ne le parlait pas du tout, et ce n’étaient pas ses origines qui le lui aurait fait toucher du doigt plus jeune. « Non ce ne sont pas des sirènes, et je pense que le venin vient des serpents qu’ils élèvent… Et il est dans les pommes à cause du lit qui lui est tombé sur la tête. Si on arrive à le réveiller, peut-être qu’il saura quoi essayer ! » proposa-t-elle en approchant. Une bonne paire de baffes feraient l’affaire ?
« Oui sans aucun doute. » dit-elle, regrettant de n’avoir pas eu d'appétence pour les antidotes.
Elle posa sa main sur son épaule pour essayer de le secouer un peu tout en l’appelant par son prénom : « Lucian, tu m’entends ?! » Elle tourna son regard vers Tabi : « Faut contrôler la fièvre, un bon seau d’eau froide pour le réveiller et tenir sa température, vous avez ça sous la main ? » demanda-t-elle. La louve hocha la tête et alla prendre un sceau qu’elle remplit d’eau et demanda à Tomoe de se retirer et elle le balança sur son père… l’homme se redressa difficilement toussant, il avait de l’eau dans le nez… il pesta de plus belle… « Papa ! tu nous attends ? » « Tu es un bien une louve ! Bourrine ! » la houspilla le dragon… « Tu étais dans les vapes hin… » elle ne dit pas que c'était l’idée de la japonaise. « Normal je me suis pris un lit sur la gueule… où est Tomoe… je suis aveugle je ne vois que dalle et je sens rien en même temps… » dit-il essayant de tâter autour de lui pour se faire une idée du terrain. « Je suis là, et si la méthode à l’eau froide ne fonctionnait pas, j’allais te gifler pour essayer de te réanimer. » fit-elle avec calme en venant chercher sa main pour qu’il arrête de tâter autour de lui et lui signifier sa présence et son soutient. « Tu es dans ton infirmerie, et nous avons besoin de savoir si tu sais ce qu’il faut faire pour ce poison. » Elle était très calme, articulant ses mots avec justesse pour essayer de ne pas tomber dans l’émotion qui les conduirait à agir vite et mal. « Et il en aucune de vous qu’il a envisagé des bisous ? Vraiment … » ironisa t’il, même malade il avait de l’humour. « Bien sûr avec des câlins, vu que tu adores ça ! » râla Tabitha même si elle semblait plus soulagée de l’entendre dire des bêtises. L’homme prit la main de Tomoe, essayant de voir de l’autre où elle se trouvait et quand cela fut le cas, il essaya de voir se qu’il n’avait autour rien d’autre qu’un draps. Tomoe s’était contentée de sourire à l’évocation des bisous. L’eau froide était sensiblement plus efficace ! « Il va falloir faire un mélange… j’ai un universelle, il faut prendre la fiole noire, renverser 50 cl dans un récipient et mettre le sang contaminé de la plaie… si j’ai déjà régénéré il faut rouvrir pour que le sang coule. Attendre quelques secondes en touillant et je devrais boire et il faut aussi plaquer sur la plaie. Pour qu’il en ait suffisamment, il faut mettre un corps gras… de l’huile. Pour que le mélange soit homogène… il faut touiller pendant une minute en cercle et doucement sinon ça ne marchera pas. » Lucian était calme, voir même toujours aussi nonchalant. « Je vais chercher de l’huile ! » fit Tabitha après avoir déposé un bol et la fameuse fiole avec une pipette doseuse sur le plan de travail. « Je m’occupe de préparer le reste. » confia Tomoe toujours très calme. Elle lâcha la main de Lucian pour se pencher sur les flacons. Elle repéra rapidement celui qui était de couleur noire. « Tu es sûr de toi ? Tu n’en as qu’un noir ? Je n’en vois pas d’autre, mais dans le doute je préfère demander. » questionna-t-elle en attrapant un récipient pour faire le mélange. « Oui, je suis certain. » répondit le dragon qui avait ramené ses genoux devant lui évitant de trop bouger.
En attendant Tabitha et l’huile, elle revint vers le Mizuchi. La plaie était toujours visible sous la chemise ouverte par sa fille, et Tomoe pu constater qu’elle était en partie fermée. Elle se tourna vers le matériel, ouvrit des tiroirs et en informa le concerné : « Je cherche un scalpel ou quelque chose de très coupant, la plaie s’est refermée. » « Chouette… découpage. Tu valideras ton diplôme de chirurgienne. Desserte premier ou second tiroir. » ironisa l’homme. « Je crois qu’on m’a déjà donné le surnom de “bouchère de Kyoto”. » fit-elle l’air de rien. Est-ce que ça le rassurerait ?
Lucian se mit à rire. « Une entrecôte de Mizuchi, s’il vous plait madame. » Bon apparemment cela le faisait plus rire que peur. « Saignante ou à point ? » demanda-t-elle pour continuer de le détendre. « Saignant. trop cuit ça gâche la qualité de la viande ! » « Parfait, car ça risque de l’être ! » affirma-t-elle, avant de se tourner vers la desserte pour chercher ce qu’il lui fallait.
Sur ses indications, elle trouva rapidement un bistouri de bonne facture qui était aussi tranchant qu’un sabre. Elle s’approcha de Lucian. Elle n’avait pas pensé à désinfecter, en même temps… Elle venait de la campagne au Japon, on se soignait ou on mourrait. « Ça risque de piquer un peu, ou de faire du bien, vu comment c’est boursouflé… Ça peut soulager. » Elle avait préparé le récipient à côté d’elle pour récupérer le sang souillé.
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