(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Je devais être bien inconscient pour qu’on me jette de l’eau froide à la gueule. Je déteste ça ! Pas l’eau, mais d’être réveillé de cette manière ! J’avais déjà froid de base mais là… cela était encore plus poignant. En plus étant aveugle, je ne voyais rien … et je n’avais plus d’odorat en prime ! Heureusement que j’avais l’ouïe sinon je serais perdu ! Tomoe était près de moi, sa main était rassurante … bon, je n’avais pas spécialement peur, je commençais juste à m’inquiéter de cet état de faiblesse et surtout si cela allait durer. J’avais foi dans ma régénération de batard démoniaque. Enfin bon, cela me piquait, me brûlait et je sentais que ma peau réagissait avec violence… je ne me plaignais pas pour autant, évitant de trop bouger pour ne pas stimuler le poison, tout en donnant mes indications aux deux femmes présentes. Je sentais l’angoisse de ma fille, elle avait dû mal à gérer mes quelques rares état de faiblesses puisqu’elle me voyait inébranlable, chose qui était sûrement le cas… en apparence du moins. Et puis bon, elle s’inquiétait, elle avait beau être un assassin ronchon et peu aimable, elle avait un cœur pour les membres de sa meute et de sa famille. Cela était un contraste assez édifiant venant d’elle. Tomoe avait aussi ce ton calme, malgré son appréhension et surtout il était légitime d’avoir de l’inquiétude pour son coéquipier, quand on est normalement constitué.
Après mes indications, elle trouva le scalpel, machinalement j’avais retiré ma chemise pour qu’elle puisse me découper.
« Va y… il va surement y avoir du pus ou quelque chose de peu jolie qui va en sortir. Étant donné que ça me brûle, je pense qu’évacuer le liquide n’est pas une mauvaise idée. » le souci de régénérer trop vite, ça prend tout le bien et le mauvais d’un coup. Au fait, ne pas voir me blasait complètement… j’étais impassible, le regard dans le vide et passif. Cela m'agaçait. Je soupire, je ne pouvais pas faire grand chose… j'entendis mes jambes m’allongeai sur le dos, pour qu’elle ait plus de facilité à son œuvre. Alva m’avait opéré en pleine mission, voilà que c’est le tour de Tomoe…
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Cela faisait bizarre à Tomoe de voir Lucian de cette façon. Il ne la voyait pas, et quand il parlait, il ne regardait pas vraiment dans sa direction. Pour le coup, ses lunettes noires auraient été parfaites. Même si elle était calme et placide, elle était inquiète des séquelles du poison sur son organisme. Est-ce qu’elles seraient temporaires ? Est-ce que sa capacité de régénération draconique était suffisante pour éliminer les toxines et rétablir les fonctions lésées actuellement ?
« Je suis navrée Lucian, mais tu ne peux pas rester sur le dos. Il faut que tu te bascules sur le flanc, pour que je puisse récupérer plus facilement le sang. » l’informa-t-elle.
Elle l’aida à se déplacer en conséquence. Sans la chemise, elle avait une vision plus large sur les multiples cicatrices qui parcheminaient sa peau. Si elle les avait déjà vu, ce n’était jamais d’aussi près.
Elle posa ses mains chaudes sur sa peau qui était parcourue par une légère chair de poule, certainement à cause de l’eau froide. Après la petite incision, elle lui proposerait une serviette pour se sécher, au moins les cheveux. Heureusement, son pantalon avait été épargné par la projection d’eau. Ses doigts étaient posés de part en part de la plaie. Cela devait être déjà douloureux rien qu’à la palpation, vu comment s’était gonflé.
« Bien, tu veux quelque chose à mordre, ou quelque chose à boire pour atténuer la douleur, tu me le dis, sinon, je vais entailler. »
Une fois son accord acquis et les dispositions prises si besoin, elle vint appuyer la lame sur la plaie. Elle était tellement tranchante que la peau se découpa comme du beurre, laissant un flot purulent s’écouler, mélange de glaire jaune et de sang, pas très ragoutant. En pressant pour évacuer le poison, qui était plus le pus qu’autre chose, elle sentait sur ses doigts la consistance visqueuse et chaude de la mixture. Elle ne sourcilla pas, concentrée à récupérer ce qui coulait dans le bol tout en lorgnant Lucian pour vérifier qu’il encaissait.
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Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
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C'est tout moi ça :
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Je devais me basculer ? Oui, pour récolter le sang, j’avais oublié… cherchant surtout d’autres solutions en parallèle pour retrouver mes sens et surtout avoir moi chaud… on étouffe dans cette pièce. Enfin, pour une fois que je ne tremble pas. Ah non, j’ai aussi froid. Je pense que c’est ainsi que les gens ressente la grippe me semble. C’est joyeux, j’avais testé la gastro magique et me voila la grippe magique. C’est topisisme ! D’un grognement, je me mis donc sur l’épaule meurtrie cela n’était pas plaisant et je sentie qu’elle m’aidait… je n’aime pas spécialement qu’on s‘occupe de moi alors je fis le mouvement en complet ! Et j’avais mi chaud mi froid par intermittence et cette main chaude sur ma peau était assez agréable. Je crois que c’est aussi l’eau fraiche dans la figure… ça n’aide pas. Ma posture activait la circulation en la compressant et cela me brulait encore plus… mon nez se retroussa.
« Non, ça va aller… dis-je simplement, fermant les yeux… je pourrais me mettre en état d’hypnose, cela serait moins douloureux mais je me sentais capable de partir loin et donc de dormir , hors il me fallait être alerte. Bon, la lame était tellement bien aiguisée que je n’avais pas à souffrir d’un outil mal taillé. Le bruit était affreux, cela devait vraiment être moche. Je soupirai, me concentrant sur moi-même, pour finalement décider de me mettre en retrait mentalement… cela était plus facile, car je sentais que la lame m’enflammait et quelque chose de plus aigue s’infiltrait dans ma chair… j’encaissais bien habituellement et ça ne changerai pas ici. Je prenais cette facilité pour que la sensation d’être dévoré par un feu imaginaire ne m’obnubile pas, après tout l’esprit fait des fixettes jusqu’à ne plus avoir envie et cela ne faut jamais bon ménage.
Tabitha arriva avec la bouteille d’huile de tournesol, elle renifla et observa la fiole noire… elle se mit à préparer la concoction. Mais elle renversa le bol, pestant de plus belle… « Navré… je n’arrive pas à me calmer. » dit-elle honnêtement, elle était stressée.
« Va faire un tour, tout va bien se passer. Allez oust ! » dis-je avec humour mais à la fois un ton ferme. Tu ne peux pas imaginé quelqu'un d'autre ? Non, allez du balais, tu vas finir par tout casser. La louve s’approcha et posa une main sur mon épaule, lançant un regard navré à Tomoe et disparue.
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Si Lucian n’avait pas demandé à sa fille de la laisser faire, Tomoe l’aurait certainement fait elle-même. Manifestement, elle n’était pas vraiment maîtresse d’elle-même et cela pouvait se comprendre. Enfin presque. Ce n’était pas le quart d’heure de tout foutre en l’air en renversant tout par terre, surtout que la fiole n’était pas si grande que ça. En tout cas, elle admirait la concentration de Lucian pour faire face à la douleur sans rien manifester. C’était une forme de courage qu’elle appréciait là aussi, et cela participait à rendre les choses émotionnellement moins compliquée. Tabitha aurait dû se caler là dessus pour tenir le choc, mais qu’importe. Elle lui fit un signe de tête pour l’excuse quand elle s’en alla. De toute façon, elle avait ramené l’huile, elle avait tout ce qu’il lui fallait pour préparer la décoction.
« Tu es sûr que tu veux boire ça ? » dit-elle en regardant la mélasse qu’elle avait extraite.
Tout en attendant sa réponse, elle préparait la mixture à côté. L’huile, la fiole, les 50 centilitres, tout en prenant garde à ne pas renverser à son tour. Elle était de toute façon bien en appui sur la table. « Oh …. s’auto-boire doit être sympa voyons ! Millésime de 3500 ans, je ne peux pas passer à côté. c’est le rêve de beaucoup d'hommes ça… Enfin non, je crois que c’est une autre suggestion plus triviale. » dit-il avec humour comme souvent, dédramatisant la situation comme s’il était dans un bar en train de rigoler. « Erk... » fit Tomoe en plissant le nez en imaginant très bien ce qu’il voulait dire. « Vous avez décidément des délires bien particulier, vous les hommes ! » dit-elle en touillant le millésime de 3500 ans avec le reste de la décoction. Ce n’était pas très ragoûtant, mais elle lui fourra dans les mains la mixture. Après tout, si ça pouvait le sauver de ce poison, ou réduire les effets temporairement le temps de trouver mieux, alors soit ! « Tiens, j’en ai transvasé dans un autre bol pour le mettre sur la plaie, donc tu peux tout boire, en espérant que le millésime soit gouleyant... »
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« C’est un délire de narcissique. » personnellement j’aime mieux l’autre fantasme de plusieurs femmes… mais ça, je l’ai déjà réalisé une paire de fois. M’auto sucer, franchement, je pourrais en me brisant une cote … mais où est l'intérêt vraiment ? C’est mieux quand on est cajolé par quelqu’un. De voir une tête vous prendre en main et avoir la petite appréhension que d’un coup de dents mal placé, vous allez chanter l’alphabet à l’envers ou au contraire le hurler si fort que vous en jouissez si on échappe à l’ivoire ! Et, je dois être frustré pour penser à ça et que ça m’émeut un peu dans le bas ventre. Il faut dire que notre séjour au fond de la rivière et le tantrisme laissait une saveur amère d’inachevé.
Je sentis le bol entre les mains, alors je me redressai sur les abdos buvant d’une traite le truc… BOUAH ! Affreux, l’huile donne une lecture affreuse, mon sang putride n’en parlons pas et la fiole noire était amer ! Je grimaçais et déglutiais plusieurs fois…
« Succulent…navré je fais mon égoïste… » dis-je en toussant pour ne pas vomir, car mon estomac m’affirmait qu’il n’en voulait pas… je m’allongea me laissant tomber sur l’inconfort du drap déposé sur le carnage. « Bon plus que la dernière étape et si je m’endors plus de quinze minutes c’est que je suis mort… ou dans les pommes. » le mec qui parle de ça comme s’il parle de la liste pour les courses… normal tout va bien. J’ai un grain, soyons clair. Enfin, je ne pense pas qu’ils aient du poison mortel, sinon cela aurait été plus fulgurant, je pense que c’est juste pour neutraliser. « Je te le laisse… Par contre... » Tomoe profitait que je me sois rallongée pour verser l’onguent sur ma plaie. « Interdiction de dormir, alors il va falloir me parler. » dit-elle en appuyant volontairement un peu fort sur la plaie. « Sinon j’ai la douleur pour te tenir éveillé, mais c’est moins plaisant. » « Tout dépend, peut-être que je suis maso… » dis-je avec humour mais j’avais grimacé en grognant quand elle s’était montrée aussi douce qu’un rhinocéros en pleine charge. « Bon, alors … de quoi veux- tu veux parler ? » « Pas tant que ça alors. » Répliqua-t-elle avec le sourire dans la voix. « Tu me dis si tu sens une amélioration au niveau de la vue. En attendant, tu peux me raconter… » Elle semblait réfléchir. « Ta première excursion au Japon. Tu as dû y rester longtemps pour apprendre la langue. »
Ah parler de ça ? Eh bien ça remonte, alors je commençais à lui faire un résumé des contrées que j’avais visité, j’y étais resté environs trois cents ans au cumulé afin de connaître le pays et même si je me rendais ailleurs … il avait un coté intéressant et surtout il y avait foule de bestioles étranges là-bas ! Et à force de parler de quelques anecdotes très accès sur la chasse aux monstres, je commençais à la distinguer et retrouver l’odorat… cela était progressif puis d’un coup cela revenu et… je me leva pour vomir… encore ! Dans l’évier une sorte de bielle jaune et verte… affreux… cela me brula la gorge et décidément vomir c’est l’horreur ! Je me rinçai immédiatement la bouche évacuant le reste dans la buse… je me mit même la tête dessous pour me faire chuter en température, puis attrapa un torchon pour m’essuyer.
« Bon, tout est normal. Je vais me laver… tu as une seconde salle de bain à l’étage si tu ne veux pas attendre… Et on pourra repartir voir ce forgeron ! »
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Tomoe apprécia cette conversation et cet échange. Elle revivait aussi une partie de l’histoire de son pays dans ces anecdotes, tout en apportant sa vision des choses sur certain point pour justifier telle ou telle chose, ou approfondir le folklore de son pays. Au moins, pendant ce temps, Lucian ne s’endormait pas. Elle craignait une réaction dans le mauvais sens, mais plus ça allait, plus elle se sentait rassurée. Qu’il vomisse ne l’étonna pas vraiment. A dire vrai, vu ce qu’il avait avalé… Elle aurait été certaine de tout rendre bien avant ça. Elle détestait vomir, et cela lui rappelait les premiers voyages dans les ombres. Pour un peu et elle aurait presque pu se moquer de lui en lui disant que c’était un juste retour des choses après l’avoir faite voyager ainsi jusqu’à ce qu’elle vomisse ses tripes, mais elle avait plus une compassion sincère qu’une envie de rire là tout de suite.
La nippone s’écarta donc pour qu’il puisse se rincer et se passer la tête sous l’eau. Il n’avait pas encore bonne mine, mais s’il voyait déjà plus clair, c’était une amélioration non négligeable et plutôt encourageante pour la suite.
« Je vais l’utiliser, merci. » Elle n’avait pas d’autres vêtements à se mettre, mais ses cheveux restaient poisseux du sang des poissons, sans parler de sa peau. Elle se ferait un brin de toilettes rapide, avant de retourner voir le forgeron, en évitant la rivière cette fois-ci !
Elle avisa Tabitha, la louve était assise dans sa chambre la porte ouverte, elle s’était levée en entend les pas de la japonaise, en passant après avoir laissé Lucian et elle lui apporta quelques nouvelles : « Votre père va mieux, suffisamment pour souhaiter vouloir repartir rapidement en tout cas. » « Merci. Ah… c’est que ce n’était pas si grave… Tu veux des vêtements ? » elle roula des yeux, s’indignant de s’être autant inquiétée pour rien. « Je pense que ça l’était quand même, et je vais le surveiller. Mais il ne voudra pas reporter à cause de son départ… Cela dit, si vous avez des vêtements à ma taille, ce ne serait pas de refus. » fit la Japonais en s’inclinant un peu pour manifester sa gratitude. « Nous sommes épaisses toutes les deux, je vais te donner des affaires qui vous irons. » elle revenu les bras chargés avec une robe en soie imitation chinoise avec un dragon sur fond rouge, une robe courte qu'il serait longue sur Tomoe verte émeraude et une autre robe plus légère d’été en mousseline ou une tenue plus approprié pour vadrouiller, un pantalon sombre et une chemise bouffante avec un corset en cuir souple. « Faite ton choix. » « Je pense qu’il ne nous arrivera plus rien, mais dans le doute, je vais opter pour le pantalon et la chemise si vous le voulez bien. » fit la japonaise avec un sourire. Ce serait plus prudent pour la suite de l’escapade, même si les robes lui faisaient de l’oeil. Ceci dit, ce n’étaient pas ses vêtements, aussi ne devait-elle pas être trop dans l’idée de les choisir esthétiquement. La louve hocha la tête et lui fit un faible rictus avant de la laisser tranquille et lui indiquer où elle trouverait savon, shampooing et serviette.
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Je me sentais sale et il était hors de question que je reparte dans cette forêt ainsi et avec la gueule puante du contenu de mon estomac, déjà plus très remplie soyons honnête. J’avais une dalle d’enfer … enfin bon, je me refugiai sous une douche bien chaude et je me récurai encore plus fort que d’habitude. La présence de ce lieu, temple du viol m’avait filé des aigreurs et quelques frustrations… et en parlant de ça, j’avais un nouveau fantasme irréalisable. Bon, je trouverai bien comment palier, Ermelinde était pas farouche. Mais bon, inclure Alva et puis Tomoe… enfin même elle toute seule m’irait bien. Peut-être aurait-je dû lui proposer de me rejoindre ? Oh bah oui très charmant avec la bouche puante ! Bref… je fais aussi mon affaire en solitaire histoire de me calmer un tantinet, surtout que j’avais en tête quelque chose de buccale et vraiment… vraiment … j’avais bien envie moi !
Bon, sec, propre et pleine de bonne odeur de partout… je remis des vêtements propres et je me dirigeai vers la cuisine pour voir ce qu’il avait à manger. Ma fille me rejoignit alors que je grignotais de la viande séchée, des fruits et une tarte aux pommes faite par mon fils. Elle me parla de tout autre chose, sur la galerie et le suivis de certains artistes prometteurs. On ricana tous deux sur quelques blagues et elle m’embrassa sur le joue pour disparaître à son rendez-vous avec la promesse d’éviter les Fausse sirène et toutes sortes de poison étranges. Je ne suis pas coutumier aux affections, mais bon je laisse les loups le faire sans rien dire. Quand Tomoe arriva je lui laissai le choix de se servir dans mon pillage de placard. En plus, comme j’étais blessé, j’avais d’autant plus faim ! J’étais de dos, en train de chercher de quoi boire.
« Bon, on y retourne ? Et on évite cette rivière ! » remarque on pourra la signalé comme dangereuse à la Ligue et y perdre quelques boulets.
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Tomoe avait profité un moment de la douche et des produits pour se laver complètement, des pieds à la tête. L’eau qui s’évacuait dans le syphon était colorée de rouge. Elle ne s’était pas lavée après le premier affrontement, aussi portait-elle une sacrée couche de crasse et de sang. Le nez levé vers le pommeau de douche, elle se laissait envahir par la sensation de l’eau chaude qui lui ruisselait dessus. Elle était encore perturbée par le fantasme qu’elle avait eu dans ce bassin. Jamais elle n’aurait pensé que son ami le Lamassus prendrait cette direction dans ses envies intimes. Est-ce qu’elle avait honte ? Pas tant que ça, c’était humain et normal d’avoir des désirs. Essaierait-elle de les conclure ? Très franchement elle n’en savait rien du tout. Le fantasme était aussi une bonne source motrice pour avancer dans la vie tant qu’il ne se réalisait pas. Une chose était certaine, elle ne devrait pas penser à ça en sa présence sous peine de le projeter involontairement dans son esprit.
Elle se rinça abondamment avant de revêtir les vêtements prêtés par Tabitha. C’était gentil de sa part. Tomoe avait pris du plus fonctionnel et du plus passe partout, même si les pédants pourraient toujours critiquer un pantalon sur une femme, mais qu’importe. Un pantalon, une chemise, elle serait à l’aise pour affronter de nouveau la forêt et le sentier, et cette fois ils sauraient que le charme venait de la rivière. Elle espérait que les FauSys resteraient dans les eaux à lécher leur plaie et qu’ils ne chercheraient pas dans la forêt aux alentours pour les retrouver, surtout que l’atelier de l’artisan qu’ils devaient visiter était probablement en bord de rivière pour profiter du courant et du pouvoir refroidissant de l’eau sur le métal.
Tomoe redescendit dans la cuisine pour rejoindre Lucian. Il semblait avoir repris du poil de la bête puisqu’il était en train de piller ses placards. Si l’appétit était là, c’était que ça allait mieux déjà. Elle l’observa alors qu’il proposait déjà d’y retourner.
« Si tu te sens d’y aller, on y retourne. Mais cette fois je ne pars pas sans une arme et nous allons éviter la rivière oui. » concéda-t-elle avec un hochement de tête. « Si tu as une lame à me prêter pour m’éviter de repasser au salon, ce serait appréciable. » « Oui, on évitera l’eau...Tu veux Mikazuki ? » petite référence à la lame qui les avaient réunis tous les deux dans cette maison et de l’avoir joué dans un pari. « Elle est toujours aussi espiègle ? » demanda-t-elle avec un sourire en songeant à la lame en question. « On ne change pas un état d’esprit. » répondit-il en croquant dans une pomme après lui avoir fait un rictus. « J’imagine. Et bien elle fera très bien l’affaire, en espérant que nous n’ayons pas à nous en servir. » confirma-t-elle. Elle avait encore chez elle une lame d’os qui lui plaisait assez, mais ce beau Katana en argent avec cette Kitsune qui lui avait fait de l’oeil chez ce riche marchand était parfaitement équilibré et conviendrait très bien. Mais effectivement, elle espérait que les choses se passeraient sans encombres désormais. Elle voulait rencontrer ce forgeron et voir ce qu’il avait à proposer. Les visites exotiques chez les peuplades consanguines, elle avait donné pour aujourd’hui. Néanmoins, cette rencontre intéressera certainement la Ligue.
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Le ventre plein, je fini par éclipser chercher la lame japonaise, il serait dommage de la tacher de sang, mais bon c’est aussi la vie d’un katana aussi enchanté et beau soit-il. Je revenu avec quelques minutes, prenant conscience que ma petite sakura était habillée avec des affaires de Tabitha. Cela était étrange mais elle lui allait bien. Au moins, elle n’aurait plus de remarque sur son kimono trop court mais sur le fait qu’elle ne porte pas de jupon. Enfin, en forêt si on croise des albutros endimanchés, je crois que ça va finir en terreau ! Ceci-dit-elle retrouverai son pied lavé et repassé, Loris était redoutablement efficace !
« Dommage pour le kimono. » dis-je simplement avant de lui tendre la main et l’emporter vers l’entrée de la forêt où on reprend le chemin. A mon plus grand étonnement le charme ne semblait pas présent. Les FauSy devaient sûrement avoir stopper les visites touristiques pour le moment, il faut dire qu'ils n 'avaient plus vraiment de roi pour faire le folklore et plusieurs têtes manquaient. Ainsi, on arriva deux heures plus tard, notre conversation allait justement sur les nouvelles créatures rencontrées et l'intérêt de la Ligue là-dedans. La bâtisse du forgeron se dressait dans une rudesse typiquement naine mais aussi avec un raffinement que seuls, les observateurs pouvaient apprécier, la maison en pierre était entièrement ornée de morceaux de granite sculpté des glyphes, d’animaux ou même de scène. Vraiment, il avait le travail d’une vie ! Sûrement, que l’homme prenait un peu de temps par jour pour orner sa maison.
« Bah alors, les touristes, vous n’avez pas profité du beau temps pour barboter ? » fis une voix, d’un homme en train de fumer une longue pipe en bois. Il était brun, une barbe touchant ses pieds avec de nombreux bijoux en métaux, le crane dégarni et tatoué à l'encre bleu, son regard était aussi sombre que la nuit, mais son visage était mué d’une forme de cynisme qui me plus directement.
« Il aurait été malvenu de venir mouillé. »Dis-je ironiquement, cela fit sourire un peu l’homme de très petite taille. « Oh, vous ne seriez guère venu ici si cela avait été le cas. » il savait donc pour la rivière, à se demander s’il n’avait pas fait exprès d' émettre sa forge ici, pour être tranquille. « Que puis-je pour vous ? Je n’ai pas la tête pour être guide ou chambre d’hôte. » « En effet, sinon vous ne vous vous seriez pas installé par ici pour commencer. » lança Tomoe pas très amène. « Mais il parait que visiter un bon forgeron se mérite, alors je suppose que c’est une décision censée. » finit-elle par dire en opinant du chef. « Voilà que la dame aux yeux amende fait preuve de bon sens ! Pas souvent chez les géants que les femelles soient douées de celui-ci. » s’exclama l’homme, il la détailla un peu plus avant de porté un regard aussi analytique sur ma personne. « Si vous êtes humains, alors je suis un lapin » « Nous avons oublié la moutarde … »
Le nain rigola et sauta à terre. « J’ai de la vrai bière qui tape dans le ciboulot, entrez et vous me direz alors ce que vous souhaitez. » il marcha jusqu’à sa maison et ouvrit la porte pour nous laisser pénétrer à sa suite. L’endroit était étonnamment lumineux mais aussi, il avait une forte odeur de feu et de bières acides. Il devait la faire lui-même. En tout cas, l’endroit était propre, raffiné de nombreux meubles faits par des mains habiles et avec un certain goût. Bien loin d’une bâtisse sale et clichée. Il nous montra la table et les chaises qui n’étaient pas adaptés pour nous, alors il nous envoya des sortes de coussins ronds et nous déposa deux énormes chopes (qui bizarrement semblait presque trop grosse pour nous, peut-être le seul objet à taille standard ci) et prit aussi la sienne. « Bon, alors … je ne fais pas dans l’arme d’apparat pour montrer qu’on à la plus grosse. Je fais des vraies armes, celles qui servent à se battre avec honneur à découper de la bidouche de monstre et de la griller sur un feu ! Des armes magnifiques, des armes uniques avec un nom et une symbolique. Je ne fais pas d’armes pour les collectionneurs et autres tirs aux flancs qui ont oublié que l’honneur se façonne dans la réussite d’une guerre. Si on convient d’un projet ensemble, je vous testerai. Afin d’avoir des vrais clients. Même si vous avez déjà réussi à échapper à la bande de monocéphales obsédés de l’écaille. » il prit une grande gorgée de bière « Je suis un nain des grandes montagnes d’Yridor, un pays que vous ne savez pas placer sur une carte. » dit-il d’un air supérieur qui me gonfla très vite pour cela que je répondit la bonne réponse, le clouant sur place. « L’Oural » dis-je l’air de rien, alors que le nain manquait de s’étouffer. Et bien oui, je sais me renseigner sur le monde souterrain aussi. « Tu n’es pas un dragon par hasard toi ? Car les cracheurs de feu, ils finissent dans ma forge ! » il avait de la haine, les nains et les dragons célestes une belle histoire d’amour. Il avait un dragon ici ? Hum, intéressant. Je lui fis un rictus.
« Nullement. Un sorcier des ombres un peu trop curieux. » « Tant mieux, j’aime pas les sauriens, ils ne respectent rien. Enfin, tu te feras renifler par la merdeuse, elle n’a pas vu de mâle depuis un bon moment. Elle serait bien capable de te faire la grande fête de ta vie, si tu es un des siens ! » Une femelle ? Eh bien, pas comme si j’avais déjà donné …
« Chouette. » dis-je en feignant un faux enthousiasme. La question qui me vient, cette dragonne est-elle libre ou bien esclave ? Il me semblait sentir une pointe d’affection pour cette « merdeuse »… peut-être un œuf et il n’a pas eu le courage de le briser.
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ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
La nippone n’avait jamais vraiment eu le loisir de croiser un nain pour de vrai. Il avait tout l’air d’un humain lambda cela dit, mais en plus petit. Il semblait, comme la légende le voulait, avoir son petit caractère de merde. Le fait qu’il soit tatoué ne plaisait pas à Tomoe, qui ne lui faisait d’ores et déjà pas confiance. Ses belles paroles n’aidèrent en rien, surtout à la lumière du tatouage. Elle avait l’impression qu’il n’était rien d’autre qu’un truand qui faisait comme les poissons : les charmer pour les faire rentrer. Heureusement pour lui, l’endroit était propre, bien agencé, bien décoré, le travail d’une vie. Et ça, la japonaise le respectait.
Alors, elle essayait de prendre sur elle pour ne pas tomber dans les à-priori faciles, même si justement, ce n’était pas facile. Et puis, il venait des les inviter chez lui, et la jeune femme observa les pieds du nain. Il conservait ses chaussures, alors elle garda les siennes, et alla s’installer sur un des gros coussins ronds qu’il leur donna en guise de siège. Elle n’aurait pas été contre de s’installer par terre, comme dans son Pays, surtout que le mobilier était presque adapté pour ça, au regard de la petite taille du nain.
Il flairait donc le dragon chez Lucian ? Les nains avaient, parait-il, une animosité assez ancrée avec ce genre de créature, et Tomoe savait à peu près pourquoi : l’or. En tout cas, il avait vu juste, même si le Mizuchi essayait de noyer le poisson (ce qui était une métaphore toute trouvée songea Tomoe, après leurs aventures).
« Et bien, Seigneur Nain, sachez que si vous escomptez nous tester, nous en ferons de même. Vos belles paroles sonnent très bien, mais je demande à voir maintenant. Vous avez deux aventuriers devant vous qui ne cherchent pas des babioles, mais des armes de renoms pour leur écrire une histoire en plus de la leur. » lança-t-elle de son petit ton autoritaire. « Aussi vous tiendrez votre merdeuse, et personne n’ira dans la forge de personne. » Il siffla appréciant sans aucun doute le caractère « Eh bah, on sait qui va tenir la culotte ! » répondit l’homme en ricanant. « Tu passes la première l’aventurière qui souhaite une légende. Quelle arme ? » « Un sabre, un Katana, et pas pour suspendre les culottes. » Elle n’avait pas compris le dicton et cela fit beaucoup rire le nain. « Est-ce que c’est un défi pour vous ? La concurrence est rude dans mon pays. » dit-elle avec suffisance.
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