(CHRONOLOGIE IRP) Avril - mai - juin 1902 (REGLEMENT) avatars réels format 200*320, 200 mots minimum, deux réponses par mois minimum, multicompte autorisé, plusieurs espèces jouables. Plus d'infos juste ici.
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Mon regard s’était posé sur elle, regrettant presque de ne pas voir le détail de nos tenues autrement que par le spectre flou. Je clignai des yeux, essayant d’avoir un regard plus net… et cela arrivait petit à petit.
« Notre prison dorée.» dis-je d’un ton plus sombre. Une prison, qui serait bien loin d’être aussi belle que ce décor. Je me demande à combien ils vont venir pour nous maintenir ou nous shooter au venin ? Je ne vois que ça. On serait trop dangereux. A moins qu’ils n’avaient pas conscience qu’ils risquaient de mourir ? En tout cas, les différentes odeurs invitaient à un peu de luxure et je trouvais ça encore plus malsain, me demandant si tout cela était bien propre … étions nous couché sur des « draps » ayant servi ? L’idée même me dégouta, je suis un peu maniaque des odeurs, autant quand je suis acteurs dans un lieu, ça me dérange pas… mais là… mais là je ne suis pas enclin à me laisser aller auprès de la poiscaille ! Je la vis se lever, intrigué par son geste… elle voulait faire quoi ? Pourquoi je dois me tourner ? J’arqua un sourcil haussant les épaules, décida d’être conciliant pour une fois. Et c’est quand elle reparla que je compris… elle venait de se vérifier … l’idée même qu’elle s’était mise un doigt me fit un petit effet, inapproprié et parfaitement incongrue. Mais bien là. Il est vrai que je ne m’étais pas demandé… mais ce n’est pas mon cul, qu’ils voulaient mais ma bite, parfaitement au repos. Je ne me sentais pas vide… donc non. Rien de mon côté, après le souci était plus pour elle.
« Voilà qui est rassurant…» et je me demandai bien pourquoi tant de délicatesse… pour le plaisir justement de posséder ? La femelle avait dit cela après tout. Ou qu’elle n’était pas prête, qu’attendait t’elle après tout ? N’avait-il pas peur que je la féconde à leur place ? Apparemment non. Ceci-dit il avait quelque chose de rassurant, elle n’avait pas été abusée et je sais à quel point cette chose me met hors de moi. J’ai au moins cette valeur.
Je me rapprochai d’elle, essayant de pas dévoilé toute mon anatomie avec cette jupe fendue à la con … enfaite la texture me laissait dubitatif, je dois bien l’avouer…tout comme la sienne, qui pourrait être très esthétique mais qui dans le contexte actuel, était malsain. Facile à écarter pour la prendre.
« Oui, il avait quelque chose dans tes cheveux, je n’ai pas eu le temps de regarder.» dis-je en japonais et d’un ton plus bas, pour être certain qu’on ne nous comprenne pas. Par pur esprit de provocation, je comptais écarter mes jambes avec le pan au milieu, comme elle l’avait fait… alors que j’étais en train de faire la manœuvre, le tissu était vraiment… gênant … le tissu se barrait et ne tenait pas … donc même si je n’ai pas de soucie de pudeur, ma provocation perdait de tout son intérêt et ça me gonfla, je me remets sur mes jambes en siège, attendant qu’elle vienne.
« Tsss, à ce niveau-là, autant nous laisser à poil ! » dis-je en pestant. « Allé viens. »
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Il avait parfaitement raison. C’était une prison, une prison dorée. Tomoe voyait ça comme un aquarium, ou un vivarium, ou encore un terrarium dans lequel on plaçait deux animaux pour qu’ils se reproduisent ou qu’ils servent à la reproduction ensuite avec d’autres animaux. Même si là en l'occurrence, c’était avec les propriétaires du bocal. Peut-être paranoïaque, Tomoe s’inspecta intimement. Cela la rassura également de savoir que nul autre que celui qu’elle avait décidé n’était entré par là.
Resté à savoir s’ils avaient effectivement un parasite ou non sur eux. Ils n’avaient pas eu le temps de s’inspecter entièrement. Il fallait profiter de ce nouveau moment de flottement. S’ils pouvaient retrouver leurs pouvoirs respectifs, ils seraient déjà moins sans défense. Si ces créatures étaient assez stupides pour les maintenir en bonne condition physique, alors… Elle frissonna à l’évocation de la chose dans ses cheveux. De dégoût. Mais cela fit naître une lueur d’espoir en elle. Elle espérait vraiment qu’il trouverait une bestiole et que cela permettrait à son esprit de s’harmoniser avec elle, comme cela avait toujours été.
« Dans les cheveux… D’accord. » répondit-elle en japonais à son tour.
Vraiment, la texture de la jupe était parfaite. Dommage qu’elle n’ait pas choisi elle même de la porter. Elle préférait ne pas s’imaginer de ce qu’ils avaient pu faire quand elle était endormie, toute nue. Est-ce qu’ils avaient éprouvé ses petits seins ? Palper ses fesses ? Caresser son sexe ? Est-ce qu’ils s’étaient excités comme de gros porcs ? Non, elle ne devait pas y penser. Plus dégoutée qu’excitée, Tomoe approcha de Lucian qui était toujours en colère, et il y avait de quoi. Elle essayait de tempérer son caractère en restant calme même si l’envie d’exploser était belle et bien en train de la tirailler. Elle voulait faire couler du sang.
« Ne t’inquiète pas… Tu ne seras pas le premier dont j’ai vu… Enfin tu vois. » dit-elle pour essayer de dédramatiser la situation. Elle avait baissé les yeux, non pas pour regarder son sexe, mais plus pour éviter son regard. Elle aurait pu se mettre à genoux devant lui pour lui présenter sa tête, mais ça donnait un peu trop l’air qu’elle allait lui faire un collier de ses lèvres. L’endroit était suffisament glauque et malsain pour ne pas en rajouter, alors elle se tourna dos à lui, et regarda devant elle en s’asseyant de façon à ne pas trop faire remonter cette robe fluide sur ses cuisses fermes.
« Continuons de discuter, l’ambiance est malsaine. » porposa-t-elle avec son calme tout nippon. « Comment va Mia ? » demanda-t-elle, choisissant exprès de discuter de sa fille pour casser la boucle érogène du lieu.
missives : 1797
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Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
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Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
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C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
Tomoe était dégoutée, il avait de quoi, cet endroit serait très excitant dans un autre contexte. Et sans aucun doute que l’idée d’avoir une sangsue dans les cheveux était répugnante. Je devais avoir la même et sur le coup, j’avais une envie folle de me gratter et de m’arracher la peau pour dénicher cette sale bête ! De toute façon, je n’étais pas de bonne humeur, un rien pouvait m’enflammé et je canalisais le volcan dans ma tête pour ne pas m’épuiser en râlant ou en essayant de fouiner l’endroit de fond en comble ! Je ferais ça sûrement après… car je serais plus tranquille avec mon parasite en moins. Je sentais aussi la colère de Tomoe, elle s’efforçait au calme mais son lac était mouvementé, cela m’alimentai aussi et j’avais une envie de chaos sanglant … enfer que je me plaisais à l’idée même de faire sauter des têtes !
« Je n’ai aucun souci à ce que tu me vois nu. Je n’ai guère de pudeur. C’est le contexte de l’endroit et le fait que ce sont des vêtements clairement fait pour faciliter l’accès qui m’énerve ! Hop, tu écartes et boum … et hop tu refermes et au revoir madame la marquise ! Et en plus ça tient que dalle ! » « J’essaie de me dire qu’au moins, je porte quand même quelque chose. Je suis un peu plus pudique j’en ai peur. » affirma-t-elle. Je m’en doutais déjà, c’est culturel et puis bon… elle avait cette pudeur quand je l'avais soigné, chose qu’Alva n’avait nullement. « Mais je comprends ton agacement, je le partage aussi d’être ainsi traitée comme un objet. » « Il y a un côté écoeurant qu’ils n’ont rien de commun dans leur forme avec nous. C’est comme se faire tripoter par un taureau. Un coté zoophilie. Un truc à ajouter à la liste déplsiante d’un viol. » c’est aussi ça, le plus irritant, on va essayer de nous violer, mais en plus le côté animal ou monstre répugnant en prime. Je ne comptais pas me laisser avoir, Tomoe non plus et oui… c’est bien l’idée du viol qui me filait les crocs ! « C’est ça… Je peux concevoir de faire l’amour avec un humain qui peut se transformer, tant que ça reste dans notre forme humaine… Là… Il n’y a pas de charme, il n’y a rien, ce sont des animaux intelligents qui veulent nous violer. Je pourrai limite comprendre s’il y avait une séduction et que les deux se plaisaient physiquement et intellectuellement, mais là…. » Elle soupira. Oui car cela reste un humanoïde qui nous ressemble, coucher sous la forme animale devient assez déviant. Enfin même si je suis un démon, je ne suis pas très chaud pour ce genre de choses. Eh bah il n’y a rien de bien alléchant. « Oui, le viol ce n’est pas très romantique. » La renarde répondit négativement par un bruit de langue. Ouai, je m’irrite. Je suis passionnée dans le mauvais sens-là. Sous cela j’avais vu son regard se baisser me demandant bien si… non, juste pour échapper à mes prunelles jaunes dans le respect de sa culture. Limite, j’aurais préféré qu’elle essaie de me mater tiens ! Il faut que je me calme… sinon, je vais réagir par instinct et moins par intelligence. Je glissai mes longs doigts fins dans ses cheveux soyeux… allant directement là où j’avais vu cette petite merdouille… « Ouai… Mia va… elle prend sur elle. Elle angoisse de mon départ. » Mais, elle avait disparue, la saliopotte des mers ! Et en plus elle bouge ! Fuck ! « Bon, elle a bougée d’endroit, je vais devoir fouiller plus .. » dis-je en soupirant, me concentrant sur ma tâche. « Ok, prends ton temps qu’on soit sûr de ne pas passer à côté. » répondit-elle en se laissant manipuler au niveau de la tête si j’avais besoin de la bouger. Elle semblait avoir les yeux fermés et elle respirait doucement. Son calme s’approfondissait avec ma fouille, son lac commençait à se calmer. Et cela me donnait une sensation similaire, puisque j'essayais de me caler sur elle et ces émotions. « Mia doit se faire du souci pour son père, c’est normal. Elle est très proche de toi. Et, comme tu n’as pas vraiment de date à lui donner, elle doit se faire des films dans son esprit d’enfant. » commenta Tomoe toujours en seiza, à genou les deux mains posées à plat sur ses cuisses comme une moulure stéréotypée d’une japonaise. « Oui, elle a peur que je ne revienne pas. Que je trouve Avalon bien mieux que la terre. Qu’il ait tout bonnement rien d'important à Londres pour que je daigne revenir. » parler de Mia était pas si mal. « Durant mon absence, elle va vivre chez les Hennessy, avec son alpha pour contrôler sa future transformation. Puis, elle aura son modèle sur place, elle aime beaucoup Alva. ça compensera son besoin de modèle feminin, comme je pars avec sa marraine. » « Elle sera bien entourée. » commença-t-elle, avant de poser une question : « Tu comptes revenir n’est-ce pas ? Je veux dire, tu es très vieux, tes enfants sont mortels, peut-être qu’avec ton âge, tu ne t’attaches plus comme avant à ta progéniture. Ce que je peux comprendre quand ils sont mortels. » Elle ne jugeait pas, elle posait simplement la question. Ma fouille continuait et franchement, j’ai l’impression que cette bestiole se fou de nous… j’avais pourtant senti quelque chose de visqueux. Enfin bon, oui Mia sera bien entourée, c’est pour cela que j’avais demandé à Tristan de la prendre sachant très bien qu’elle serait transformée dans les prochaines lunes. C’est triste, c’est ainsi. La question de Tomoe m’étonna, surtout pour la mention de se détacher de ses enfants à cause de mon immortalité. Si elle savait … « Oui, ma vie est à Londres pour le moment. » dis-je simplement en laissant glisser mes doigts sur une mèche que j’écartai. « Je n’ai pas eu tant d'enfants. On va dire que c’est plutôt maintenant que j’apprends à m’attacher. » dis-je doucement m'étonnent moi-même, mais tu racontes quoi là ? ça ne va pas dans ta tête Lucifer ! Tomoe ne pu réprimer un frisson, certainement à cause des papouilles indirectes sur ses cheveux. « Ah ? Fini l'adolescence alors ? » s'amusa t-elle. Je ricana de plus belle. « Mais non… ça veut dire que je vais devoir ranger ma chambre ...» « Elle avait l'air plutôt rangée pour un homme qui vit seul avec trois enfants. » constata t elle en essayant de ne pas bouger la tête. Bien entendu qu'elle l’était je suis organisé. « C’est de l’humour. Les ado, rangent pas leur chambre. » « Ah. Mes enfants ont toujours tenu leur chambre comme il se devait. » affirma-t-elle. « Qu’est-ce qui t'a fait changer pour commencer à t’attacher ? » s’enquit-elle, curieuse. « Car les japonais sont plus ordonnés que les européens, ou que ce sont les loups qui foutent le bordel partout. » oui Tabitha et le rangement… on va dire qu’on peut surement retrouvé une nouvelle civilisation dans sa chambre si on n’avait pas des domestiques. Alors, que sur tout le reste elle est super propre. Quant à l’autre question, je n’avais ni envie de lui répondre ni vraiment de réponse. Je bougonnai dans ma tête, maugréant mes phrases un peu trop naturelles. « Cela n’a guère d’importance. » peut-être mon lien avec Blanche ? Ce tatouage doré sur mon poignet ? Ou d’autres choses, mais je suis un homme plein de déni et j’ai bien dû mal à accepter ces nouvelles faiblesses. « Guère d’importance ? » rebondit-elle. « Oh… Tu ne veux pas en parler. » constata-t-elle sans insister malgré que ça ressemblait un peu à une perche…
Je ne répondis rien, cela était explicite que je ne voulais pas m’épancher sur ce genre de chose, surtout que j'avais dit un truc par erreur. Je n’aime pas ça… et puis bon…. Finalement, une petite boursouflure se fit sentir sous mes doigts… j’eu une petite moue… levant les yeux sur les quelques têtes de morues qu’on pouvait apercevoir. Ouai, on est des star… j'écarte les cheveux délicatement, voyant une petite sangsue mauve avec un petit bidou qui s’agite… cela me dégoute et surtout elle est petite. Elle n‘animai pas être touché et elle s’était un peu décalé. Je me demande comment ont peu retiré ça, les normales on les fait chauffé et elle se détache sans donner leur toxine. Là… on avait du feu, mais ça va être une belle coupe à Tomoe.
« J’ai trouvé… il me faudrait quelque chose de pointue est fin elle est petite… et hors de question de te cramer la tête. » Il avait un parfum dans notre aquarium… quelque chose de doux et salin. Cela me fit froncer les sourcils. Je me levai, essayant de voir ce qu’il avait niveau objet… mais rien pouvant m’aider donc il allait falloir que je me démerde tout seul. Je revenu derrière Tomoe, glissant mes doigts dans ses cheveux, voyant bien qu’elle aimait ça tout autant que moi. « Tu sens aussi ce parfum ? » je lissa une griffe éprouver la texture de la sangsue… histoire de voir sa réaction. Elle se contracta et envoya un petit électrochoc à Tomoe.
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ici depuis le : 30/03/2020
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Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Oui Tomoe n’était pas à l’aise dans cette tenue. Elle avait déjà montré ses seins à Tristan, mais elle était blessée, et surtout, il n’y avait pas de petite cour discrète entre elle et lui. Pour le membre du conseil, Tomoe n’était qu’un outil, du moins, elle se voyait de cette façon. Par conséquent, son corps n’avait rien de sexuel, et sa poitrine n’avait qu’une vocation allaitante. Mais… Avec ce monde qui s’occidentalisait, la pudeur commençait à inclure la poitrine des femmes. Au travers des époques que Tomoe avait traversées, cela avait été aussi le cas. Elle préférait donc ne pas s’exposer. Cependant, dans le cas présent, même son intimité avait vite fait d’être dévoilée dans cette robe de tulle fluide. Et puis, peut-être qu’elle n’était pas indifférente à cette cour, ou du moins qu’elle se laissait porter doucement, même si elle ne devait pas donner suite. Dans ce contexte, c’était d’autant plus gênant.
Discuter de Mia était une bonne chose et faisait tomber la colère chez la nippone, et les éventuels désirs lubriques qui pouvait effleurer son esprit depuis… et bien depuis qu’elle avait glissé son doigt dans son intimité pour la vérifier. Elle n’arrêtait pas de se dire qu’elle avait fait ça avec un homme dans la même pièce, et elle en avait honte, tout en en étant un peu perturbée. Si elle avait blagué sur l’adolescence supposé de Lucian, elle n’avait pas compris la référence sur la chambre. C’était tout elle ça. En tout cas, discuter faisait du bien.
Elle se tendit néanmoins quand Lucian trouva la sangsue. Il y avait donc bien quelque chose qui parasitait son lien avec son esprit, et ce devait être pareil chez le Mizuchi. Tout de suite, la petite exploration de son cuir chevelu passa au second plan. Ces papouilles apaisantes l’avaient relaxées plus qu’elle ne l’admettrait si on le lui demandait. Se faire gratter les cheveux comptait parmi les attentions qu’elle aimait le plus, comme se faire effleurer la peau, même celle du bras, juste un contact simple et délicat, pas forcément du bout des doigts. Cela lui donnait toujours de petits frissons agréables. Peut-être était-ce parce qu’elle ne s’autorisait pas des contacts habituellement.
Bref, avec cette sangsue dans les cheveux, elle n’était plus vraiment sereine.
« Effectivement… Il y a un parfum un peu iodé... » observa-t-elle, avant de sentir soudainement un électrochoc dans son crâne qui se propagea le long de sa colonne vertébrale jusqu’à son pubis. Cela la poussa en avant sur ses genoux, par réflexe douloureux. Elle se retourna en se massant la tête, les yeux écarquillés, comme si elle l’accusait d’avoir essayé de l'électrocuter pour enlever la sangsue.
« Elle s’est défendue on dirait... » dit-elle. « Je ne sais pas avec quoi tu as essayé de l’enlever, mais sinon regarde avec quoi sont fermées les coques des coquilles sur ma poitrine. Il y a peut-être un petit bout de fer piquant pour les tenir.» Elle ramena ses cheveux sur son torse, laissant son dos nu exposé pleinement à Lucian. Elle les tint contre elle en attendant qu’il observe, tout en inspirant et en faisant attention au parfum. « J’espère ne pas prendre un autre choc électrique... » dit-elle en se forçant à se calmer. Il fallait l’enlever de toute façon.
Au-dessus, ça s’agitait un peu. Ils devaient certainement remarquer qu’ils essayaient d’enlever la bestiole de leur corps.
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J’ignore la tenue de ce parfum, juste que l’odeur presque entêtante me rappelait Ermelinde et ses émois assez abondants. Je suis certain qu'elle adorerait que je pense à elle dans ce genre de contexte, même si bon elle serait juste contente que mon esprit aille sur elle. Franchement, ça sentait vraiment la cyprine avec le côté différent d‘y mettre plus de marrée que nécessaire. Cela serait presque un peu émoustillant… entre le doigt qu’elle s’était glissé, qui ne m'avait pas laissé indifférent, quelque chose travaillait en fond. Bon cela ne m’inquiète pas, il y a toujours quelque chose au fond de ma tête et c’est souvent du cul. Je pense trop souvent à cela. Donc, finalement je ne m’en formalise pas et on ne va pas dire que l’endroit nous aide à pas se demander comment on va être sauté…
Et ce petit truc tout moue me rappelait au dégout. Je devais avoir la même et ça me répugne. Il y a une vieille pratique du Moyen ge consistant à la saigner avec des sangsues, cela m’avait toujours… fait fuir ! Berk ! Comme se brosser les dents avec sa pisse, les romains avait une obsession avec ça… expliquant pourquoi Sam a justement fini avec de la pisse. Bref. Je m’égare. Et a peine que j’avais titiller la chose pour mesurer sa réaction, que ma petite sakura se plia sous une douleur inattendue. Ah bah… la saloperie devait être reliée à des nerfs, je ne vois que ça. Je lui lançai un petit regard navré de l’action, je n’étais pas responsable de cette agression. J’aurais peut-être dû tirer et cela aurait été pire ou même que ça aurait pu lui coûter quelque chose dans la tête…je ne sais pas, c’est délicat cette histoire, la lobotomie ce n’est pas dans les projets…
« On dirait… et qu’elle doit communiquer avec un nerf ; comment était ta douleur ? … avec la pointe de ma griffe j’ai juste touché pour voir… et… hin ? » elle avait dit quoi là ? Tu veux que je te retire ton corsage en coquille de nacre ? je peux faire une pique avec mes ombres … ah non c’est vrai je ne peux pas … qu’elle quiche !
« Hum attend… si elle réagit aux agressions type pique, tu vas te prendre une autre décharge. Bon après si tu veux essayer… c’est tout à ton honneur. Mais avant, réfléchissons. Nous n’avons pas de feu et quand bien même elle est si petite que je te brûlerai la tête avant de l’atteindre… on retire les tics avec de l’alcool pour les endormir… » j’avais laisser mes mains glisser sur elle jusqu’à mes cuisses en pleine réflexion. Je ne pris aucune peine à regarder l’agitement au-dessus de nous… Cela m'indiffère tant qu’il y a personne d’autre que nous ici. Bande de voyeurs ! J’ai l’impression d’être le homard dans un restaurant chic.
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« Hum oui nous ne devrions pas essayer de la tirer comme ça alors… » fit-elle non sans voir sa peau se parcheminer de chair de poule à cause des mains qui avaient glissé sur elle. Le parfum qu’elle avait qualifié de iodé lui apportait d’autres saveurs sur les papilles via son odorat un peu plus développé. En réalité, ça sentait l’humeur féminine de l’excitation. Elle espérait que ce n’était pas elle qui en était la source, mais elle n’avait jamais été trop abondante sans stimulation, et puis, elle était assez sèche toute à l’heure même si… ce qu’elle avait fait avait certainement humidifié son sexe. Quoiqu’il en soit, l’odeur flottait dans l’air. Est-ce qu’ils cherchaient à les entrainer sur des sentiers licencieux aussi par l’odorat ? Cette bulle était vraiment… un temple de la luxure. « La douleur est partie de mon cerveau jusque… dans mon bas ventre. Comme si ça s’arrêtait au niveau de mon pubis… C’est passé le long de ma colonne vertébrale donc c’est peut-être relié à mes nerfs effectivement. » ajouta-t-elle pour revenir dans le monde présent et répondre à Lucian.
Elle se leva, dépliant ses jambes pour refaire un tour de l’endroit. Peut-être qu’il y avait de l’alcool ? Après tout, l’alcool était un bon aphrodisiaque n’est-ce pas ? Dans le noir et bourré, tout le monde pouvait prétendre à tirer un coup ! Peut-être dans les fruits bien mûrs ? Non… Il n’y avait que de l’eau. Ce bassin, dans lequel elle avait trempé ses mains toute à l’heure, avait une température agréable. Elle eut une idée.
« Et si nous prenions un bain ? Les sangsues sont des créatures aquatiques, ça devrait apaiser celle qui est dans ma tignasse. Mais avant, il faudrait que je cherche si tu en as une toi aussi. »
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De son cerveau jusqu’à son entre jambe ou pubis ? Mais… je secoua un peu la tête déconfit. Oui, il avait des nerfs reliant la tête à toutes les parties du corps… mais je trouve ça quand même bien spécifique qu’une douleur de la tête aille en bas … « Je ne comprends pas pourquoi l’information est redescendue en bas… » non cela n’a pas de sens. Cet endroit est fait pour une quelconque ode à la fécondité dans l’attente que Tomoe soit prête à je ne sais quoi... peut-être ça dire qu’elle voulait bien qu’on lui croque son fruit interdit à cause de l’odeur plus que douteuse… et même si c’est intéressant et stimulant… je ne peux m’empêcher de regarder les draps et chaque siège d’un œil suspicieux sur leur propriétés… j’avais envie de faire de nouveau test, essayer de comprendre si cette douleur avait un but précis ou même un lien…quand elle se leva, mon regard la suivit naturellement alors que sa jupe très fine laissait quelques mouvements gracieux sur les plaies. Cela pouvait faire l’histoire de la fameuse carpe. Je ne dis rien, alors qu’elle semblait chercher quelque chose… je me mit en mouvement, profitant d’inspecter notre chambre de viol nuptiale… il avait de l’eau, de la nourriture qui sentait bon… un lit, des tapis, des objets… on va dire pas pour tout de suite et beaucoup d'endroits moelleux. J’avais du mal à faire abstraction à cette odeur et quelques images de la sorcière et moi dans des postures licencieuses me venu… ouai ça sent un peu trop Ermelinde.
La question de la japonaise me prend de court. Un bain ? oui, je suis toujours partant pour ça… mais la pudeur et toi ? Ah, il avait une raison… mouai, l’eau chaude pouvait détendre la bestiole et l’endormir un peu. On n’a que ça à essayer.
« Tu me demandes si je veux prendre un bain ? Pas besoin que je réponde. » dis-je amusé… avant d’avoir un rictus un peu moins brillant. Elle allait fouiner dans mes cheveux ? Olala mauvaise idée tient. Je tolérai qu’une personne et c’est mon somnifère personnel : Alva. Mais bon, papouille ou sangsue ? Moui… je ne veux pas trop me taper une merde dans mes cheveux… brrrr. Bon ok… en plus ça va me détendre et éviter que je pense trop à du cul et je serais calme. Donc que du bénéfice.
« Ouai… »
Je pris un coussin, le sentant sous toutes les coutures avant de le déposer sur un des tapis moelleux et je me couchai, la tête dessus, les bras m’entourant la tête. Comme ça, elle ne verrait pas mon état complètement stone. Ouai, vous voulez calmer le diable ? Papouille… efficace et pas cher !
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Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
La nippone ne comprenait pas non plus pourquoi la douleur avait suivi un trajet aussi précis. Quoiqu’il en soit, elle devait s’assurer de trouver celle de Lucian aussi, comme ça, s’ils trouvaient une solution pour s’en débarrasser, ils feraient d’une pierre deux coups. Il fallait qu’ils trouvent une solution. Tomoe était d’ailleurs prête à ce qu’il tire très fortement et d’un coup sec, quitte à tourner de l’oeil ce n’était pas grave. Après, elle jugeait la douleur tolérable et acceptable.
« Un bain avec spectateurs. » fit-elle avec une moue en jetant un coup d’oeil aux poissons au-dessus d’eux. Qui plus est, l’eau trouble, parsemée de fleurs et de nénuphars, permettait de se mettre nu en toute discrétion. Ce serait comme un Onsen Japonais, mais mixte. Elle l'avait déjà fait, sans arrière-pensées.
« Remarque, si nous le prenons comme un établissement de bain japonais, il n’y a aucun problème. » fit-elle pour se convaincre. Si Tomoe préférait les hommes, elle n’avait rien contre faire l’amour à une femme. A son âge, elle avait déjà pratiqué plusieurs fois le saphisme avec grand plaisir. Aussi, cette odeur de cyprine mélangée ne la laissait pas non plus indifférente.
Elle laissa Lucian s’installer comme dans un salon de massage. En Asie, cela se faisait à même le sol également, et il n’était pas rare que les masseuses glissent malencontreusment sur le sexe de leur client pour arrondir le pécule à la fin de la prestation.
« Ce lieu est maudit... » murmura-t-elle en rougissant des pensées qu’elle avait actuellement. Il serait tellement facile de passer sa main entre les cuisses du Mizuchi et de le faire bander, le sexe allongé vers l’arrière pour le masser doucement. Mais non ! Elle devait chercher dans ses cheveux. Elle se positionna sur ses genoux, comme toujours, juste au-dessus de son crâne, et elle se pencha en glissant ses doigts dans les cheveux bruns du dragon. Comme elle l’aurait pour sa fille, et elle se concentrait sur ce souvenir, elle commença à chercher doucement entre les mèches, quelque chose de louche et de visqueux. Ses doigts fins se déplaçaient doucement sous son regard attentif. Elle retrouvait son calme, sa respiration s’apaisant devant la tâche répétitive et attentionnée, focalisée sur sa recherche minutieuse. Au bout de quelques minutes, elle trouva son “bonheur” elle aussi. Une masse sombre, difficilement repérable, mais bien présente, se détachait du crane du jeune homme. C’était flasque, visqueux, et bien vivant, car elle avait bougé quelque peu en la touchant. Hum, peut-être qu’en la tirant au moment où elle bougeait.
Sans demander la permission, elle essaya d’un coup sec de tirer sur la sangsue. Tomoe n’était pas toujours la plus délicate des femmes, il fallait le reconnaître.
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missives : 1797
ici depuis le : 03/03/2020
Espèce : Cauchemar de la colère
Ligue : Non
Occupation : Emmerdeur professionnel (tiens une galerie, divers activités secretes)
Age : Trop vieux (environ 3 500 ans)
Devise : I fuck you every day, every week, every month, every years! Finally I fuck you for the eternity!
Signes particuliers : Tatouage en forme de serpent a coté de l'oreille droite. Yeux de serpent, roux, porte des lunettes de soleil, cicatrice dans le dos (coup de fouet) et marque sur le torse. tatouage doré complexe sur le poignet gauche
alignement : Chaotique neutre
équipement : Voir journal
C'est tout moi ça :
Avatar : David Tennant
Pseudo : Ina
DC : Tristan/Ayln/Gordon (Anastasis)/Alexan/Evalyn
C’est vrai qu’on a notre fan club. Je me demande même si certains se mettent en forme ? Hum non, remarque ils devaient avoir des tendinites avec leur deux queues… enfin ça ne doit pas avoir un usage pratique si ce n’est que l’une après l’autre comme les requins, ou bien ça doit être génial pour de double pénétrations… et là je dis bande de chanceux ! Bref. Je suis partant pour le bain, de toute façon… on n’avait pas mieux à faire que d’essayer de trouver une solution pour notre peine.
« Tant qu’ils ne commentent pas… j’ai hâte de faire des brochettes de morues… Ça va leur passer le goût du voyeurisme. » dis-je avec un ton sombre et cruel. Comme mon coussin était sans odeur de secrétions…ouai, j’aime mieux sentir celles de mes partenaires que celles… d’inconnue quoi. Il avait un diffuseur ou bien c’est un objet particulièrement… douteux ? l’un des jouets que j’ai vus ? Et notre bon odorat n’aidait pas ?! Non mais… allongé comme cela, j’étais tranquille et j'ai perçu une once d’excitation chez ma mentor… ah bah on ne commence pas toi ! remarque si c’est moi qui l’honore, il aura surement moins de malaise pour un rapport consentant (comme elle ne semblait pas si indifférente à ma cours) et cela n’enlèverait pas que la poiscaille veut aussi leur part du butin. Donc… cela ne servait à rien d’autre que prendre son pied avant un petit viol collectif. Joie. « Non, il est juste fait pour une activité précise qui serait plaisante si nous n’étions que deux sans l’idée de se faire choper par des poissons visqueux. »
Elle passa ses doigts dans mes cheveux et étant torse nue elle pouvait voir quelques frissons sur ma peau pleine de cicatrices, qu’elle avait déjà contempler… et puisqu’elle semblait s‘y prendre un peu trop bien dans sa fouille capillaire, je me sentais sombrer… je luttait pour ne pas finir carpette. Mes mains se serraient sur le coussin doré et rose. Enfer que c’est bon cette merde… j’en venai presque à espérer qu’elle ne la trouve pas cette sangsue ! Au pire, je vais dormir une demi-heure et ça me sera profitable puisque je ne dors que peu à cause de mes cauchemars. Non ! mais je dis n’importe quoi !!
Et alors, que je commençais à rendre les armes sans qu’on me demande mon avis… une douleur inattendue, me parcourue, comme si je m’étais fait foudroyer, de la tête, allant dans la colonne vertébrale pour venir se condenser proche de mon pubis… BORDEL. Je me redressai un peu, vite feulant…me semble qu’on avait dit… réfléchir ? Ça semble difficile pour toi Tomoe ? Le réveil le plus nul ! ça brulait à deux endroits différents… je me remis assis, mettant ma main sur mon crâne, comme pour apaiser la douleur et une sur l’entre cuisse… mon regard la foudroya, alors que j’allais plus servir justement son manque de réflexion …. Ma paume en hauteur sentie la sangsue s’agiter … et la seconde perçut un mouvement… QUOI !? Tel un diable dans sa boite, je me relevai brusquement et sautant sur mes pieds.
« Oh bordel ! On en a sûrement deux ! »
Il fallait que je regarde … dos à elle, et sans me soucier de la pudeur, j’écarta le pan avant de ma tenue de merde… essayant de voir si j’avis quelque chose sur le pubis… et je vie le tuc bouger sous mes poils roux… je grogna, relâchant le tout et crispa les mains sous le dégout. BERK berk berk ! Et puis ici quoi !!!!!!! Je m’agita sur place les membres crispés. « Ah ! Nom d’un albatros ivrogne ! On en a deux ! Enfin moi… toi je suppose que toi aussi vu ta douleur similaire… Ils vont tellement souffrir … » allé je suis dans une colère… mais le premier qui viens ici, je le tabasse à main nu jusqu’à éclater sa petite cervelle sur les coussins et faire bouffer ses entrailles à ses copains par les narines !
missives : 365
ici depuis le : 30/03/2020
Espèce : Esprit du Renard Lumineux
Ligue : Intronisée - Chasseur
Occupation : Propriétaire d'un Salon de Thé - Le London’s Chashitsu
Age : 743
Devise : Vous pouvez empêcher votre adversaire de vous battre grâce à la défense, mais vous ne pouvez pas le battre sans prendre l'offensive.
Signes particuliers : Yeux noirs, cheveux noirs, 165cm, silhouette taillée en graine, souvent habillée comme une lady anglaise tout ce qu'il y a de plus classique. Sous sa forme de renard : pelage blanc et fourni, petit modèle, huit queues.
Tomoe le savait qu’elle allait lui faire mal, mais elle avait suivi son idée. Cependant, ses doigts avaient bien attrapé la sangsue, mais elle était restée accrochée comme un morpion sur son poil de pubis quand elle avait tiré d’un coup sec, en attendant qu’elle bouge. Mais c’était raté et Lucian subissait la même douleur qu’elle.
Venait-elle en continue ou par à-coup ? Parce que voilà qu’il bondissait sur ses pieds ? Certes, elle avait tiré fortement, mais de là à en faire tout un drame quand même !
« Quoi ?! » s’exclama-t-elle. Deux sangsues ? Mais oui, elles communiquaient ensemble ! Donc, elle était placée… sur son pubis ? Tomoe observa Lucian se retourner pour s’inspecter, et elle fut tentée de faire pareil. Finalement, quand il s’agita pour dire qu’il en avait bel et bien trouvé une autre et qu’elle devait être aussi concernée, elle se tourna à son tour pour passer ses doigts dans les fins poils noirs qui parcheminés son pubis. Elle la trouva rapidement.
Elle tira frénétiquement dessus, plus par dégoût que par envie de s’infliger de la douleur. Elle n’eut pas beaucoup plus de résultats, la douleur lui vrilla de nouveau le corps, se propageant dans le sens inverse, du bas vers le haut. Elle avait l’impression que son œil allait sortir de son orbite. La sensation était beaucoup plus forte que toute à l’heure, et elle finit par lâcher la créature flasque.
« Par l’Empereur… » dit-elle toute transpirante alors que la douleur commençait à disparaître. « Il faut qu’on se calme. Elles réagissent à l’agression de façon exponentielle. Il faut vraiment qu’on les calme pour les tirer. Qu’on se détende. » Tomoe se porta au niveau de Lucian, et elle lui attrapa les mains. « Il faut qu’on se calme. Calme toi. Une fois débarrassé de ces créatures, nous massacrerons tous ces misérables violeurs. »
Il se stoppa grognant plus sur les figures au-dessus que pour elle. Mais les quatre crocs étaient sortis, prêts à mordre des jugulaires ! Avant qu’un rictus sardonique se fit son visage aux mots magiques de la mise à mort de ce peuple.
Elle marqua une pause :
« À quel point étais-tu détendu quand j’ai essayé de tirer ? Tu semblais complètement inerte. » questionna-t-elle. Il tourna la tête vers elle, ou plutôt la baissa… retirant ses mains pour marcher un peu. « Inerte ? Tu voulais que je te dise plus à droite ou à gauche ? » il haussa les épaules adoucissant son ton. « Autant que toi. » Elle se maitrisait pour ne pas éclater elle non plus, et cette petite pique l’irrita plus qu’elle ne voulut le reconnaître. Tomoe le toisa avec une certaine forme d’affront que ses yeux noirs rendaient beaucoup plus profond. Il s’adoucit, mais elle ne l’entendait pas vraiment de cette oreille. « Je voulais trouver cette sangsue, c’est tout. » Décidément, il avait le chic pour la mettre en colère aujourd’hui. Ou bien était-ce les situations qui s’acharnaient sur eux depuis ce matin ? Ils auraient dû se contenter d’aller manger dans un parc de Londres et voilà. Il soutient son regard avec le même affront presque avec une lueur de défis avant de se raviser, avec Alva il lui aurait déjà provoqué pour qu’ils se battent, Tomoe moins elle était pas prédatrice. « Oui je sais. Comment ça se fait que tu perdes ton calme aussi facilement ? … » s’agaça t’il avant de faire quelque pas… inspirant...il n’était pas dans la bonne optique. Il le savait. Tomoe croisa les bras, se fermant comme une huître dans sa coquille, tout en le suivant du regard. Elle conservait ce fond d’irritation qui était né de leur dispute de la matinée suite à l’altercation verbale et violente qu’ils avaient subi à Londres avant de partir pour la forêt. « Lequel des deux perd son calme ? Je suis parfaitement calme moi. » mentit-elle effrontément, avec son air impassible. Il s’arrêta et la toisa droit dans les yeux avec un rictus presque amusé. « Tu boudes, tu t’irrites depuis le début de la journée. Tu es d’habitudes, un lac calme et serein et quand je me fous en boule, ça glisse sur toi… là… pas vraiment. Ça heurte… Boum … boum … démonstration : » il fit dessina de son doigt comme des petite éboulis « boum boum ». « Moi, je ne suis pas calme du tout, j’assume… moi ! » il arqua un sourcil en attente qu’elle peste.
La renarde écarta ce doigt en dépliant ses bras pour les décroiser. Il entrait dans sa sphère personnelle alors qu’ils “discutaient” vigoureusement, et cela l’agressa un petit peu. A cela s’ajoutait le fait qu’elle était à moitié nue et pas franchement à l’aise, plus cette sensation, qui n’en était pas une finalement, d’être épiée. Son environnement était trop intrusif. « Arrête. » gronda-t-elle seulement, les bras le long du corps et le regard très peu amène. Allait-elle frapper s’il continuait ? Elle était incapable de répondre, mais elle sentait cette irritation croitre fortement.
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