(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
C’est bien la première fois, que je la sens assez agacée voir même en colère. J’admire son calme de ne pas s'emporter alors qu’elle avait eu un shoot de mon aura. Cette impression que l’eau du lac se trouble, me fila quelques envies de la pousser un peu plus loin, avant de me raviser, appréciant simplement le spectacle de cette maîtrise… existante pour un démon ayant ce péché-là. Je sais, me retenir et voir les effets... Cette colère avait une saveur inattendue et un petit coup d’exceptions qu’on devait savourer et non abuser. Sa mauvaise foi me fit ricaner et on se met en route côte à côte. Le silence ne me dérangeait pas tant que ça, même si je peux animer sans soucis, comme je l’avais fait de nombreuses fois… mais là non, il était bon de calmer un peu nos esprits et surtout de profiter de ce chemin… j’étais surtout attentif à la manière de faire pour qu’elle retrouve sa quiétude. Impressionnant.
Elle rompt le silence, alors que je remettais mes lunettes qui étaient jusqu’à maintenant dans ma poche de veste, sur le nez. Ainsi, je gardais un peu de mes prunelles vertes pour la journée. « LiYang m’a parlé de cet homme. Il avait effectué une mission pas loin. » je tournai la tête vers elle. « Tu le connais ? » après tout, il était chinois et entre les deux pays ce n’est pas l'amour fou. Le léopard était chauvain en plus, même s’il restait une personnalité agréable. Il était souvent fourré avec moi depuis le combat contre l’Ordre, il avait même fait la demande d’être mon mentor, mais ce fut Tomoe l’élue. C’est un bon buveur, plein de valeurs et assez influençable pour me suivre n’importe où. « Je l’ai déjà rencontrée mais il ne me paraît pas très fréquentable. » fit Tomoe d’un air neutre. Difficile de savoir ce qu’elle entendait par fréquentable ou si c’était en rapport à sa nationalité qu’elle le jugeait à l’emporte pièce de la sorte.
« Hum, pourquoi donc ? Car c’est un chinois ? » au moins j’aurais une réponse.
« Entre autres, je ne les trouve pas très fiables. » dit-elle sans sourciller. C’était trop culturellement ancré pour qu’elle en ait honte manifestement. Alors que LiYuang était très fiable. C’est marrant, je ne connaissais pas la Tomoe rasciste. « Mais si son maître forgeron est à la hauteur, peut-être que je reverrai mon jugement. » ajouta-t-elle avec un hochement de tête affirmé.
- « Eh bien, voilà une autre facette de Sakura. » dis-je amusé, avant de toiser le paysage. Hum, j’avais l’impression d’être déjà passé par ici non ?... je m’arrêtai un peu étonné avant de continuer sur la droite… avec toujours l’impression inexplicable que ce n’était pas le bon endroit et pourtant … et pourtant…cela semblait être juste. Au bout d’un moment, je toisai ma montre… nous aurions dû voir la maison du forgeron nain depuis au moins une bonne demi-heure.
« C’est étrange… on devrait être arrivé depuis longtemps… » quelque chose clochait et je percevais une très faible vibration dans l’air, je ne suis pas un bon détecteur de magie, plus quand je touche un objet… Là dans l’environnement c’est plus une fine brise sans que je puisse vraiment savoir si nous sommes entouré de magie ou si c’est juste mon esprit qui délire.
Il faudrait que celle-ci soit plus forte. Le bruit d’une rivière, m’intrigua… ma gorge était sèche, on avait marché des heures sans vraiment prendre le temps de se restaurer. Il était l’heure du repas.
« Je ne sais pas comment j’ai fait… mais on a dû se perdre. Pourtant, la route est là et les balises aussi… » c’est à rien n’y comprendre !
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
La colère semblait s’être envolée en marchant. La situation stressante s’était éloignée, et le climat doux, ainsi que l’ambiance de la forêt participaient à ce qu’elle se détende en marchant. Ça et ses exercices de respirations, ainsi que la conversation informelle qui s’installa. Elle ne comptait pas spécialement se justifier sur quelque chose de parfaitement acquis pour elle. Les Japonais et les Chinois étaient en bisbilles depuis des siècles, et Tomoe avait participé à des conflits contre eux depuis plus de six cent ans, en parallèle de ceux qui animaient la guerre civile interne au Japon.
« Peut-être que finalement, j’étais partie du bon côté. » suggéra Tomoe un peu taquine pour le coup. Elle même avait ce drôle de sentiment, sans parler que le temps avait filé vite, trop vite. Pourtant, ils n’avaient pas vraiment discuté, et elle n’avait pas l’impression d’avoir marché autant. Mais, la route en forêt était parfois trompeuse. Elle se passa la langue sur les lèvres au son de la rivière. Soudainement, elle prit conscience d’une certaine soif latente qui lui rendait la gorge sèche. Boire un peu ne serait pas une mauvaise idée. Elle avait bien de l’eau aromatisée dans son panier, mais naturellement, elle s’orienta vers la rivière.
« Quitte à être perdu, autant aller voir cette rivière que j’entends. Nous pourrons toujours manger au bord et reprendre notre route ensuite, peut-être qu’alors tu te reconnaitras. » proposa Tomoe.
missives : 1797
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Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
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Pseudo : Ina
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Oui, peut-être bien… cette remarque me fit pouffer un peu, même si cela me semblait quand même gros, qu’on tourne dans le même paysage pendant autant de temps non ? C’est vraiment, n’importe quoi. En tout cas, je restais dans cette dissonance cognitive de m’être perdu et même si cela était inattendue, je dois dire que le son de la rivière semblait être une mélodie des plus attirante avec cette soif grandissante dans ma gorge.
« Et la remontée, puisque notre forgeron doit avoir besoin d’eau pour refroidir ses armes. » pour cela que beaucoup appréciaient la proximité des rivières ou autres petits courants rapides et pleins d’énergie. Ainsi, on commença à quitter le chemin, s’engouffrant dans la végétation dense, où se baisser ou bien faire attention aux ronces commençaient à ponctuer notre voyage… c’est alors que le silence s'installe que j’eu une petite illumination.
« C’est sûrement la rivière « mangeuse d’homme », un folklore du coin prétend qu’elle aurait engloutie des âmes de pauvres bougre y voyant des trésors ou bien quelques femmes attirantes. À moins, attisé par la soif, ils se sont noyés avec le courant assez fort et savoir nager n’est pas encore bien répondu. »
Et on allait vers cette rivière ? On la découvrir à la fin de mon discours, un endroit assez charmant qui me filait des envies de baignades inavouables ! Vraiment, l’eau cristalline était mon obsession… comme si on m'attirait à me rapprocher le plus près possible du bassin, qui s'écoulait en torrents assez vivifiant… je fus rapidement au bord de la berge, prenant de l’eau aussi fraîche que savoureuse… je me tournai vers la japonaise… il avait quelque chose d’étrange sans que je ne puisse l’expliquer. Un mouvement dans l’onde m’interpellai et … je me redressai brusquement, essayant d‘évaluer le potentiel danger… une grenouille ? Vraiment ? Pourtant, j’avais l’impression d’être épié.
« Je pense me baigner. »
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En effet, ce n’était pas bête. Les gens qui travaillaient ainsi le métal avaient besoin d’eau pour refroidir leur labeur quand celui-ci avait besoin d’être refroidi pour prendre vie. Du coup, aller vers cette rivière présentait plusieurs intérêts de taille. Se désaltérer, profiter de son chant harmonieux, observer un décor qui serait apaisant, et retrouver son chemin. Pourquoi donc ne pas y aller. Tomoe acquiesça. Elle avait vraiment envie d’y aller de toute façon, et elle fut contente de voir que Lucian aussi.
« Il faudrait peut-être nous méfier quand même dans ce cas. » dit-elle avec un élan de lucidité qui provenait de son expérience dans la traque. « Les légendes ne sont jamais innocentes, et peut-être que tout cela à un fond de vérité… Et que ce fond de vérité se trouve justement au fond de cette rivière. Mais nous verrons sur place. » « Dans ce cas, je compte sur toi pour me repêcher si je me noie. » ironisa t’il avec son humour habituel, il avait néanmoins hocher la tête en accord avec sa prudence. « Ça devrait être dans mes cordes ! » dit-elle avec un sourire entendu sur la nature humoristique de cette phrase.
Il était possible aussi que le courant soit tout simplement la cause des décès et qu’on lui ait attribué ce nom pour ça. Les gens ne savaient pas tellement nager non plus. Il n’y avait peut-être rien de surnaturel dans l’histoire.
Tomoe ne fut pas déçu du décor. L’eau miroitait avec le soleil qui perçait entre les branches, offrant des teintes scintillantes vraiment magnifiques que son oeil apprécié tout particulièrement. Elle se rendit compte qu’elle avait soif, et plutôt que de prendre ce qu’elle avait apporté, elle préféra opter pour l’onde fraiche qui s’écoulait devant eux. Elle poussa même le luxe jusqu’à s’humidifier le visage. Cela faisait du bien. « Ah ? Vraiment ? C’est vrai que ça donne envie. » dit Tomoe en observant l’eau. Elle avait vu bouger quelque chose elle aussi, mais plutôt que de la mettre en garde, ça lui donnait envie d’aller voir directement dans l’eau ce que c’était, quand elle vit le petit batracien émerger vers la rive. Juste une grenouille. Cette rivière semblait bien calme.
« Je pense que je vais me laisser tenter moi aussi, avant de manger, cela fera du bien. Au moins tremper les jambes. » dit-elle en remontant un peu sa robe, tout en expédiant ses chaussures un peu plus loin. Elle vint mettre les pieds dans l’eau, toujours aussi fraîche, cherchant un bord pour s’asseoir et laisser ses jambes se faire caresser par le courant. Mais elle glissa sur un galet. Cela lui rappela un peu trop cette fois où elle avait chuté dans le bassin en essayant d’aider un jeune sorcier de l’eau.
Elle se retrouva dans l’eau sans trop avoir l’occasion de se rattraper. Le courant n’était pas trop fort, et le froid de l’onde l’avait saisit avec vigueur, mais c’était d’autant plus agréable. Un nénuphar dans les cheveux, elle se stabilisa pour revenir vers la rive. Sauf qu’elle n’y arrivait pas. Elle semblait faire du surplace, pourtant elle avait vraiment l’impression de nager et d’avancer, mais le rebord, pourtant si proche, n’approchait pas. Elle chercha du regard le Mizuchi pour voir ce qu’il en était de son côté.
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Oui vraiment, j’en avais terriblement envie et je suis du genre à aimer un peu trop l’eau. Donc cette pulsion ne m’étonna guère. Nous n’étions pas en mission, juste en train de passer un bon moment sur les traces d’un forgeron nain… rien ne pressait sauf la hâte de découvrir son travail. Et celle-ci me passait au-dessus, tellement l’eau était fascinante.
« Oui et il fait assez chaud. » Les rayons du soleil tamisé par la végétation semblaient quand même nous réchauffer et devenaient étouffants. Etrange, pour une forêt non ? Cela me passe encore une fois dessus. Je n’ai pas besoin de raison pour me foutre à l’eau ! Hum… je n’ai pas envie de mouiller mes fringues, autant les retirer. Chose que j’entreprenais de faire sans aucune pudeur, quand Tomoe m'indique qu’elle comptait faire de même. Elle était déjà partie se mettre dans l’onde. Pour ma part, dès que je fus nu le sombres me prirent et je me transformais en dragon. Ou plutôt de démon. Il y a quand même un certain confort d’avoir ma forme des enfers à la vue de tous, sans que les personnes n’aient une crise cardiaque ou s'interrogent sur ma véritable nature. J’aimai bien cette forme, je m’y sens … Comme complet, la puissance s’infiltrait dans mes veines et toutes mes aptitudes sont décuplées. Bref, j’étais entier quoi. Et sentir l’eau filer contre mes écailles était un pur bonheur, frissonnant et exquis ! De toute manière, j'avais envie de pleins de choses et aucune raison de résister… le bassin était frais, vivifiant et j’émis un grognement d‘aise.
Plouf…
J’ouvris mes pupilles, puisqu’enroulé dans le bassin du haut, j’avais posé ma tête sur mes anneaux… il avait une Tomoe à la rivière (faute de mer) avec un nouveau couvre-chef. Je pouffai la voyant dans cette étrange posture.
« Tu refais la mode ? » dis-je avec humour…
Hum, pourquoi elle ne regagne par la berge ? Je la voyais faire du sur place… c’est une drôle de manière de faire du sport dans l’eau. A moins que le courant ne soit trop fort ? Elle me cherchait… avait-elle un souci ?Curieux, je me laissai glisser dans le flux, la rejoignant passant derrière elle pour mettre mon cou et ma tête devant.
« Que fais-tu ? »
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Le mizuchi justement, était sous sa forme de dragon. Tomoe aurait peut-être dû s’en émouvoir, et prétexter qu’il était possible qu’il y ait des promeneurs, mais elle n’y pensa pas vraiment. Il avait raison de se faire plaisir de la sorte, et elle préférait le voir avec ses écailles que nu comme un ver. Même si elle n’aurait pas été contre de voir ce qui se cachait sous ses vêtements. Ceci dit, elle était tombée dans l’eau bien maladroitement et maintenant, elle essayait de revenir vers la rive tout en portant sur sa tête un nénuphar.
La remarque de Lucian l’amusa, alors qu’il passait sa tête et son cou devant elle. Elle lui fit un sourire, et comme pour répondre à sa question sur la mode, elle finit par chasser la fleur de ses cheveux en mettant brièvement la tête sous l’eau pour la lui rendre. Elle émergea rapidement, ouvrant les yeux en les clignant pour en chasser l’eau.
« J’essaie de revenir sur la rive, tout simplement, mais on dirait que... » Elle s’arrêta car ses doigts touchèrent la rive en question. Elle n’était pas folle. Depuis toute à l’heure, elle essayait de nager et elle n’avait rien changé à ce qu’elle avait fait, et pourtant cette fois elle s’était rapprochée. « On aurait dit qu’un courant me faisait faire du surplace. » se justifia-t-elle en sortant de l’eau, posant ses fesses sur la rive pour laisser tremper ses jambes. Elle sécherait assez vite dans cette atmosphère chaude.
« Lucian, c’est toi qui essaie de m’attraper les pieds avec ta queue sous l’eau ? » le gronda-t-elle gentiment, avant de pousser un cri et d’être tirée sous l’eau subitement sans avoir le temps de dire quoique ce soit d’autre. L’onde se referma sur elle, et la traction continuait, comme si le fond était sans fin et qu’il l’attirait. Soudainement, une créature se figea devant elle, et vint l’embrasser pour gonfler ses poumons et lui donner de l’air. Les yeux de la créature semblaient l’hypnotiser. La frayeur luttait contre ce phénomène, mais Tomoe peinait à garder sa lucidité. Des bulles montaient autour d’elles, les entourant. Leur cheveux, noirs et blonds, s'entremêlaient entre deux eaux, formant une nouvelle forme d’algue que la rivière n’avait jamais dû connaître.
La créature commença à la déshabiller, faisant descendre sa bretelle de son kimono robe sur son épaule, jusqu’à dévoiler ses seins qui n’étaient pas tenus. La nippone savait qu’elle ne devait pas se laisser faire, et pourtant, elle n’arrivait pas encore à s’opposer. Elle finit néanmoins par relever son kimono sur sa poitrine. La créature montra les dents, et tourna autour d’elle. Loin d’attendre de mourir sous l’eau, la japonaise tenta de remonter à la surface, sans trop savoir où était le bas du haut. Toujours est-il qu’elle ne semblait pas avancer d’un pouce là non plus. L’air commençait à manquer, terriblement. Elle sentait qu’elle allait bientôt avoir ce réflexe malheureux d’inspirer. Elle l’avait déjà eu une fois, et elle se souvenait ô combien ça avait été douloureux quand elle était morte noyée de la sorte.
La créature la toisait, puis elle revint vers elle et lui déposa un nouveau baiser pour lui insuffler de l’air. La japonaise se cramponna à elle, cherchant à prendre encore plus d’air, mais la créature l’éloigna. La panique commençait à la gagner. Elle la laissa encore à la limite, avant de lui redonner un baiser, mais cette fois, tout en le lui donnant, elle entreprit de lui défaire de nouveau son kimono en l’ouvrant. Cette fois, Tomoe savait que si elle ne se laissait pas faire, l’air allait devenir un supplice. Mais sa fierté était forte, et elle la repoussa une nouvelle fois.
La créature palmée lui fit un nouveau sourire, et elle se mit à tourner autour d’elle une nouvelle fois. Est-ce qu’il arrivait la même chose à Lucian ? Tomoe ne savait pas quoi faire sur le coup, mais son cerveau essayait de trouver une solution à ce problème aquatique.
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Ainsi, elle essayait de regagner la rive ? Même si mon expression de visage devait être moins facile à décrypter sous ma forme de démon, je penchai la tête sur le côté soulevant l’écaille de mon arcade sourcilière. Et elle toucha la rive… hum étrange phénomène ? Mais une nouvelle fois, mon esprit s’en amusant joyeusement. « Surement, de loin tu avais l’air de t'entraîner dans une nouvelle danse folklorique. » je la laissa remonter, me mettant en face, enroulant une partie de mon corps devant moi. L’eau était assez profonde à cet endroit et je pouvais laisser sortir une bonne partie de mon corps et de ma tête sans avoir le reste du corps dehors… mes ailes étaient repliées le long. J'ai dû m’éloigner un peu, afin d’avoir de la place.
Hum ? eh bien cela pourrait être mon genre de faire cela oui, mais ce n’est pas le cas… un poisson avait décidé de me devancer pour te chatouiller et … Comment ça « ahhhhhhhh » !? je me retournai et vit disparaître la japonaise dans l’onde ! Mais ? Elle ne fait que glisser ma parole ! Elle devrait remonter sous peu… je me mit à nager un peu plus long avant de constater que ma chère petit sakura ne reprenait guère son souffle… cela devenait inquiétant ?! Non, aucune raison … pourtant dans un éclat de lucidité je trouvais cet endroit de plus en plus étrange, sans pour autant me l’expliquer. Je soupirai, entrapercevant quelque chose nager sous l’onde, comme une bulle d’eau énorme… quelque chose me frôla et … disparut.
Bon cela suffit… d’une ombre je perça la surface avant que du sang ne teinte le bassin, je sortie ma pique voyant que j’avais pêché une drôle de créature immonde… humanoïde, les membres palmées avec le visage d’un humain qui auraient trouvé sympa de forniquer avec un poisson… cela étant impossible mais le résultat était là avec cette gueule de saint pierre ! Et ce n’est pas fameux… l’air lui manquais et il frétillait … c’est amusant quand même…La bestiole s’agitait en vain et je la balançai sur la rive… elle rendit son dernier souffle. Bon, j’ai tué quelque chose sans le vouloir. Était-ce mal ? Bof… c’est juste dommage… attend… ce n’est pas dommage en fait ! Ce sont des FauSys ! Ils entraînent les humanoïdes dans l’ondes pour diverses choses par très catholique … ils finissent par noyer et dévorer leurs victimes une fois l’accouplement fait ou l’accouchement. Apparemment, ils ne peuvent se reproduire qu’avec des membres d’une autre espèce. Et j’ai tué… une femelle… donc le mâle devait être ?
ENFER TOMOE !
Mais c’est notre veine ça ! La rivière portaient bien sa légende ! Et il avait un puissant charme d’illusion pour mener les proies rencontrer les requins ! On s’était fait avoir comme des bleus ! Heureusement, que j’ai eu l’envie folle de me mettre sous forme de dragon ! Enfin, en y réfléchissant bien, il avait un côté amusant, on inversait les rôles… en avril j’étais sous le charme d’un mort vivant et elle… d’un poisson. Je pense qu’elle a tiré le meilleur lot niveau dégueulasse ! Je veux bien croire que les japonais ont parfois des fantasmes un peu étranges dans leur vision érotiques… avec un poisson, ce n’est peut-être pas le plus émoustillant.
Je plongeai dans le bassin, cherchant une silhouette ou plutôt deux… je ne tarda pas à la retrouver… ma vision, n’était pas si nette sous l’eau, ce qui était bien dommage mais bon, pour reconnaître Tomoe en train de se faire arracher les vêtements, je n’avais pas besoin de la haute qualité… d’un battement d’aile, je me propulsa percutant la bestiole qui essaya de s’accrocher mais elle fut happée par ma gueule et je n’eus aucune pitié à la transpercer de mes crocs. Ma queue remonta soulevant Tomoe pour qu’elle puisse gagner la surface, nous étions proche du fond de la rivière soit cinq bon mètres mine de rien !
Je sortis ma tête de l’eau avec dans la mâchoire la FauSys ! Et d’un claquement je la brisa avant de la cracher sur la berge… berk, pas super bon goût… je me rinçai la gueule…remarquant que Tomoe avait encore du mal à crever la surface…
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L’arrivée de l’ombre du dragon était comme un soulagement pour la nippone. A court d’air, elle ne voulait pas se faire embrasser de nouveau par cette créature hideuse qu’elle discernait dans l’eau trouble autour d’elle. Comment se sortir de ce traquenard ? Comment faire ? Elle ne sentait pas d’air, et pour cause. Peut-être dans les bulles que le monstre rejettait ? Elle espérait que Lucian pourrait apporter une solution à son problème. Elle songea aussi à la Willis. S’il la sauvait de là, il y aurait un partout ou presque. Elle ne tenait pas les comptes avec son apprenti. Pour une balade tranquille, c’était en train de virer au cauchemar !
Soudainement, la créature disparut de son champ de vision quand quelque chose la poussa vers le haut. Elle se laissa propulser en battant des pieds pour finalement crever la surface au bout de quelques secondes. La sensation de l’air sur son visage la poussa à prendre une grande inspiration. C’étaient dans ce genres de moments-là qu’on prenait conscience de la plénitude et du bienfait de pouvoir respirer normalement. La jeune femme pataugeait en essayant de garder son calme même si un sentiment de panique s’était emparée d’elle. Elle ne voulait plus rester dans l’eau mais retourner sur la berge pour se mettre en sécurité, et ne plus subir un autre assaut sous-marin qu’elle ne verrait pas venir.
Crachotant, empêtrée dans son kimono plus lâche du fait d’avoir été à moitié enlevée par la créature, elle galérait considérablement, cependant elle arriva à approcher de la berge et elle se raccrocha à l’herbe grasse, pour se hisser à la force de ses bras. Le charme semblait s’être envolé avec l’arrivée de cette créature, dont elle discerna les deux morceaux déchiquetés sur la berge. Certainement l'œuvre du Mizuchi.
Elle s’extirpa complètement de l’eau, marchant à quatre pattes dans l’herbe pour s’éloigner un peu, avant de trouver le réconfort d’un tronc noueux dans son dos pour s’appuyer. Elle était débraillée mais elle s’en moquait bien. Ses long cheveux noirs étaient collés sur sa poitrine, la masquant à moitié tandis que ses deux mains étaient plantées dans l’herbe de part en part de ses cuisses. Elle n’était pas sereine le moins du monde, observant les environs, à l'affût d’un quelconque assaut de ces créatures. Mais tout semblait être redevenu normal. La rivière n’était pas si belle que ça, même si elle avait son charme, c’était certain. Elle leva la voix en commençant à se lever précipitamment : « Lucian, derrière toi ! »
En effet, un serpent énorme de couleur verte, collerette déployée au bout de laquelle des piques terminées en pointes, prêt à cracher le venin qui semblait suinter de ses crocs, comme un pus jaunâtre horrible, était en train de se redresser de toute sa hauteur. Derrière cette collerette colorée se tenait un homme poisson tenant un trident. Le serpent était tout bonnement énorme, et c’était à se demander combien de mètres se trouvaient encore sous l’eau tumultueuse de la rivière. Il était bien plus gros, jugea Tomoe, que le Mizuchi.
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DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Finalement la japonaise arriva à reprendre de l’air et sortir de l’eau avec une tenue complètement débraillée. La drague de truite, c’est quelque chose quand même. Mon regard la suivit une fois, que le sang froid de la créature avait quitté mes babines. Elle était tendue et moi aussi, j’en avais tué deux, mais rien ne nous empêche d’être dans un nid de créature… on à la chique pour s’attirer les sales bêtes ! Je comptais revenir sur la berge et la rejoindre sous forme humaine quand elle me prévenu d’un danger… se leva précipitamment, je me retournai brusquement voyant... ENFER ! Mais c’est quoi ce truc ! Un serpent géant vert et bleu avec cette collerette intimidante et surtout deux crocs avec du liquide qui suintait comme un appel mortel. Toi, je n’ai pas envie de me faire croquer ! Et franchement, vu la taille du bestiaux, je me sentais un peu petit, c’est dire ! Mais surtout, l’eau était si profonde ? L’animal devait au moins avoir un ou deux mètres d’écart mais il était large comme la bite d’un éléphant dans un buffle !
Je matérialisai une sorte de sabre en ombre pour la japonaise, avant de lorgner mon ennemi… un sourire mauvais sur les lèvres, cela ne manque pas de challenge. Il persifla et je déployai mes immenses ailes dans un but d’intimidation certain, mon grognement était terrifiant … normal sous forme de démon, on n’est pas là pour cueillir de pâquerettes ! On se mit à tourner alors que l’homme poisson essayait de forcer sa monture à attaquer… ma mâchoire claqua dans l’air, observant cette créature avant de déployer mes ombres et envoyer des piques dans sa mâchoire pour lui faire fermer le clapet… Je sauta à son cou sans plus attendre, perçant la peau visqueuse de l’animal, secouant avec force sa tête, le FauSys tomba à l’eau et nagea vers Tomoe. On roula dans l’eau, s’en roulant tel deux beau serpent, essayant de se mordre, même si pour ma part je lui avais chopé la gueule pour éviter le venant… mais l’animal avec des épines sur le corps, et il ondulait pour me les enfoncer dans le corps … Sa force brute était intéressante à exploiter et on se contrastait tous deux pour étouffer l’autre … Le souci étant que j’avais aussi au bout de ma queue des éléments tranchants, j’étais fait pour tuer… alors, il en subit aussi les frais. L’eau se teintait de rouge et nos cris gutturaux animent l’endroit comme jamais ! Il aurait été intelligent comme un humanoïde, il se serait battu jusqu’au bout mais voyant qu’il perdait l’avantage sans pouvoir me mordre, il finit par se faufiler quitte à se faire plus mal…. Il enroula sa queue sur ma gorge pour m’étrangler et m'envoyer dans l’onde dans un ultime mouvement… je le lâcha pour prendre de l’air et il s’éloigna, continua à afficher sa collerette abimée que j’avais arraché… j’avais de belles blessures, sous ses piques rétractables et il fit claquer sa mâchoire dans l’air en signe : approche pas…. Il recula, le corps endommagé et plongea dans l’onde laissant son cavalier dans sa merde. Alors, que je pensais ça réglé, il me tomba dessus me cloua la partie haute contre la berge avec force et quand j’ouvris la gueule pour le choper il me vomit son poisson sans la bouche ! Un goût infecte ! c’est dégueulasse ! Puis planta ses crocs dans ma nuque… je sentie quelque chose s'infiltrer dans mon corps et ma vision se troubler… je n’eut pas le temps de réagir plus… enfin une de mes ombres l’avait transpercé dans l’estomac et il gémissait cracha son venin sur Tomoe qui s’écroula quelques minutes après…
Quand j’immergeai groguis avec la nette impression qu’on m’avait prise pour une pâte à pain, tellement je me sentais tout pétrie… et puis j'avais perdu, enfin l’autre vicieux là… il avait fuis pour me prendre avec des sales crocs de poison qui fait dodo … lui je lui ne laisse pas l’honneur d’un combat égale à égal, ça m’apprendra à laisser une chance à un animal ! Je m’enroulai sur moi-même essayant de contacter mes muscles, voyant que j’avais une chaine à mon cou tel un putain de clébard ! Nous étions tous deux dans une grotte… enfin dans une prison de pierre avec aucune sortie apparente… ah si, il avait de la lotte mais de lourds barreaux nous empêchait de nous baigner. Que cela ne tienne… je me retransforma en humain, pouvant quitter cette entrave… mais la nausée me prit et je titubai pour tomber au sol comme une merde… donc je n’ai pas évacué encore… je devais me faire vomir… mais là… j’avais encore ce sentiment d’être … une pâte à pain, je suis certain que cuit je serais même pas bon ! Où était Tomoe ?
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
La chasseuse en avait vu des trucs énormes dans sa vie, mais aussi gros… Jamais. Comment une créature de cet acabit pouvait vivre dans une rivière ? C’était tout bonnement impossible. Ou alors, il n’était pas spécialement aquatique et vivait aussi dans la forêt. Si tel était le cas, la nourriture devait être gouleyante dans les environs ! Elle savait désormais que n’importe quelle balade avec Lucian devait s’assortir d’une arme, car elle se sentait bien démunie. Contre pareille créature, son arc aurait été de bon aloi, mais elle ne l’avait pas. Elle pouvait se défendre à mains nues bien entendu, mais que faire face à pareille engeance ? Le sabre d’ombre de Lucian fut bienvenu, avant que ce dernier ne se jette dans la bagarre.
C’était impressionnant de voir deux mastodontes s’affronter de la sorte. L’eau de la rivière volait dans tout les sens, provoquant de grosses vagues qui venaient lécher la rive sur un ou deux bons mètres. Tomoe ne savait pas quoi faire pour aider son acolyte. Le cavalier du serpent tomba à l’eau, et rapidement, il fut sur la berge, sortant de l’eau sans s’aider de ses mains, propulsées par ses pieds palmés. Sur la terre ferme, il n’avait aucune chance, estima Tomoe, sûre d’elle. Son arme en main, elle l’attendit. Et il vit, fonçant sur elle avec une célérité amoindrie, mais néanmoins suffisante pour berner un humain normal. Heureusement, la japonaise n’était pas une humaine normale, et elle esquiva d’un pas sur le côté avant de faire frotter la lame sur toute la surface du dos de son adversaire.
Mais le FauSys se retourna sans sourciller, sa peau écailleuse même pas entamée. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres, tandis qu’il étudiait la sabreuse pour déterminer un angle d’attaque. Soudainement, il ouvrit la gueule et une langue gluante s’étira à la vitesse de l’éclair, s’enroulant autour du poignet de la japonaise. Avec une force incroyable, il la tira vers lui, tant et si bien qu’elle faillit en perdre l’équilibre. Décentrée, elle avança vers la créature qui armait déjà un coup de poing pour la recevoir. C’était sans compter sur les deux créatures qui se battaient dans l’eau. Était-ce la queue de Lucian ou celle du serpent, mais les deux combattants sur terre furent fauchés au niveau des jambes.
La japonaise retomba lourdement sur le dos, à l’instar du poisson qui battait stupidement des palmes. Elle se ramassa sur elle-même pour se relever avec rapidité, et elle se jeta sur la créature, bien décidée à la tuer pour de bon. Agile, la renarde arriva à prendre le dessus rapidement et elle le cogna avec une grosse pierre, son sabre d’ombre ayant glissé un peu loin d’elle. Assommé, le FauSys se détendit subitement, ressemblant à un vieux poisson flasque.
Le temps de se remettre debout après cette lutte intense, elle vit Lucian se faire clouer au sol par le serpent qui lui bava son venin dessus. La situation était compliquée pour lui et elle devait l’aider, en espérant qu’il n’allait pas avoir de séquelles. Elle allait se porter à son secours quand le serpent blessé dispersa un nuage de venin. Forcément, elle sentit la substance sur son visage, craignant que ça la brûle ou ne la défigure, mais la sensation était assez fraîche. Par contre, elle ne put rien faire contre l’ingestion et l’inhalation des gouttelettes de venin. De son sabre, elle découpa une partie de la collerette abîmée du serpent, avant qu’elle ne sente ses forces s’envoler. Elle se sentait molle, fatiguée. Pourtant, elle lutait, essayant de rendre des coups sans volonté apparente, sans puissance. Son genou se posa sur la terre humide, puis sa main. A quatre pattes, elle lutta contre l’engourdissement progressif de son corps. Elle vit dans son champ de vision le cavalier armer un coup de pied. La douleur ne fut pas suffisante pour lui donner un coup de boost et la sortir de sa torpeur. Deux minutes après, sur le dos, elle s’endormait en se tenant les côtes.
Le réveil fut pénible. Elle avait l’impression d’avoir été molestée pendant qu’elle dormait. Son corps n’était que douleur. Pas une once de répit, même ses cheveux tiraient sur son crâne. Elle était enchaînée contre un mur. Heureusement, elle portait toujours ses vêtements. Elle bavait, la tête sur sa poitrine, la respiration à moitié coupée par la chaîne autour de son cou. Quand elle se redressa, elle voulut s’essuyer la bouche, mais ses mains étaient liées elles aussi. Elle avisa Lucian qui venait de redevenir humain. Instinctivement, elle voulut se porter à son endroit pour l’aider, mais les chaînes la rappelèrent à l’ordre. Elle toussa péniblement tandis qu’elle était rejetée contre le mur.
« Lucian…. Ca va ? » question un peu rhétorique, il fallait en convenir. Mais ce n’était pas le squelette enchaîné à côté d’elle qui était là pour la rassurer. Elle était tentée de se changer en renard pour voir si elle arrivait à se soustraire de ses liens… Quand elle eut l’idée de le faire progressivement, sans trop savoir si sa tête allait quand même passer dans l’encolure de la chaîne.
Elle n’était vraiment pas bien, et pour le moment elle n’arrivait pas à se concentrer assez pour s’occuper partie par partie de son corps. Aussi préférait-elle jouer la carte de la tempérance pour l’instant. Elle avait vraiment l’impression d’avoir été tabassé. Même respirer lui faisait mal. Peut-être le coup dans les côtes qu’elle se souvenait avoir pris avant de sombrer. Cela lui rappelait la situation avec Alexan. En moins pire pour le moment.
« Quelqu’un vient... » grogna-t-elle l’oreille aux aguets, et voyant les bulles dans l’eau. Le serpent émergea. S’il se décidait à leur lancer du venin de nouveau, ils n’auraient aucun moyen de s’en prémunir. Dessus se trouvait le cavalier. D’autres FauSys émergèrent de l’eau. Une dizaine, à en juger comme ça.
« Ils sont déjà réveillés. » fit le cavalier d’une voix gutturale qui semblait sortir tout droit des profondeurs de l’océan. « J’invoque mon droit aux réparations. Mon serpent ne survivra certainement pas. Je veux manger l’homme et m’accoupler avec la femme. »
Cette fois, un violent frisson de peur primaire s’empara de la nippone tandis que les créatures autour caquetaient dans un concert inintelligible. Soudainement, la plus grosse d’entre elle, restait en retrait, fit voltiger son trident et transperça la tête de l’une d’entre elle. Le silence retomba instantanément.
« Tu t’es exprimé, ce sera à nos juges de décider. Sinon, le clan festoiera de l’homme lors du banquet, et la femme sera offerte aux prêtres de la fécondation. »
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